Méfiez-vous des apparences, C'est pas fini.....Chap 1

8ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage
18 Eleinte 1372

Lieu : Everlund, quartier d'habitation près de la caserne.
Temps : /
Moment : Journée

MJ
Narration: Célestia

h les imprévus! Quelles plaies pour les aventuriers en goguette!

Il avait fallu toute la rigueur et toute la diplomatie de l’intendant de la Compagnie des Marches pour convaincre Ardan Septodarian que l’incident survenu avec Ankh, n’avait aucune incidence sur la réussite de la mission et que Célestia possédait les talents et compétences nécessaires pour parvenir à ses fins. Des arguments qui ne manquèrent pas de toucher l’envoyé de Lunargent, d’autant que la moniale de par son comportement lors de leur entrevue n’avait pas manqué de dégager une excellente impression. La Compagnie sauvait la face…pour le moment….

Le Bastion utilisait que parcimonieusement ses capacités de transports non conventionnel, préférant la rigueur des voyages à cheval, à pieds, plus par soucis d’économie qu’autre chose. Mais là, le temps pressait et Everlund, distante d’environ une petite soixantaine de lieux par voie navigable, nécessitait un temps de transport conséquent. Un temps que Théodus Gauchecrampe n’état pas disposer à laisser filer, et c’est ainsi que Célestia, dès le lendemain de l'incident, se présenta seule chez l’ancien sorcier de guerre du Cormyr désormais à la solde de la Compagnie.

En deux temps, trois mouvements, elle se retrouva propulsée dans une maison paisible du centre-ville d’Everlund où elle devait normalement retrouver Robyn Eléryn,son contact. Elle ne fut pas déçue. Alors qu’elle émergeait à peine de ce voyage quelque peu grisant, au beau milieu d’un salon, elle fut assaillit par une odeur qui aurait pu lui vriller l’estomac et alors qu’elle prenait à peine ses repères dans son nouvel environnement, son regard se posa sur le corps d’une femme, une humaine petite, obese et laide qui gisait en plein milieu de la pièce. Elle portait des habits de couleur ocre, un long tablier maculé de tâches de graisse. Sa gorge avait été tranchée à deux endroits. Une première entaille longue d’une dizaine de centimètres débutait sous la mâchoire, du côté gauche, juste sous l’oreille tandis que la seconde, plus marquée, avait sectionné chairs et cartilage presque entièrement. Ses yeux morts fixaient étrangement la moniale et le sang qui inondait le tapis sur lequel elle reposait, avait depuis bien longtemps coagulé. L’inconnue était morte, oui, mais au moins depuis quelques jours….

La pièce dans laquelle elle se trouvait était dans un désordre indescriptible. Un salon qui servait également de petite bibliothèque et de bureau à voir le secrétaire poussé contre un mur. Une cheminée trônait dans un coin ainsi que trois fauteuils. On avait jeté des livres au sol, mis à bas un guéridon qui contenait un petit service en verre et une carafe à vin.

assé le choc du voyage instantané, Célestia mit tous ses sens en action. Si voyager vite était d'un intérêt pratique indéniable, il permettait des surprises tout aussi rapide. La scène qui se présentait devant elle ne laissait aucun doute sur ce qui s'était passé dans cette pièce. La jeune femme qui était morte dégageait une odeur pestilentielle. Ne pensant pas qu'elle présentait un danger immédiat, Célestia s'inquiéta tout d'abord de savoir si une ou plusieurs autres personnes étaient présentes avec elle ou étaient sur le point d'arriver. Il aurait été fâcheux qu'on la trouva en présence d'un cadavre, les quiproquos étant faciles dans ces cas là et très néfastes pour la victime de celui-ci.

Elle balaya du regard chaque recoin de la pièce et tendis l'oreille afin de percevoir le plus finement possible s'il y avait une autre présence avec elle ou non loin d'elle. Elle en profita pour examiner les alentours en même temps afin de chercher des voies de sorties faciles d'accès ou non. Elle chercha aussi des portraits accrochés au mur ou des objets qui aurait pu lui paraitre personnels.

¤Si jamais quelqu'un arrive, il faut que je trouve une cache très vite.¤

Son examen des environs finis, elle passa au corps proprement dit. Elle chercha des indices sur l'identité de la jeune femme ou d'éventuelles traces de l'auteur de ce massacre. Elle ne voulait pas s'attarder non plus car elle était là pour une mission et ne devait pas s'en écarter. Elle se contenta donc d'un examen rapide du corps dans un premier temps. Cependant, comme elle ne pouvait pas se résoudre à laisser un crime impuni de la sorte, elle s'attarda un peu sur les petits détails qui pouvaient lui apparaitre clairement ou pas.

¤Ne négligeons rien, il serait impardonnable de laisser cette femme dans cet état plus longtemps. Je préviendrai les autorités en temps voulu si ce n'est déjà fait. A en voir dans quel état elle se trouve, elle a du se faire assassiner, mais je ne m'explique pas ses deux blessures. Elle a du se débattre mais celui qui l'a tué savait ce qu'il faisait. Cet étrange quand même.¤

examen des lieux (détection, fouille et perception auditive) ainsi que l'examen du corps (fouille)

8ème jour de la Seconde Chevauchée d’Eleinte - 1372 CV, Année de la Magie Sauvage
18 Eleinte 1372

Lieu : Everlund, quartier d'habitation près de la caserne.
Temps : /
Moment : Journée

MJ
Narration: Morrydwenn et Wulfric

ous les yeux des deux membres de la Compagnie des Marches s’ouvrait un grand espace où se pressaient des étals protégés par des auvents de toile rayée aux couleurs vives qui claquaient dans un vent frais et humide. Connu sous le nom du Marché de la Cloche, il s’agissait du véritable centre économique et social d’Everlund. Des ménagères en lourdes jupes, des négociants de toutes les races discutaient avec les marchands tandis que des artisans locaux vêtus de la livrée éclatante de leur corporation vantaient leurs produits. Des gardes en uniforme arborant les armoiries de la ville patrouillaient sous les yeux indifférents du public métal. Le bras armé du Vigilant et le colosse qui l’accompagnait ne prêtaient guère attention aux animations qui les entouraient. Morridween avait le visage fermé et marchait d’un bon pas au devant du barbare qui n’avait aucun mal à la suivre mais qui préférait garder ses distances, pour le moment… En tout cas, eux qui devaient repartir pour Sundabar dans la journée était quitte pour rester ici.

Ils étaient arrivés la veille de Lunargent après avoir escorté un représentant d’une des grandes compagnies marchandes d’Everlund. Un aller retour plutôt fastidieux. Le soir venu, ils s’étaient séparés. L’une préférant bénéficir du réconfort spartiate du fort de la Vigilance consacré à Heaume où elle avait bénéficié du gite et du couvert. Wulfric avait fait plus simple, il s’était accommodé d’une soirée légèrement plus conviviale qui se résumait à une quinzaine de choppes des bières et quelques câlins affectueux de deux donzelles avenantes dans une des tavernes qui bordaient les quais de déchargements de la Rauvin. Autant dire un peu de plaisir en cet automne qui s’annonçait particulièrement pluvieux, à mille lieux de ce que pouvait apprécier la paladine de Heaum. Le matin venu, avant l’aube, Morrydwenn s’était levée comme à son habitude, entre exercices et dévotions, elle avait ensuite rejoint l’une des salles communes pour prendre un petit déjeuner frugal avant de retourner dans sa chambre spartiate…

Elle avait ensuite chercher Wulfric, une situation délicate car elle ignorait exactement où il se trouvait. Et quand elle fit irruption en début de journée dans la chambre crasseuse où le barbare ronflait bruyamment, c’est avec une exaspération à peine contenue qu’elle intima l’ordre à ses compagnes de bien vouloir se retirer tandis que l’homme se réveillait, l’esprit embrumé. Quelques minutes plus tard, ils faisaient route vers une destination qu’à priori seule Morrydweenn connaissait et dont elle taisait l’objectif.

L’A’Tel’Quess retrouva rapidement l’habitation qu’elle recherchait. Une maison à un étage avec une petite porte cloutée avec en son centre un heurtoir qui figurait un gantelet fermé. La paladine s’en empara et frappa.

MJ
Narration: Célestia

Céléstia tente de remarquer les créatures ou les personnages cachés
Test de détection Célestia DD ?? : 4 (dé) + 9= 13 : Echec
Célestia cherche des indices pour se faire une petite idée de la situation
Test de fouille Céléstia DD ??: 10 (dé)+ 2= 12 : Réussite

e pas perdre de temps, c’était devenu en l’espace de quelques instants le seul credo de la moniale qui réagit avec un quasi automatisme. Aucune menace directe ne semblait sur l’instant peser sur Célestia, tout dumoins elle ne remarqua rien en ce sens puis elle se dirigea vers le secrétaire en face duquel se trouvait une fenêtre aux vitraux clairs. Des rouleaux de feuilles de velin vierges étaient éparpillés sur le meuble, elle avisa un dessous un manuscrit relié en cuir. Il semblait assez lourd, épais de quelques centimètres. Aucun titre et aucun ornement d’aucune sorte n’était visible sur la couverture, elle l’ouvrit à la première page et réalisa qu’il s’agissait d’un simple livre de comptabilité, daté de l’année de la Magie Sauvage. Elle s’en epara et alla directement à la dernière page rédigée pour y découvrir quelques lignes écrites avec soin ainsi qu’un feuillet plié en quatre, légèrement froissé. Elle prit connaissance de quelques informations puis s’interessa au coprs de la pauvrette. Hélas, rien ne semblait sortir de l’ordinaire….cette femme avait tout l’air d’être une employée de maison, décédée tragiquement. Célestia était encore penché sur le corps quand elle entendit une série de bruits sourds, comme si on frappait du métal contre du bois et qui provenait de plus bas…

Il y avait deux choses assez ennuyeuse depuis qu'elle était paladin:

La première était souvent son exaspération a voir nombres de ses confrères arborer pierres, or ou métal brillant sur leurs armures d'activités, ce qui les rendait, selon son critère: Ridicule et peu discret quand il le fallait, la seconde était sa voix intérieur, une entité qu'elle voyait comme extérieur a elle-même, signe selon la paladine qu'elle n'était toujours pas en paix avec elle-même concernant son passé...

Mais elle fesait comme si, souriant ou gardant son visage froid de circonstance, restant toujours sur ses gardes dès qu'il y avait un mâle dans les parages. Le temps actuel était comme elle les détestait a cette période: Pluvieux et venteux,heureusement viendrait l'hiver et son gel, ce qui sera plus soutenable. Descendant finalement prendre son déjeuner, après les prières de l'Aube, la jeune femme, décida a remonter dans sa chambre, avant qu'une demi heure plus tard, voire moins, elle ne redescende avec son paquetage et aille prendre congé du Clergé de Heaume qui l'avait accueillie pour la nuit.

De retour en ville, a la recherche de Wulfric, la jeune femme inspira, réfléchissant a où trouver un barbare comme lui.

- Bon où peut bien être Wulfric, soupira t-elle, j'aurais du l'amener a venir au temple, ca m'aurait évité une recherche inutile dans la ville

¤ Mais bien sur, tu va imaginer qu'un barbare de la première heure, va gentiment se conformer aux règles Strictes des temples de Heaume? réveille toi ma veille, je te recommande plutôt les bonnes vieilles tavernes comme toi et moi on a connu avant¤

La demi-elfe grimaça...elle détestait ce genre d'endroit, mais pas le choix, au final son autre avait vu juste, en même temps c'était un mâle, mais alors qu'elle entrait dans la chambre, ses yeux se rétrécirent, deux catins? ou deux serveuses?

Croisant les bras, la jeune femme fixait wulfric, avant de donner un ordre où se sentait une profonde indignation et exaspération:

- Wulfric debout, on a du boulot, vous mesdames, sortez maintenant!!

Tendant une pièce a chacune des filles, elle se tourna vers Wulfric:

- Dit moi qu'elles n'ont pas de souteneur et qu'elles font cela d'elles-même, parce que sinon, je pense t'apprendre les vertus de la chasteté, enfin soit rhabille toi et rapidement, finit-elle.

Quelques minutes plus tard il était près, et lui donna une pomme, un morceau de pain et fromage, ainsi qu'une outre d'eau, histoire qu'il déjeune, pendant le chemin.

Elle ne dit mot de tout le trajet, Theodus l'avais un tantinet inquiétée, et quelqu'un visiblement était en danger, si elle ne se trompait point.
Trouvant enfin l'endroit, elle frappa fermement via le heurtoir, puis attendit quelques minutes:
- Dame Elymir?!

La paladine porta sa main a son pommeau, et attendit une réponse.

Detection du mal auquel cas, si aucune réponse

es recherches n'avaient rien donné concernant l'identité de la femme morte. Cependant, la fouille des lieux avait fourni quelques renseignements intéressant. Elle avait un début de piste à suivre et s'empressa de mémoriser le contenu du feuillet et plus particulièrement le nom de la rue ainsi que les noms des personnes payées. Elle tourna quelques pages en arrière pour voir si un nom revenait souvent quand elle fût dérangée. Le bruit venant d'en bas signifiait que le temps de la tranquillité était passé. Il fallait maintenant décider de comment elle allait procéder. Elle replaça tout ce qu'elle avait trouvé aux places où elle les avait prises et se dirigea vers l'étage d'en dessous. Elle avait pensé un moment à partir discrètement car personne ne pouvait se douter de sa présence ici, compte tenu de la manière dont elle était arrivée ici. Cependant, en pleine journée elle ne manquerait pas de se faire remarquer par au moins une personne, ce qui pourrait être dommageable par la suite. De plus, elle n'avait rien à cacher et pouvait même justifier de ce qu'elle faisait pendant que la femme avait été tuée. Elle avança la conscience tranquille en direction de la porte d'entrée. Quelqu'un appelait au travers de la porte, un nom d'après ce qu'elle pouvait en juger. Peut être que la personne qui hélait dehors était l'une de ses connaissances. De cette manière, elle pourrait prévenir les autorités et en savoir un peu plus sur l'endroit et le propriétaire des lieux.

¤Soyons prudente quand même. Je ne serais sans doute pas accueillie les bras ouverts et crue du premier coups.¤

Elle ouvrit la porte et opta pour l'air le plus grave qu'elle posséda. Il fallait qu'elle montre dans un premier temps qu'elle n'était pour rien dans l'affaire qui s'était déroulée ici. Elle prit donc la liberté de prendre la parole.

-Je crois que la personne que vous cherchez n'est plus de ce monde. Montez, vous verrez par vous même elle a été assassinée, je vous accompagne.

La demi-elfe vis la porte s'ouvrir sur a silhouette d'une femme, qui venait de lui dire que la personne qu'ils cherchaient était morte?
Impossible...

Gardant sa main sur son pommeau, car ne sachant qui était l'inconnue, le visage de glace comme a son habitude la jeune femme se présenta a l'hôte qui venait d'ouvrir la porte.

- Je me nome Morrydwenn Kelberyme, paladine de Heaume au service de la Compagnie des marches, mon compagnons barbare ici-présent se nome Wulfric, également au service de la compagnie des marches.
Puis regardant fixement la femme, détaillant sa tenue et son air, elle fit:
Qui êtes vous jeune femme? et que faites vous ici? vous avez parlé que Dame Elymir serait morte? Pouvez vous m'en dire plus?

La paladine ne bougea pas d'un poil, elle ne connaissait pas la femme en façe d'elle, et elle savait que même l'être qui semblait le plus doux pouvait parfaitement contenir un cœur noir.
Mieux valait rester sur ces gardes, et puis que fesait cette femme dans la Maison, avec un cadavre en prime, cela pouvait être l'assassine, même si elle doutait que ce fût le cas.
Quoi qu'il en soit, visiblement, les choses s'annonçaient mal.

'accueil froid et distant qui lui fût réservé ne choqua pas outre mesure la moniale. Cependant à l'annonce de l'identité de la femme qui se trouvait devant elle, elle eut une idée en tête. Cette jeune femme se réclamait du Vigilant, et donc par conséquent se devait d'être juste et fidèle en toutes circonstances. Par chance Célestia était adepte également du seigneur des gardiens. De plus elle se présentait comme un membre de la compagnie des marches, il y avait donc de bonnes chances que les deux femmes puissent s'entendre. Mais avant cela il fallait lui montrer sa bonne foi. Elle montra sa chevalière où le symbole de Heaume était gravé et ajouta toujours sur le même ton neutre.

-Grâce soit rendu à l'œil sans sommeil de nous avoir permis de nous rencontrer. Je me nomme Célestia, membre du monastère des neuf portes, adepte du Vigilant également comme vous pouvez le voir et accessoirement à la recherche des autorités de la ville pour leur signaler cet assassinat.

Elle fit une courte pause pour laisser le temps à la jeune femme d'assimiler ce qu'elle venait de dire et continua après.

-Mais vous avez peut-être raison je me suis un peu avancé quand à l'identité de la personne qui est morte. En fait je ne sais pas de qui il s'agit exactement. Mais si vous voulez vous donnez la peine d'entrer et de monter à l'étage vous pourrez constater par vous même mes déclarations et aussitôt après nous pourrons aller prévenir la garde. Par contre faites attention l'odeur est tenace, ce qui laisse supposer que le meurtre a eu lieu il y a de ça quelques jours.

Elle se tenait prête à suivre la jeune femme pour lui montrer qu'elle n'avait rien à cacher, mais pas seulement. Il fallait aussi qu'elle retrouve son contact Robyn Eléryn et elle n'avait nulle piste la concernant mise à part l'adresse qu'elle avait notée des feuillets.

Morrydwenn a la vue de la chevalière et l'énoncé de ce qu'il en était de la jeune femme, reposa sa main contre son long, fesant un signe de salut clérical, malgré cela, son ton resta froid, visiblement, c'était sa façon normale de se tenir en général.
Quoi qu'il en soit, fesant signe à Wulfric d'entrer si il souhaitait, elle-même entra, regardant l'intérieur de la maison.
La Paladine avait demandé le nom de Robyn Elymir mais la vérité était tout autres, mais par prudence, il avait mieux valu faire ce qu'elle avait fait pour ne mettre personnes en danger.

- je vous suis, mais je crains en effet, que ce ne soit point Dame Elymir qui soit la-haut, Moniale, mais mieux vaudrait que je voie le corps.

Elle fixa la moniale un moment avant de lui expliquer que la veille, Dame Robyn Elymir avait été trouvée morte dans une ruelle, tuée visiblement lors de ce qui pouvait ressembler a une embuscade.

- Voyez vous, si je suis ici, c'est parce que j'ai reçu ordre de prêter assistance a l'un des nôtres, peut être est ce vous ou peut être point, mais quoi qu'il en soit, j'ai préféré obéir aux ordres, et nous voilà avec deux morts sur les bras, et théoriquement, un membres de la compagnie à rechercher, de ce fait, je pense que fouiller la maison a la recherche d'indices quelconques, ainsi que les alentours de la maison, seraient une idée, prévenir la garde ensuite.

La paladine inspira avant de reprendre, l'odeur en effet était forte et désagréable en effet.
- Voyez vous, je n'ai aucune envie que la garde piétinent quelques indices possible maintenant, dès lors, mieux vaux faire une recherche préalable et prévenir la garde si nous ne trouvons rien, directement.
De plus, il est possible que la garde soit au courant de choses que nous ne savons point, de ce fait, ce sera une bonne chose de rencontrer le capitaine en faction de l'affaire, si il en est.

Se tournant vers le barbare, elle lui demanda:
- Wulfric, voulez vous bien vérifier l'alentour de la maison, il est possible que le ou les assassins en sortant ou entrant aient laissés quelques indices.

Puis se retournant vers la Tethyrienne:
- Pouvez vous me dire, maintenant ce qui vous a amené ici et comment vous êtes entrée? la porte était elle déjà ouverte ou etes vous entrée ici par effraction?

La Heaumite fit signe qu'elle suivrait la moniale regardant toujours autour d'elle au cas où...

Dans sa tête, son autre voix résonnait
¤ tu paries combien ma vieille que ca pues cette histoire? deux morts, un cadavre, une embuscade, et peut être un membre de la compagnie envolée...je me demande bien pourquoi la gueuze s'est fait massacrer, ainsi que l'autre au dessus...un conseil, fouille leurs passés ou leurs dernières missions, encore que chercher des témoins, seraient pas mal aussi, je sens que ton sens de la diplomatie va pas être a pourrir si on doit avoir affaire aux incompétences typique de la garde...en espérant qu'ils ne soient pas corrompus comme ça c'est déjà vu...Veille au grain, comme ton dieu, c'est pas le moment de chomer¤

Morrydwenn inspira plus que profondément, fesant une pause, les yeux fermés, murmurant une simple phrase comme a elle-même:
- occupe toi de tes affaires!

Puis regardant la femme, elle sourit légèrement pour rassurer
- continuons, mieux vaux en finir de suites et méticuleusement, avant de commencer a réellement enquêter sur les évènements qui se sont jouer depuis deux jours!

Sur ce, elle suivit la moniale dans la maison, laissant Wulfric décider de ce qu'il ferait en premier, les suivrent ou aller voir dehors si quelques indices étaient existant.

test de fouilles, detection et perception auditive également

MJ
Narration: Célestia, Morrydwenn et Wulfric

Test de perception auditive Morrydwenn DD ???: 9 (dé)-1= 8: Echec
Morrydwenn déclenche un piège….
Test de perception auditive Celestia DD ???: 13 (dé)+9= 22: Réussite
Test de reflexes Célestia DD ???: 15 (dé)+6= 21: Réussite
Test de saut Célestia DD ???: 14 (dé)+3= 17: Réussite
Test de reflexes Morrydwenn DD ???: 20(dé)+1= 22 : Réussite
Test de saut Morrydwenn DD ???: 18 (dé)+3= 17: Réussite

Wulfric n’avait pas dit mot tandis que les deux jeunes femmes papotaient et agissaient pour faire face à la situation qui s’ouvraient à elles. Et alors qu’elles s’apprêtaient à rejoindre l’étage pour étudier de nouveau la défunte quand un événement inattendu se produisit. Inattendue ? Cela dépendait et pour tout dire, rien de tel que quelques imprévus pour mettre des aventuriers rapidement dans le bain.

Les jeunes femmes prirent donc l’escalier et si à la descente notre Celestia légère comme une plume, à la démarche souple, légère, féline, manœuvrière ne déclencha rien de spécial, ce fut le contraire pour notre chère Morrydwenn qui hélas posa son pied sur la cinquième marche, ce qui produisit un infime craquement à la résonnance étrange. La paladine avec son heaume ne perçut rien, ce ne fut pas le cas de Celestia qui non seulement entendit le bruit mais avait immédiatement saisit ce qui allait se passer….

La situation était simple, ils se trouvaient à peu près à mi chemin entre le rez de chaussé et l’étage, tout en bas, Wulfric se tenait dans l’embrasure de la porte qui donnait vers l’extérieur. Dans l’escalier, si l’un des côté donnait sur un mur plein, l’autre côté donnait sur une cage d’escalier qui à cette hauteur, représentait un peu plus de un mètre pour y accéder et encore fallait-il sauter ? Dans un court et rapide enchainement d’action, la moniale prit l’initiative et bondit dans la cage de l’escalier pour se réceptionner en bas telle une chatte véloce alors que le souffle d’une colonne de flamme embrasa l’escalier. Au même instant atterrit à ses côtés, (par miracle, il faut le dire), la demi-elfe qui malgré son harnachement était parvenue à s’extirper d’une situation délicate, en bondissant à la suite de la servante du Monastère des Neufs Portes. Quand sa vie était en danger, ne disait-on pas que chacun était capable de faire des prodiges ? C’était le cas ici. Le souffle d’air chaud prit fin, enfin, pas tout à fait, le crépitement caractéristique de flammes se faisait entendre à l’étage.

Morrydwenn qui était adossée contre une petite porte qui devait mener à la cave, reprennait son souffle, et la moniale qui s’était relevée entendirent le cri du barbare.

- Le feu ! Il y a le feu à l’étage ! hurlait Wulfric toujours dans l’embrasure de la porte.

En effet, si la colonne de flamme avait disparue de l’escalier, à l’étage, c’est un véritable incendie qui prenait forme et se propageait rapidement à l’étage……

° et merde!° pensa son autre voix, °quand je disais que les emmerdes ne venaient jamais seuls, hein, mais t'écoute jamais, bah voila, envolés les indices...°

Morrydwenn inspira et remercia le vigilant de ne pas avoir été en Demi-Harnois, comme elle l'aurais voulu certainement, si elle en avait eu les moyen, en tout cas, cela lui avait sauvé la vie, et permis une plus grande rapidité d'action.

- Visiblement, quelqu'un a soit trouvé ce qu'il cherchait et voulais piéger ceux qui viendrais par la suite, soit, on voulait délibérément détruire toute trace d'éléments susceptible de le rattacher a l'assassin, y compris tout enquêteurs qui aurait été sur l'affaire....Je crains maintenant que nous n'ayons de choix, d'abords éteindre les flammes si moyen, ensuite aller voir la garde...cette affaire devient de plus en plus intrigante.

La demi-elfe se tourna vers la Tethyrienne, lui demandant:

- Vous venez avec nous, je pense que si vous étiez ici, ce ne devais point être par pur Hasard, et il est plus que possible que ce soit vous que ma mission demande d'assister, même si il est possible que cela reste quelqu'un d'autre.
Quoi qu'il en soit, il nous faut stopper cet incendie rapidement, où la maison risque de partir en ruines, ensuite nous partirons directement voir la garde, il est possible qu'ils en sachent peut être plus.

Sur ce, la demi-elfe se retourna et fit signe qu'il valait mieux sortir.