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> La Voie du Papillon, Elzear, Slann, Inymys, Dzahim, Fasur
écrit le : Dimanche 26 Juin 2011 à 15h49 par Jebeddo
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zahim ne remarqua pas le désarroi de son serviteur. Il avait par ailleurs manqué là une bonne occasion d'anticiper les avis et émotions de son serviteur. Trop empressé, le Thayen sortit.

Et il eut rapidement d'autres occasions de se tracasser. Une agression, au couteau d'autant plus, et en pleine rue par deux hommes sur une « pauvre » femme, fut-elle barbare et apparemment capable de se défendre. Du moins tel était le point de vue du Thayen, qui en homme civilisé ne pouvait laisser une telle chose s'accomplir sous ses yeux.

D'un geste, il indiqua à Nejdec de rester en observateur et d'être prêt à l'avertir en cas de soucis. Et comme toujours de faire attention aux effets du Thayen. L'esclave savait en outre, et de manière assez intuitive qu'il devait aussi veiller sur lui-même. Non pas en raison de sa propre survie, mais parce qu'il était aussi considéré à Thay comme un bien à dérober, ou à détruire ou capturer pour nuire à son propriétaire. En cas de besoin, son maître l'avait en outre armé d'une pique. Dzahim s'approcha des deux ivrognes armés, ajustant ses gantelets clouté. Une arme discrète pour qui sait s'en servir. Utile dans bien des circonstances. D'une voix forte, calculée, avec un léger accent exotique qui laissait penser qu'il venait de loin, et donc sait se défendre, le Thayen apostropha les deux ivrognes.


- Suffit maraud, laissez cette jeune barbare ou par Umberlie vous goutterez aux flots de votre propre sang. Rangez vos lames et hors de ma vue. Où je vous rosse comme des chiens que vous êtes.

Civilisé, du moins se targuait-il de l'être, Dzahim escomptait en premier lieu sur l'intimidation qu'il pouvait générer sur ses adversaires. Il savait que son origine, ajouté au tatouage en forme de vague, non magique, sur son crâne, son épée au côté, sa stature noble était capable de faire frémir les plus couards. Cependant, ce pouvait être tout autant un prétexte pour l'agresser gratuitement. Le Thayen ne se laisserait pourtant pas prendre au dépourvu. Il s'était suffisamment approché du groupe pour les effrayer et être en mesure de les attaquer si cela devenait nécessaire. Mais il s'attendait surtout à une attaque en réponse à ses invectives, et était prêt à la recevoir comme il se devait.


Dzahim tente d'intimider les deux ivrognes, et prépare une action, un pas de côté vers le flanc de l'adversaire (pas de placement pour éviter une attaque d'opportunité) pour esquiver une attaque si un adversaire tente de s'en prendre à lui, suivit d'un coup de poing (armé car possède des gantelets clouté) à la personne qui veux s'en prendre à lui.



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écrit le : Lundi 27 Juin 2011 à 14h33 par Elzear
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Elzear suivait Volan et Fasur, la démarche nonchalante et balayant du regard les paysages alentours. Son esprit vagabondait, contemplant les paysages, le ciel, les habitations, la population et tous ce qui faisait Everlund. Il aimait s’emplir de l’âme d’un lieu, essayer de ressentir, de découvrir les sensations, les événements qui avaient habités les lieux. Cela nourrissait son inspiration, et selon lui remplissait sa vie, tel de précieuses gouttes d’une vitale pluie qui comblerait le vide de son avenir.
Ainsi, lorsque qu’Elzear remarqua le vieil homme aveugle, son instinct lui intima d’aller à sa rencontre. Il lui semblait que ce vieillard n’était pas là par hasard, et qu’il avait quelque chose à lui apporter. Quittant la suite de Volan et Fasur, il se dirigea vers le vieil homme, et s’approchant d’un pas tranquille mais pas trop discret pour ne pas effrayer l’homme, l’elfe de la lune décida pour ne pas être trop frontal de s’adresser au canin compagnon :


-Alors mon toutou, tu as faim ?

Elzear sorti de sa poche une pièce d’or

-Avec ceci ton maître pourrait te payer un bon gros nonos, et sûrement s’offrir quelque choses qui lui fait envi !

Elzear regardait à présent le vieil homme attendant de voir sa réaction, l’elfe n’était ni condescendant ni hautain, il voulait juste être aimable avec son curieux interlocuteur. Du coin de l’oeil il regardait aussi par où partait le nain et le semi fielon, il serait toujours temps de les rattraper se disait Elzear. Et puis quelque part cela lui faisait plaisir, ou du moins plaisir à son âme d’elfe libre, de se permettre un petit ecart de dernière minute.

test de detection pour regarder où vont Volan et Fasur



 
 
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écrit le : Lundi 04 Juillet 2011 à 22h35 par Kerlomar
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Si Volan attendait une certaine protection par une présence constante et importante de citadins dans les rues, il en fut pour ses frais. Il s'étonna de ne voir que si peu de monde voire personnes dehors. Et bien qu'il ne se servait pas de ce manque de personne pour prier et demander quelques secours à Shar, sachant très bien qu'elle ne lui enverrait pas car la Sombre Déesse adorait tester ses clercs, il était tout de même un peu perplexe. Bien qu'à aucun moment il ne prit peur d'une attaque pouvant les frapper. Non, il était bien trop occupé à ruminer et à prévoir plusieurs plans dans sa caboche à cornes pour réellement sans préoccuper. Il ne craignait pas une telle agression et comptait même dessus pour affirmer sa puissance et son importance au sein du groupe. En leur présentant un guerrier prêt à se battre et ne connaissant pas la peur lorsque les lames s'entrechoquaient ou que le sang coulait à flot, il était assuré de garder une place de choix dans l'équipée et obtenir la possibilité de glisser quelques mots de-ci de-là afin d'influer sur les décisions collectives. En somme, un bon moyen de le mener dans la direction qu'il souhaitait.

Aussi se révéla t-il très contrarié lorsque le barde elfe s'arrêta pour parler à un pauvre mendiant certainement aveugle accompagné par son chien certainement recouvert de puces. Soupirant de dépit face à une telle faiblesse, il se tourna vers lui et s'arrêta en plein milieu de la route.

- Dites moi Maître Elzéar, nous sommes attendus de manière plutôt rapide à la porte sud. Nous n'avons pas le temps de flâner, soyez assurer de mon propre malheur de ne point pouvoir visiter la cité. Je me dois de continuer, au moins les autres ne s'inquièteront pas. Je leur expliquerai la raison de votre léger retard, je suis sûr qu'ils la comprendront.

Restant courtois et gentil, le tieffelin reprit la route, se retournant pour voir si le nain le suivait. Il voulait savoir s'il allait laisser un ou deux membres du groupe derrière lui, bien qu'il se douta que le nain risquait fort de ne pas rester avec l'elfe, étant trop pétris des stéréotypes véhiculés par les membres de sa fière et orgueilleuse race.



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Mardi 05 Juillet 2011 à 14h29 par Fasur
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Fasur marchait derrière Volan réfléchissant encore à la manière d'écarter Elzear du duo. Le tumulte des gardes et surtout du marchand attira le regard du nain sur la caravane, se demandant bien quelles richesses elle pouvait transporter, sentiment amplifié par le teint et la langue inconnue du marchant, indiquant un pays lointain. Fasur détourna le regard et contempla la cité, il y avait du monde, assez au goût du nain en tout cas. Lorsque le groupe passa devant un mendiant aveugle, Fasur ne put retenir un rictus de dégoût, et voyant Elzear s’arrêter devant lui pour lui donner une pièce, le nain fronça les sourcils.

¤Stupide elfe, donnez à un va-nu-pied une pièce c'est ... honteux ! Elle serait mieux avec moi cette pièce ! ¤

Un tel acte de générosité énervait au plus haut point Fasur, qui estimait que ce vieillard n'en avait plus pour longtemps. Au moment ou Volan donna son accord à l'elfe, Fasur lui, mourrait d'envie de hurler sur Elzear, mais le tiefelin repartait, et le nain préférait suivre ce démon plutôt que de rester avec l'elfe, ce qui le rendit perplexe tandis qu'il marchait. Constatant soudain que Volan avait trouvé la manœuvre pour s’éloigner d'Elzear, le nain tourna la tête vers celle du tiefelin et lui adressa un grand sourire,habile,pensa t-il.



 
 
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écrit le : Jeudi 04 Août 2011 à 11h27 par Kipepeo
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user posted imageuser posted image La Voie du Papillon.

1372 Année de la Magie Sauvage
Début de l'après-midi du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, soleil
Everlund


Everlund est une ville qui voit passer nombre de convois marchands, sans cesse habituée à voir passer nombre de races empruntant les routes que chaque porte ouvrait dans sa muraille solide qui fut plus d'une fois un atout certain envers ses ennemis principalement issus des Landes Éternelles. C'est la porte de Lunargent que Slann franchit finalement, laissant là le regard inquisiteur de l'elfe qui l'avait repérée dans son observation. Ce fut peut-être son sourire moqueur qui fit qu'elle décida finalement de pénétrer dans le centre de la ville, sans s'abaisser à poser des questions qui auraient pu la mettre dans l'embarras. Au fil de la large avenue, elle vit au loin Dzahim et Nedjec qui étaient arrêtés. Avec eux, deux hommes aux couteaux tirés et un femme, les bras croisés, le menton haut, le regard froid. D'où elle était la jeune barde pouvait difficilement comprendre ce qui se passait. Elle avait à présent le choix, soit de s'en mêler soit de contourner celui qui avait été imposé comme meneur de leur groupe et qui venait de l'avoir publiquement houspillée. Tournant la tête vers une ruelle à sa gauche, elle aperçut alors l'enseigne minuscule, qui balançait en grinçant doucement ses rouages rouillés dans la brise de l'après-midi froid et dont les lettres gravées en couleur cuivre sur fond noir, presque illisible, interpellaient le passant .

      LE TOUT ET RIEN
      MATERIEL TOUT GENRE ACHAT ET VENTE


Dzahim sentait la présence efficace de son serviteur Nedjec près de lui. Malgré le fait qu'il n'était pas agressif, il avait dans ses fonctions innées de protéger son Maître envers et contre tout, sacrifier sa vie si il le fallait. Il était ainsi des esclaves. Perdant leur maître ils risquaient de se retrouver totalement désemparés,perdus et courraient le risque d'être revendus. Comme dit le dicton : mieux vaut le diable que l'on connait. Nedjec n'en connaissait qu'un seul, et celui-là il ne voulait pas le perdre. Tous ses sens en alerte, il était donc prêt à intervenir, alors que Dzahim de sa voix ferme et hargneuse, invoquant Umberlie déesse fort connue pour la noirceur de ses dessein, invectivait les deux marauds qui se frottaient l'un la joue, l'autre la tête. La jeune femme avait tourné son visage vers le thayen, le menton fièrement dressé, les bras croisés haut sur sa poitrine, marquant là la pause, et donnant ainsi la permission à ce galant homme de la défendre. Le mince sourire qu'elle arborait faisait briller quelque éclat d'argent dans ses yeux noirs. Du côté des deux soulards, il y avait une légère confusion dans leur esprits imbibé de trop de mauvais vin. Cependant malgré la teneur d'alcool dans le sang, qui pouvait rendre bête mais pas suicidaire, ils comprirent vite que la plaisanterie tournait mal. L'un d'eux maugréait d'une voix pâteuse, laissant retomber son bras armé, levant la main dans un signe d'apaisement
- Ho ! On ne faisait que manifester une grande admiration pour le cul de la demoiselle hein Grandjean ?
- Ouais, répondit celui-ci hochant la tête avec une telle conviction qu'on aurait presque peur que celle-ci ne se décroche elle a un beau cul, qui balance bien... et juste dessous nos nez !
Le regard noir de la jeune femme lança un éclair méprisant envers ces deux poivrots, et il était manifeste qu'elle avait une grande envie de recommencer le jeux de têtes, mais vu la présence de Dzahim, elle se retint. Dans le silence qui accueilli leur paroles, l'attitude des deux assoiffés semblait indiquer qu'ils cherchaient une issue de secours...

Fasur avait un haut-le-coeur devant l'acte de générosité de l'elfe, tandis que Volan fortement ennuyé par le retard pris dans leur progression, haranguait ce dernier à avancer un peu plus vite. La pièce déposée dans la main presque tremblante du vieil homme semblait opérer des miracles. Son visage se transforma, habillé d'un sourire et d'une voix plus forte, tout en faisant un signe d'invitation à s'assoir près de lui il le remercia :

Une pièce donnée, service rendu jeune ami des chiens. Viens là que je te parle. Mon compagnon et moi avons vécu bien des périples, parcouru bien des mondes et ton geste n'est que sa juste récompense pour la compagnie qu'il me donna tout au long de sa vie. Viens que je te parle de ce que je pressens, de ce que je sais, de ce que je vois, car jeune elfe, malgré ma cécité je perçois le monde aux odeurs, aux bruits apporté par le vent et aux doigts qui caressent les formes et les visages, aux tonalités des voix. Cette vision là est aussi infaillible que celui de la vue... Beaucoup ne se méfient nullement d'un pauvre aveugle et son compagnon, pourtant je vois des choses ! Tu es elfe, celui qui a parlé plus loin est... L'homme baissa d'un ton, cherchant à confier quelque chose aux oreilles d'Elzear, mais ne sachant pas trop où était le donneur de pièce, s'arrêta au milieu de sa phrase et il continua et il doit y avoir un nain dans ton entourage immédiat...
Tel un automate qu'on activait au moyen d'une formule magique, la pièce d'or d'Elzear avait animé un homme étrange qui semblait être source de savoir, de profondes connaissance et qui était désireux d'aider son bienfaiteur, du moins en apparence...

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écrit le : Mardi 09 Août 2011 à 15h01 par Jebeddo
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es propos des deux malfrat n'eurent pour effet que faire froncer d'autant plus les sourcils absent du Thayen.

- Manifester votre admiration hein? » Le ton était badin, mais c'est avec un ton menaçant presque rageur que le Thayen poursuivit. « Barbares, la seule chose que vous mériteriez de pouvoir admirer c'est la fange qui vous a vu naître. Déguerpissez de ma vue, avant que mes poings ne viennent manifester leurs admirations pour vos faces ignobles qui ont l'impudence d'être présente à une portée de bras. Quant à vos propres derrières, mes bottes ont grande envie de chauffer vos arrière train d'un coup bien sentit et douloureux. »
Le Thayen les congédia d'un geste de mépris. Si l'un d'eux persistait cependant dans l'effronterie ou jouerais au téméraire, nul doute qu'un coup partirais sous la forme d'une gifle bruyante, magistrale, et humiliante autant que douloureuse. C'est que le dos d'un gantelet clouté n'est pas vraiment ce qu'il y a de plus agréable.

Une fois les marauds partit, le Thayen se tourna vers la demoiselle. Et voyant son air rude ainsi que son équipement, il prit l'initiative de la parole.


- Ces barbares m’insupporte, je ne doute pas un instant que vous ayez put vous défendre. J'imagine que parmi les brutes épaisses et sans une once d'esprit qui semble former la populace, une femme d'honneur doit sans doute apprendre à se défendre. Quelle pitié que ces contrées sans civilité qui ne respecte même pas ses propres femmes.

Le Thayen laissa une ouverture aux justes remerciements de la demoiselle. Prenant une pause ouverte, mais conservant la mine emplie d'affliction envers la barbarie des communs. Il ne l'admettait pas, mais Dzahim appréciait les marques de gratitude qu'on pouvait lui manifester. La reconnaissance de ses capacités, et surtout de son autorité étaient pour lui des délices qu'il se permettait de déguster à la moindre occasion. Et rien ne le laissait plus rageur qu'une personne injustement ingrate. C'était sans doute là l'une des raisons pour laquelle il ne supportait guère les mages rouges même avant ses péripéties avec eux. Ces derniers considérant avec aplombs qu'ils ne devaient rien à personne.



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écrit le : Lundi 15 Août 2011 à 08h05 par Kerlomar
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Volan était excédé par la perte de temps du barde elfe. Et également contrarié que celui-ci puisse perdre ce temps précieux à aider un homme faible et aveugle. Le tieffelin avait été toute sa vie éduqué dans un monde où seuls les plus forts pouvaient survivre. Et après sa fuite de Portcalim, même s'il avait réussi à adoucir sa vision des choses, il restait néanmoins d'avis que les plus faibles étaient un poids pour les autres. Et maintenant, sa vision des choses était bien obscurcie par une nouvelle vie qui l'enfonçait un peu plus chaque jour dans les ténèbres. Aussi préféra t-il ne pas rester, même s'il poussa une espèce de grognement lorsqu'il entendit parler de lui. Et il dut se retenir d'aller planter les pointes de son arme favorite dans le corps maigre de celui qui parlait de lui à voix basse. Préférant tourner les talons il fit signe au nain de venir à son niveau et dès que se fut le cas, regarda tout autour de lui avant de parler à voix basse, presque un murmure, afin que seul le cogne cheville puisse l'entendre. Il regarda tout de même autour de lui, car même s'ils avaient de l'avance, il ne voulait pas être surpris par une apparition impromptue de l'elfe ou d'un autre membre du groupe.

- Dis moi mon ami, j'ai lu dans ton coeur et j'y ai vu des choses très intéressantes. Dis moi, je suis curieux : qu'est se qui peut bien motiver une personne telle que toi dans une telle mission ?

Regardant le nain maléfique tout en continuant à marcher et souriant tout en attendant la réponse qu'il était sûr d'entendre de la part d'un nain, surtout dégageant une telle aura, il n'en attendait pas moins que ce dernier lui donne une réponse claire. Car depuis le début, une idée avait germé et l'opportunité pouvait ne pas se représenter. Et puis dans tous les cas, si cela se passait mal, que le nain préférait rester loyal à la mission ou qu'il cherche à le dénoncer. Ce n'était pas un problème pour le prêtre guerrier, il rejoindrait bien assez tôt ses ancêtres à longue barbe et forte odeur de crasse et de bière.

Perception auditive, Détection, Discrétion.



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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écrit le : Mardi 16 Août 2011 à 12h40 par Fasur
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Fasur, toujours sur les talons de Volan, trouva sa question presque banale. Ce n'était pas la première qu'on lui parlait ainsi, et le fiélon cherchait sans doute un moyen de rallier le nain à sa cause. Ce dernier ne se sentait pas très à l'aise avec Volan, mais il devait reconnaître que le Tiefelin était malin, un peu trop pour le nain qui préférait taper et réfléchir ensuite. Et c'était l'intelligence du Tiefelin qui déstabilisait le plus Fasur, se rendit-il soudainement compte. Sans prendre particulièrement la peine de regarder si l'elfe était assez loin, (de toute façon il est bien trop distrait avec son vieillard, pensait-il) il lui répondit du tac au tac :

- Mes motivations ? Le salaire évidemment ! dit-il l’air étonné, comme si aucune autre motivation n’était valable. Néanmoins le guerrier continua, Mais toi… Pourquoi t’es là fiélon ? Tu sembles pas vouloir faire preuve d’une grande charité en sauvant … euh… Papillon ! Oui c’est ça papillon …

Une idée traversa soudainement l’esprit du nain, qu’il annonça sans aucun sous entendu, et qui pourrait provoquer sa mort mais il n’y pensa même pas lorsqu’il lui déclara, en monta à peine le ton :

- Tu s’rais pas de mèche avec les démons qu’on doit affronter par hasard ?

Maintenant qu’il avait évoqué cette possibilité, il se demanda comment il n’y avait pas pensé plus tôt. Avant de réaliser que si il avait raison, deux dénouement seraient possibles : Le combat ou un contrat.

Et Fasur espérait soudainement le contrat.



 
 
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écrit le : Mardi 16 Août 2011 à 21h32 par Elzear
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Elzear eu un petit sourire condescendant face à la soudaine énergie qui animait le vieillard. Selon lui, ce regain de vitalité, était plus du à la présence d’un interlocuteur, qui redonnait un sens à l’âme de ce pauvre aveugle, qu’à la simple valeur pécuniaire de la pièce d’or qui lui avait été donné. Elzear s’était toujours dit qu’il devait être très dur de vivre seul, de devoir supporter la solitude des mendiants, surtout au milieu de tous ces gens. Bien que ses premières intentions avaient été d’agacer un peu ses compagnons et de vouloir marquer son indépendance face à ce pseudo ‘chef cornu’, c’est dans un vrai sentiment de gentillesse et d’humanité qu’Elzear prit la main du vieillard et s’assis à coté de lui. Il donna à sa voix un ton doux et rassurant, ce n’était qu’à peine un murmure, mais il se doutait que l’homme en face de lui avait une bonne ouïe :

-ne vous inquiétez cher monsieur, prenez votre temps. J’aime à penser que les gens qui ne cherchent rien à prouver en savent plus que ceux qui passe leur temps à étaler leur science. Je m’assied à vos cotés et je vous écoute. Si vous ne désirez pas être entendu vous pouvez murmurer à mon oreille, je pense que je serait le seul à entendre vos paroles. Et si d’aventure vous connaissiez la langue elfique ce serait encore moins intelligible pour le quidam !

Sans chercher à jouer un rôle, Elzear se permettait de prendre le temps d’écouter ce qu’avait à lui dire ce vieux bonhomme, il déciderait par la suite si le discourt valait la peine d’être cru ou non. Elzear avait toujours aimé écouter les gens qu’il croisait, comme ça, à l’improviste. C’était selon lui des cadeaux du ciel, c’était ça aussi être un ‘barde’ : prendre le temps d’écouter les ‘cadeaux du ciel’.

Il jeta un œil sur Fasur et Volan. Il remarqua que ces deux là allaient pouvoir s’entendre, la position de leurs corps au loin indiquait que le fielon allait chercher à prendre l’ascendant sur le nain. Elzear, en danseur né, aimait étudier les relations entre individu au travers de leur façon de se tenir, de se mouvoir les uns par rapport aux autres. Selon lui, cette communication ‘non verbale’ pouvait souvent en apprendre beaucoup sur des gens qui voulaient trop bien se cacher. Il voyait bien que la tête cornue cherchait déjà à s’accaparer la loyauté du buveur de bière, et que ce dernier n’attendait peut être pas grand chose d’autre que d’un esprit fort pour l’aider à ‘penser’. Une idée fugace traversa la tête d’Elzear : que pouvaient bien faire dans une telle mission ces deux individus ? Qu’avaient ils vraiment à y trouver ? De l’or ? Ou peut être plus.
Puis, l’elfe retourna son attention sur la voix de son nouveau compagnon.



 
 
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écrit le : Vendredi 16 Septembre 2011 à 08h12 par Kipepeo
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1372 Année de la Magie Sauvage
Début de l'après-midi du 2ème jour de la Chute des Feuilles
Climat : froid, soleil
Everlund


Dzahim et Nedjec

La demoiselle parti d'un grand rire sain et franc voyant les deux manants déguerpir, se soutenant mutuellement pour ne pas se prendre les pieds sur la route inégale de l'avenue où ils se trouvaient. Ils prirent rapidement une ruelle à leur droite et disparurent de la vue de Dzahim, Nedjec et la jeune aventurière. Après ce bref accès d'hilarité, elle tourna son visage hâlé vers le défenseur de sa vertu, laissant l'occasion à Dzahim d'admirer une beauté rehaussée par cet éclat de gaieté et la soudaine douceur de son visage animé de cet amusement quasi enfantin. Elle ne perdit pas de temps à remercier l'homme en face d'elle :
Il est heureux que votre présence ait mis ces manants en fuite. J'aurais été fort fâchée de devoir tirer le sang dans la ville d'Everlund, et même si les gardes ne sont pas fort regardant envers les rixes, atterrir dans les bureaux d'un capitaine et m'évertuer à expliquer mon aventure aurait fait perdre mon temps. C'est fort aimable de votre part d'arrêter votre chemin pour mes fe... pour ma modeste personne.
La jeune femme rougit un peu, et cherchait visiblement à se comporter entant que jeune dame bien éduquée. Elle jeta un bref coup d'oeil vers Nedjec qui se tenait silencieux comme à son habitude, le visage impassible, le regard un peu perdu au-delà de leur rencontre, une attitude de respect s'effaçant volontairement, se soustrayant du monde de son Maître l'isolant ainsi dans le privé de sa conversation avec cette inconnue. Elle fronça légèrement les sourcils en une interrogation muette, mais reprit la conversation
Je suis Elodïne Sarvancil, membre de la Confrérie des Vieux Chênes. Si d'aventure vous passez par la rue des Ombres près de la porte de l'Amont n'hésitez pas à me contacter. Nous connaissons bien les environs, et je pourrais peut-être payer ma dette envers vous...
Elle se mordit légèrement la lèvre inférieure comme pour s'empêcher de pérorer davantage, et d'un sourire un peu embarrassé s'arrêta
Sur ce messire je ne vous retiendrais pas plus longtemps avec mes bavardages inutiles, merci encore...

Elzear

Le vieil homme avait besoin d'un bain, ça c'était la première impression d'Elzear lorsqu'il s'installa près de lui. Ses vêtement usés étaient tâchés, son visage portait des marques de poussière mêlée à la transpiration et sa barbe avait besoin d'une main habile pour la laver et la tailler. Mais il est vrai que ces caractères ermites avaient des oreilles longues et des tas de choses intéressantes à raconter. Le vieil homme avait posé une main aux ongles sales sur le bras de l'elfe, et commença d'un air conspirateur ses histoires
- J'ai parcouru le monde, j'ai été arrêté à ces portes où j'ai, malgré moi, du rester à mendier pour ma pitance. Mais ne vous trompez pas jeune homme, je mendie pour la forme, car les richesses tenues dans mon corps sont telles que la faim ne me tenaille jamais. Il n'y a que pour mon compagnon à quatre pattes que la vie est difficile... Le compagnon en question leva la tête, plongeant ses yeux dans le visage de son maître, attentif, les oreilles dentelées par les nombreux combats semi dressés. Puis la reposa entre ses pattes alors que son Maître continuait

- Les Marches d'Argent sont source d'énormes pouvoirs, une terre ancienne recelant nombres de secrets et de mystères. Les entités malveillantes soupirent et cherchent à s'accaparer de ce pouvoir. Bientôt une nouvelle ère s'éveillera, elle sera difficile, elle anéantira des royaumes entiers, le mal connaîtra une nouvelle ère de gloire. Ne soit pas innocent cher elfe, prépares-toi au pire... Surtout que je vois dans ton entourage de la grande haine et de la traitrise. Fais attention mon ami ! Dans la Haute Forêt il y a une petite clairière aménagée et antre d'un centaure très ancien. Il a vu les destins, il a compris l'importance de certaines choses en lisant dans les étoiles. Si d'aventure il te prenait d'aller par là, va lui parler de la part de Bravade Cerfallain. Il répondra à tes questions avec une clairvoyance qui défiera ton entendement. Il t'indiquera la voie à suivre, le chemin de la survie et de la préparation.
L'homme se tut un long moment, comme si il venait de s'endormir. Puis soudainement leva la tête C'est lui qui m'a tout appris, qui m'a donné une seconde vie, malgré ma cécité. Si tu passes par la Haute Forêt, il habite près des Chutes Dansantes...

L'homme leva un regard vide vers Elzear attendant peut-être que celui-ci lui réponde... Ou pas. Après tout, il savait déjà ...

Fasur et Volan

Les deux comparses arrivèrent sans tarder à une vaste place où se tenaient des étals, des charrettes, du bétail. Chaque commerçant vantait les mérites des marchandises qu'il étalait devant lui. La place était pas très fournie en clients à cette heure, probablement qu'ils viendraient un peu plus tard. Ici quelques légumes frais, là un étalage de pots en étain idéal pour la cuisine et un peu plus loin des textiles riches en couleurs. On voyait aussi quelques artisans occupés à réparer des objets laissés par leur propriétaire le matin que ce soit une paire de bottes en cuir ou des souliers délicats, un nettoyage d'une panoplie d'armes ou même la fabrication de quelque potion. Au bout de la place le Pont des Chevaliers qui une fois traversé arrivait à la Porte où Dzahim avait donné rendez-vous à l'équipe. La place outre le marché portait la bâtisse du Manoir des Aînés, qui régissait la ville. Devant ses portes quelques soldats, le regard sévère, l'attitude de sentinelle, gardant jalousement l'entrée qui à cette heure semblait ouverte au public. Il était fort probable que d'autres gardes se tenaient à l'intérieur des nombreux couloirs de ce qui constituait le pouvoir régisseur d'Everlund.

Il semblait qu'ils avaient le temps ne voyant pas pour l'heure d'autres compagnons de route, et sachant que l'elfe Elzear avait choisi de s'entretenir avec le pouilleux sous l'arbre. Volan avait les sens en alerte et avait soigneusement noté son environnement. Il n'y avait pas grand chose qui retenait son attention, si ce n'est que les rues étaient étrangement vide, mais là encore c'était peut-être un pur hasard ou un simple calme avant la tempête. Quand à Fasur, il cherchait à percer le mystère du fièlon, un profit à retirer d'une mission qui s'avérait bien intéressante tout à coup. Il est sûr qu'obtenir rémunération supplémentaire n'était jamais à négliger. Le tout était de rester en vie au-delà de ses marchandages avec quelqu'un qui semblait porté sur le côté plus démoniaque des choses... La confiance ne pouvait régner, mais un arrangement fugace serait peut-être possible


Shamar Klat

Le rôdeur se sentait un peu perdu devant l'immensité de cette ville aux nombreuses portes. Il s'était arrêté à l'ombre d'un chêne ornant une petite fontaine chantante non loin de la porte qui menait sur la Voie des landes éternelles. Son entrevue la veille avec les rôdeurs du Vieux Chêne ne lui avait pas apporté grande information. Aucune trace d'Idjak et il n'était pas près à retrouver une piste. D'un oeil morne il regarda autour de lui, une ville qui portait cette ambiance de calme relatif. Il était peut-être temps pour lui de trouver un emploi comme lui avait conseillé le chef de la confrérie, l'exhortant à porter ses talents vers une exploration aveugle, laissant le soin aux dieux de choisir de mettre d'autres indices sur sa route. Il est vrai que si il se trouvait une mission, que si il pouvait se mettre au service d'une caravane ou d'un groupe avec une quête, il arrêterait sa recherche active, se mettant en mode passif, et accepterait que le destin reprenne la relève.

Il avait déjà fait toute la place du marché cherchant marchand ou caravane qui l'engagerait, mettant ainsi ses compétences à leur service, mais il semblait bien que les places étaient déjà prises. Soupirant il se releva, quittant l'ombre du chêne, sans oublier de passer une main sur son tronc aux douces aspérités lorsqu'il vit qu'il était observé par une personne un peu plus loin. Un gnome d'une allure fort étrange. Son visage portait la marque des responsabilités et il se souvint de l'avoir vu dans les couloirs de la Confrérie et c'est d'ailleurs son apparition qui avait coupé court son entrevue avec le Maitre de la guilde. Comme si il avait soudainement prit une décision, le gnome s'avança vers lui, le pas franc et décisif :


Permettez moi de vous accoster ainsi monsieur, mais il me semble que vous étiez dans les couloirs de la guilde des rôdeurs hier, et il est bien étonnant que nos pas se recroisent aujourd'hui... Peut-être est-ce la un cadeau des dieux... Le gnome hésita un peu, puis continua Je suis Stolig Pierrefendue, responsable de l'Assemblée, le bâtiment que vous voyez là-bas continua-t-il en levant le bras pour l'indiquer à Shamar Je viens de rassembler un groupe d'aventuriers, cependant il manquerait un membres aux compétences portés sur la connaissance de la nature. Hors il s'avèrent qu'ils se dirigent vers la Haute Forêt et comme je vous ai vu en conversation avec Sonnedar maitre de la confrérie, je me demandais si vous avez non seulement les compétences mais en outre cherchiez une mission rémunérée...
Le gnome se tut, visiblement conscient qu'il se prenait des plus grandes libertés avec un homme qu'il avait juste aperçu la veille, attendant la réponse de celui qu'il venait d'accoster ainsi par intuition sans vraiment réfléchir aux conséquences.

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