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L'héritage d'Earlann, De Nordahaeril aux Monts Etoilés
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Maître de la Confrérie
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage 28 Eleinte 1372 (CV) Lieu : A l'entrée du bosquet sacré Temps : / Moment :Fin de journée MJ Narration: TousPJ Sortants: Tasia et Jnaya es Gardiens Sylvestres et la Compagnie de Marches vécurent ce jour là un grand drame, la perte d’un des leurs. Tasia sentit tout son être aspiré par une force invisible. Mais quel mystère était donc là ? Une question vide de sens puisqu’il lui serait impossible à jamais d’y répondre. Tasia et Jnaya dirent adieux simultanément au monde physique, leurs corps sans vie, véritables coques vides, furent retrouvés une décade plus tard, le long de la Licorne, à quelques lieux du village de Nordahaeril. L’aventure prenait fin pour la Sœur des Marches et la Gardienne des Mystères, ce qui ne manquerait pas provoquer tristesse et incompréhension au sein des deux guildes. Pour la Confrérie des Gardiens Sylvestres, le choc serait rude quand la nouvelle s’apprendrait mais pour le moment, la nouvelle étant encore inconnue, c’était au tour d’Ina, Elwin, Ademara et Durgan de suivre leurs destinées
Par un miracle incroyable Ademara qui avait suivie l’espace de quelques secondes les pas de Tasia, ne devait pas connaître une fin si brusque, elle avait semble-t-il encore toute sa place au sein de cette aventure qui ne manquait pas d’obstacles, engendrant son lot d’imprévus et de surprises. La prêtresse sentit ses pieds arpenter de nouveau la terre ferme, son cœur battant la chamade tandis qu’une de ses mains attrapa par inadvertance celle de Durgan. Près de lui, Elwin et Ina se tenaient aussi immobile que possible alors qu’une nouvelle fois raisonna dans leur tête une seule et unique phrase :- Pourquoi voulez-vous emprunter ces chemins qui vous sont inconnus enfants de Thüldae ?
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Rôdeur de Solonor
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Dans tous les sens, Elwin était dans la brume : tous ses sens voilés et sa prise sur les évènements vite relâchée. Et puis, en oubliant ce qui n'était plus d'aucune utilité dans ce brouillard, entre autre la vue, il se concentra sur les mains qui avaient saisi la sienne dans l'inconnu. Il n'était pas bien sûr alors de qui lui tenaient la main car il ne voyait rien, mais à la forme et à la fermeté de ces mains qui ne l'abandonnaient pas, le rôdeur pût reconnaitre Durgan et Ina. C'est là qu'il entendit la voix, qui semblait arriver ponctuellement au moment où le Gardien regagnait confiance, et qui lui demandait pourquoi il souhaitait emprunter les chemins de traverse. Il ne pût pas même décrire cette voix, qui sembla surgir de nulle part, comme une chose s'étant immiscé dans son esprit. Le rôdeur ne pût même pas lui attribuer un timbre ou un volume. Cette question qui ressemblait plus à un ordre semblait plutôt pour le demi elfe une sorte de certitude s'imposant à tous ses doutes. Elwin oublia alors définitivement tout ce sur quoi il n'avait plus d'emprise à l'instant présent, hormis la main de ses compagnons. La phrase suivante harcelait ses pensées comme une nécessité :
¤ Elwin, tu dois dire pourquoi tu veux emprunter ces chemins qui te sont inconnus. ¤
Le Gardien Sylvestre se raccrocha alors à la seule chose qui lui restait, sa conscience, donc ses souvenirs. Cette pensée qui le harcelait, c'était l'oeuvre du Veilleur ! Il plongea dans sa mémoire la plus proche, et se souvînt que la druidesse avait dit qu'il leur demanderait de prouver leur motivation, sous n’importe quelle forme, chant ou poème. Alors le sang mêlé se remémora des années qui n'étaient pas si lointaines, où il se vouait volontiers à l'exercice de la poésie. Il ne s'était reconnu aucun talent en la matière sans demeurer insensible ou incompétent quant à la versification. Elwin réfléchit donc à un poème qu'il pourrait adresser au veilleur. Il médita les rythmes et les rimes pour le charmer de mieux qu'il pouvait. Il murmura ses vers comme il ne pouvait plus qu'entendre sa voix et répéta ses strophes. Interrompu par ce qu'il croyait être la pensée du Veilleur résonnant dans sa tête, le rappelant à elle une seconde fois, il avait presque fini. Et une fois qu'il fût tout à fait certain de son poème, Elwin lança à voix haute et calmement, le ton presque monotone comme il ne pouvait s'entendre qu'étrangement dans cette obscurité de tous les sens :
- Ô soupir malheureux de ma terre natale, Qu’est ce qui blesse ta voix, souffle tourmenté ? Quelle souffrance amène jusqu’à moi ton râle ? Et le vent me dit, venu des Monts-Etoilés :
« Ma plaie, c’est celle ouverte par le sang versé, Le même que les Larmes font couler encore ! Ma douleur, c’est de voir ma terre piétinée Par les hommes, aveuglés de sombres transports.
Ainsi est l’ambition transpirant sur les corps Précipités dans l’inconsciente destruction ; Cherchant jusqu’à son tombeau, pour semer la mort, Le nom d’Earlann, souillé des pires exactions. »
Ô Veilleur, accueillez les enfants de Thüldae, Pour soustraire les Monts à la fatalité ! Pour mettre en échec les périlleux intérêts, Ô Veilleur, accueillez les enfants de Thüldae !
Accueillez un enfant de cette terre, Veilleur, Laissez-le en liberté contre le malheur Du fatum, avant que le temps sonne son heure. Il mourrait pour épargner aux Monts la douleur D’être violés par le vice envieux des voleurs. Accueillez moi en enfant de cette terre, ô Veilleur !
Ainsi Elwin avait dépeint ses motivations pour emprunter les chemins de traverse qui composaient les Monts-Etoilés. Et dans le silence confus qui régna, dès qu'il eût achevé son poème, il attendait en redoutant quelque peu la réaction du Veilleur.
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Gardien de l'harmonie
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Ademara eu la tête qui lui tournât quand elle retrouva ses esprits. Sa chute vers les abysses ténébreux avait pris fin par on ne sait quelle miracle. Désormais, elle avait retrouvé ses compagnons et par reflexe, de peur que les ténèbres l'enveloppe à nouveau, la prêtresse saisie la main de la personne la plus proche d'elle et qui fut son compagnon de pierre, le nain Durgan.
La brume dissimulait toujours l'environnement. Tandis que tous attendait immobiles, elle entendait leur respiration. L’elfe semblait être dans un autre monde où la grisaille infinie finirait par tous les emporter. Puis, dans son esprit résonnât une phrase, promesse de réussite ou de grand malheur. Ademara frissonnât, elle ne devait pas se tromper dans sa réponse. Instinctivement elle répondit de sa voix claire et limpide à la voix désincarnée.
- La Haute forêt et mon Peuple craint qu’un archéologue exhume sans idées des conséquences de ses actes, de puissantes reliques qui en de mauvaises main pourrait semer le chaos et la désolation dans ses contrés libres et sauvages. Nous sommes ici pour nous opposer et vaincre le mal tapie à l’ombre des futaies.
Une révélation en pleine nuit n'est qu'un mystère plus profond.Fiche AdemaraNiv 0 : Détection de la magie, assistance divine, détection du poison, purification d'eau et e nourriture et lumière Niv 1 : Brume de dissimulation, détection du mal, bénédiction, anathème, coup au but (sort de domaine) Niv 2 : Augure, immobilisation de la personne, rapport, rayon de lune Niv 3 : invocation de monstre III, sabre lunaire (sort de domaine)
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Maître de la Confrérie
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Vingt-Huitième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage 28 Eleinte 1372 (CV) Lieu : Au détour d’un chemin Temps : / Moment :Fin de journée MJ Narration: Tous Test de diplomatie et de charisme laissés à la discrétion de votre sympatique MD lwin attendit de longues minutes avant de savoir si sa prestation avait reçu un écho favorable de la part du Gardien du Croisement, il n’avait pas cherché à l’impressionner, parlant simplement avec son cœur et avec vérité. C’était sans doute la meilleure chose à faire afin de ne pas attirer sur soi, les foudres du veilleur. Puis quelque chose étreignit son cœur du rôdeur avec la terrible impression d’être transpercer de part en part par une onde terriblement glacée avant que devant ses yeux ne se forment dans la brume un tunnel cotonneux au fond duquel deux yeux mordoré le fixait avec une redoutable intensité. Le Rôdeur de Solonor ne baissa pas la tête, bien au contraire, il resta bien immobile droit comme un « i » et fixa à son tour le regard d’outre monde de longs instants avant qu’il ne disparaisse pour céder la place à un spectacle presque bucolique, une cascade d’eau se jetait dans un lac naturel bordée de grands arbres mille fois centenaire. Cet endroit où la nature régnait en maître n’était situé qu’à quelques toises peut-être dix mais entre ce que captait son regard et la réalité des choses, il fallait éviter de se fier trop près à ce l’on pensait percevoir, surtout en ce lieu, bien loin de toute civilisation ’ ’ Les mots en sylvestre résonnèrent dans l’esprit du gardien sylvestre tandis qu’une sensation de plénitude imprégna le gardien sylvestre qui s’engagea sans hésiter sur le chemin qui s’offrait à lui. il fut littéralement aspiré l’espace d’une petite seconde l’obligeant à prendre sa respiration et il baissa instinctivement les paupières. Quand il expira, son regard s’ouvrit sur la fameuse clairière qu’il avait vue, le cœur battant à tout rompre, le rôdeur n’avait d’yeux que pour la cascade et au dessus la majesté et l’imposante présence des Monts Etoilés qui s’élevaient haut dans le ciel et qui dominait l’espace de façon impressionnante.Obtenir l’autorisation du veilleur était quelque chose d’infiniment personnel, à charge pour chacun des aventuriers de savoir comment le convaincre d’emprunter ces chemins détournés, et pour la servante de la déesse lunaire, les mots qu’elle avait avait adressé au Gardien n’avaient pas semble-t-il remporté le succès escompté puisque devant elle, et autour d’elle, Ademara n’était entourée que de ce paysage cotonneux. Le doute s’empara d’elle un bref instant, puis quelque chose se dressa devant elle et elle sentit un main la tirer en avant et l’héritière de la Maison Thal'enia se laissa guider quand elle entendit soupirer son nom dans son esprit et le chemin s’ouvrit sur un sentier arboré qui semblait s’étirer sur des dizaines de lieux. Quand elle avança, elle fut complètement absorbé , consciente que son corps ne lui appartenait plus. Prise de vertige, elle essaya de rester debout sans toutefois y parvenir. Elle tomba à genou dans un parterre d’amaranthe. Devant elle se tenait Elwin qui lui tournait le dos. Le prêtresse réalisa qu’elle avait obtenue la faveur du Gardien mais que cette faveur avait été obtenue avec une légère réticence et cela sans qu’elle puisse en savoir la raison. Elle tourna la tête à gauche pour découvrir que Luinìl accompagné d’un autre elfe de sa suite se trouvaient là, puis la silhouette du nain Durgan qui peinait difficilement à se relever après s’être affalé de tout son long sur le sol humide.Mais d’Ina, il n’y avait aucune trace. Bien loin de là, dans un lieu entouré d’une épaisse brume, la Gardienne des Feuilles se contemplait dans le mutisme le plus totale pour une raison connue d’elle seule. Pourquoi le Gardien lui laisserait l’opportunité d’emprunter ce chemin secret alors que la druidesse semblait mener un lourd combat intérieur bien loin de la voie qu’elle se devait d’emprunter. Quand enfin une voix désincarnée s’adressa à elle: - Aurais-tu oublié l’Appel du chêne, du frêne et de l’épineux Gardienne Sylvestre, cela semble faire bien longtemps que ta foi semble ébranler par le mal qui te ronge. Crois-tu que je puisse te laisser emprunter le même chemin que tes compagnons d’aventure ? Le ton de la voix laisser entrevoir quelques traces d’irritations…La suite des aventures d'Elwin et Ademara
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Ly'Aegisir
Chambre 22
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La jeune humaine n’avait pas donné de réponse. Et cela lui en coûta de perdre la sensation d’avoir ses compagnons à ses cotés. Le doute s’empara encore plus d’elle. À force de se demander si elle était digne de prendre ce chemin, elle en avait oublié qu’elle n’était pas seule et que jamais elle ne laisserait tomber ses compagnons. Pourtant la brume était d’une certaine manière très agréable. Cachée de tous, perdue avec elle-même. Ne pouvant être dérangée que par une voie désincarnée qui semblait s’impatienter.
-Gardien, ma foi n’a rien à voire dans cette affaire. Tout du moins pas celle que je voue a Sylvanus et a ses enfants. La nature que je pense représenter est immuable et éternelle. Rien ne pourrait me faire douter d’elle ou de ce qu’elle engendre. Mes doutes proviennent du monde des hommes. Pourtant tu as raison, cela fait bien longtemps que je n’ai pas sollicité un entretien avec mon dieu. J’ai récemment agi bien mal et sans considération pour mes compagnons, ou pour le moins certains d’entre eux. J’en ai perdu aussi quelques un et leur perte fut une épreuve que j’ai encore du mal a supporter. Mais si je n’ai pas sollicité mon dieu pour cette épreuve c’est parce que je pense que la nature ne s’embarrasse pas de ce que les autres pensent d’elle contrairement a certaines personnes comme moi, et que je souhaite me défaire de ce poids par ma seule volonté. Je n’ai nullement la prétention d’être ou de vouloir atteindre ce qu’elle est. Elle est à la fois plus simple et bien plus complexe que tout ce qu’un humain pourrait représenter. Sans parler du fait qu’un être vivant tel que moi ne fait que passer dans son monde. Quoi qu’il en soit, il faut que je me débarrasse de cette haine qui m’habite, de cette hargne intempestive qui ronge ma conscience d’être humain et qui m’enferme dans des questions sans importances réelles. Et pourtant, c’est cette fougue naturelle qui me pousse à me surpasser autant que je peux, à tenter de satisfaire les objectifs qu’on m’a confiés.
-Seulement ce poids me paraît maintenant trop lourd et j’admets que Sylvanus pourrait m’éclairer. J’aimerais le servir au mieux, et pour ça je pensais, comme je te l’ai dit, me rapprocher de la nature. Mais est-ce vraiment ce dont il a besoin ? Peut-être ma nature belliqueuse est ce qu’il cherchait en moi lorsqu’il m’a accepté parmi ses fidèles. Je me rends compte maintenant, seul avec moi-même, que j’aimerais bien lui poser cette question. Doit-je continuer ma quête intérieure du calme pour me rapprocher de celle qu’il défend, ou au contraire utiliser ce que je suis et comment je suis faite pour incarner son côté sauvage ?
-Laisse- moi accomplir cette prière dont tu me parles et je reviendrais vers toi le cœur léger et sur de ce que je souhaite. Ainsi, je pourrais te dire pourquoi je désire emprunter ton chemin et tu pourras juger par toi même la pureté de mes intentions.
Se sentant seul avec le gardien, elle ne s’était pas embarrassée de penser. Elle avait parlé à voix haute sur un ton qui semblait de plus en plus sur de lui à mesure qu’elle énonçait ses idées. Cette entrevue avec son dieu ne pouvait de toute façon qu’être bénéfique. Elle aurait dû depuis longtemps être sa fierté de côté et lui parler à cœur ouvert pour recevoir ses conseils. Pourtant, le temps presse. Il fallait qu’elle aille vite. Vite mais bien. Trouver les trois feuilles dans une foret comme celle dans laquelle ils se trouvaient ne serait pas difficile. Ce qui serait selon elle le plus long serait de faire le vide dans son esprit pour pouvoir y accueillir la parole de son dieu. Il lui faudrait aussi trouver un sacrifice à lui offrir. Et pour cela, pour la paix qu’elle espérait atteindre, elle était prête à se séparer de sa lance. Objet de mort façonnée par l’humain dans un arbre, mais qui lui rappelait avec plaisir les derniers moments d’insouciance qu’elle avait vécu à Myrial.
Réputation 3.5Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
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