onsoir, voici donc ma présentation en bonne et due forme.
Prénom : Julien
Age : 25 ans
Ville : Toulouse
Jeux de rôle pratiqués : D&D il y a quelques années, mes expériences autour d'une table ne se sont hélas jamais poursuivis dans le temps.
Connaissances de D&D :A l'époque, je connaissais pas mal les règles et en particulier celles des combats. J'étais comme qui dirait "un statisticien" des champs de batailles et je jouais principalement un barbare conçu, équipé et joué dans un seul but: Tuer vite et bien!
Son potentiel offensif était exacerbé au déficit de la défense. De toute façon, il n'était pas fait pour encaisser mais pour tuer avant d'encaisser quoi que ce soit.
Le genre Rage+Charge+Don arme de prédilection+Modif de force à +4 +1(BBA) qui venait porter le bonus de toucher à +10 pour un personnage niveau 1 et des dégats à 2d6+6x1,5 (arme à deux mains) minimum. Avec le don attaque en puissance, ça pouvait passer à +9 en toucher pour un gros 2d6+7x2 de dégats en cas de contact (hors critique).
Au final, avec la CA de la plupart des ennemis, ça donnait environ 75% de chances de faire imploser le moindre truc passant à moins de 24m de portée.
Bon voila, je retombe dedans avec ces bêtises, désolé.
Connaissances des RO : Pas grand chose, un peu de Baldur's Gate il y a bien longtemps mais je n'en ai que de vagues souvenirs.
Lectures concernant les RO : Aucune
Je suis tombé sur ce site : Suite à une discussion IRL avec des pratiquants de JDR qui m'ont donné envie de m'y replonger un peu. J'ai donc fait une recherche sur google et surfé jusqu'à tomber ici.
Fréquentation envisagée sur la taverne : Tout les deux jours minimum voire quotidienne.
Mes attentes par rapport au site : Avoir un contact régulier et moins rare qu'une soirée Chips/MJ/Bière tout en profitant d'un roleplay de qualité.
Mes attentes par rapport au jeu par forum : Lire!
Avoir l'impression de participer à une véritable fresque et tout simplement de profiter de la plume de personnes infiniment plus douées que moi. J'ai déja pu apprécier le verbe de quelques personnes ici et c'est ce qui m'a poussé à finaliser mon inscription.
Mon personnage : Slann, bardesse(?)
Nom complet : Slann Dansevent
Pourquoi ce personnage :Comme dit plus haut, je suis un pointilleux du système de combat de D&D pour au final n'avoir jamais vraiment profité de ce qu'il y avait autour. A savoir le roleplay, l'interprétation et tout ce qui se passe en dehors du fer et du sang.
J'ai de ce fait volontairement conçu un personnage complètement à l'opposé de ce style de jeu pour me forcer à appréhender quelque chose de différent.
J'ai donc opté pour une barde orienté clairement vers les interactions plutôt que vers le combat.
Ca me fait un peu douter d'ailleurs, j'ai peur de ne pas être du tout à la hauteur dans la peau d'un barde et à plus forte raison dans la mesure du background que j'imagine. :x
Combien de personnages actifs avez vous ici et lesquels : Aucun
Combien de personnages décédés avez-vous ici : Aucun, et j'espère ne jamais en avoir.
Pour le moment, je n'ai pas pu finir ma fiche de personnage ni de rédiger mon background (il est tard et je n'ai pas la foi de passer en revue l'intégralité des dons disponibles de plus).
Je souhaiterais juste savoir si il est possible d'éventuellement acquérir un familier simple (pas magique, pas de combat, rien du tout, juste de compagnie et inoffensif) et un fouet?
Merci d'avance.
Background:
Cliquez ici pour dérouler le parchemin...
L'enfance de Slann est une farce du destin renouvelée que trop souvent dans les contrées sauvages de Rashéménie.
Née dans un petit village sur la chaine de montagnes séparant la Rashéménie des Désolations sans fin, elle est l'enfant honteuse d'une fermière violée lors d'un raid de pillards hors la loi de Thay.
Son père adoptif, un homme dur et violent, lui reprocha toujours à travers des brimades et des corrections ce qu'elle était et ne pouvait changer: un symbole de souillure et de honte pour sa femme et le village. Sa mère, une femme au caractère effacée et soumis ne s'opposa jamais aux traitements qui lui furent infligées. Les propres rebellions de Slann face aux coups de son père adoptif furent étouffés sans autre justice que celle du ceinturon.
La jeune Slann vivait son quotidien avec résignation, ne trouvant du réconfort que dans de rares escapades dans les massifs forestiers alentours où elle goûtait les fruits, baies et plantes qu'elle trouvait dans la nature après s'être rendu compte que certains effaçaient sa douleur tandis que d'autres lui modifiaient l'esprit, augmentant l'acuité de ses sens pour certains, la plongeant dans de légères transes hallucinatoires pour d'autres ou la laissant quasiment morte pendant des jours au fond de la forêt.
Elle se souciait peu des incidences sur sa santé, elle ne les comprenait pas de toute façon et appréciait seulement les instants fugaces d'évasion psychiques que lui procuraient ces diverses substances, les premières d'une longue série.
Echapper à la réalité et à son passé, tel était le leimotiv de Slann depuis ses toutes premières années. Malheureusement, le destin est souvent ironique et son propre héritage de la honte allait bientôt se rappeler à son souvenir.
Douze ans après sa naissance, son véritable père revenait vers elle pour l'arracher à son sort.
Le chien de guerre thayen avait une impression de déjà vu, de vagues souvenirs d'une vie de pillage et de carnage quelques années avant qu'un riche marchant ne s'offre les services de son bras, le village en contrebas dans la vallée lui semblait familier et si il se souvenait avoir arpenté les régions reculées de Rashéménie, sa mémoire refusait de lui livrer d'autres indices.
A sa gauche, le chef des esclavagistes éclata d'un rire gras avant de baisser la main, signifiant aux chasseurs de tête que la curée avait commencé.
Slann ne ressentit ni tristesse, ni joie lorsque son père adoptif fut abattu sous ses yeux par des lances thayennes. Seul le gargouillis dans la gorge emplie de sang de sa mère lui arracha un haut le coeur tandis qu'une immense main mate cachant à moitié un sourire carnassier se dirigeait vers elle.
C'était la première rencontre de Slann et son véritable père et aucun des deux ne le saurait jamais.
Entrainée dans une cage montée sur un chariot par ce grand homme aux traits sauvages, Slann fit sa première expérience de la captivité, une peur panique la prit à la gorge et elle demeura prostrée, sanglotante dans un coin de la cage sous les regards indifférents des autres prisonniers tandis que le carnage continuait autour d'elle.
Le voyage vers Thay fut éprouvant, victime de ses propres angoisses, elle contemplait les barreaux d'un regard vide et le confinement en compagnie des autres prisonniers semblait peu à peu affecter sa santé mentale. Elle se sentait brisée et humiliée, dépérissant de jour en jour malgré les tentatives des autres prisonniers pour lui parler et la sortir de son isolement, elle était au bord de la folie lorsque la caravane rallia enfin les marchés d'esclave dans les hauteurs du pays de Thay plusieurs mois après son rapt dans les hauteurs de Rashéménie.
N'ayant jamais rien connu en dehors de son village montagnard, les lumières et le bruit de la ville agirent comme un électrochoc sur la jeune rashémi. D'abord apeurée, elle fut ensuite fascinée par l'agitation, les étals de nourriture d'horizons divers, les échoppes de vêtements, de pierres précieuses, les fragrances multiples et le brouhaha général de la ville.
Quelque chose s'était libéré dans sa tête et elle n'avait plus qu'une envie, un but: Survivre, afin de goûter à toutes ces promesses fugaces qu'elle ne pouvait éprouver que du regard.
Pour la première fois, le parfum de la liberté irriguait son corps et lentement commençait à délivrer ses sentiments cadenacés par des années de violence et de brimades. Elle posa alors des yeux haineux sur les responsables de son enfermement, sur les derniers obstacles entre elle et le monde: ses geoliers... son père.
La nuit venue, les esclavagistes traitaient ouvertement de la valeur de la marchandise rapportée et des beuveries à venir lorsque leur dû leur serait payé. De toute évidence, ils comptaient vendre la jeune femme un bon prix et ils leur tardaient l'aube pour voir l'éclat des yeux de la rashémi disparaitre au profit d'un joli pécule en monnaie sonnante et trébuchante.
Ruminant sa colère et ses angoisses, Slann sut qu'elle ne pourrait s'échapper que cette nuit, tant qu'elle était encore une prisonnière, une marchandise et pas encore une esclave, enchainée au service d'un homme riche qui se serait offert sa chair et sa jeunesse pour soulager la perte des siennes.
Profitant du départ des derniers esclavagistes vers une taverne, elle attira l'attention de la sentinelle de faction, implorant sa pitié avec des larmes feintes, le suppliant de la relacher, de lui offrir une chance, la seule de sa vie.
Au début sourd à ses appels, le garde finit par s'approcher dans le but de faire taire cette marchandise trop agité et son regard croisa pour la première fois celui de sa fille. Quelque chose le troublait et les grands yeux noirs en amande de la rashémi lui rappelait quelque chose sans qu'il arrive à savoir quoi exactement.
Cet instant de trouble fut le dernier et il ne se rendit compte de la dague dans la main de la jeune femme qu'au moment où l'acier froid pénétrait sa chair et créait une tache écarlate sur sa tunique. Les iris de la rashémi, quelques instants plus tôt implorants, étaient maintenant comme deux flammes au milieu d'un rictus de haine et de peur. Elle soutenu le regard sans éclat du thayen jusqu'à qu'il tombe au sol contre la cage, mort.
Encore fébrile de ce qu'elle avait accompli dans un état de transe, elle fouilla le corps de son père à travers les barreaux afin de se saisir des clefs de sa prison. Ses mains tremblaient encore lorsqu'elle ouvrit le cadenas et relacha la lourde chaine qui la maintenant captive.
Elle avait acheté sa liberté au prix du sang et sa vie lui appartenait maintenant, le destin avait décidément le sens de l'ironie.
Elle garda la dague contre elle et s'enfuit en courant au hasard dans les rues tortueuses de la grande ville thayenne. Se cachant pendant plusieurs jours dans les bas fonds de la cité, acculée par la faim, le froid et le désespoir, Slann pensait mourir là sans n'avoir rien pu goûter de toutes ces promesses qu'elle avait ressenti en entrant la première fois dans la ville lorsqu'elle fut recueillie par une femme à l'allure forte et au caractère bien trempé: Adreirith.
Elle était une prostituée et faisait parti d'une sorte de communauté regroupant uniquement des femmes qui vivaient dans une grande maison dans le quartier commerçant. Elles exerçaient toutes des professions différentes, danseuses, prostituées, musiciennes, voleuses, hôtesses ou serveuses mais toutes étaient réunies par un point commun: La liberté.
Adreirith fut comme une seconde mère pour Slann, elle l'éleva pendant neuf années et sous sa tutelle, la frêle fillette des montagnes devint une magnifique jeune femme au physique exotique et au caractère affirmé. Elle apprit au fil des années dans la communauté les talents des femmes y vivant, excellant dans la danse et la flûte traversière, elle fut initiée également à quelques rudiments basiques de magie et apprit également à se méfier des hommes et à les manipuler tout en s'attachant leurs services et arrachant leurs connaissances des pays lointains.
Elle se fit tatouer à cette époque la flamme et le vent sur son corps pour célébrer ces éléments empreints de fougue et de liberté.
Elle se produisait en public dans la rue ou lors de spectacle, se mettant en scène dans un numéro de danse et de musique où elle faisait intéragir flammes, fouet ou la magie via quatre globes lumineux virevoltants autour d'elle au rythme de sa danse mystique. Elle fut alors surnommé « Dansevent « , rapport au plaisir qu'elle avait à danser pour célébrer sa liberté et rien n'est plus libre que le vent qui, souvent, semblait souffler en harmonie avec ses courbes virevoltantes.
Malgré les reproches d'Adreirith au sujet de la liberté de l'esprit lorsque le corps subit quelque chose (elle connaissait bien le sujet, la prostitution ne permet pas toujours de choisir ses clients), Slann ne perdit jamais son addiction pour les substances hallucilogènes, les drogues et les plaisirs du subconscient ou du corps d'une manière générale, multipliant même les expériences et s'initiant à des méthodes basiques de fabrication avec des clients de passage.
Ce furent des années d'abondance et de joie dans la vie de Slann qui prit goût aux richesses et au luxe jusqu'au jour où les sorciers rouges lançèrent une grande rafle sur la cité pour leurs expériences et la maison de la communauté fut une des premières cibles des terribles gardes de la cité à l'uniforme écarlate.
Des rumeurs avaient courus dans la cité suite à quelques clients de la maison des femmes retrouvés morts, délestés de leurs bourses et nus au fond d'une ruelle. Des voisins jaloux de la prospérité avait alerté les autorités et la répression avait été fulgurante et brutale.
Adreirith s'enfuit avec Slann lors du début des combats, emportant le minimum nécessaire et tentant de quitter la cité en compagnie de sa fille adoptive. Malheureusement, elles furent rattrapées par les soldats et Adreirith choisit délibérement de rester et combattre afin de retenir les gardes suffisament longtemps pour couvrir la fuite de la jeune rashémi, les yeux embuées de larmes.
Slann se souvient avec tristesse de ces instants, le cri de douleur de Adreirith, le bruit de l'acier et du fer qui rentrent en contact puis le silence.
Elle avait quitté Thay grace au sacrifice de Adreirith, la seule personne qui l'ait considéré et aimé dans sa vie et à qui elle l'avait bien rendu, voyagé dans des contrées inconnues et gagné sa vie en mettant en pratique les talents appris durant sa vie citadine. Ses talents artistiques avaient un jour étés très appréciés par une petite communauté elfique croisé près d'une forêt et elle était restée quelques temps auprès d'eux, goutant le plaisir de la vie sédentaire durant quelques mois et en profitant pour apprendre la langue avant de reprendre son voyage sans autre but que de profiter de sa liberté.
Elle errait maintenant depuis quatre années au gré du vent qui semblait plus que jamais danser autour d'elle...
Ce message a été modifié par Slann Dansevent le Mardi 21 Septembre 2010 à 18h22
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