Comme je fais d'ordinaire, je vais copier ce que tu as écrit ici, et indiquer les fautes en rouges, les incohérences en bleu et mes suggestions perso en violet
L'escarboucle est un personnage de médiocre apparence. On ne remarque rien de lui de prime abord nonobstant une paire de fines moustaches, si ce n'est qu'il est fluet et tellement mal mis qu'il n'appartient assurément pas à la haute société. Les traits réguliers sans que cela
ne lui confère d'élégance, le cheveu filasse et d'un châtain commun, les yeux d'un marron banal mais sans cesse sur le qui-vive à redouter quelque péril connu de lui seul, bref un personnage terne. C'est alors que ses mains fines et nerveuses s'échappent de ses amples manches. L'une d'entre elle
à une tâche de naissance d'un rouge vineux. Elle lui vaudra le seul nom par lequel il est connu.
Mais le voilà qui s'ébranle et c'est une nuance à ce portrait falot: Ses mouvements sont vifs, précis, assurés.
Escarboucle n'a pas de profil psychologique bien affirmé autre que la convoitise en ce sens qu'il est un opportuniste, doublé d'un menteur patenté. Si pour sa sûreté il doit voyager avec des pèlerins, il sera dévot; s'il doit marcher avec des soldats, il tâchera d'avoir l'air martial; accompagne t-il des marchands ? Il continuera donc à être voleur.
Le seul frein à ses coupables penchants, c'est sa lâcheté. Le seul moteur, sa cupidité.
Il songe ordinairement à lui d'abord. Néanmoins il est plus pragmatique qu'égoïste. Il veut acquérir le plus rapidement possible une aisance confortable et, accessoirement, une reconnaissance sociale. Pour ce faire il est bien conscient qu'il manque de muscle et ne sait que trop les prouesses que les jeteurs de sort peuvent accomplir. Le voilà donc tout à fait disposé à s'acoquiner et à œuvrer avec un fond de loyauté avec quiconque partage cet idéal exaltant : s'en foutre plein les poches y compris en redistribuant des richesses que la nature avait égaré par mégarde dans des bourses peu dignes.
Escarboucle est natif, du moins a-t-il toute raison de le supposer, de Marsembre en Cormyr.
Jeune gueux jeté sur le pavé, n'ayant jamais connu sa famille, il a été remarqué par un mage local tandis qu'il essayait de le délester d'une bourse défendue par un sortilège mineur. Ses dénégations convaincues, ses protestations véhémentes, l'histoire cohérente et assez bien débitée inventée sur l'instant pour se disculper, ont indiqué au sorcier qu'il avait affaire à quelqu'un d'intelligent à défaut de très honnête.
Or, justement, une invocation mal contrôlée avait quelque peu fait disparaître son apprenti dans la gueule d'une créature féroce.
Et voilà donc notre Escarboucle, commis chez un magicien ayant pignon sur rue.
Rapidement son aisance manuelle lui
permis de se rendre utile : Ah ça, il en a passé du temps d’abord à des réparations anodines d’objets domestiques puis à bricoler des fermoirs, des serrures… bref tout ce qui peut défendre les possessions d'un mage de personnes mal intentionnées.
Longtemps, la régularité et la consistance des repas comme du lit, ont été un baume sur sa nature révoltée et l'adolescent accomplit ses tâches avec toute la conscience dont il était capable, c'est-à-dire pas tant que ça.
Il picorait une information ça et là, le jour où son maître était bien disposé il lui montrait un peu de ceci ou de cela.
Observateur discret voire sournois,
Il grappillait donc des connaissances avec pas plus de discernement qu'un buvard des tâches, mais pourtant, petit à petit son éducation se faisait. Bientôt il
su lire et écrire. Plus tard il s'initia à des langages aussi extravagants que l'Elfique ou le gnome.
(Le gnome n'aurait-il pas le droit à une majuscule lui ? )Entre temps il avait même réussi à apprendre sur son temps libre l’orque avec Basse-Besogne le serviteur sang mêlé chargé des tâches physiques.
Déjà comploteur, il espérait maîtriser un langage que son maître avait certainement dédaigné et qui sait, pervertir ses ordres, s’en décharger sur Basse-Besogne…
Jamais il n’apprit la magie à proprement parler mais il observait, fasciné. Son Maître l’orienta vers une discipline reliée avec l’Alchimie n’hésitant pas à lui offrir quelques cours privés chez un fournisseur attitré
Ses tâches évoluèrent vers plus de responsabilité. Il devait faire des courses pour son maître, aller quester
(J'apprécie aussi les anciennes orthographes, cependant celà s'écrit quêter) des ingrédients invraisemblables, des composants mystérieux dont beaucoup étaient d'une valeur prodigieuse.
A mesure, il rencontra de plus en plus d'Herboristes riches, d'Apothicaires
argenté à faire fuir un lycanthrope… Et même pire encore : des aventuriers interlopes. Des gaillards le plus souvent parfaitement idiots, mais bardés d'acier
, sur leur plastron et d’or dans leurs escarcelles, l’ensemble leur conférant une aura indéniable même auprès de la bonne société et notamment des Damoiselles.
Il sut alors, en tout cas il le décréta, qu'il était fait pour être riche.
Cette idée vira à l’obsession et il ne tarda pas à traîner un peu trop dehors dans l’espoir de s’acoquiner avec de tels héros.
Il dut bien sûr déléguer de plus en plus de ses tâches et les confier discrètement à Basse-Besogne, profitant que le Maître était accaparé par une expérience particulièrement corsée.
Malheureusement lors d’une manœuvre un peu délicate, l’imbécile demi-Orque, ficha le feu à la tour du Sorcier le carbonisant dans l’opération.
N’écoutant que son courage l’Escarboucle après s’être assuré qu’il n’y avait plus de flammes trop vives, se précipita dans les braises pour pill… pour récupérer ce qui pouvait l’être.
C'est pourquoi le voilà en possession de quelques babioles et d'un médiocre grimoire dont il espère, quand il pourra l'étudier à son aise, qu'il fera de lui un magicien.
Alors, première remarque : il y a des majuscules un peu au hasard j'ai l'impression non ?
Ensuite c'est très bien, à quelques détails près : tu es en possession d'une armure de maître, et quand bien même tu l'aurais achetée avec tes sous à toi, peut-être un mot sur le comment de l'acquisition de tant de PO ? Ensuite, même si cela est moins important, peut-être pourrais-tu aussi placer un mot sur Tymora, comment tu en es venu à la vénérer elle plus qu'une autre.