n grand merci à toi Kebur/Nxebz pour ces corrections et idées.
J'ai rajouté quelques lignes, des éléments comiques qui donnent un passé au personnage et lui donnent une personnalité.
Voici :
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Fils de Garmon Barbe-Argent, Horlf, dit Horlf Tranche-Face, a passé son enfance dans la citadelle d'Adbar, dans le nord glacé de Faerun.
Etant fils d'un prêtre, il s'intéressa jeune au culte de Dugmaren Brilletoge et à ses enseignements qui prônaient exploration et quête de connaissances éternelle. Horlf est devenu un nain aimant voyager et découvrir, avec une préférence pour la gastronomie et les œuvres d'art naines, comme les haches par exemple.
On dit souvent de lui que le nord l'a forgé à son image, le rendant austère d'aspect mais beau de cœur. Si son physique n'est pas son fort, en raison de sa cicatrice sur le front, on peut dire qu'Horlf ne manque pas d'un certain recul quand à son environnement. Une habitude sans doute acquise avec l'expérience des avalanches.
Il est assez commun dans les montagnes d'être confronté à des environnements dangereux, crevasses, éboulis et bien entendu les redoutables avalanches.
Grand amateur de hautes cimes, de montagnes, collectionneur de vieilles reliques et babioles en tout genre (notamment une collection de choppes classées -Exterminateur de Soif-), le nain est toujours à la recherche d'éléments pour sa collection.
Par la suite, Horlf intégra la Garde de fer comme milicien-conscrit pendant sa 32ieme année. Il s'en suivit six années, alternant entrainement, patrouilles et garde des murailles. Horlf apprit l'essentiel des ses capacités au combat pendant ces six ans. Ce fut un grand honneur pour lui que d'être entrainé par d'aussi bons guerriers, écoutant et mémorisant chaque passe et chaque manœuvre qu'on lui enseignait. La qualité de l'entraînement reçu était à la mesure de la cité, parfaite. A la fin de ces six années, Horlf et ses deux plus proches amis partirent un mois à l'Est d'Abdar, explorant vallées et montagnes.
Thagor Longues-Nattes et Ferdon "Le-petit" étaient ses deux meilleurs amis depuis l'enfance. Niché dans une des vallées qu'ils eurent l'occasion d'explorer, se trouvait un ancien village abandonné, détruit. Les trois amis, avides d'aventures et d'exploration visitèrent les anciens bâtiments, creusant les ruines des chaumières à la recherche de quelques breloques. Tous trois formés par la Garde de Fer, leurs sens les mirent en garde contre une menace, la vallée était anormalement calme.
"Hum pas de chants d'oiseaux" fit remarquer Ferdon, à qui il manquait une dent de devant.
"Quelque chose cloche, confirma Thagor, barricadons les restes d'une de ses bâtisses, ça nous permettra de les voir venir." Les trois compagnons réunirent
rapidement ce qu'ils purent de planches, de poutres et de pierres et comblèrent les principales brèches qui s'ouvraient dans les murs d'une des vieilles maisons. Quelques minutes après, ils eurent la confirmation de leur craintes, quelque chose rodait dehors. Par un des orifices des murs, Horlf les vit, une dizaine de gobelins, maigres, l'air affamé. Au même moment un de ses compagnon lança un avertissement, une des créatures avait escaladée le mur et les avaient repéré. Les trois nains se rangèrent en formation défensive, en triangle, dos à dos, chacun couvrant un tiers de la formation. Ils se firent attaquer par une dizaine de gobelins, sans doute poussés par la faim naissant avec l'hiver. Bien qu'il aurait pu sembler à un spectateur externe que les nains allaient être submergés et que leurs chances étaient nulles, il n'en était rien. L'entraînement strict et rigoureux de la Garde de Fer avait bien porté ses fruits. Repoussant du bouclier et frappant de la hache, les nains ressemblaient à un roc sur lequel se brise les vagues de la mer. Les gobelins ne parvenant pas à percer cette formation serrée, ils commencèrent à se fatiguer et cherchèrent d'autres solutions pour ce dîner en potentiel. Protégés par de larges boucliers et d'épaisses armures, la discipline enseignée aux nains aurait pu triompher de grand nombres d'adversaires.
Après avoir subit des pertes importantes, la moitié de leur groupe, les gobelins affamés commencèrent à paniquer.
Deux d'entre eux fuirent en piaillant, laissant les quatre survivant aux prises avec la formation naine. Un gobelin plus coriace que les autres, d'aspect pale de peau, présentant des difformités faciales, une haleine atroce, vraiment moche -même chez les critères gobelinoides- blessa Thagor qui se tenait à droite d'Horlf, lui enlevant l'index de la main droite. Horlf, voulant le dégager, enfonça sa hache dans le torse de la créature qui s'effondra. Les gobelins restant s'enfuirent enfin, laissant les deux compagnons indemnes soigner à la hâte leur ami blessé. Sans qu'ils s'en aperçoivent, la créature touchée pourtant mortellement au torse se releva en émettant un gargouillis.
"Par les poils de Moradin !" Jura Thagor qui vit la créature les regarder en bavant.
"Ce coup ci, j'vais pas t'louper mon mignon" lâcha Horlf, qui se saisit de sa hache et l'abattit sur le crane de la créature, traversant os et chaires pour s'arrêter à la mâchoire.
"Bah j'vais avoir du mal à sortir Libellule de la" dit le féroce nain en constatant à quel point sa hache s'était enfoncée dans le crane. Posant le pied droit sur le dos du monstre il tira d'un coup sec, dégageant l'arme ensanglantée.
Il gagna la son surnom "Tranche Face", pas forcément poétique mais révélateur.
Après son retour sur Adbar, les choix qui s'offraient à Horlf lui parurent minimes. Il n'était pas spécialement attiré par une carrière dans les mines, même si la plupart des nains considéraient cette option avec l'œil brillant. Horlf voulait voir plus, voir le sud, découvrir les autres cités et étancher sa soif de connaissances. En discutant avec un ancien, il prit connaissance d'une option qui allait changer sa vie. Il devient garde de caravane. Les nombreux marchands d'Adbar qui exportaient leur biens vers le sud avaient grand besoin de gardes pour protéger les caravanes de commerce. Fort de son expérience dans la milice, Horlf se fit recruter à l'âge de 50 ans.
Le métier était plaisant et permettait au nain d'accomplir son devoir envers la cité tout en voyageant.
Il découvrit ainsi les Dix Cités, les villes au sud d'Adbar. Il y eu quelques trés rares attaques, pas assez farouches pour venir à bout des nains même si pendant l'une d'entre elle, Horlf fut désarmé par un brigand et ne dut sa survie qu'à son bouclier, bloquant ses attaques jusqu'au bon moment ou il donna un coup puissant sur le crâne de son adversaire.
Il continua de voyager avec les caravanes pendant plusieurs années, découvrant le monde qui l'entourait et apprenant quelques techniques commerciales. Parmi ses voyages, ce fut Lunargent qui marqua le plus profondément le nain. Stupéfait par l'architecture de la ville, il se dit qu'un jour viendrait ou il s'installerait dans une ville aussi majestueuse.
Vers ses 58 ans, enrichit par ses expériences avec les caravanes, il fit quelques missions simples de courrier pour la cité d'Adbar et de garde du corps pour quelques commerçants peureux. Ce genre de missions peu fatigantes lui permis surtout de se remplir un peu les poches et accessoirement de se vider quelques choppes au passage.
Si Horlf devait un jour écrire ses mémoires, il mentionnerait néanmoins Hilda la fille d'un boulanger. Cette surprenante créature avait même le don de faire oublier à Horlf la saveur d'une bière fraiche. Il passa des semaines entières en sa compagnie, apprenant à pétrir la pâte pour obtenir une grosse baguette. Mais Horlf n'était pas fait pour la boulangerie et ces enfournements dès le matin lui donnèrent quelques courbatures. Horlf laissa donc la belle Hilda et son chaud fourneau pour retourner à ses montagnes ou il s'essaya à l'artisanat. Quelques mois plus tard, il parvint à faire quelques petites sculptures sur pierre, suffisamment belles pour qu'elles soient qualifiables de "babiolles" dans ses critères (ou de vraies bouses selon d'autres critères). La majorité rejoignirent les quelques objets trouvés qu'il vendait habituellement avec les caravanes. On peut remarquer quelques une de ses pierres taillées posées sur les fenêtres de la taverne de Targos, offertes par Horlf au tavernier après que celui-ci lui ai fait connaitre le meilleur fabriquant d'hydromel des Dix-Cités.
D'années en années la collection d'objets devint de plus en plus encombrante. Ses deux meilleurs et inséparables amis lui proposèrent donc de les exposer et de les entreposer dans une partie de leur bâtiment, un comptoir commercial. A Adbar, en se rendant au comptoir des "Deux compères" on peut y admirer dans une salle dédiée toute une série d'objets hétéroclites, découverts au hasard des recherches du nain, entassés sur une hauteur impressionnantes d'étagères. Par plusieurs occasions, Horlf emprunta une mule pour ramener des grandes quantités vieilleries qu'il triait. La majorité finissait vendues ou troquées mais quelques unes de ses pièces sortant du lot finissaient sur les étagères. Mais aucunes de ses sorties ne pouvaient combler totalement sa soif d'aventures et de découvertes.
Un jour, il tomba sur une carte grossière de Faerun et passa plusieurs heures à trouver dans quel sens se lisait la carte. Quand enfin il y parvint c'était la nuit et il dû utiliser ses dons de vision dans le noir pour essayer d'imaginer à quoi ressemblaient ces contrées aux noms étranges, bien loin des Dix-Cités qu'il n'avait jamais quittées.
"Bientôt, se dit-il, bientôt"
A l'heure actuelle, on peut le trouver régulièrement à boire et "chanter" dans les auberges des villes dans lesquelles il va vendre ses babioles avec les caravanes, tendant l'oreille vers les commerçants d'autres cités, d'en l'espoir d'y glaner récits ou informations sur le vaste monde ou histoires salaces.
J'ai encore une ou deux histoires qui trainent mais qui risquent d'etre plus dures à mettre en forme, notamment l'histoire de "la nuit de la barbe rasée" que j'ai commencé, ça n'apporte pas grand chose à l'hitoire même mais c'est le genre de récit que Horlf raconterai le soir à l'auberge, aprés un diner bien arrosé.
A trés bientot.