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L'Héritage d'Earlann, Pax Thüldae ou une halte bienfaisante..
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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pas dupe et il savait fort bien qu’il y avait autre chose derrière tout ça. Il sourie à sa sœur et fut soulagé de voir que Fir était bien là et en pleine forme. L’ensorceleur ne put s’empêcher de lâcher un petit rire en voyant la petite frimousse aux longues moustaches. Il se rappelait fort bien lors première rencontre où le familier s’était montré des plus prudent. Aujourd’hui, il en était très différemment.
L’elfe lunaire avança sa main lentement pour ne pas effrayé le petit rat. Et il le laissa un petit moment pour prendre le temps de le sentir. Ensuite, il lui offrit une petite caresse légère sur le haut de sa tête et sous sa gorge, avant de revenir sur la A’Teu’Tel’Quess.
- Ma science, héhé elle est malheureusement peu conséquente. Enfin, elle n’est pas encore si étendu que ce que j’aimerai. Mais, si je ne sais pas te répondre, je pense que l’on devrait trouver les solutions dans le Cœur des Mystères.
Il posa un regard tendre et espiègle sur Tasia et comptait bien lui faire retrouver le sourire. Aussi posa-t-il sa main sur sa chevelure et l’ébouriffa pour la taquiner.
- Alors dit moi tout ! Comment c’est passé cette première mission ? Parce que pour moi, c’est resté plutôt calme. La maison au bord du Ruban d’Argent est terminée et ta chambre est prête. Sinon, je continue à m’entraîner et je tente de progresser dans la maitrise de notre don. Il y a des choses bizarres qui se passent quand je fais appel à la tapisserie. C’est étrange, s’est un peu comme si ce n’était pas moi qui lançais un sort. M’enfin, pour le moment je ça reste un mystère. Et si tu veux tout savoir, je n’ai toujours pas réussi à lancer un sort en tenant ma Arkerym dans la main. Faudrait que je demande au Haut-Armathor comment il réussit ce prodige, mais il est tellement occupé. Enfin voilà, rien de bien passionnant, comme tu peux le voir. J’ai hâte que la Confrérie fasse appel à moi. Mais toi, tu as déjà vécu une mission. Raconte moi tout s’il te plait.
Dinenda invita sa sœur à s’assoir avec lui pour qu’il puisse discuter ensemble. L’ensorceleur avait réellement envie de savoir comment ce passait cette vie d’aventurier à laquelle il aspirait. Etait-ce comme dans les livres qu’il dévorait dans les bois proche de Lunargent ?
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Novice de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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De prime abord, elle s'amusa de la complicité qui renaissait entre son frère et Fir, les observant l'un et l'autre alternativement.
[espruar]- Apparemment, Fir semble toujours t'apprécier...
Elle rit lorsqu'il lui ébouriffa les cheveux, avant de poursuivre.
[espruar]- Un humain est à la recherche des lames d'argent, soit disant pour des motifs scientifiques. Il semble avoir disparu et nous sommes à sa recherche en compagnie de sa fille que nous devons aider et protéger. Une jeune femme intelligente mais gâtée, souvent butée et capricieuse. Son père semblait agir au nom du Manoir du Crépuscule et se dirigeait vers Zelbross, sur les indications d'un marchand d’Eauforte, Elduss Elmantha. Elle nous a aussi cité un autre nom: celui Vadalathra Ruissecape, qui souhaiterait préserver ces trésors et éviter qu’ils ne tombent entre de mauvaises mains.
Les choses ne sont pas simples. La personne qui, au départ, dirigeait le groupe, Ina, une gardienne des feuilles membre de notre confrérie m'a cédé sa place à la suite d'une discussion houleuse. Manifestement par dépit, sans me demander mon avis. Je m'étais opposée à elle, mais je n'étais pas la seule. C'est une Illuskienne, plutôt sanguine et impulsive.
Se débarrassant sur moi de la direction du groupe, elle m'a sciemment fait un cadeau empoisonné. Désormais, à l'affut de chacune de mes erreurs, elle n'hésite pas à me tendre des embûches. Et je t'assure que ce n'est pas le fait de mon imagination.
Par contre, elle m'a sauvée, alors que j'étais à deux doigts de rejoindre le royaume des morts
Et, comme si cela ne suffisait pas, une organisation sans aucun scrupule nous traque. Nous n'avons recueilli que peu d'indices sur ceux qui nous ont attaqués: de la monnaie d'Eauprofonde et un pendentif avec le symbole du seigneur des ombres.
De plus, nous n'y avons pratiquement plus d'homme dans notre groupe, excepté un rôdeur. Tt plus de guerriers! Les deux qui nous accompagnaient au départ nous ont fait défaut. L'un a dût nous quitter pour rejoindre de sa famille suite au décès de sa soeur. L'autre semble avoir été pris d'un accès de folie. Loyal jusque là, il m'a tout à coup menacé de sévices sexuels avant de répondre à l'attaque d'un ours, gardien du domaine de dame Felevel. Cela lui fut fatal... Il n'empêche que j'ignore toujours ce qui a pu lui passer par la tête, à tel point que j'ai envisagé qu'il ait pu être ensorcelé.
Elle s'était plongée dans ses réflexions et un long moment s'écoula avant qu'elle ne reprenne la parole.
[espruar]Tu vois, grand frère, ne plus de la complexité de cette affaire, je doute que le direction d'un groupe et le charisme soient mes points forts. J'essaie d'agir au mieux, mais la pression est énorme et il n'y a personne dans l'équipe sur qui je puisse compter de manière inconditionnelle, ni même normale. Enfin, ce sont sans les problèmes habituels d'une vie en commun... je suppose!
J'ignore tout des règles, dites ou non-dits, qui régissent un groupe. Et je ne suis pas sûre de pouvoir les apprendre. Pas sûre non plus de prendre les bonnes décisions.
Elle se remit à sourire, du mieux qu'elle put. Mais son expression ne donnait pas franchement le change.Malgré elle, elle conservait un côté désabusé.
[espruar]Je sais que tout cela doit te sembler confus. Mais, serais-tu par hasard au courant d'informations qui puisse m'aider?
Dinenda, cette charge me semble si lourde!
Je ne suis pas sûre d'être à même l'assumer: je ne suis qu'une novice, après tout. Par contre, je n'ai aucune envie d'éluder les responsabilités qui m'ont été confiées, même si les intentions de celle qui me les cédées ne sont pas bienveillantes. J'aimerais ne pas faillir, mais j'ai l'impression que tout cela me surpasse...
Après un moment, la jeune femme en vint à se replier sur elle-même. Entourant ses genoux de ses bras, elle finit par y enfouir son visage.
Chacune de vos morts peut être la dernière.
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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Le Gardien des Mystères écouta avec attention, sa sœur. Mais ce qu’il entendit avait du mal à trouver sa place dans son esprit. Il y avait de nombreuse armes en argent, que se soit des lames ou autre. Mais visiblement celles dont parlait Tasia étaient fameuses et connues. Pour autant, cela ne parlait pas du tout à l’ensorceleur. Il faudrait que sa sœur lui en donne un peu plus pour qu’il puisse entreprendre des recherches.
Pour le reste, les noms cités ne lui rappelaient rien, par contre celui de Ina lui était connu. Il s’agissait de la Ly’Aegisir des Gardiens Errants. Mais le fait qu’elle ait cédé sa place était tout bonnement inconcevable. Et le fait qu’elle ait pu tendre des embuches à sa sœur alors qu’elle lui avait confié la direction du groupe était une faute grave aux yeux de l’Innatoh.
En agissant de la sorte, peut-être voulait-elle simplement récupérer sa place, en faisant la démonstration que dirigé n’était pas si simple. Mais, c’était également mettre dans tout le groupe dans l’embarras. Cela était tout simplement indigne, mais en plus cela allait à l’encontre de la charte des Gardiens Sylvestres. C’était un motif de passer devant le conseil de Thüldae. Ou était la fraternité si chère aux cœurs de Gardiens ?
Quant à ce groupe obscur, il ne disait rien à Dinenda. Mais peut-être que la Gardienne du Cœur des Mystères auraient des informations à ce sujet. Mais il lui fallait en savoir plus sur ces fameuses lames d’argent.
- Tasia, je suis navré mais en la circonstance, je crains de ne pas t’être d’une grande aide. Mais, je vais tenter de me renseigner. Nil’Garith aura peut-être des réponses. Mais, j’aimerai en savoir plus sur ces lames d’argent. De quoi s’agit-il exactement ? Pour le reste, je trouve cela tout à fait révoltant. Le comportement d’Ina va à l’encontre du code. Isorion doit être informé de la situation, dès son retour.
Le regard de l’elfe argenté était devenu dur et brulant. Une sourde colère montait dans le cœur de l’ensorceleur faisant bouillir ses veines. Dinenda ferma ses yeux, et souffla profondément afin d’apaiser son courroux. Quiconque se dresserait contre sa sœur sans raison valable aurait à faire à lui. Mais, Dinenda se doutait que l’ensorceleuse n’avait pas besoin de cela pour le moment. Il lui fallait d’abord se reposer, et surtout avoir du soutien.
- Vous êtes tous arrivé jusqu’ici. Cela veut donc dire que tu as su assumer cette tâche qui n’était pas la tienne. Je suis très fier de toi, sœurette. Et le fait que tu ne souhaites pas te soustraire à tes responsabilités et les assumer quoi qu’il t’en coute force le respect. Je ne sais pas ce qui sera décidé à ce sujet. Mais si tu dois continuer à diriger ce groupe, il te faudra avoir toute la légitimité à cette tâche. Et ça, seul le Protecteur pourra te l’octroyer. Chaque chose en son temps, alors ces lames que sais-tu déjà sur elles ?
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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Vingt-Troisième jour de la Flétrissure, Année de la magie sauvage 23 Eleinte 1372 (CV) Lieu : Thüldae, cite du Saule Argenté. Temps : 13°, ciel dégagé, temps clair. Moment :Matin MJ Narration: Tasia, Dinenda et Inaes remarques du Gardien des Mystères étaient le bon sens même, on ne pouvait aussi facilement se dégager de ses responsabilités sans faire peser sur l’ensemble de son groupe un réel danger. Dinenda était profondément marqué par les révélations de sa sœur et quand un messager volant informa l’elfe argenté et l’A’Tel’Quess que le Seigneur Isòrion et le Haut-Armathor de Thüldae attendaient Tasia et ses compagnons sous les frondaisons du Caercilcarn, l’ensorceleur hésita. Devait-il l’accompagner. Il n’eut guère besoin de répondre, le volatile magique souffla aussi son nom, il allait pouvoir accompagner sa protégée….
Le Caercilcarn se trouvait au sommet d’un tertre bordé d’un cercle de chêne dont les ramures se rassemblaient pour former une voûte végétale. Là trônait une immense table de bois polie gravée de symboles sylvestres et autour de laquelle pouvait prendre place une quinzaine de personnes. Siége du Conseil des Gardiens, ce lieu était destinée aux membres de la Confrérie où chacun à le droit à la parole. Depuis sa création par l’archidruide Trondhalë et la prêtresse Aëlariel, le conseil se retrouvait généralement dans ce lieu pour débattre et prendre les décisions importantes qui mettait en jeu la vie des Gardiens comme celle de la communauté du Grand Saule. Seul les porteurs de la broche du loup argenté rehaussé du sigle de leur branche d'appartenance, pouvaient voir le rideau de verdure s'écarter pour leur laisser le passage. Les fondateurs de la confrérie et le Haut-Conseil Sylvain s’étaient alliés pour offrir aux gardiens sylvestres, un lieu de quiétude protégé par une puissante magie, que les oreilles indiscrètes ne pouvaient percer. D’ordinaire, les novices étaient exclus de ce lieu mais force était de constater que la situation présente exigeait celle de Tasia, sans doute en raison de ses récentes responsabilités….
Le petit oiseau de bois et de mousse alla ensuite se poser sur l’épaule de l’elfe lunaire avant de tomber en morceau. Le visage de l’ensorceleur était emprunt de gravité…il avait encore envie de s’entretenir avec Tasia….devait-il faire patienter encore un peu ceux qui l’attendaient ou convier la novice à le suivre maintenant…
A proximité de Thüldae, Ina qui venait de retrouver le maître de la Confrérie avait tenté contre toute attente décidé de retarder le moment tant redouté de la confrontation avec Isòrion, hélas le maître de la confrérie d’ordinaire sensible à la jeunesse de la druidesse, lui jeta un regard dénué d’expression et au bout de quelques secondes l’invita à le suivre sans plus d’explication, laissant les deux pêcheurs à leur affaire. L’elfe des bois avait parlé doucement, rien ne laissait transparaitre un éventuel malaise mais la journée s’avançait d’autant que s’ils l’ignoraient encore, les compagnons allaient repartir dès le lendemain sur les chemins de l’aventure.
Les minutes qui s’écoulèrent furent longues, très longues, une marche silencieuse qui emmena Ina dans un lieu qu’elle connaissait. Le Caercilcarn, l’un des lieux où toutes les décisions liées aux Gardiens Sylvestre se décidaient…
Arrivé devant les treillis de branchages verts emmêlés de toutes parts, Isòrion employa la langue sylvestre…… ’ L’air s’appesantit, Isòrion comme Ina sentirent un frisson incontrôlable parcourir leurs corps tandis que les branches s’écartèrent pour laisser le passage aux deux gardiens. Ils pénétrèrent sous le dôme végétal où la lumière du soleil, quelque peu tamisée, baignait les lieux….
Assis sur l’un des fauteuil, une elfe doré patientait, les coudes posés sur la tables, les mains croisées. La femme elfe resplendissait dans une splendide robe aux couleurs automnales agrémentée de dentelles brodée de fil d’or, véritable entrelacs d’arabesques elfiques, ponctuées de gemmes aux couleurs improbables. Nil-Garith Eärfalas avait tout le port d’une reine mais à quoi s’attendre d’autre d’une elfe dorée. Quand elle porta son regard sur l’humaine, Ina eut la terrible sensation d’être déshabillées sur place une impression confirmée par les mots que l’Ar’Tel’Quessir prononça… | | - Ainsi donc voilà celle qui laisse la responsabilité d’un groupe de la confrérie aux mains d’une novice, charmant ! Tout bonnement charmant !
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Une peau couleur bronze, de longs cheveux cuivrés encadrant un visage aux traits fins, une silhouette parfaite, Nil-Garith Eärfalas est l’incarnation vivante de la beauté des elfes dorés. Ses yeux couleur émeraude ont vu naître et mourir plus de deux siècles, pourtant elle garde l’apparence de la jeunesse. Si de prime abord cette magicienne de talent peut paraître hautaine et arrogante, ne vous leurrez pas, car elle voue pour Thüldae et la confrérie un amour sans limite. |
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Paix Nil-Garith, dit avec empressement Isòrion, il se tourna vers Ina et pour la première fois depuis leur rencontre de ce matin, lui adressa un sourire réconfortant, n’aie crainte Ina, nous ne sommes pas là pour te juger mais pour comprendre et nous tenons à ce que tu nous les explique de vive voix. La présence de Nil-Garith en ces lieux te saura expliquer en temps et en heure mais prends place et parle nous des épreuves que toi et ton groupe venez de vivre. Parle sans crainte, tu es ici en terre amicale, tu ne dois pas l’ignorer... MJ Narration: Elwin et Valanthea stratégie d’Elwin fut mise en oeuvre par le rôdeur et Jenane apprécia l’élan et l’ardeur du novice, elle fit une petite moue, afin de feindre le dépit et se prépara à recevoir l’assaut tout en puissance. Le duo ferrailla autour de la lame un long moment, coup pour coup, assaut pour assaut. Elwin ne se leurrait pas, ce combat était fait pour le tester. Il para presque simultanément deux estocs, puis contre-attaqua, forçant cette fois l’elfe à reculer, se courbant dans son élan, il attrapa la dague mais il ravala sa joie quand il sentit une légère douleur à l’épaule. Ils s’immobilisèrent. Le premier sang était pour Jenane, leurs regard se rencontrèrent et l’elfe des bois éclata de rire. ’ Elle rengaina son épée et se pencha vers le demi-elfe pour l’embrasser sur la bouche avec passion, elle se retira, laissant le demi-elfe quelque peu décontenancé pour se tourner vers une spectatrice qu’Elwin n’avait pas encore repéré. Une elfe des bois qui portait tout comme lui la broche des niovices. Valanthe entra en pleine lumière et Jenane d’un geste l’invita à approcher. ’ Elwin qui se relevait à peine entendit les derniers mots de la Rôdeuse de Solonor
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Ly'Aegisir
Chambre 22
Aucune gemme
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Ina ne s’attendait pas a un accueil aussi distant de la part du chef de la confrérie mais peut être avait il déjà eu vent des déboires du groupe concernant la direction. En même temps, deux gardiens étaient déjà arrivés avant eux donc il n’en fallait pas plus à la jeune femme pour se faire ses idées, comme d’habitude, trop prompte à s’emporter.
Seulement cette fois ci, elle s’était promise que tout serait diffèrent. Pas de cris, pas de pleurs, pas de grincements de dents. Elle avait quitté son masque sans expression lorsqu’elle s’était défoulée dans la chute d’eau, elle le repris aussi tôt qu’elle fut questionnée par les deux elfes et surtout des que l’invité lui adressa ces paroles acerbes.
Issorien lui sourit… maigre réconfort pour elle mais réconfort quand même. Elle n’était pas venue souvent dans ce lieu pourtant si beau et calme, mais elle n’était vraiment pas à son aise. On ne la jugerait pas ? Bien sur, comme si elle allait croire ca. Cela dit, a bien y réfléchir, le jugement devait déjà être claire dans la tète de Nil-Garith. Il ne lui manquait plus que la sentence. Ainsi pensait Ina a ce moment la.
Ina rendit son sourire à Isorion. Apres tout il l’avait toujours soutenu, elle lui devait bien cela.
-Je sais que je suis en terres amies, mais l’accueil n’est pas réellement celui attendu. Peut être que madame Eärfalas pourrait avoir toutes les versions de l’histoire avant de me condamner.
Ina avait repris son visage impassible. Elle regardait son interlocutrice droit dans les yeux. Apres ses réflexions, elle était sure d’elle. Sure de sa décision. Certes elle s’était défilée de son post, mais pour le bien d’une mission tous les sacrifices personnels doivent être faits. Elle donnerait sa vie, et meme plus pour que la confrérie perdure.
-Pour bien comprendre ce qu’il s’est produit il vous faut savoir quelques petits détails. Aussi je me permettrais de vous exposer les faits tels qu’ils se sont passés, ou du moins tels que je les aie perçu, en tentant de rester la plus objective possible.
-Pour être franche, tout commença avec la perte d’un Novice. Reytard, qui s’est noyée lors de notre première route. J’avais expressément demandé aux autres novices de ne pas aller chercher son corps, arguant qu’on le retrouverait bien le lendemain pour lui donner des sépultures dignes de ce nom, chose que je doit d’ailleurs faire dans les prochains jours. Il faisait nuit et cette zone n’était pas réputée comme non hostile. Ils m’ont désobéis. Le corps fut ramené au camp la nuit meme. Suite a cela, un tigre sanguinaire nous a surpris, et il m’a fallu faire un choix. Nos chances de le vaincre sans perdre un novice, ou moi meme, étaient plus que mince. J’aurais pu donner un cheval en pâture mais cette créature n’avait elle pas le droit de vivre autant qu’un autre ? J’ai donc pris la décision de lui donner le corps de Reytard, ce qui nous a permis de remballer nos affaires et de partir loin, très vite. Malheureusement, mes compagnons ne l’entendaient pas de cette oreille. Des cet instant mon autorité, mon jugement a été mis en doute et trainé dans la boue.
-Puis nous avons rencontré Katrina. La commanditaire de notre mission. Notre première rencontre fut très houleuse, et bien que je conçoive qu’elle n’ai pas été habituée a un confort modeste, elle nous a, passer moi l’expression, cassé les pieds des le début. Vous ne douterez probablement pas du fait que je n’ai rien fait pour être plus agréable avec elle des cet instant, provoquant ainsi un problème de plus, dont effectivement je suis la cause.
-Je ne sais plus très bien comment cela s’est produit, mais a ce moment la, nous avons été attaqué par un groupe d’assassins. Essuyant a l’occasion et pour la majorité des membres du groupe une défaite cuisante.
-Mais la mission devait continuer, et nous continuâmes. La nuit suivante notre campement s’est fait abordé par des mercenaires chasseurs de créatures. Notre groupe était alors composé d’Elwin, Tasia, Ademara, Egill, Katrina et d’Asulf, son garde personnel. Ces mercenaires chassaient des Ours-Hiboux. Inutile de dire que ces créatures ne sont pas amicales non plus. Nous avons donc une fois de plus plié bagage rapidement. Mais deux novices étaient parties en chasse pour le diner. Ainsi pendant que les autres remballaient leurs affaires et suivaient les mercenaires a leur camp, endroit théoriquement mieux protégé, je suis partie seule a la recherche des deux chasseurs. Nous devions nous retrouver au camp mais suite à une autre désobéissance des Novices nous nous sommes retrouvés en rase campagne. Il est cependant bon de préciser que cette désobéissance nous a permis de rester en vie car le camp de mercenaire fut décimé durant la nuit.
-Nous étions tous fatigués, et sur les nerfs. Jamais nous n’avons eu une nuit de repos digne de ce nom. A cet instant nous avons récupéré une moine. Jnaya qui s’est elle aussi mise au service de Katrina.
-Puis nous arrivâmes à Fort Olostin. Et ce fut la le début de la fin, si je puis me permettre. Suite a un nouveau caprice de notre commanditaire, notre groupe du se séparer. Je ne me rappelle pas très bien de qui est allé avec qui, mais le résultât fut catastrophique. Elwin fut enlevé. Et il nous a fallu une partie de la nuit pour le retrouver. S’ensuivit un combat assez difficile durant lequel Tasia a bien faillis perdre la vie. Et ce sans parler d’Elwin, qui fut torturé et laissé presque pour mort avant que notre groupe prenne le dessus sur les assassins. Devinez quelle question fut posée à Elwin ? « Que savez vous sur Katrina Illance Davion ? »Ce fut la seule question posée. Et évidement personne ne savait grand chose à son sujet. A ce moment, en apprenant qu’Elwin avait craqué, il y eut une nouvelle série de manque de respect. Pourtant je met au défi quiconque de se taire devant les horreurs qu’il a subit a cause de cette femme. Notre victoire de la nuit, nous la devons a une unité de groupe, insoupçonnée jusque la, et a l’aide d’Asulf qui nous retrouva a un moment critique.
-Puis nous retournâmes à Fort Olostin ou Dame Felevel nous recueillis. A ce moment, je n’avais qu’une seule idée en tete, faire parler Katrina. Elle ne nous avait pas tout dit, loin de la et elle nous mettait en danger. Chose inacceptable pour moi. J’ai alors décidé de ne rien dire pour le moment et d’attendre que tout le monde se soit reposé avant de reprendre le cours de mes idées.
-Et c’est le lendemain, au matin que tout dégénéra. Tout commençait bien, on se sustentait calmement, on attendait impatiemment Elwin et Tasia qui avait subit beaucoup de blessures. Les eux grands blessé sont donc arrivé suivi de près par Katrina. Et c’est la que tout partit en vrille. Katrina était habillée du meme noir que nos agresseurs et il ne fallu pas longtemps pour qu’Elwin replonge dans des souvenirs douloureux. Etant une créature a sang chaud et n’oubliant pas que c’est a cause de Katrina que notre groupe fut séparé et donc mis en danger je lui ai fait comprendre que c’était de mauvais gout. Attendez, non d’abord, Tasia et Jnaya se sont tombées dessus… verbalement bien sur. Tasia a eu un discourt sur tout le monde que j’aurai moi meme pu avoir. Donc assez imagé et désagréable. Asulf a tenté de s’éclipser mais s’est fait rattrapé par Egill et ils se sont battu.
-Je m’excuse c’est difficile de tout remettre en ordre, ca c’est passé tellement vite.
-Donc il me semble que Egill et Asulf se sont battu et ont été magiquement expulsé du temple ou nous résidions. Tasia et Jnaya se sont engueulé, et Tasia a inclus pas mal de monde dans sa joute verbale. Je lui ai alors demandé de se calmer et j’ai pris une grosse voix pour recadrer la situation. Je leur ai rappelé quelques évidences, les notions de respect, et d’autres choses, c’est assez flou dans ma mémoire, j’étais particulièrement hors de moi. Cela dit, je me souviens avoir complimenté et en meme temps rabroué chaqu’un ou presque d’entre eux. Et les deux seuls qui n’eurent pas la décence de suivre mes ordres, car il s’agissait bien d’ordre venant de la chef de groupe il me semble, furent Katrina et Tasia. Encore que Katrina se soit senti insultée et qu’elle me prenne la tete, je le conçoit, mais que Tasia défie si ouvertement mon autorité, et meme finalement ma légitimité en tant que chef, m’a véritablement fait sortir de mes gonds. En fait non, je ne leur avais pas donné d’ordres encore, je leur avais juste demandé de se calmer et de laisser tout le monde parler à son tour ou quelque chose comme ca. C’est après que Tasia m’ai trainé dans la boue devant tout le monde, que j’ai du jouer de mon titre pour la faire taire. Je crois me rappeler que Tasia ne l’a plus ouverte, mais qu’au passage j’ai un peu beaucoup arrosé Katrina de noms peu flatteurs. Mais le fait qu’il m’ai fallu aller jusqu'à ces extrémités pour me faire respecter me rend malade. Nous qui étions sensé être sœurs de confrérie…je ne lisait que de l’hostilité et du dégout en elle. Elle me méprise au plus haut point. Et je le déplore. Je pensais pouvoir compter sur leur soutien et elle m’a poignardé dans le dos en me rabaissant devant notre commanditaire. Katrina a alors exploité la brèche, grande ouverte. Elle a voulu cesser toute affaires avec nous, enfin surtout avec moi. Elle refusait de répondre à nos questions et je l’ai malmené. Je ne m’en cache pas. Nous avions vécu des jours très difficiles.
-J’ai donc du finir le travail de Tasia. Il m’a fallu m’humilier publiquement. J’ai du en surprendre plus d’un a ce moment la. J’ai meme probablement remonté dans leur estime finalement. Mais bien trop tard. J’ai fait mes excuses à Katrina, je me suis roulé par terre devant elle et avant de quitter la pièce, il se passa deux dernières choses. J’ai alors effectivement laissé le commandement a Tasia. La plus expérimentée des novices, mais surtout celle qui doutait de moi comme personne et qui m’avais mis dans cette situation. Elle pensait probablement pouvoir mieux faire, qu’elle le prouve. Quand à la dernière chose, ce fut le sourire victorieux de Katrina. Que les choses soient claires, sa mort ne me poserait aucun problème de conscience. Je pourrait meme payer pour avoir le droit de la tuer de mes mains. Mais nous avons une mission. Elle restera donc en vie…
-Voilà, le reste n’est pas pertinent ou vous le connaissez déjà peut être. Toujours est il que depuis ce moment je n’ai pas dit un mot ni fait un geste a l’encontre de qui que ce soit. Je ne donne mon avis que lorsqu’on me le demande, et n’agit que lorsqu’un de mes camarades est en danger. Je garde un œil extérieur à la suite de cette affaire, et je compte bien m’y tenir sauf contre ordre d’un supérieur.
-Maintenant que vous avez ma version des faits, faites ce qui vous semble bon de faire. Je n’ai rien à ajouter sur les évènements et finalement je ne regrette qu’une seule chose, ne pas avoir réussi à garder le groupe soudé, comme devrait l’être un groupe de gardiens.
Ina avait beaucoup parlé. Et n’avait pas laissé beaucoup de temps aux deux confrères pour en placer une. Elle voulait tout déballer et finalement, elle se sentait bien mieux après l’avoir dit. Elle se sentait d’autant mieux qu’elle se considérait moins fautive que quelques minutes avant après avoir revu les évènements dans l’ordre ou presque. Elle était maintenant fin prête a subir le courroux du maitre de confrérie et de son invitée surprise.
Réputation 3.5Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
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Novice de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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La présence de son grand-frère, ses paroles réconfortaient la jeune femme qui s'efforçait de remettre un semblant d'ordre dans ses idées et dans les sentiments qui se bousculaient dans sa tête. Un sourire éclaira son visage sombre et dissipa même la tristesse des yeux lorsqu'elle l'entendit dire qu'il était fier d'elle.
Son répit fut de courte durée. Elle s'apprêtait à lui répondre lorsqu'elle aperçut un oiseau magique voleter vers elle. Son expression changea immédiatement. Avant même qu'il n'eut formulé son message, l'éclaircie qui avait brièvement illuminé ses traits céda la place à l'appréhension. Elle se renfrogna.
Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas vu Dinenda, si longtemps qu'elle n'avait pu se confier à quelqu'un, et voilà qu'après à peine quelques minutes de discussion ce volatile de malheur faisait son apparition. Quels que soient celui ou ceux qui l'envoyaient , ne pouvaient-ils pas lui laisser un moment de paix? Elle se sentait éreintée, vidée de toute force.
La communication qui lui transmis ne signifiait pas grand chose pour elle et la laissa encore plus désorientée. Elle ignorait tout du lieu où elle était censée se rendre, juste que les plus hautes autorités de Thüldae y siégeaient. Jamais elle n'avait rencontré, ni même croisé, le Seigneur Isòrion et le Haut-Armathor.
Seul élément positif... il s'avérait que Dinenda était aussi invité lui aussi. En ce moment, elle avait conscience de ressembler à une petite fille perdue, en quête d'aide et de soutien. Face à n'importe qui d'autre, elle se serait sentie diminuée d'afficher ainsi son désarroi. Mais elle savait que son frère ne la jugeait pas, qu'il pouvait la comprendre. Sous l'effet de la tension, l'une de ses paupières inférieure se mit à frémir, sans qu'elle n'y puisse rien.
- Sais-tu pourquoi ils nous demandent d'aller là-bas? Je les connais pas. Qui sont-ils? Pourquoi veulent-ils nous voir?
Ses poings se serrèrent, ses ongles s'enfoncèrent dans ses paumes. Paradoxalement, la douleur l'aida à se reprendre. L'une de ses main se posa sur le bras de Dinenda.
- Ne t'inquiète pas, grand frère, ça va aller. Et puis, sa voix reprit une teinte un peu plus légère,... je ne voudrais surtout pas que tu puisses avoir honte de moi.
Chacune de vos morts peut être la dernière.
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Haut-Armathor
Chambre 7
2 gemmes
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Le Haut-Armathor avait écouté avec attention ce que venait de dire Ina pour sa défense. Car à n’en pas douté, il s’agissait bien d’une plaidoirie pour sa défense. Adlareth n’était pas loin de penser exactement la même chose que la Ar’Tel’Quess. L’idée même de remettre ses responsabilités sur le dos d’une autre était un comportement indigne. Mais remettre toute la responsabilité et la survie d’un groupe sur les frêles épaules d’une Novice inexpérimenté était de l’inconscience pure. D’autant que comme venait de l’avouer elle-même Ina, le seul but était de mettre la Novice dans l’impasse en espérant qu’elle commette des erreurs et qu’elle lui rende sa place de chef.
Un comportement irresponsable et d’autant plus grave qu’il venait d’une Ly’Aegisir. Ina avait-elle seulement la moindre idée de ce que signifiait ce mot ? Mais le but n’était pas de lui faire un procès, mais bien de recadrer les choses et prendre des décisions qui s’imposeraient pour la suite. Car en l’état actuel des choses, le Haut-Armathor était plus qu’inquiet pour l’avenir du groupe. Mais de son point de vu, il était absolument hors de question de soumettre la vie des Novices de la Confrérie pour assouvir un besoin de reconnaissance. Aux yeux du Teu’tel’quess, le respect ne se devait pas et il ne s’imposait pas sous le couvert d’un titre. Non, il se gagnait.
Le Chantelame de Thüldae se maitrisait parfaitement. Aucun signe ne transparaissait ni par ses gestes, ni par son visage ou ses yeux. Les longues heures passées au service d’Aëlariel au Grand Conseil Sylvain du nord l’avait parfaitement préparé à ce genre d’exercice. D’ailleurs Ina avait même oublié la présence du El’Tael. Adlareth serait resté en retrait si le nom d’Ina n’avait jamais été évoqué pour devenir une possible Armathor de Thüldae. Mais là, c’était justement le cas. Et il était temps de voir ce que cette humaine avait dans le ventre. Et autant dire, qu’à ce moment précis et malgré sa plaidoirie, les choses étaient plutôt mal engagées pour la Damarienne. Il perçu le soulagement de la Ly’Aegisir, c’était son métier de voir ces détails et d’anticiper sur les réactions d’autrui pour assurer la sécurité des personnalités placée sous sa protection. Une ride qui s’estompe, un rictus nerveux, une commissure des lèvres qui se tend, des bras qui se croisent etc… Mais pour le Haut-Armathor la druidesse n’avait aucune raison valable de se détendre et de se sentir soulagé, si ce n’était celui de sa conscience. Elle n’avait fait que s’enfoncer un peu plus dans ce que l’on pouvait lui reprocher.
Adlareth n’eut qu’une seule question à lui poser.
- Les paroles de la Gardienne du Cœur des Mystères ne sont nullement une condamnation. Arrêté de vous poser en victime. Mais plutôt un constat qu’il nous faut bien reconnaitre. Alors, d’après-toi Ina, qu’est-ce qu’un chef ?
La question pouvait paraitre simple. La réponse l’était-elle réellement ?
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Ly'Aegisir
Chambre 22
Aucune gemme
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Ina n’avait pas remarqué la présence d’Adlareth. Elle ne le connaissais pas, mais savait qu’il était de la même trempe qu’Isorion. Ou du moins elle le pensait. Le fait qu’il la surprenne de cette façon la déstabilisa un peu. Même beaucoup car cet elfe en face d’elle et qui lui posait des questions avait un masque aussi inexpressif qu’elle aimerait bien faire du sien.
Sa question était très piégeuse. Qu’est ce qu’un chef. C’était bien une question que la jeune humaine s’était maintes fois posée a elle même durant ces deniers jours.
-Un chef ? Un chef… d’après moi, un chef n’est ni la pour être aimée ou détesté. Il est la pour prendre les décisions qu’il pense juste. Et je ne suis pas une victime, je suis la cause de ce Bazard. Un chef est aussi celui qui doit prendre sur lui la responsabilité d’un échec de groupe. En l’occurrence notre échec est assez évident il me semble… Un chef doit savoir quand il est désiré et quand il ne l’est pas. J’ai beaucoup réfléchis depuis que j’ai laissé les rennes a Tasia et finalement je ne pense pas que la faute de laisser une novice aux commandes soit si grave. Mon emportement et ma façon de me comporter ont mis en balance la confiance qu’avait notre commanditaire en notre confrérie. Elle ne souhaitait plus faire affaire a moi, qui était la seul représentante confirmée sur place. Certes ma première réaction, celle de la colère m’a fait faire quelque chose…d’improbable, mais a bien y réfléchir voici ce qui m’est apparut.
-Tasia est la plus expérimentée des novices. Ce n’est peut être pas a moi d’en juger mais il me semble que son Noviciat touche a sa fin. Le fait qu’elle dirige donc cette opération ne peu que lui être bénéfique pour sa futur vie chez les gardiens, par le fait qu’elle aura eu l’expérience que je n’ai pas eu, celle d’un groupe a charge. De plus, je suis toujours dans le groupe, il me semble… aussi elle n’était pas sans surveillance. Ajoutez a cela qu’elle a eu un parfait exemple de ce qu’il ne fallait pas faire, a savoir moi, elle ne peu que réussir selon moi.
-Maintenant, je ne sais pas ce que j’ai pu faire pour m’attirer l’inimitée de Tasia, et surtout que ca aille aussi loin. Je l’ai peut être insulté sans le savoir ou blessée avec un des nombreux sobriquets que j’utilise a longueur de journée. Quoi qu’il en soit, même si dans l’emportement les mots fusent, je n’ai jamais cessée de la respecter, ni elle ni les autres. J’ai toujours pris leur avis en considération avant de prendre une décision, car c’est aussi cela le rôle d’un chef. Ne pas se fier qu’a son seul jugement.
-Non, je n’ai pas été un chef parfait, loin s’en faut même, mais j’ai toujours fait passer les intérêt des autres avant les miens, j’ai mis ma vie en danger pour aller en trouver deux autres qui était peut être même déjà mort, j’ai réduit a l’état de cendre mon orgueil et ma fierté, pour que la mission puisse continuer, et finalement j’accepte de faire étalage de mes échecs successifs devant celui pour qui je donnerait ma vie, mon âme sans concession, lui qui avait placé sa confiance en moi et qui m’a donné une nouvelle vie, celui que je ne souhaite décevoir pour rien au monde.
-Maintenant dites moi, vous qui êtes si sages du haut de votre centenaire de plus que moi, dites moi !!! Que fallait il faire sur place ? Se battre contre le tigre ? Laisser Elwin aux mains de ces hommes peut être ? Ou encore se laisser cracher au visage par tout un chaqu’un ? Et bien je n’ai rien fait de tout cela !!! J’ai donné un cadavre en pâture pour sauver le reste des vivant, nous sommes tous allé cherchez Elwin et quel que soit la personne en face de moi je ne me laisse pas marcher dessus. Qu’il soit novice archidruide ou roi !!! Et tant que vous y êtes, répondez aussi a cette question. Comment se fait on respecter quand tout le monde autour de soi a plus d’expérience dans la vie et vous considère comme une simple bouseuse a la vie éphémère et donc finalement sans importance ou incidence sur le monde ?
Son calme venait de voler en éclat. En si peu de temps elle avait encore échouée face a elle même. Sa colère refaisait surface comme si sa séance de prière derrière la chute n’avaient servit a rien… ses jointures étaient blanches tellement ses poings était serrés. Elle était peut être en terre amie, mais tout le monde faisait comme si c’était le contraire. Elle venait de vivre des moments difficiles pour elle. Le fait de se faire bafouer ainsi ou même de se sentir rejeter par quelqu’un qui aurait du être amicale.
-Je n’ai pas l’étoffe d’un chef de groupe. Pas encore en tout cas. Si vous en doutiez, la preuve en est faite.
*Maintenant peut être allez vous me laisser en paix dans ma honte et ma douleur que je panse mes plaies avant de remonter a cheval…*
Réputation 3.5Le meilleur moyen de ralonger sa vie, c'est d'essayer de ne pas la racourcire.
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Gardien des Mystères
Chambre 7
2 gemmes
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Son regard croisa celui de Tasia, et ils surent tous les deux que le moment étaient venu. Même si l’innatoh avait encore besoin de parler à sa sœur, il ne lui venait pas à l’idée de faire patienter ni le Protecteur, ni le Haut-Armathor. Aussi, poussa-t-il un profond soupir tant pour chasser la tension qu’il avait ressentit, que pour se préparer à ce qui allait venir.
Dinenda se demandait encore pour quelle raison, il était convié à cette réunion au sommet. Mais suivant les propos de Tasia, il se doutait de ce qui allait suivre. Et dans un certain sens, c’était tant mieux. Tout d’abord, il allait peut-être obtenir des informations complémentaires sur ces fameuses épées ou encore le groupe qui s’en était prit aux Gardiens Sylvestres. Ensuite, ce serait l’occasion pour la A’Teu’Tel’Quess de toucher deux mots à Isorion sur son ressentit et le comportement d’Ina. Si l’ensorceleuse ne faisait pas, il se chargerait d'amener le sujet sur la table.
- Il me semble que l’heure est venue de mettre certaines choses à plat, ma sœur. As-tu déjà entendu parler du Caercilcarn ? Normalement les Novices n’ont pas accès à ce lieu. C’est là que nombre de décision importantes sont prises. C’est aussi là que se tienne les conseils de Thüldae. Nul doute que si tu y es conviée, c’est qu’il y a au moins une bonne raison à cela…bonne ou mauvaise. Ne faisons pas attendre nos dirigeants, allons-y sur le champ.
Il y avait un peu de marche avant de parvenir au conseil du Caercilcarn. L’ensorceleur expliqua à sa sœur qu’en ce lieu elle pouvait s’exprimer franchement et que le Maître de la Confrérie était un sage qui veillait sur les Gardiens Sylvestres comme s’il avait agit de ses propres enfants. Cet elfe là, n'avait jamais fait d'erreur dans ses choix et il avait sortit à la force de son caractère et de l'amour qu'il portait à la nature et aux être vivants dans l'équilibre. Une légende courrait à Thüldae. D'aucun disait sous le sceau de la confidence qu'Isorion Sil-Amaniel était un prince. Si ce n'était pas la vérité, on ne devait pas en être loin. En tous les cas, le Protecteur en avait toutes les qualités. Quand au Haut-Armathor, sa triste histoire et son dévouement pour la protection de Thüldae, de la nature et du Beau Peuple n’avait que peut d’égale. Il avait la réputation d’être quelqu’un de très réservé, sauf lorsqu'il menait ses troupes au combat. Adlareth faisait partit de cette très petite castre qu’était les Chantelame. Il ne fut pas très difficile de se rendre compte que Dinenda avait une certaine fascination pour celui qui mariait avec brio l’acier et la magie.
En approchant du Caercilcarn, Dinenda chercha des yeux la horde de loup argenté qui gardaient ce sanctuaire. Ils étaient là quelque part, c’était certain. Mais se laisseraient-ils voir ?
En arrivant devant l’entrée, l’elfe lunaire posa sa main gauche sur l’épaule de sa sœur son visage était grave. Mais sa voix se voulait bienveillante et réconfortante.
[elfique]- N’ait aucune crainte. Ici, on parle librement et ce qui se dit dans le Caercilcarn reste là. Je n’ai qu’un seul conseil à te donner. Soit franche, honnête et sincère parle avec ton cœur. Alors tu seras assurée que tu ne jamais me faire honte…en aucune manière! Es-tu prêtes A’oro-Laf (petite fleur de lune)?
Dinenda caressa sa broche d’argent et ce léger picotement dû à la magie qu’elle renfermait était toujours aussi doux et agréable. Il ferma les yeux et baissa la tête un instant.
- Je suis Dinenda Mythrandir, Gardien des Mystères de Thüldae. La novice Tasia qui m’accompagne est attendue par le Protecteur et le Haut-Armathor.
Il ne fallut qu’un instant avant que les branches qui obstruaient l’entrée ne mettent à frémir puis à s’écarter libérant le passage qui allait leur permettre d’entrer. Dinenda passa le premier et fut surpris de voir Ina et la Gardienne du Cœur des Mystères. L’innatoh tenta de se contrôler pour garder sa surprise pour lui. Il en put s’empêcher pour tant de poser un regard encourageant sur sa sœur. Les choses allaient sans doute être moins simples pour l’ensorceleuse. Mais tout bien considéré, ce n’était sans doute pas plus mal, qu’il en soit ainsi. Il posa une main sur son cœur et inclina la tête en signe de respect.
- Alae, Favorable soit notre rencontre, pour que nos cœurs soient lumière et que nos épées restent au fourreau, nous portons la paix dans nos mains et c'est la lumière qui nous guide. Heureuse rencontre Maitre Isorion, Haut-Armathor. C’est toujours un plaisir de vous rencontrer Dame Nil’Garith Gardienne du Cœur des Mystères. Ly’Aegisir des Gardiens Errants. Nous étions au Miroire d'argent. Nous avons fait aussi vite que possible.
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Novice de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
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- Il semblerait en effet, que ce moment soit venu, grand frère, et sans doute est-ce mieux ainsi, bien que j'éprouve une certaine crainte.
- Tu as raison, comme souvent... Un peu de moquerie était venue alléger ces deux derniers mots. Mettons-nous en route et ne faisons pas attendre ces hauts personnages. Du Caercilcan, je connais peu de chose, mais j'en saurai sans doute plus sous peu. Quant à savoir si la raison de cette convocation est bonne, ou mauvaise, je ne vais pas tarder à être fixée.
Tandis qu'il cheminaient, elle écoutait attentivement les explications de son frère et la présentation qu'il lui fit d'Isorion, Maître de la Confrérie, et du Haut-Armanthor. Le jugement de l'Innatoh était toujours des plus avisés et nuancés, elle lui faisait entière confiance. Sa démarche s'était accordée sur celle de son frère et lorsque ses pas se ralentirent, elle fit de même, ne pouvant s'empêcher de jeter un regard sur main qu'il avait posée sur son épaule. Une fissure sombre, à peine perceptible, entachait le mauve de ses iris qu'elle dirigeait vers l'émeraude de ceux de l'elfe.
- Je n'éprouve plus de crainte, Dinenda, notamment grâce à toi. De plus, je sais que cette dernière peut se révéler très mauvaise conseillère.
Sa voix se fit très douce.
- Dis-moi, m'as-tu connu autrement qu'honnête, franche et sincère? Et s'il en était ainsi, serais-je ta soeur?
Elle s'efforça d'atténuer ce que ses propos auraient pu avoir de blessant.
- Mais tu me fais confiance, alors je ne pense pas que ce soit le cas. Merci...
Ensuite, le nom affectueux qu'il lui octroya agit comme un baume et adoucit son expression.
- Allons-y.
Ces mots à peine prononcés, sa physionomie, ouverte pendant le dialogue qu'elle avait eu avec son frère, recouvrit l'aspect impassible qu'elle revêtait en présence d'étrangers. A la demande de Dinenda, une porte de feuillage s'ouvrit devant eux. A sa suite, elle pénétra dans cet endroit inconnu. Sans inquiétude, ni appréhension, elle observa brièvement les personnes qui s'y tenaient. Ainsi qu'elle s'y attendait, elle n'avait encore rencontré aucune d'entre elles, exception faite d'Ina,
Le Teu'Tel'Quess semblait relativement à l'aise, se présentant dans les formes. Tasia avait été élevée à l'écart, dans une contrée sauvage et éloignée. Les hautes sphères ne lui étaient pas absolument pas familières et elle ne possédait pas l'aisance, ni la faconde de son frère pour s'y mouvoir. Aussi opta-t-elle pour la simplicité. A son tour, elle posa la main sur le coeur et inclina la tête.
- Alae, ma Dame, Messires, vous m'avez fait mander. Mon nom est Tasia.
Etant donné qu'ils l'avaient convoquée, elle se fit la réflexion que la mention de son identité était très probablement superflue. Cependant, elle faisait partie des règles de politesse qui lui avaient été inculquées. Cette formalité accomplie, la semi-elfe se tint dans l'expectative. Son regard neutre orienté vers le centre de la salle ne s'était attardé sur personne en particulier.
Chacune de vos morts peut être la dernière.
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