Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Le début des aventures.....

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :Vers 10h00

MJ
Narration: Enoriel, Yvhann et Aël’Telàwërith, Mirtzar

Jet de Perception auditive Yvhann DD20 : 2 (dé)+13= 15 :Echec
Jet de Détection Yvhann DD20: 8 (dé)+11=19 :Echec
Jet de fouille Jéreicia DD 15 : 10 (dé) + 3= 13 : Echec

Mirtzar observe les cadavres
Jet de fouille Mirtzar DD15 : 18 (dé) + 0(comp)= 18 : Réussite

e babillage de l’elfe doré tomba au plus mauvais moment pour Yvhann et Jereicia qui n'avaient guère besoin qu'on vienne les déconcentrer. Pourtant, Aël’Telàwërith était arrivé comme un cheveux sur la soupe, avec une décontraction presque insultante pour ceux qui tenaient avant tout à sécuriser cet endroit et s’évertuaient à éviter un quelconque danger qui mettrait en péril leur vie.

Et ce n'était pas Enoriel qui allait leur être d'un grand secours car le druide semblait à ce moment précis lutter contre un déferlement d'émotions. Alors Mirtzar? Peut-être. Frère Molosse s’était rapproché quant à lui des cadavres et tentait tant bien que mal de trouver un indice visuel sur le corps des gnolls et remarqua immédiatement que les corps des créatures avaient été lacérée et étripée, rien avoir avec les blessures du gnoll mort dans la tour. Deux d’entre eux portaient sur leurs hardes des petits morceaux de pierre ainsi qu’autour d’eux. Cezrtains de ces morceaux s'étaient littéralement incrustés dans la peaux. Un rapide exament des deux autres cadavres lui confirmèrent cette découverte.

MJ
Narration: Tous

es trois rôdeurs assuraient les arrières du groupe. Si le gnome et le hin s’étaient postés près de la porte, ce ne fut pas le cas de Kanabhendril qui avait tout de suite perçut l’inquiétude du grugash. S’il ne connaissait pas parfaitement le gardien errant, il pouvait désormais savoir quand ce dernier était inquiet et qu'un danger rôdait. Il comptait bien prouver à tous l'importance qu'il avait pour le groupe. Il banda son arc, et s’avança pour rejoindre le nain d'or qui se trouvait plus qu’à trois marches de l’entrée de l’arène.

C’est là que Floyr, en sentinelle aérienne avisée pénétra en dernier dans la salle et presque instinctivement lança son cri d’alerte perçant avant de faire un virage serré pour revenir en arrière. Le comportement de Khell changea lui aussi de tout au tout, il se mit à grogner et aboyer plus furieusement encore, les oreilles rabattues en arrières, les babines retroussées, le loup venaient d’adopter une position de défense, la gueule pointée vers le dessus des marches et vers l’arène. Et là, dans cette salle ou le moindre son résonnait, le fait d’entendre Khell se déchaîner augmentait le stress des compagnons.

Kana prit son courage à deux mains et lentement, il gravit les marches avec une lenteur calculée et découvrit une vaste dalle de marbre, juste en face de lui, à une quarantaine de mètres, cinq êtres ailés aux traits plus ou moins humanoïdes regardaient dans sa direction et semblaient faire barrage face devant une porte bardée de fer. Quatre de ces bêtes dont la taille ne devait dépasser guère les un mètre vingt, possédaient un corps d’une couleur grisâtre, entourait un autre être qui se différenciait par la couleur de sa peau, une couleur marron tirant sur l’ocre.

Des oreilles en pointe, un visage aux trais taillés à la serpe, une dentition en pointe. La bête avait une musculature développée. De grandes griffes aux mains et aux pieds et un regard inexpressif, ressemblant à deux petite billes noire, laissaient supposé que ces créatures n’étaient pas là pour faire juste de la figuration.

Une musculature fine et nerveuse, deux de ses êtres voletaient à deux mètres du sol. Au pied de ces créatures ailés, le cadavre d’un gnoll qui n’avait plus de tête. En voyant Kana. Ils marmonnèrent quelque chose dans une langue que l'humain ne connaissait pas.

… ’ ’ …

’ … ’ …

L’autre créature à la peau marron prit la parole en dévisageant le rôdeur. En entendant sa voix nasillarde qui s’exprimait dans un commun rugueux, Kana comme ses compagnons qui se tenaient hors de vue, saisirent parfaitement le sens de l’avertissement.

- Recule humain ! Toi et tes compagnons survivrez si vous quittez cette tour ! Avance encore d’un pas et toi et les tiens rejoindrez l'autre monde.

Kana déglutit et murmura pour lui-même.

- Que Lurue nous protège…..

L'arrivé subite de Aël’Telàwërith avec ses questions multiple dans cette environnement, rendit Yvhann sévère et impulsif. Il rageas contre se fait quand soudain le siffle de Floyr le remit a sa place. Il fit un tour d'horizon pour connaître la position des membres du groupe puis vit Kana face a ses êtres ailés.

Rapidement il se tourna vers Enoriel pour avoir sa constatation du fait et se rendit compte que celui-ci était troublé, absent... Il risquait trop en se moment et le dirigeant des Gardiens Errants n'avait autre choix de ramener Enoriel a la raison. Instantanément, la main droite lâcha prise sur sa flèche et d'un revers, vint frapper la joue gauche du druide pour le sortir de ces limbes puis psalmodia en druidique, a l'intention de son compatriote...

[LANGAGE=13]- Puisse la sublime essence cosmique me purifier de toute impureté d'esprit et de corps afin que je puisse communier avec mon Sanctum Céleste.
Puisse ma conscience mortelle être éclairé a se point que toute les imperfections de ma pensé et de mon corps me soit révélé.
Puissé-je recevoir la puissance de volonté qui me permettra de les corriger.
Je demande humblement de percevoir la plénitude de la nature et d'y participer, restant a jamais, en accord avec le bon ordre des choses.
Qu'il en soit ainsi!-[LANGAGE=13]

Ils avaient besoin de tout les effectifs et a leurs maximum de capacité. Les membres du groupes se plaçaient près a intervenir et Yvhann s'assurait qu'Enoriel revienne rapidement dans le vif du moment. Il ne laisserait personne salir la réputation des Gardiens Errants, surtout pas un des leurs. Le visage d'Yvhann était dure et Enoriel put y lire une déception mais il en prenait plus au dirigeant pour qu'il châtie l'un de ses membres et Enoriel était pour le grugach un atout important dans cette mission. Puis son visage se fit plein de gratitude se qui invita le druide a se reprendre.

Ensuite son attention se porta sur Aël’Telàwërith et lui souffla une question... - Vous savez se que sait!? Des gardiens ou bien une épreuve!?-

Il savait Aël’Telàwërith lettré et instruit dans l'histoire, peut être connaîtrait-il c'est êtres ailé. Si non il se doutait bien qu'ils devraient combattre pour passer... * Et combien passerons!? * Se demanda le druide-rôdeur. Pour lui il était impératif qu'ils passe tous, sans exception.

n drôle de son prouva à Mirtzar, une nouvelle fois, qu'il était trop facile à prendre par surprise. Trop content d'avoir établi que les pauvres bestioles étaient mortes tuées par autre chose que ce qui avait terrassé leur frère de race de l'étage supérieur, trop concentré sur sa tâche d'identification des divers fragments rocheux peur essayer de trouver si il en avait déjà vu de semblables dans le passé, trop occupé à se demander quelle genre de créature pouvait laisser des morceaux de pierre sur les cadavres de ses victimes, il s'était laissé surprendre par ses compagnons, ce qui n'était pas bien grave et par des créatures étranges qui semblaient ne pas être complètement pacifiques.

La première chose que réalisa le nain, comme souvent depuis qu'il avait dû quitter son clan détruit, était qu'il n'avait pas compris un traître mot de ce que pouvait bien avoir dit la première des deux créatures volantes. Un bref regard vers Kanabhendril, qui se trouvait non loin de lui, lui montra qu'il n'était pas le seul pour lequel cette langue était aussi étrange que la barbe de Moradin est fournie. Si les mots de la seconde créatures n'avaient pas suivis de si près le discours sifflant de la première, et qu'elles ne ressemblaient pas à deux monstres sanguinaires, il aurait même tenté de rire de leur bêtise avec le rôdeur humain.

Mais, clairement, la seconde créature ne voulait pas rigoler et un autre de ces humanoïdes poilus et violents semblait avoir fait les frais de leur mauvaise humeur récemment. Honnêtement, le guerrier ne voulait pas finir avec la tête situé à plus d'une dizaine de centimètres au-dessus de ses épaules, conscient que cela risquait de l'empêcher de sauver les enfants kidnappés, mais il ne pouvait pas non plus renoncer à la poursuite si leurs ennemis étaient passés par cette pièce. Il déglutit donc un coup, leva les mains devant lui pour montrer qu'il n'était pas armé et qu'il ne souhaitait que parlementer, fit quelques pas pour être certain que les trois créatures volantes puissent le voir quand il commencerait à parler et, après une prière plus courte que l'étincelle de la pioche frappant le granit de la mine, il commença son discours.

-Excusez-nous, nous ne souhaitions en aucun cas vous déranger, soyez en certaines. Cependant, nous ne nous sommes pas retrouvés ici par un jeu de Beshaba, et nous sommes à la recherche d'un groupe constitué d'un drow au moins et d'enfants humains. Nous devons les retrouver au plus vite. Si vous pouvez affirmer qu'ils ne sont pas passés par ici, alors nous nous repartirons par où nous sommes venus pour les retrouver et vous et vos descendants n'entendront jamais plus parlé de nous. Je suis conscient qu'il est plutôt cavalier vu notre position de vous demander de l'aide mais nous en avons vraiment besoin.

Après s'être engagé dans le passage, le hin avait cherché à mettre à profit ses capacités de pisteur, et cela avait été efficace.
Même s'il appréciait de pouvoir ainsi prouver son utilité, il se devait de reconnaître que leurs compagnons qui les avaient précédés lui avaient facilité considérablement la tâche en marquant leur chemin.
Il nota les divers éléments de configuration du souterrain tel que les embranchements et les portes remarquées par l'autre groupe.
Il ne s'arrêta pas à côté de la mare de sang, mais au vu des traces de piétinement présentes à proximité, il savait qu'il pourrait toujours demander des détails aux autres une fois qu’il les aurait rejoint.

La traversée du souterrain ne lui avait pas pris énormément de temps, son déplacement étant pour une fois facilité par sa petite taille, qui rapprochait d'avantage son regard du sol, lui permettant de mieux voir les traces de passage mais aussi de lui éviter de trébucher sur un éventuel défaut du sol.

Il pénétra dans la salle occupée par le premier groupe sans mot dire, et au vu de l'expression de contrariété de chacun lorsque l'elfe du soleil prit la parole, il songea qu'il était aussi bien qu'il ne se soit pas exprimé.

Pendant les dire d'Aël’Telàwërith, le fils du Clan Languelion resta près de l'entrée, essayant d'être le plus attentif possible à ce qui se passait autour de lui.

Lorsque le loup commença à s'agiter, Narvarth quitta son poste et se rapprocha des gnolls. Voyant Kanabhendrill s'éloigner du groupe, le hin sorti son kama de sa ceinture pour s'assurer une meilleure réactivité en cas de souci.

Il essayait de conserver une fréquence cardiaque correcte, de repousser son instinct qui diluait des substances chimiques de stress dans son sang. En inspirant doucement, il réussissait presque entièrement à contrôler son corps, mais cette petite victoire sur lui même fût de très courte durée. En effet, les sons de voix provenant d'au delà du rôdeur humain eurent pour effet de radicalement balayer les défenses du hin, provoquant un énorme frisson dans sa moelle épinière qui se propagea très rapidement dans son petit corps, arrachant un tremblement à ses mains.
Même s'il ne comprit rien à ce que dit la voix, il n'en perçut pas moins le sens, du moins le supposait il.

Il eut la confirmation de ses craintes lorsque l'autre voix se fit entendre. Se retrouver ainsi à subir des menaces d'individus qu'il ne voyant même pas angoissait d'avantage encore le hin, qui de sa place et à cause de sa petite taille n'apercevait rien de leurs nouveaux interlocuteurs.

S'il devait y avoir un combat, le sagespectre craignait pour sa vie, sa fronde ne lui servirait à rien à cause de son déficit de munition, gaspiller ses restes de billes ne ferait que repousser le problème à plus tard, aussi devait il payer maintenant les frais de son étourderie.
Il posa son arme en appui contre sa jambe le temps de saisir sa targe accrochée à son havresac puis il glissa son bouclier à son avant bras avant de reprendre son kama.

Il allait se décider à avancer pour voir ce qu'ils allaient sûrement devoir affronter lorsqu'il vit le nain le faire lui même et prendre la parole. Il avait la langue habile, aussi Narvarth espérait ne pas avoir à se servir de son arme.
Il attendit que la voix se fasse à nouveau entendre.

Une voix raisonna dans la grande salle, où un silence pesant planait jusqu’alors. L’elfe doré n’avait eut que faire de la concentration de ceux qui étaient déjà entré et qui s’inquiétait de savoir quels étaient les dangers qui les menaçait. Pour lui, l’important était que les autres sachent, qu’il fallait maintenant aller de l’avant. Il n’y avait plus le choix.

Aël’Telawerith ne compris pas un traitre mot de ce que venait dire la créature. Il se déplaça un peu pour voir de quoi il s’agissait. Lorsqu’une seconde créature se mit à les menacer. Le sang du Ar’Tel’Quess ne fit qu’un tour. Il commençait vraiment à en avoir assez pour aujourd’hui de se faire mal traité, insulté, voir même de se faire menacer de mort par des membres de sa propre race. La question d’Yvhann arrivait à point nommé, détournant un instant son attention de ces tracasseries.

- Oui, je crois bien reconnaître ces créatures. Ce sont des extérieurs originaires des plans élémentaires. Mon oncle Sal’oniënn Enissoën est un Faern (magicien). Il en avait convoqué, et c’est comme cela que j’en ai vu la première fois. Il s’agit de … comment dit-on déjà en commun… Ah oui, des Méphites, de part leur aspect je dirai qu’il y a des Méphites poussiéreux et un terreux. Quant à savoir la raison de leur présence ici. Je n’en sais rien. Mais vu la position qu’ils tiennent, je dirai qu’il s’agit de gardiens qui pourraient bien être une épreuve en soit. Ils ne sont connus pour être particulièrement maléfique, mais cela ne veut pas dire que nous soyons en sûreté. Il va falloir tirer cela au clair, mais il se pourrait bien que le portail se trouve derrière cette porte. De toute façon, je ne supporterai pas une seconde de plus que ces êtres méprisables m’insulte encore en me menaçant. Tenez vous prêt, si combat il y a, il ne sera pas facile, ces bestioles ont une faculté de régénération impressionnante et sont remplies de magie.

A peine avait il eut le temps, d’expliquer brièvement au Sy’Tel’Quess de quoi il en retournait. Que Mitzar prenait la parole pour s’adresser aux élémentaires. Et ce que Aël’Telawërith entendit lui fit grincer les dents. D’une part, ces créatures avaient eut l’audace de le menacer, et en plus, il n’y avait pas de possibilité pour faire demi-tour et repartir par où le groupe était venu. Si tant est qu’il en avait le désire.

Le serviteur de la couronne d’Arvandor se porta à la hauteur du nain. Il ne lui prêta même pas un regard, et monta les marches pour arriver aux cotés de Kanabhendril. Là, il s’arrêta. Et… il fit un pas de plus. Et déclama la dernière strophe du code des gens de Myth-Drannor.



Je suis un fils de Myth-Drannor. Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, fils de Elvociya Siannodel et de Aël’Ar Eowëlathaèldir dernier descendant du clan Aëryndra de Cormanthyr famille de la haute noblesse de la cour elfique est mon nom. Qui sont ceux qui menacent un Ary’Ar’Tel’Quess de Myht-Drannor sur ces terres ancestrales ? Par le sang, j’ai droit de passage par le portail. Qui sont ceux qui osent se dresser sur le chemin qui ramène un Faersuor, un enfant de la cour vers son domaine légitime ? Nous ne rebrousserons pas chemin, Gardiens reconnaissez la puissance divine des Seldars et laissez libre le passage.

naihtera nollero ed erloc al zerffuos u egassap ed erbil stnavius sem te iom ressial te iom zessiannoce elpuep erton ed sterces sel rus zelliev suov euqigam etrop al ed sneidra reafhto ht eaisi

Aël’Telàwërith n’avait aucun doute, que si cette porte menait au portail, les Tel’Quessir devait y avoir libre accès. Dans le cas contraire, il faudrait défendre chèrement sa vie. Et si c’était les Ssri’Tel’Quessir qui avait convoqué ces gardiens, alors là également le combat était inévitable pour gagner le droit de passer. Quoi qu’il en soit, cette porte était importante, et Aël’Telàwërith était prêt à se battre pour pouvoir trouver le portail. Restait à savoir si les autres l’étaient également.

La pointe de la flèche gifla le druide qui revint brutalement à la réalité. Il se tourna vers l'auteur du coup et croisa le regard d'Yvhann. Et à l'instant, plus que la douleur cinglante qui le lançait à la joue, c'est la déception qu'il lut dans le regard de son compagnon qui le fit souffrir... Jamais il n'avait voulut décevoir le dirigeant des Gardiens Errants dont il faisait parti. Il avait toujours oeuvrer dans l'optique de respecter son engagement au sein de Gardiens Sylvestres. Mais il avait fauté. Alors que ses compagnons se concentraient sur les indices menant sur la route des enfants égarés, qu'il cherchaient tout ce qu'ils pouvaient pour aller de l'avant, lui avait failli à sa tache. Il aurait du rester concentré, à l'affut... Mais il s'était laissé envahir par les émotions, il n'avait pas su se contrôler. Quand Yvhann se mit à réciter son sermon druidique, Enoriel s'inclina vers lui et se signant en druidique, s'excusa de sa faute. Il se reprit, chassant les sentiments de tristesse et de honte qui commençaient à affluer. Il avait raté certains événements mais il comprenait aisément, suivant le regard de chacun de ses compagnons et les grognement de son fidèle ami, que quelqu'un ou quelquechose de dangereux se trouvait dans l'arène au haut des marches. Il decida donc de se reprendre physiquement et de monter les marches pour voir ce qu'il en retournait tout en restant à l'écart du centre de l'arêne, étant bien plus habile à distance si un danger devait survenir contre la compagnie.

a demi elfe ne bougea plus. L'elfe doré venait de leur informé sur la nature de leurs opposants.
Maintenant elle savait ce qui était arrivé aux gnolls. Selon Jereicia, les méphitiques avaient dû être appelé afin de garder les lieux par l'heureux propriétaires des lieux.
Elle posa ses mains sûr les hanches et foudroya du regard les créatures qui venaient d'apparaître.
- "Ben voyons !"Murmura-t-elle en entendant l'avertissement qui leur avait été intimé.

Elle aurait bien décoché un peu de verbe fielleux en direction des méphitiques mais Mirtzar avaient commencé à parlementer avec eux et il lui aurait été malvenue de mettre à bas ce que sont ami nain essayait de tenter.
Mais la prêtresse n'étaient pas dupe, en observant bien les corps il était fort probable qu'ils doivent hacher menu ces bestioles. Puis Jereicia comprit que Mirtzar essayait de gagner du temps.
Elle observa un instant ses compagnons et remarqua qu'eux aussi se préparaient à un probable affrontement.

- "Par Aurile, que la volonté de ma Dame m’accompagne !" souffla-t-elle

Elle chercha lentement dans ses affaires quelques billes et arma sa fronde.

Même si il avait pris l'initiative de s'engouffrer dans le tunnel dans l'espoir de faire bouger ses compagnons, Notar s'était rapidement fait distancé par le Hin qui semblait se déplacer plus aisément dans le souterrain.
Il avait donc suivit en restant au sein du groupe jusqu'à arriver dans la salle où se trouvaient les autres.

Il resta en plan au niveau de la porte pour surveiller le couloir et leurs arrières.
Puis il s'avança de quelques pas lorsque Aël’Telàwërith fit le compte rendu de ce qu'il s'était passé à l'étage.

C'est alors qu'il sursauta à la bruyante arrivée du compagnon ailé de l'elfe sauvage. Il rougit à sa réaction démesurée en baissant inconsciemment le regard vers le sol fixant ses pieds qui oscillaient dans un piétinement gêné.

Il arrêta son exercice de mollet aussi subitement que démarrèrent des voix provenant de l'estrade. Dans un reflexe qui le surpris lui même, il prépara son arc, l'armant d'une flèche et commença à en tendre la corde, fléchissant légèrement ses jambes pour s'assurer un meilleur appui.

Il jeta un coup d’œil sur ses compagnons et remarqua que Jereicia avait déjà préparé sa fronde.
C’était la première fois qu’il avait affaire à des créatures venant d’un autre plan, et donc la première fois qu’i l avait à en combattre. Aussi il écouta attentivement la description qu’en fit son compagnon elfe du soleil.

Il s'avança de quelques mètres pour voir comment évoluait la situation là haut, et en profita pour vérifier que l’image qu’il s’était mis dans la tête correspondait bien aux créatures qui les attendaient.

¤Ma foi mon bon Notar, le moment de prouver qu’un gnome vaut bien n’importe quelle race au combat va bientôt arriver. Il n’y a plus qu’à espérer que ce n’est pas la dernière occasion car les créatures ne semblent pas disposées de nous laisser passer sans combattre.¤
Aussi le gnome commença à faire le vide dans son esprit pour se préparer au combat qui semblait imminent.

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :Vers 10h00

MJ
Narration: Tous

uand Mirtzar prit la parole, les bêtes lorgnèrent tous en sa direction et certains grognèrent quand il évoqua le mot drow. Si le jeune nain d’or parla avec franchise et détermination, il attira sur lui toute l’attention des créatures. La bête à la peau brune, les yeux rivés sur le fils de Moradin, consentit à lui répondre en employant la langue des hommes.

- Dis-moi le nain, si dans effectivement le drow et la femelle humaine étaient passés par là…que ferais-tu ? Car je te le redis, Toi et tes compagnons survivrez si vous quittez cette tour ! Avance encore d’un pas et toi et les tiens rejoindrez l'autre monde.

La bête s’interrompit brusquement, son regard attiré par la brusque agitation de ses compagnons. C’est là qu’un elfe doré fit son apparition.

ruot ettec snad iuh’druojua eluof a y li…susr iomsi

Le méphite terreux, car il s’agissait bien de méphites, gloussa aux paroles de son compagnon le plus proche pendant que l’elfe, d’une voix toute aussi déterminée, leur intimait le droit de passer en faisant appel au droit du sang. Le souci pour les créatures élémentaires, à ce moment précis de l’histoire, c’est que Fabian ne s’était pas donné la peine de préciser qui devait passer la porte, mais plutôt avait interdit à toute créature vivante de passer cette porte. Le mage ne s’était certainement pas attendu à voir tant de monde s’aventurer dans sa tour en si peu de temps, quelques jours après sa mort brutale. Cela faisait bien une décennie que cette partie du domaine Alestrag n’avait connu pareille affluence. Aussi Arsus, attendit patiemment que le Tel’Quess termine sa prose avant de pointer un doigt griffu vers lui.

- L’enfant maudit de Corellon nous a déjà joué un mauvais tour en usant de belles paroles. Cela ne se reproduira pas. Car je te le redis, Toi et tes compagnons survivrez si vous quittez cette tour ! Avance encore d’un pas et toi et les tiens rejoindrez l'autre monde.

Le méphite terreux n’eut pas le temps de terminer sa phrase car un flèche tirée par Kana, exaspéré d’attendre, le projectile alla se brise contre la porte, déclenchant l’ire des gardiens élémentaires. En quelques instants, l’ensemble de méphites prit leur envol. Arsus allait les imiter et alors qu’il déployait ses ailes, il lança assez fort pour que tout le monde l’entende..

- Votre choix est fait !

MJ
Narration: Kana

dix-neuf ans, le rôdeur manquait parfois de la patience la plus élémentaire, surtout pour un rôdeur qui avait suivit l’enseignement avisé et patient d’un mentor avertit. Mais non, cette fois, il fallait passer outre certaines règles surtout que les paroles de la bêtes étaient suffisamment claires, ils devaient rebrousser chemin. Avec l’issue initiale condamnée, un retour en arrière était inenvisageable et pour Kana, le fait qu’un drow et ses gnolls étaient parvenus à passer ces gardiens suffisaient à lui prouver qu’ils avaient là toutes leurs chances. Gardant les yeux rivé sur la lignes des cinq créatures volantes qui se trouvait à moins de trente mètres d’eux, il bandait déjà son arc pour tirer un nouveau trait.

Initiatives :

Kana : 18
Jereicia : 18
Méphite Terreux (5) : 16
Mirtzar : 15
Yvhann : 15
Enoriel : 14
Méphite 1,2,3 :13
Narvarth : 12
Méphite 4 : 12
Aël’Telàwërith: 11
Notar : 10

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A la signature d'Enoriel, Yvhann ne laissa pas le druide dans sa léthargie et le sorti de sa torpeur en lui glissant un sourire complice. Le dirigeant des gardiens errants n'aimait jamais remettre un membre a sa place, c'était pour lui quasiment un fardeau mais ceci renforçait son amitié avec Enoriel et autorisait le druide a en faire autant si Yvhann, venait lui aussi, a faiblir.

Les explications de Aël’Telàwërith éclaira l'ignorance du grugach et espérait qu'il avait éclairé les autres. Se ne fut guère long qu'après la courte cession des parlementaires, se fut le moment des affront et ce, encore une fois grâce a Kana, cet humain de plus en plus téméraire.

Voyant rapidement la situation se détériorer, Le druide-rôdeur en appela a l'assistance divine de sylvanus en ce lieu pour une aide qui serait fortement apprécié.

Le grugach avait comprit que leurs chef était sans doute le méphite terreux, il le prit donc en joue, prenant son temps pour bien viser mais surtout, après avoir sifflé a Floyr de s'éclipser de cet pièce qui deviendrait une arène de sang et beaucoup trop dangereux pour lui.

Du moment qu'il le pourrait, Yvhann tirerait a outrance avec force sur sa cible volante, en espérant que ses flèches non magiques, ferraient un certain dégât. Il lui avait fallu toute sa sagesse pour ne pas transpercer le corps de Kana une fois pour toute mais pour l'instant il savait bien qu'ils avaient besoins de toute leurs effectifs.

[COLOR=green] Sort o niv. Assistance divine. Tir a outrance avec arc long comp. de force +2.[COLOR=green]