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Douce Fortune
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Aventurière
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Par définition une auberge est un lieu tenu à but lucratif dont le commerce consistait dans l'accueil et l'hébergement de personnes. Il semblait normal, évident de trouver ce genres d'établissement dans une ville tel que Luskan. Consternation, incompréhension, voila l'état moral ou se trouvait la jeune ensorceleuse. Ses recherches diplomatique des plus ennuyeuses et dégradantes l'avaient mené à un constat déprimant. Primo les habitants de cette ville sont atteint d'une maladie grave appelée xénophobie, secundo Arsia n'a pu recenser l'existence que de deux auberges, pour une ville comme Luskan c'est peu. Arsia ne devait pas se remettre en question, ses talents diplomatique n'étaient pas la cause de ce maigre résultat, disons simplement que le tourisme n'est pas une préoccupation de cette ville. Finalement les deux auberges s'avèrent être deux extrèmes, la première : une auberge miteuse du port, cet établissement semblait être réservé aux "étrangers". La deuxième était une auberge qualifiée de luxueuse, située au centre de la ville.
Fatiguée, Arsia décida de s'asseoir pour prendre un peu de repos, Corile son familier vint lui tenir compagnie et réconfort, elle en avait bien besoin. Arsia accueillit la belette par des caresses, puis la jeune ensorceleuse eu une idée saugrenue, ce qu'il ne lui arrivait que très rarement. Elle présenta à la belette ses deux poings fermé.
-"Et bien Corile choisit, la droite ou la gauche."
La belette se dirigea instinctivement vers la main gauche, Arsia esquissa un sourire puis desserra le poing, à l'intérieur une pièce d'argent.
-"Je vois, intéressant bon choix ma chère, nous irons donc à la perle des flots, ou tout du moins nous essaierons."
Arsia finit par se relever, puis d'un pas décidé elle se dirigea vers sa prochaine destination la perle des flots. Les chances de succès étaient faible, mais elle devait le tenter, après tout la Mulan n'était pas du genre à se contenter d'une auberge mal famée. Ses propos seront claires, sa posture sera noble, sa diction parfaite, voila les facteurs dont elle espère obtenir une chambre ce soir.
La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
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Aventurier
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aintenant prit au piège, le barde se maudit mille fois. Comment s’était-il laissé barrer le chemin de la sorte ? Etait-ce le petit bout de femme qu’il portait sur ses épaules qui émoussait sa légendaire paranoïa ? Après tout, il avait eut devant les yeux tous les signes avant-coureurs d’une embuscade. Pourquoi les avait-il donc ignorés ?
De tous, Phélès n’était-il pas le premier des rats à fuir le navire ? Ou plutôt le premier à les suivre car ces rongeurs étaient doté d’un instinct de survie bien supérieur aux humains. Ils décelaient le danger de précieuses minutes avant qu’il ne se produise. Et la fuite effrénée des habitants dans la ruelle de Luskan était, selon lui, du même acabit. Ces gens là étaient habitués à ce genre de pratiques et devaient sentir le changement subtil d’atmosphère avant qu’une telle chose ne se réalise.
Il soupira en songeant qu’il était aujourd’hui identique à tous ceux dont il s’était gaussé alors qu’ils tombaient lamentablement dans les pièges les plus évidents. En voyant le chef de la bande arriver et en entendant ses paroles, l’halfeline qu’il avait sur les épaules n’eut pas à se faire prier pour être posée à terre. Il la descendit rapidement de son perchoir, sans brutalité ni douceur. A l’instar des deux femmes, son esprit à lui aussi carburait, partagé cependant par des émotions contradictoires.
Il songeait à fuir par ses propres moyens, car il savait qu’il en avait la possibilité, mais il ne pouvait se résoudre à laisser sa partenaire ici. Quel dilemme ! Lui d’habitude si prompt à sacrifier père et mère se retrouvait face à l’un des pires casse-tête qui pouvait lui être imposé. Devait-il favoriser sa survie et abandonner l’une des seules personnes au monde qu’il appréciait réellement, ou devait-il se débrouiller pour la sortir de là, elle aussi ? Il avait d’abord songé à tromper ses assaillants par magie, mais le coup d’œil qu’il jeta vers le ciel l’en dissuada. Les conditions étaient loin d’être propice à l’entourloupe qu’il avait en tête, leur faire croire à l'arrivé d'une quelconque créature volante était donc exclus.
Car, bien entendu, donner ses possessions était pour le saltimbanque hors de question. La cape et l’anneau du défunt ne l’intéressaient guère à dire vrai, mais abandonner la fiole qu’il avait autour du cou signifiait tout simplement la mort à cours terme. Quant à donner ses potions de soin, cela reviendrait aussi à une mort certaine, quoi qu’à plus lointaine échéance. Pour lui le choix était donc simple, s’ils n’arrivaient à les dissuader de poursuivre leur entreprise, alors il se battrait car quoi qu’il arrive c’était la mort qu’il attendait s’il échouait. Et l’égocentrique téthyrien ne pouvait concevoir que sa vie ne s’achève sans un bain de sang...
Si la situation n’était pas si grave pour lui, le blafard Phélès n’aurait pas hésité à pouffer après avoir entendu les propos de Kipepeo. Cette femme haute comme trois pommes était vraiment source d’un amusement permanent, mais il doutait qu’elle terrasse l’hirsute pirate par le rire. C’est alors que la femme qu’ils avaient rencontré sur le champ de bataille entra en scène, lâchant des mots qui recélaient un certain potentiel. Jouer sur la peur était sans aucun doute plus efficace que de jouer sur le rire. Aussi décida-t-il d’agir en ce sens.
Le barde se courba légèrement, dans une pause plus prédatrice, se préparant à puiser dans ses ressources. Sans regarder de ses yeux cernés sa partenaire, il glissa à son attention : "C’est peut-être notre dernière représentation. Regarde-moi bien. Et c’est lorsqu’il fini sa dernière syllabe qu’il disparu. Ce n’est qu’après quelques secondes d’une invisibilité parfaite qu’il réapparu dans un claquement, à quelques mètres derrière celui qui semblait diriger cette embuscade. Le bruit provenait des lanières de son fouet-dague qu’il faisait s’entrechoquer tandis qu’il les tenait entre ses mains. Il inspira profondément avant de lâcher avec un air mauvais.- Je pense que tu as mal choisi tes cibles aujourd’hui l’ami. Comme mon amie l’a dit, les adeptes de Shar n’aiment pas être traités de la sorte. Et comment dire... De nous deux, c’est elle la plus diplomate tu vois. Alors toi et tes gus, vous nous laissez passer et on en parle plus. Sa tentative d’intimidation allait être plus que compliqué. Il espérait que le symbole qu’avait Arianne et que son tour de force seraient suffisants car leur plan avait une faille majeure. Depuis quand se ventait-on d’être un fidèle de la dame des secrets non révélés ? S’afficher ouvertement comme l’un de ses suivant n’allait-il pas à l’encontre de ses attributions ? Il fallait donc espérer que le pirate n’y réfléchisse pas à deux fois.
Sans parler du fait que Kipepeo était loin de correspondre à une adepte typique de la sombre déesse et ses propos comiques d’alors ne jouaient pas en sa faveur. Comment justifieraient-ils qu’ils la laissent passer elle aussi ? Chaque chose en son temps songea-t-il avant de poser son regard sur l’homme insignifiant qui était avec eux dans la ruelle.
Devait-il l’offrir aux bandits en guise de cadeau de réconfort ou bien lui laisser le loisir de choisir son camp ? Il leva les yeux au ciel. Le petit bout de femme ne lui pardonnerait surement pas s’il offrait un "innocent" - si tant est que quelqu'un puisse réellement être innocent - en pâture à leurs assaillants. Aussi, il ne ferait rien pour lui nuire, mais rien pour l’aider non plus.
Finalement s'exécutant, le barde avait opté pour un compromis. Il s’était ménagé une porte de sortie au cas où tout ceci tournerait mal. D'autant que dans la position dans la quelle il se trouvait, il s'imaginait être une cible plus compliquée pour les arbalétrier sur les toits, car proche de leur chef. Cependant, si les choses tournaient au vinaigre, il avait du mal à l’admettre mais il finirait par devoir laisser sa partenaire seule, en espérant qu’on ne lui ôte pas la vie. Il s’arrangerait avec sa conscience imparfaite le temps voulu.Lance Invisibilité Rapide (action rapide), Dégaine + 6m de déplacement (action de mouvement unique grace à la BBA supérieure à 1), 6 mètres de déplacement (action de mouvement), Intimidation (action libre car elle n'a pas pour but de démoraliser au combat, sinon action simple au prochain round). Le pirate étant à 12 mètres de Kipepeo et moi, je me retrouve à trois mètres derriere lui.
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 2°C Moment: fin matinéeTous sauf ArsiaL'homme hirsute pris un sourire franc et amusé aux propos de la jeune halfeline. Et s'apprêta à lui répondre de sa voix profonde. Mais ce fut l'instant d'inattention de trop de sa part, qui permit à Arianne de s'avancer sans qu'il ne s'en aperçoive. Son air ahuri aurait pu rendre hilare n'importe quel témoins. Mais la jeune femme garda son sang froid et servit à l'homme un mensonge qui en aurait fait frissonner plus d'un.
Peut être un peu gros tout de même. Mais la présence concrète du symbole laissa le capitaine hésitant. Fixant de ses yeux l'objet qui donnait soudainement une réalité aux propos de la jeune femme. Mais cette fois-ci il ne se fit pas avoir par une nouvelle distraction. Et au moment même où Phélès disparaissait le pirate, avait déjà le sabre au clair. S'attendant à sa réapparition soudaine, il chercha des yeux l'endroit où l'homme redeviendrais tangible. De toute évidence, il connaissait le sort et le mot ou gestes permettant de l'invoquer. « Je crains avoir sous-estimé les personnes vous accompagnant chère proie clignotante » La diction était lente et forcée, sans doute amère quelque part, puis soudain elle repris sa tonitruance qui en d'autre lieux aurait été insoutenable. « aussi, je reviendrais! Escampette! » Une poudre s'échappa de derrière Phélès. Caché par la fumée l'homme qui avait projeté la poudre sembla d'une maigreur à exaspérer un squelette aux yeux du Thétyrien blafard. La poudre répandit des millions de flocons blanc qui émirent tous en même temps une lumière particulièrement vive. Aveuglant ceux qui ne s'y attendaient pas. Dans cette lumière soudaine des pas de courses se firent entendre ainsi que quelques mots prononcés de manière lasse et fatiguée.« Mon nom c'est Estafette, pas Escampette capitaine. » La lumière disparue aussi soudainement qu'elle était venue, et avec elle les assaillants s'étaient envolés. Alors qu'il retrouvaient peu à peu leur vue. Arianne fut assailli par ces mots sans voix qui avaient accueilli son éveil. Elle était seule à entendre ou plutôt ressentir cette voix, mais de toute évidence il apparaissait aux personnes présentes que quelque chose se passait.« Alors, on vole, et on blasphème en se revendiquant d'une divinité que l'on a pourtant reniée? Ce n'est pas une chose très élégante jeune folle. Voici ta sentence pour cette outrecuidance. » La jeune femme sentit sa gorge être saisie par les ombres, étouffant sa voix et lui brûlant affreusement la gorge.ArsiaC'est avec détermination qu'elle se dirigea vers le centre ville. Il n'était pas difficile de trouver l'auberge, tant celle-ci s'affichait avec luxe et excès. De nombreux hommes et femme aux allures de mages ou de nobles entraient ou sortaient. Le plus souvent accompagné de garde du corps plus bigarré mais vêtu avec soins. Certains hommes semblaient posséder une véritable garde personnelle, tous aux couleurs de leur possesseur. Et il apparut rapidement à la sagace Mulan que de nombreux jeux d'intimidation avaient lieux entre plusieurs faction avec cet affichage de mercenaire.
Plus elle s'approcha de l'auberge, plus les regards pesèrent sur elle. Certains semblant dénigrer sa toilette, d'autre ses trait et atours, d'autres semblaient amusés de son comportements, et certains surveillaient la mains sur l'arme, les agissements d'une étrangère. Lorsqu'elle arriva devant l'aubergiste, celui-ci l'accueillit d'un agressif « Vous êtes qui vous? »
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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Chuchoteur
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Kipepeo était au bord de l'apnée. De l'approche de cette femme bizarre à la disparition subite de Pheles, au nuage poudreux faisant apparaître le bien nommé Estafette, suivit d'une envolée subite de tout combat, la petite halfeline avait presque oublié de respirer. Elle laissa enfin couler une longue aspiration dans ses poumons, s'efforçant par la même occasion de calmer les galopades de coeur qui menaçait d'un moment à l'autre de sortir de son corps. Après un "Mince alors" qu'elle a pensé, ou dit ou murmuré, elle ne savait plus très bien, elle passa une main dans ses cheveux qui à un moment donné semblait bien fort hérissés sur sa tête. C'est alors qu'elle reporta son attention sur la jeune femme avec son symbole : tout le royaume connaissait ce symbole, le pirate hirsute au bonnet ridicule de même d'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il avait prit la poudre d'escampette, ou plutôt d'estafette ! Kipepeo n'avait déjà pas aimé leur première rencontre, mais là, elle comprit pourquoi cette femme lui inspirait une telle méfiance qui en cette seconde était augmentée d'un grand dégoût !
La terrible déesse noire, la cruelle ennemie de la lumière. Si il y avait bien une chose qu'elle ne pouvait comprendre, c'était l'étrange perversion des gens pour la malfaisance. Pourquoi diantre vénérait on des puissances maléfiques qui ne pouvaient apporter que chagrin et misère, douleur et peut-être pire encore, des choses que même sa petite tête ne pouvait nullement imaginer. Sa mère lui avait expliqué que pour reconnaître une jolie halfeline, elle devait être entourée par des laiderons. C'était la même chose pour le Bien. Afin de le reconnaître, et l'apprécier et le mettre en valeur, il fallait le Mal...
¤Pourquoi Brandobaris s'entête-t-il à la mettre sur mon chemin celle-là ?¤ Kipepeo se tenait les sourcils froncés de concentration et leva son regard vers l'autre humain là, qui n'avait rien dit ou fait, mais qui était en premières lignes. Elle l'observa un bref moment, se demandant si lui aussi était un de ces adeptes du mal. Sa décision était prise ! Il fallait se tirer de là et vite fait! Mais elle ne trouva plus son ami d'infortune. Il était passé où exactement ? Avait-il été enlevé par Estafette et sa bande ? Il était dangereusement près d'eux !
- Ullrick ? T'es où ? Elle éleva la voix un peu timidement. Inconsciemment, elle avait prit le nom d'emprunt se remémorant de leur rencontre. Elle se sentait fébrile à l'idée de perdre son précieux guide lorsque son regard se posa à nouveau sur la jeune femme immobile dont le visage semblait emprunt de souffrance. ¤Il est vraiment temps de se tirer d'ici, et vite, très vite même, genre maintenant¤ pensa la jeune barde maintenant en proie d'une vraie angoisse
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Aventurière
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Terreur... Douleur... Larmes... Un léger goût cuivré dans picotant sa langue... Pensées confuses sur un fond de ténèbre... Une abîme de ténèbre s'ouvrait devant Arianne, abîme dans lequel elle menaçait de tomber sans aide, sans une main pour la retenir. Ténèbres qui la consumerait si jamais d'aventure elle s'y abandonnait. Un traître reflet... Qu'advenait-il lorsqu'on ne pouvait plus se fier à personne, même plus à soi-même? Lorsque tout ce qui te défini peut à tout moment causer ta perte? Comment garder sa santé mentale lorsque l'on parvient à voir au plus profond de son coeur? Au plus profond de son âme? Autant de question sans réponse qu'on ne peu que supporter, que ressentir.
Arianne s'enfonçait dans les ténèbres. Nul doute là-dessus. Bientôt Shar aurait son âme... Bientôt, Arianne ne serait plus qu'une marionnette désarticulé cherchant une aide qui ne viendrait jamais... Bientôt... L'Ombretoile et son obscure maîtresse auraient raison des dernière barrière et refermeraient leur sombres griffes glacées sur un coeur qui fut jadis innocent. Si elles ne triomphaient pas maintenant... Car déja elles gagnaient du terrain, et l'ombre d'Arianne était sur le point de triompher. Et Arianne se noyait dans un océan obscur de haine, de peur, de souffrance... Mais alors qu'elle atteignait le fond, une petite voix surgit dans son esprit :
- Arianne!
Minuit! Un fragment de pensée rationnelle parcouru le jeune illusionniste, choc électrique qui eut pour effet de réveiller un instinct de survie certes affaibli, mais encore fonctionnel. Ne sachant pas d'où elle tirait de telles forces, Arianne se propulsa vers le haut, espérant parvenir à crever la surface avant de se noyer...
Et c'est crachant le sang qu'Arianne se retrouva elle-même, la gorge en feu et le visage en larmes. Fermant les yeux, elle parvint tant bien que mal à se relever. Elle devait offrir une vision pitoyable se dit-elle, avec un désintérêt marqué. Reprenant le cours de son existence, elle se sentit envahi d'une rage glacée. Saisissant le symbole sacré qu'elle avait échappé, elle dégaina sa dague d'un mouvement vif et le frappa en plein centre, en plein coeur, espérant porter de cette façon un coup à la déesse noire, aussi minime fut-il. Elle frappa, frappa, frappa... Jusqu'à ce que le symbole fut réduit à quelques copeaux de bois inutiles... puis, rengainant sa dague d'un geste qui se voulait digne, elle ramassa ses choses, et leva le bras, de manière à ce que Minuit puisse s'y installer. Elle regarda pendant un bref moment les yeux inquiets de Minuit, puis se mis en marche. Elle eut un regard attristé lorsqu'elle vit la peur dans les yeux de Kipepeo, mais se garda tout commentaire. Elle savait qu'ils ne voudraient pas d'elle. Elle s'était résigné à cette idée depuis longtemps. La petite avait trop peur, et le barde ne la tenait pas dans son coeur. De plus, mettre en danger de nouveaux innocents ne plaisait pas à Arianne... Elle porterait son fardeau seule... Et mourrait seule...
Une brève pensée traversa l'esprit d'Arianne. S'il pouvait pleuvoir... Elle avait toujours trouvée la pluie réconfortante, comme si elle pleurait à sa place... C'était étrange, mais la pluie, sans la rendre joyeuse, allégeait son coeur trop chargé. Enfin... Elle devrait vivre sans...
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Aventurier
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l avait instinctivement tourné la tête et fermé les yeux pour se protéger une nouvelle fois de la lumière, mais la lueur dégagée l’avait malgré tout ébloui. Ainsi de petites taches sombres, qui mirent une trentaine de secondes avant de s’estomper, dansaient devant ses yeux. Ne repérant nulle trace de ses assaillants, les muscles contractés de Phélès se détendirent à l’exception de son muscle pyramidal. Il offrait ainsi à ses camarades d’infortune un froncement de sourcil appuyé, symbole d’une intense réflexion croisée avec un soupçon de contrariété.¤ Proie clignotante… ¤ Il était dubitatif... Le pirate avait une certaine connaissance de la magie. Pas des moindres d’ailleurs car le sort qu’avait utilisé le saltimbanque des ombres était rare et difficile à identifier avant qu’il ne soit lancé. Une simple syllabe, aucun geste, rien qui puisse trahir quoi que ce soit. Et une fois invisible, même si le fait même de disparaître dévoilait la nature du sort, qu’est ce qu’il lui avait laissé présager qu’il réapparaitrait aussi vite ? Bluff de sa part ou bien réel savoir... Le barde ne pouvait que rester dans l’expectative d’autant que le bandit n’avait pas arrêté là ses déclarations...¤ Sous-estimer les personnes qui m’accompagnent ? Que voulait-il dire par là ? Ce « cher ami » dont-il réclamait les possessions, c’était moi ? ¤ En effet, nullement le barde ne s’était placé dans ses dires comme la figure d’autorité du groupe. Aussi pourquoi avait-il récolté toute l’attention ? Certes d’habitude être au centre de celle-ci ne le gênait pas le moins du monde. Et pour être franc, il adorait ça, sinon comment expliquer sa tenue cramoisie ? Mais lorsqu’il s’agissait de vols et d’affrontements, le blafard téthyrien préférait être l’un des laissés pour compte.
Il porta la main à son amulette qui le maintenait en vie. Il lui faudrait chercher le temple de Talona au plus vite car avoir la vie suspendue au bout d’une simple cordelette de cuir l’usait plus que de raison. Et, plus il effectuerait de déplacement en ville, plus il aurait l’occasion de se faire mettre la main dessus par ces foutus bâtards. Des personnes qu’il aurait tôt fait de qualifier de Krakens, s’il avait été familier des guildes de piraterie.
C’est le nom étrange d’Ullrick qui le sorti de sa rêverie, prononcé par la voix adorable de sa partenaire qui, comme lui, avait bien du mal à retenir les noms. Il lui fit un grand mouvement de la main pour attirer son regard, affichant un sourire en demi-teinte, preuve que le trouble qui l’habitait n’était pas toujours dissipé. Phélès se sentait bien loin de l’acteur hors pair qu’il était habituellement, signe que les épreuves qu’il avait subies l’avaient émoussé.
Une fois que Kipepeo l’eut rejoint, il déclara sur un ton faussement outré : "Voyons Horatio ! Me viendrait-il à l’idée d’écorcher votre prénom. Je suis Yorick et non Ullrick !" Il lui fit un clin d’œil avant de tourner les talons et de partir de cette maudite ruelle. Il regarda par dessus son épaule avant de partir regardant la mascarade que jouait Arianne, faisant semblant d’étouffer puis s’acharnant comme une folle sur un simple cercle en bois. Il haussa les épaules en soupirant.- Hé bien, il y en a qui ont un sens de la scène des plus sordides. Il leva les yeux au ciel pour accompagner ses dires. "Jamais elle ne pourra rejoindre notre troupe, hein ? Elle en fait des tonnes et le dramatique ne passionne pas les foules. C’est moins rentable", ajouta-t-il un sourire en coin.
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Aventurier retraité
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Le spectacle était fini. Tout s'était déoulé rapidement, juste le temps suffisant pour que l'esprit de Télim tourbillonne de mille pensées, toutes aussis floues les unes ques les autres. La vision de l'homme avait déclenché en lui un brusque retour en arrière, cela avit rapport avec son passé, il en était certain. Tout d'abord l'allure générale de l'homme qui lui disait vaguement quelque chose puis le nom qu'il avait capté.
¤ Estafette.....¤
Non, ce ne pouvait pas être coïncidence. Télim inspira profondément et détourna la tête pour regarder ceux qui avait faillis être piégés avec lui. Ils étaient sortis d'affaire, enfin, en ce qui concernait l'embuscade tout du moins car visiblement, pour l'une des femmes, les choses ne s'arrangeaient pas. Son regard glissa vers les deux autres personnages qui l'accompagnaient, à eux de de faire le nécéssaire puisqu'ils semblaient l'accompagner et les lourdeur du manège de certain le blasa. Ce n'était pas ses affaires, le trio était intime, du moins ce connaissaient-ils, cela était une évidence. Il parviendraient à sauver la femme.
C'est ainsi que le roublard fit volte face et s'engagea dans la ruelle pour rejoindre le port. L'image de l'homme au bonnet était gravé dans son esprit, et il restait persuadé que dans le quartier du port, ses questions pourraient trouver des réponses.... Il devait identifier l'homme. Cet homme lié à lui d'une manière ou d'une autre.
« Plutôt vivre libre que mourir des chaînes de l’esclavage » Réputation 9Fiche de TélimAutre Pj: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) Pnj's: Adrian Cormaëril (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Aventurière
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Moquerie, condescendance, mépris, regards amusés, Arsia n'en avait que faire, toutes ces données ne méritaient même pas d'être relevées, elle avançait au sein de cette foule hostile, sans montrer le moindre signe de faiblesse. Son regard était droit, fixant son objectif, il ne s'attardait pas sur les misérables détails.
Dans son sac, Arsia ressentait les remous provoqués par Corile, celle-ci était manifestement mal à l'aise, la jeune Mulan finit par la calmer en caressant son familier à travers la toile du sac.
¤Je t'en prie Corile, du calme, nous n'allons pas nous laisser intimider si facilement n'est ce pas?¤
Pour Arsia, la logique était devenu jeu, de toute manière la jeune humaine n'avait pas les moyens à long terme de s'offrir tout ce luxe surtout si l'accès à l'emploi est aussi restrictif que l'accès au logement. C'était juste un défi, Arsia voulait testé ses limites. Ce jeu était aussi un excellent moyen d'observation.L'entrée remarquée d'Arsia lui permit déjà d'amassé quelques infos, le luxe n'est pas la seule motivation des hôtes, beaucoup "d'affaires" doivent se régler ici.Déjà l'une des questions de l'humaine venait de trouver sa réponse, que recherche un habitant de Luskan lorsqu'il vient dans cette auberge ,à part le luxe affichée. Et bien tout simplement un coin confortable, propices aux réunions, ou l'on peut parler politique, alliances, commerces, et actes illégaux en tout genre.Le fait qu'Arsia prit conscience qu'elle pénétrait ce monde ne provoqua aucune réactions de son être. Imperturbable elle avança jusqu'a l'aubergiste. Qui logiquement était impoli, agressif, inquisiteur. Le jeu de l'aubergiste ennuya presque Arsia. Celle-ci prit une posture hautaine, déterminée à aller jusqu'au bout, elle répondit à l'imbécile.
Ton Glacial, un regard supérieur. "Arsia Regret de Mulan, préceptrice je viens ici afin de pourvoir à la réquisition de l'une de vos chambres."
Arsia avait un peu forcé sur sa voix, accentuant l'autorité naturelle de l'ensorceleuse, voyons quelle réaction va adopter notre potentiel hôte.
La vie n'est qu'une équation, tout obstacle doit être résolu par la logique et non les sentiments.
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Chuchoteur
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Kipepeo fut soulagée de trouver son ami près d'elle. C'est que mine de rien elle s'était attachée à sa présence, malgré parfois ses accès d'humeur sombre dont elle ne devinait pas encore la cause. Yorick ! Diantre, elle s'était drôlement trompée dans son texte. Elle rougit jusqu'aux oreilles à cette gentille remontrance. Faut-il qu'elle soit perturbée pour avoir oublié ça ! Elle jeta un oeil vers la silhouette du grand homme qui s'éloignait, presque subrepticement. Elle s'était demandé si cet homme était visé mais apparemment, il ne se sentait nullement concerné. ¤N'empêche¤ pensa la jeune halfeline en secouant ses boucles blondes ¤Il aurait pu au moins s'enquérir de la santé de cette jeune femme, ou du moins faire un signe comme quoi il était content d'être tiré d'affaire ! C'est quoi ces taiseux qui partent sans faire un bruit ! ¤ Il faut dire qu'il avait belle allure. Kipepeo l'observa un moment puis interpellé par un bruit étrange revint sur la jeune femme occupée à pourfendre le symbole qu'elle avait montré, de son couteau ! Mais c'est le ciel entier qui allaient leur tomber sur la tête ! Kipepeo voulut faire un geste pour l'en empêcher, mais se retint. Instinctivement elle rentra la tête dans ses épaules, prête à déguerpir au moindre signe surnaturel d'une présence colérique divine.
Rapidement elle suivit Pheles qui déjà repartait vers l'auberge. Sa remarque à propos de son acte dramatique était empreinte d'ironie, mais la jeune halfeline devinait un trouble. Toutefois, il était tout à fait possible que ce ne soit pas lié. Phéles, dis moi ... La déesse là, Shar, elle va se venger non ? Ne va-t-elle pas la punir abominablement ? Pheles, tu as déjà détruit un symbole de dieu ? Dis moi tu as vu cet homme bizarre là ? Le grand qui s'est éloigné tout doucement sans faire de bruit !
Toutes ses questions fusèrent comme des billes d'une fronde halfeline. Kipepeo était inquiète, depuis leur arrivée à Luskan, d'ailleurs. Déjà l'attitude des gardes ne lui plaisait guère. Il y avait surement pleines de choses à découvrir dans ce port, mais à quel prix. Voilà une question que Kipepeo pensa sagement ranger bien profond dans un recoin de sa conscience, ne préférant pour l'heure ne pas trop y penser.
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Capitaine
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Septième jour du moi de nuiteuse année de la magie sauvage (7 nuiteuse 1372)Lieu : Luskan Climat : Ciel clair légèrement nuageux à l'horizon, vent moyen Température: environs 2°C Moment: fin matinéeArsiaLe tenancier commença par hausser un sourcil, trahissant que la force de caractère de la jeune femme ne l'avais pas laissé tout à fait de marbre. Une telle autorité naturelle lui semblait l'apanage des hommes et femmes bien né. Ou des causeur de problèmes. Ne sachant trop vers quoi pencher, une hésitation marqua son intense réflexion. Puis il répondit sur un ton plus courtois.- Je me vois navré de refuser votre demande. Voyez vous, ici, seul les personnes recommandées par quelqu'un de la ville son acceptée. Ou les personnes connues pour avoir apporter leur aide à la ville ou ce genre de choses. Vous n'entrez dans aucun de ces cas de figures, bien que je devine que vous ayez une certaines valeur. Si quelqu'un d'ici peut m'assurer de votre bonne foi, alors peut être reviendrais-je sur mon opinion. Bien que polie la réponse demeura ferme, un geste délicat invitant Arsia à se diriger vers la sortie. Au loin midi sonna.TélimMidi venait de sonner, et malgré la faim qui le tenaillait, c'est une soif de savoir qui pris le pas sur lui. De long en large il arpenta le port à la recherche d'information sur le capitaine au bonnet et son estafette. Du peut qu'il put récolter, c'est que le capitaine se faisait surnomer le « bonnet rouge ». Qu'il était autrefois assez réputé sur les flots, mais l'abus de boisson lui aurais fait oublier certaines de ses caches et de ses appuis, quelque chose du genre. Aussi depuis, il vadrouille tant bien que mal subissant de nombreuse avarie. Son équipage s'est réduit, et il a du changer de navire. Il reste néanmoins un redoutable pirate de la côte des épées. Où il a put se rendre, quels étaient ses appuis, quel contré a-t-il visité autrefois. Personne ne le sais.
Ces informations précieuse Télim les mémorisa précieusement. Il n'avait cependant put faire que le tour des matelots venant d'arriver en ville et déchargeant les cales. Peut être que d'autres informations étaient détenu par les plus gradé des navires. Moins abordables, et surtout à retrouver dans le port.Kipepeo et PhélèsLe duo repris sa route en direction de l'auberge. Phélès n'eut aucune difficulté à se rappeler des lieux. L'auberge-taverne du coutelas, fortifiée, et renommée sur toute la côte des épée, bouillonnait d'activité comme lors de cette première fois où il était venu. Et ça et là on voyait les affiches de recrutement, de menace, les primes posé sur un type ou un autre. Parfois même l'on pouvait voir à l'intérieur un type que l'on venait tout juste d'apercevoir sur une prime, buvant bruyamment, ou jouant aux cartes avec d'autres marin. Dans ce lieux, Phélès le savait, chasseur de prime et criminels recherché se cotoyaient sans s'attaquer. Permettant au chasseur et à la proie de se jauger, de se féliciter réciproquement le temps d'une nuit, ou plus. Car l'auberge était tenue d'une main de maître par Arumn Gardpec. Cependant, le lieux était loin d'être paisible. Des rixes à mains nues, lancé de bouteilles, tentative d'intimidation. Disputes féroce à propos de dames ou de cartes avaient lieux. Le gérant veillait seulement à ce que personne ne s'entretua dans son auberge, a ce que les loi concernant le port d'armes et l'usage de la magie soient strictement respecté. Et enfin, à ce que certains client n'arrêtent pas les autres dans l'auberge. Pour le reste il laissait libre cours aux mercenaire, escrimeur, aventuriers, pirates, chasseur de primes, membres de guildes obscure, et autre personnes bigarée d'agir comme bon leur semblait. Se réservant cependant de mettre à la porte ceux qui causeraient du grabuge.
A l'entrée, des gardes lièrent les armes de Phélès et Kipepeo. Les fouillèrent promptement, si bien qu'une arme habilement caché aurait put échapper à leur veille. Cependant, à l'intérieur, il devenait vite évident que la moindre tentative de combat à l'arme se solderait par un rejet. Tous, même les plus idiot avaient ici bien conscience que l'équilibre de la taverne tenait surtout au fait que les armes étaient rangée. Si bien que le premier à tirer l'arme au clair risquait de se voir mettre toute la salle à dos, ainsi que les gardes présent, et surtout l'aubergiste au regard foudroyant.
Une table fut laissé au duo, alors que dehors midi sonnait. Une serveuse aguichante, mais capable de se défendre, comme elle le montra en jetant un homme trop entreprenant à terre d'un léger geste de la main, attendant leur commande.ArianneLa douleur s'estompa rapidement, mais l'impossibilité de parler demeura. Était-elle muette à vie? Combien de temps cela durerait-il, elle n'en avait aucune idée. L'angoisse la saisissait maintenant alors qu'elle se dirigeait, affaiblie vers l'auberge. Dans son esprit, une voix qui lui était étrangère riait d'un rire narquois et méprisant. Puis cessa tout à coup.
C'est titubant encore sous le choc qu'Arianne rejoignit l'auberge fortifié. Le vacarme autour d'elle, les rixes en cours, les injures, menaces qui fusaient d'une table à l'autre sans la concerner avait quelque chose de rassurant pour elle. Au moins ici, il ne lui arriverais rien de pire que quelque coups reçus. Elle sentit en passant la porte une emprise se briser en elle, l'angoisse s'était envolée, comme une ombre noir enserrant son esprit qui aurait brièvement disparue.
Elle demeurait pourtant toujours muette. Au loin, dans la salle, elle aperçut ceux qu'elle avait aidé contre ces pirates, et qui l'avaient lâchement abandonné alors qu'elle criait silencieusement sa douleur dans la rue.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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