Le chien aboie la caravane de Melkinnvar passe

erçant du mieux qu’il le pouvait l’obscurité naissante, les yeux du ténébreux parcouraient inlassablement l’environnement des pics. Crapahutant à travers les flancs de la chaine de montagne et autres éboulements, son avancé se faisait lentement, décrivant chaque recoin pouvant servir de refuge pour la nuit. Après quelques minutes de recherches, Le ténébreux trouva enfin une petite excavation dissimulée dans le flanc de la montagne. Décrivant l’endroit, il était certain au vu de la taille de l’endroit que la nuit allait se passer les uns sur les autres, cependant l’abri les couperait du vent glacial. Revenant sur ces pas, il se retrouva de nouveau sur le sentier qu’il venait d’emprunter quelques minutes plutôt.

Retrouvant le reste du groupe quelques mètres en amont, il posa les yeux sur le barde avachit sur un rocher.
-(commun) J’ai trouvé un endroit ou passer la nuit. On sera serré mais sa nous protégera du vent. On devra s’en contenter, je n’ai plus le temps de continuer mes recherches.
Sans un mot de plus, il tourna le dos au groupe. Descendant le sentier qu’il venait d’emprunter, les incitants à le suivre d’un geste de la tête.

Arrivé à l’endroit qu’il avait déniché, le rôdeur s’adossa à la roche. Se laissant tomber sur le sol laissant le cliquetis de son arme résonné sur les parois. Il laissa sa voix inexpressif s’élevée de nouveau.
-(commun) On fera comme la nuit dernière. Chacun son quart de surveillance. Je prends le premier, débrouillez vous entre vous pour la suite.
Retournant dans son mutisme, il se destitua de son sac. Gardant uniquement son arc et sa lame courte sur lui. Tenant également dans sa main droite de quoi subvenir aux besoins de son corps.

Assis contre le flanc de la montagne, il déposa la nourriture face à lui. Sa lame courte posée sur son coté droit avec son arc. Il regarda fixement la nourriture qu’il avait devant lui. Grinçant des dents, il se sentait si humilier à chaque bouchée qu’il ingurgitait, pourtant il le savait, c’était devenu une nécessité pour le corps qu’il utilisait. Avalant le plus rapidement possible sa pitance, il posa son attention sur l’environnement baigné de ténèbres lui faisant face. Un sourire moqueur se dessina sur le visage défiguré du rôdeur. Lui, dont la nature se constituait de pure ténèbres, en venait au fil des années passés dans ce corps à les redouter. Ce sourire se fit de plus en plus large, pour finir en une crise de rire défigurant les traits d’un visage marqué. Rire d’une froideur marquant le désespoir d’une âme, si mauvaise soit-elle, en proie aux doutes et aux peurs.

Ascha fut légèrement surpris de voir le rôdeur revenir de derrière eux alors qu’il l’avait vu quelques minutes plus tôt s’engager entre deux rochers placés plus loin sur le chemin pour leur trouver un refuge pour la nuit. Mais comme celui ci leur annonçait qu’il avait trouvé un endroit convenable pour patienter jusqu’au prochain jour de marche et que ça ne lui avait pas pris tant de temps que ça, le barde Cormyrien se releva et tout en invitant son compagnon à quatre pattes à le suivre, il s’engagea sur la piste ouverte par Elrin.
¤Effectivement, on sera serrés, mais avons-nous le choix ?¤
Gardant ses remarques pour lui, Ascha se trouva un bout de coin où poser ses affaires à l’entrée de l’excavation, face à Elrin, et imitant le possédé, il s’adossa à la paroi pour avaler quelque nourriture.

Lutin profita de cet instant pour s’éloigner satisfaire quelque besoin naturel.
Ascha le suivi du regard pour le voir s’éloigner derrière un rocher, puis il tourna la tête vers l’humain qui lui faisait face. Le voyant grimacer devant sa pitance, le barde essaya d’engager un semblant de conversation.
-Pas très engageant comme repas, hein ! Dire qu’on va devoir s’en contenter jusqu’à ce qu’on rejoigne l’autre côté des Pics…
Sans s’en rendre compte, l’Aasimar avait parlé à voix basse, comme s’il ne maîtrisait plus ses cordes vocales après une journée passée sans s’exprimer. Il allait continuer en essayant d’hausser le ton pour être sur de se faire entendre, lorsque Elrin, ou ce qui s’était fait appeler Elrin quelques jours plus tôt se laissa aller à grimacer, enfin Ascha n’arrivait pas à cerner cette expression de visage, c’était un sourire étiré à l’extrême, et il était bien incapable de dire à quoi correspondait ce rictus pour l’humain.

Etant d’un naturel plutôt bienfaisant, le Quêteur de Chants ne pût s’empêcher de s’inquiéter de l’état de leur compagnon de voyage.
-Qu’est ce que qui se passe ? Ca va ? Il pensa assez rapidement aux blessures qu’avait le rôdeur à leur départ de Naskel. La veille il n’avait put s’assurer de leur bon état de guérison, et maintenant, après ces deux dures journées de marches, peut être que son malade ne se remettait pas aussi bien qu’il l’aurait cru.
-Ce sont tes blessures qui te relancent ? Laisses moi les voir avant qu’il ne fasse trop noir, que je m’assure qu’elles n’infectent pas !
Il était impératif sur la dernière partie de ses dires, il tenait à s’assurer que l’humain ne souffre pas en silence inutilement alors que le barde-prêtre pouvait tenter d’améliorer sa condition.
Lutin choisit ce moment pour rentrer de sa courte expédition, il vint s’installer contre les affaires d’Ascha.

es larmes coulèrent sur les joues du rôdeur possédé. Sa crise de fou rire ne semblait pouvoir prendre fin tant sa situation lui semblait si pitoyable. Reposant sa tête sur sa main droite il resta comme cela quelques secondes, montrant une lassitude grandissante. Les premières paroles du barde ne parvinrent pas aux oreilles de l’Halruéen, perdu dans des pensées de plus en plus sombres.

La dernière phrase de l’Aasimar, sortit violemment Dark de ces pensées. Stoppant court à ses réflexions, un cliquetis sec se fit entendre. Tendant à bout de bras sa lame courte, encore tachée du sang d’un malheureux enfant, vers la gorge du barde. Son expression changea radicalement, et c’était maintenant avec un visage froid qu’il scrutait le barde de ses yeux dénués d’expression.

-(commun) Approche toi encore de moi et ta tête roulera ici même. Garde tes distances, je ne te le dirai pas une seconde fois.

Une fois le ténébreux certain de la compréhension du message qu’il venait de transmettre, il laissa tomber son bras lourdement sur le sol caillouteux entrainé par le poids de son arme, faisant résonner l’acier froid contre la roche. Le visage marqué par la fatigue et par un tiraillement intérieur incessant, le rendant des plus instable, il éleva de nouveaux une voix monocorde vers le barde :
-(commun) si tu veux m’aider tant que ça prend le premier tour de garde. Ce misérable corps bouge avec de plus en plus de difficulté.

Sans un mot de plus il ferma les yeux, essayant avec toute sa volonté de mettre un terme à ses tourments psychologiques. Lentement le barde pouvait percevoir un homme sombrant petit à petit vers un sommeil profond et pourtant agité par d’innombrables cauchemars.

Recroquevillé sur lui-même un homme se tenait parmi les ténèbres opaques, tout autour de lui n’était qu’obscurité. Depuis combien de temps gisait-il ainsi !? Il ne pouvait répondre à cette question. Il se souvenait pourtant.
¤enfin peu être ? Ou pas ?¤
D’avoir tenté de percer les ténèbres. Il se souvient, non distinctement, d’une marche.
¤ Oui c’est ça !¤
Il avait marché. Marcher pendant un temps indéfini.
¤ou pas? ¤
Ses souvenirs étaient trop embrumés. Levant les yeux les ténèbres l’entourant perdaient en opacités.
¤Pourquoi ? Est ce encore une de ces illusions ? ¤
Son visage resta inexpressif, lentement il se releva. Pas après pas, il s’engagea de nouveau vers la brume obscur.

Inspirant profondément, il laissa l’air emplir ces poumons bruyamment. Relevant la tête subitement, il balança sa tête de droite à gauche violemment, apeuré, il tenta de décrire ce qu’il voyait. Comme un animal en cage, apeuré par le claquement des fouets.
Le barde pouvait voir de nouveau un regard expressif, se posé sur lui. Une voix s’éleva vers l’Aasimar, une voix n’ayant rien à voir au ton monocorde et froide.
-(commun) je… je suis encore en vie… que… que lui est-il arrivé ? ou est-il !?

Regrettant son inattention de la veille de ne pas s'être assurer du bon état de ce patient peu commun, le barde approcha ses main du corps précédemment meurtri, mais seulement il ne put aller jusque au bout de son geste, et le ton impératif qu'il avait employé fut contré par l'apparition d'une arme dont le tranchant contre la gorge d'Ascha laissant encore moins de place à un quelconque choix d'action pour le barde cette fois. Il n'avait accès aux blessures qu'il tenait à surveiller.

Il dut donc se résigner à oublier sa consultation, pour le moment.
Craignant que les blessures étranges qu'il avait vu l'avant veille sur le bras et l'épaule n'épuisent inutilement Elrin ou ce qui se faisait passer pour Elrin, le barde se dit qu'il devrait attendre et voir ce qui arriverait au corps qu'il avait devant lui.
Comme pour lui donner raison, le rôdeur semblait vidé de ses force, et apparaissait aux yeux du barde comme bien plus mal en point qu'il n'y paraissait.
Il ne serait pas aisé pour l'Aasimer d'essayer de dévêtir le torse de l'humain pendant son sommeil, il aurait fallu qu'il puisse agir vite, avant que l'obscurité ne gêne toute observation, et même si l'humain semblait s'endormir, il serait trop risqué de tenter la manœuvre maintenant, au risque de le réveiller.
La menace était trop importante pour tenter quelque chose dans ces conditions.

Les faits s'accordaient sur la demande d'Elrin, il ne pouvait assurer le premier tour de garde, aussi l'Aasimar allait rejoindre les autres pour décider de qui allait devoir patienter avant de dormir lorsque un événement étrange se produisit, le corps devant lui se réveillait déjà.

Ascha avait déjà trouvé ça étrange de voir le rôdeur s'endormir si rapidement, et voilà qu'aussi promptement il le voyait maintenant se réveiller.
¤J'ai bien fait de ne pas tenter de l'examiner pendant son sommeil.¤
Et chose encore plus étrange que le réveil lui même, il y avait le réveillé!
Le même corps que quelques secondes plus tôt, mais quelques chose avait changé, et ce n'est que quelques respiration après les paroles prononcées par l'homme qu'Ascha trouva ce qu'il trouvait étrange. La voix était différente, contrastant avec celle sortie de la même bouche ces deux derniers jours, elle ressemblait à celle qui se faisait entendre à la rencontre avec cet individu entouré de mystères, en plus inquiète cependant.
Le temps de ces quelques respirations, le barde était resté éloigné du possédé, là où le recul l'avait amené alors que la lame de l'humain était venue rencontrer la gorge du descendant de Célestes.

Mais à cet instant la curiosité reprenait le pas dans les intentions du barde, remplaçant le réflexe premier de survivre.
Ascha se laissa même aller à une question.
-Elrin?

Le barde allait être fixé sur ce qu'il soupçonnait, il n'avait pas eu affaire à Elrin ces deux derniers jours, et c'était bien leur compagnon qui s'était adressé fugacement à lui lorsqu'il avait soigné le corps meurtri et qui avait tant inquiété le barde par son appel à l'aide.
-Elrin, c'est bien toi? Tu viens juste de t'endormir pour te réveiller quelques seconde après?!
C'est en exprimant ce qu'il avait en tête qu'il compris qu'il n'utilisait pas les bons mots, et qu'il aurait des réponses en reformulant ses paroles.
-Ce serait LUI qui viendrait de s'endormir pour TE permettre de te réveiller?

Ce qui avait occupé les pensées du bardes pendant les deux jours de marche allait trouver des éclaircissement en fonction de la réaction qu'aurait son interlocuteur. S'ils étaient bien deux à utiliser le corps qui lui faisait face, ce que les paroles de celui qu'il croyait être Elrin venait de lui faire comprendre, il allait être fixé par la réponse qu'il recevrait.

Ecoutant les paroles du barde, il retrouva petit à petit sa lucidité. Et la sorti inexpliqué de sa cage lui paraissait maintenant de plus en plus claire.
Tombant dos contre la paroi, il se laissa glisser lourdement sur le sol caillouteux.
¤Encore combien de temps me reste t-il avant qu’il ne revienne !?¤
Regardant le ciel sombre, appuyé contre la paroi, il se résigna à son sort prochain. elevant sa voix en direction de Ascha :

-(commun) alors il s’est endormi. Un rire teinté d’ironie explosa de ses lèvres. Lorsque sa frustration passa, il reprit. il est … nous sommes psychologiquement des plus instable. La barrière qui nous séparaient, il y a de cela quelques temps, a disparu. Et ce pour une raison que j’ignore. Pour rester à la surface, il a dut lutter sans relâche pour m’emprisonner dans les ténèbres de son âme. Un ricanement ponctua ces dires. Comment veux tu que je lutte face à lui. Il est puissant, très puissant. Et heureusement pour nous, il se retrouve dans un vulgaire corps d’humain, lui procurant toute ces faiblesses. Mais son esprit lui a gardé de sa vigueur.

¤Pourquoi !? Pourquoi je lui raconte tout cela !?¤
Pour une raison inexpliqué le rôdeur se confia pour la première fois. Peut être était ce le fait qu’il se sentait petit à petit disparaitre. Il avait passé ces dix dernières années à fuir, seul, évitant le contact le plus possible. Lorsqu’il disparaitra, que restera t il de lui ? qu’aura-t-il accomplit ?.

-(commun) je ne vais pas pouvoir rester très longtemps. J’ai réussit à sortir de sa cage du fait de son affaiblissement. Souriant mélancoliquement vers le barde, il reprit. Mais il va très vite revenir.

Sans le savoir Elrin apportait les réponses qu’Ascha se posait depuis l’auberge, mais au fur et à mesure que le barde en apprenait d’avantage sur son infortuné camarade, ses interrogations revenaient de plus belle. Il avait bien saisi l’idée de deux êtres dans la même enveloppe charnelle, mais jusqu’alors il avait cru que le problème était dans l’esprit de l’humain, mais les nouvelles informations que lui apportait le possédé remettaient en question le raisonnement de Quêteur de Chants.

Comme le disait Elrin, son hôte pouvait refaire surface à tout moment. Ascha espérait que l’état de fatigue dans lequel il se trouvait avant de fermer les yeux leur laisserait un peu de répit. Mais ce n’était pas une raison pour perdre du temps, il lui fallait au plus vite trouver un moyen d’aider son interlocuteur. Pour cela, en leur situation, le mieux était encore d’en apprendre le plus possible sur ce mystère.

-Il était vraiment épuisé avant de fermer les yeux, je crois que nous avons un peu de temps.
Malgré l’obscurité grandissante, Elrin pouvait encore voir un air franc prendre place sur le visage du barde.
-Je veux bien t’aider, mais j’ignore comment, j’ignore tout de ce qui se passe en toi, quel est c’est être ? Tu dis qu’il n’est pas habitué au corps humain, qu’est ce que tu veux dire ? Quelle enveloppe utilise-t-il habituellement ?
Ses questions avaient pour but d’en apprendre le plus possible sur ce mystère avant que la chose ne refasse surface et reprenne le contrôle d’Elrin. Comme ses précédentes recherches dans sa mémoire avaient été vaines du fait de son ignorance, il lui fallait des informations précises pour cibler son travail. Mais ici, perdu n pleines montagnes si loin de la bibliothèque la plus proche et des précieux ouvrage qu’un tel établissement recélait, le barde avait de sérieux doute de pouvoir, seul, aider cet individu.

-Je suis désolé de t’imposer cela, mais il faut que tu m’en dises le plus possible sur lui avant qu’il ne se réveille, sans quoi je serai impuissant pour t’aider. Depuis quand il s’est mit à prendre ainsi le dessus sur toi ? Y a-t-il une raison pour que cette barrière ait disparu ?

Ascha était épuisé, affamé, il n’aspirait qu’au repos, et pourtant il devait prendre sur lui pour écouter les réponses d’Elrin, tant que c’était possible. Il restait attentif à chaque mot utilisé par son interlocuteur, afin de pouvoir étudier cette conversation lors des prochaines journées de marches pour essayer de trouver des solutions.

Huitième jour d'Uktar, année de la Magie Sauvage (1372 CV)
Localisation : Les pics brumeux à la frontière de l'Amn
PRECEDEMENT

Branick, Pipo

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Branick, jet de pistage : 17(d20) + 7 = 24 contre DD 15 < Réussite >

Ce n’est qu’après deux heures de marches qu’ils se retrouvèrent dans les pics brumeux. En inspectant le chemin qui s’offrait devant eux, Branick n’eut aucun mal à repérer des traces de roulotte assez anciennes et des plus récentes traces de pas.

Cinq individus, dont les pas étaient espacés de façons très différentes, montrant les différences de tailles au sein du groupe. A juger la taille des empreintes laissées toutes étaient de taille moyenne, bien que deux d’entre elles semblaient plus petites. Une autre laissait des empreintes plus profondes et largement espacés.

Caldo et Galdo, regardèrent avec un certain respect leur chef leur expliquer tout ça. A n’en pas douter, il savait faire son travail et c’est rassurés de ne pas s’être égarés qu’ils lui emboitèrent le pas. L’ascension fut longue, les hallebardes voyageant entre les mains des différents membres du groupe, le manche servant par moment de canne quoi qu’en un peu plus imposant.

Après une demi-journée de marche ils finirent par arriver dans un endroit ou les traces avaient piétiné et c’étaient détournées légèrement de la route. Avec le ciel clair il était facile de voir ce que les autres avaient mis tant de temps à trouver si bien qu’ils arrivèrent sur le lieu d’un campement. Le groupe avait dû passer sa première nuit ici et avait du quitté l’endroit ce matin même. Ils avaient six heures d’avance et malheureusement il ne serait possible de les rattraper qu’en marchant toute la nuit. Ce qu’ils ne pouvaient pas faire car dans cette montagne aux multiples chemins, il était si facile de s’égarer.

Le groupe s’arrêta quelques instants pour casser la croute et reposer ses pieds endoloris mais bien vite ils reprirent leur ascension, galvanisée par leur découverte. Ils marchèrent donc avec volonté jusqu’à ce que le ciel s’assombrisse. Tout ce chemin effectué et aucune trace de brigands ? Cela semblait bien étrange, d’autant que Branick n’avait repéré nul signe de bagarre. Toutes ses histoires n’étaient donc que des pièges à touristes ? Vu le tavernier, cela pouvait être tout à fait crédible... Mais préférant ne pas tenter le diable, ils s’écartèrent à l’instar des aventuriers qu’ils poursuivaient de la route, se préparant à une nouvelle nuit.

Ils mangèrent à nouveau, en profitant pour boire, constatant que leurs réserves d’eau finiraient par s’épuiser s’ils ne l’économisaient pas. Heureusement que ce voyage se déroulait en hiver et que la transpiration se faisait plus rare songèrent-ils en cœur. Reprenant le même tour de garde que la veille tous s’endormirent mis à part Branick.

La veillée se déroula sans encombre jusqu’au moment ou lorsqu’il allait réveiller le pirate il vit près de ses compagnons trois formes étranges, grouillantes et suppurantes, tendant avec maladresse leurs tentacules vers la tête de ses alliés.

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Branick, jet de vigueur : 17(d20)+2 = 19 contre DD 12 < Réussite >
Branick n’est pas fiévreux.

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Le rôdeur, au fil des heures et des épreuves physiques sentait une certaine cohésion se former au sein du groupe. Il pouvait entendre les trois guerriers s'insulter, s'appeler morue et il ne pouvait pas s'empêcher de sourire en les entendant. Même s'il restait en dehors de ces conversation,car il ne savait pas vraiment quoi dire, il n'en perdait pas une miette. C'était sa façon de se tenir informé du moral des troupes et de savoir se qu'ils pensaient de la situation. Et apparemment, les deux miliciens semblaient assez étonnés et respectueux envers lui depuis qu'il avait su découvrir les traces et les " traduire ". Il était content de ça, car il commençait à apprécier les deux miliciens et le pirate qui étaient plutôt agréables à vivre maintenant qu'ils avaient tous des manteaux de fourrure apprêtés. Et le rôdeur déchu se disait que Caldo et Galdo pourraient rentrer à Naskel en se vantant d'aventures et de combats plus palpitants et intéressants que ceux qu'ils pouvaient rencontrer dans les rues de la cité folle.

Branick savait son tour de garde terminé et allait réveiller Pipo quand il aperçu ces étranges créatures au-dessus de ces trois compagnons. Dégoûté, il se décida à sortir son arc auquel il encocha une flèche qu'il tira aussitôt sur l'adversaire juste au-dessus du pirate. Sans prendre la peine de regarder si son tir avait réussi, il encocha une nouvelle flèche, se préparant de nouveau à tirer et, remplissant d'air ses poumons, il se mit à hurler une série de jurons avant de lancer quelques paroles en direction des trois dormeurs.

- Réveillez vous, nous sommes attaqués !! Faites attention, les trois créatures sont juste au-dessus de vous. Grouillez vous et armez vous. AUX ARMES !

Les poumons vides, Branick les remplis de nouveau et quand il ouvrit les lèvres, se fut pour réciter une prière à l'encontre du père des arbres, Sylvanus.

- S'il te plait Ô père des Arbres, soutiens notre juste colère face à ces créatures pernicieuses qui nous veulent du mal. Guides nos bras, guides nos épées et nos flèches pour qu'elles pourfendent nos ennemis et permettent de respecter le cycle de la vie et de la mort, et combattre nos ennemis contre nature. Donnes nous des signes de ton soutien s'il te plait Ô Sylvanus.

Durant la première nuit, tout se passa bien. A un détail prêt! Lorsqu'il finit son tour de garde, il se rendormît rapidement. Mais son sommeil fût agité; un vieux cauchemar revenais le hanter. Quand il s'était retrouvé seul, perdu sur une île isolée, voyant la mort arrivé, étendu de tous son long, la peau brulée par le soleil, des oiseaux attendant son dernier souffle venaient donner des coup de bec sur son visage, il ne lui restait plus que ses mains pour se protéger. En réalité, il avait été sauvé à ce moment là. Mais dans son cauchemar, se sentant abandonné de Gond, il écartait les doigts et voyait la mort en face. A chaque fois le cauchemar s'arrêtait là: "au moment d'écarter les doigts". En pleine nuit, il s'était réveillé à ce moment là. Tout était paisible et Caldo montait la garde. Personne n'avait rien senti. Il n'avait eu aucun commentaire. Il avait peut être eu ce cauchemar qui ne l'avait pas hanté depuis des années. Mais ce qui était sûr, c'est qu'il s'était réveillé, sans que ses mains aient quitté ses armes. Dans la main droite sa rapière, dégainée du fourreau, cachée sous le manteau et son Koukri dans l'autre, pour parer une attaque éventuelle.

Tout au long de la matinée, il ne parla pas beaucoup, chagriné par ce vieux souvenir

¤Pourquoi ce cauchemar surgit il de mon passé maintenant? Gond veut il me signifier de me tenir sur mes gardes? A cause des deux miliciens?¤

Il continua à être avenant avec ses camarades. il ne voulait pas attirer l'attention des deux guerriers et, naturellement, il aida et plaisanta avec les deux hallebardiers.
il oublia ses pensées négatives au moment des explications de la séparation des traces. Même au contraire, le professionnalisme de Branick le rassura sur son nouveau chef.

¤ Soit vigilant sur ce qui peut atteindre ton groupe au lieu d'avoir des suspicions non fondée¤

Il reprit la marche avec un sentiment de confiance, et continua avec autant d'entrain à aider ses camarades.
Une fois la journée terminée, il avait oublié le désagrément de la nuit précédente et se coucha de la même manière en leur disant

- Bonne nuit les pirates.

Il était allongé entre Galdo et Branick, tourné vers ce dernier, armes aux poings. Malheureusement, il eu le même cauchemar et au moment d'ouvrir les yeux, quel ne fût pas sa surprise: Branick, le traite, décocha une flèche en le visant.

Pour Pipo, la suite se déroula au ralenti. il vit la flèche partir. il ferma les paupières

¤Gond, c'est maintenant que tu as décidé de ma fin!¤

- Réveillez vous, nous sommes attaqués !! Faites attention, les trois créatures sont juste au-dessus de vous. Grouillez vous et armez vous. AUX ARMES !

Il rouvrit les yeux. Reprenant conscience de la situation, il porta une estocade à travers le manteau sur un ennemi virtuel avec son Koukri, juste au dessus de sa tête et entamant une rotation


Koukri est dans la main secondaire

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Round 1

Branick, jet d’attaque : 4(d20) +5 -4(allié au contact) = 5 contre Créature 1, CA : ?? < Echec >
Pipo, jet de vigueur : 12(d20) +4 = 16 contre DD 12 < Réussite >
Pipo n’est pas fiévreux.
Caldo, jet de vigueur : 19(d20) +4 = 23 contre DD 12 < Réussite >
Caldo n’est pas fiévreux.
Galdo, jet de vigueur : 10(d20) +4 = 14 contre DD 12 < Réussite >
Galdo n’est pas fiévreux.
Pipo, jet d’attaque : 19(d20) +4 -4(à terre) = 19 contre Créature 1, CA : ?? < Réussite >
Pipo, confirmation de critique : 3(d20) +4 -4(à terre) = 3 contre Créature 1, CA : ?? < Critique non confirmé >
Jet de dégâts : 4(1d4) +3 = 7
Créature 1 est à -1.
Créature 1 est mourante.
Créature 2, jet d’attaque : 1(d20) < Echec automatique >
Créature 2 tombe à terre, incapable de porter des attaques d’opportunité.
Créature 3, jet d’attaque : 15(d20) +?? +4(à terre) = + de 19 contre Galdo, CA : 14 -4(Sans armure) = 10 < Réussite >
Jets de dégâts : 1(1d4) +3(1d3) +1 = 5
Galdo est à 3 PV.
Caldo se relève et prend sa hallebarde, il fait ensuite un pas de placement vers l’arrière.
Créature 3, attaque d’opportunité : 11(d20) +?? = + de 11 contre Caldo, CA : 14-4(Sans armure) = 10 < Réussite >
Jet de dégâts : 3(1d4) +3(1d3) +1 = 7
Caldo est à 4 PV.
Galdo se relève et prend sa hallebarde, il fait ensuite un pas de placement vers l’arrière.

Round 2

Caldo, jet d’attaque : 17(d20) +3 +4(à terre) = 24 contre Créature 2, CA : ?? < Réussite >
Jet de dégâts : 4(1d10) +2 = 6
Créature 2 est à 0.
Créature 2 est hors combat.

Surprit par les mouvements de Pipo se réveillant, le rôdeur dévia son tir au dernier moment de peur d’embrocher le marin avec sa flèche. Celle-ci fila dans les airs se brisant avec force sur le sol. Néanmoins son cri avait eut l’effet escompté. Déjà ses subalternes bougeaient, parfois au mépris de leur propre sécurité.

Emmitouflé dans ses draps, le guerrier tenta une attaque aussi loufoque que désespérée, mais elle fit mouche d’une étonnante façon. La créature des abysses écrasée sous le poids de la lame projeta un liquide répugnant alentour, accentuant encore la puanteur des lieux, bien qu’aucun aventurier n’en ait souffert. Etait-ce les draps ou leurs mentaux qui leur empêchaient d’avoir le nez assaillit des odeurs nauséabondes ? Ou l’adrénaline qui les faisait ignorer tout sens accessoire ? Nulle réponse ne pouvait être donnée avec certitude.

Malheureusement, Caldo et Galdo, avec leurs armures trop encombrantes, avaient décidé de les ôter pour la nuit. Et en se relevant, tout deux souffrirent des attaques de ces maudites bestioles. Le premier sauvant la vie au deuxième en distrayant la plus précise des trois aberrations. Celle-ci arrachant un cri de douleur spectaculaire au seul des deux hommes de Nashkel qui n’avait pas encore été blessé. L’écho perdura dans les pics de longues secondes, se répercutant dans la montagne de façon surréaliste.

Désireux de rendre la pareille à la créature qui avait attenté à ses jours, l’homme d’armes abattit son imposante hallebarde sur la bête. Malheureusement son coup fut loin d’être aussi précis que celui du marin, se contenant de trancher un unique tentacule, qui continua à s’agiter sur le sol d’une façon révoltante. Celui-ci était loin de rappeler la queue d’un lézard car même séparer du reste de son être, il gardait toute sa vigueur.

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Initiatives :
Branick : 19(d20) +4 = 23
Caldo : 20(d20) +0 = 20 (déjà joué)
Pipo : 11(d20) +3 = 14
Créature 2 : 5(d20) +?? = + de 3 mais - de 14
Créature 3 : 6(d20) +?? = + de 3 mais - de 14
Galdo : 3(d20)+0 = 3