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Route de la Fourche, suite de Panique à Fortnouveau
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Grand maître
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le débutNarrationLe duo se transforma en trio sous la pression toute diplomatique de Menthas envers Kobalt. Ils se dirigèrent vers les portes Est de la ville, à peine éclairés par les lueurs de l'aube. Les habitants commençaient à sortir de leurs habitations et le vie semblait reprendre dans les rues de Sundabar. Il n'y aurait cependant pas une grande agitation en cette saison hivernale, où tout le monde préfère rester bien au chaud chez soit, tout le monde sauf deux hommes et un semi elfe. Ils arrivèrent sans encombre devant les portes qui étaient ouvertes, et où seuls quatre gardes nains étaient postés devant. Ils contrôlaient les entrées et les sorties de la ville mais pour le moment ils étaient occupés à ne rien faire, car il n'y avait rien à contrôler. Il n'était pas inhabituel que peu de monde ne franchisse aussi tôt les portes de la ville, car en dehors de ces murs le danger des créature peuplant les marches d'argent était toujours présent. Arrivé à la hauteur des quatre nains, qui étaient bardés de leur armure bouclier et les armes à portée de main, les trois compagnons franchirent les portes sous leur regard incrédule. Ils avancèrent de quelques pas et se retrouvèrent à l'extérieur. Devant eux la route de la Fourche partant vers Fortnouveau et leur mission. Au loin il pouvait voir les montagnes Rauvin et Nétheres qui étaient disposées de part et d'autre de leur chemin. Le ciel était dégagé et le soleil commençait à peine à poindre à l'horizon.
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Frère-Rat
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Alors que ses compagnons étaient revenus à sa hauteur, l'homme du Thétyr s'apprêtait à passer les portes Est de la cité. Il avait salué distraitement les gardes du peuple barbu qui étaient de faction devant les portes, ses pensées étant déjà toutes entières tournées vers leur destination et les probables ennuis qui découleraient de leur mission. L'air frais le faisait frissonner, et il pensa qu'il s'imposait qu'il mette des vêtements plus chauds pour ne pas souffrir de la morsure cruelle du froid.
Tandis qu'il allait suivre la route de la Fourche, Kobalt s'arrêta après quelques pas, laissant ses acolytes continuer seuls. Ce n'était pas intentionnel toutefois : il s'était simplement arrêté en pensant soudainement à quelque-chose. Il avait en effet passé les portes machinalement, et cela ne lui avait pas traversé l'esprit de poser deux trois questions aux nains. tre tête-en-l'air était mauvais dans sa profession. Il faudrait qu'il aille consulter un prêtre à l'occasion... ¤Un vrai prêtre hein, pas un Menthas ! ¤ La confiance qu'accordait le roublard à son camarade avait encore ses limites : il ne lui mettrait pas le sort de sa propre vie entre les mains.
Avisant le quatuor de nains, il prit sa décision, car il n'avait rien à perdre, et que ceux-ci n'avaient pas grand chose d'autre à faire à cette heure-ci. Peut-être pourraient-ils le renseigner sur deux-trois petites choses. Il décida de leur parler dans leur langue natale pour les mettre en confiance. Il espérait vaguement obtenir même l'embryon d'une miette d'un fragment d'une ombre d'une piste, cela l'avancerait quelque peu sur ses investigations.
Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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Frère-Ours
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La route de Fortnouveau s'ouvraient maintenant aux trois nouveaux compagnons. Après avoir passé la porte de la ville, le trio s'engagea sur le chemin. Mais après quelques mètres, Kobalt s'arrêta subitement. Sur le moment Menthas ne fit pas attention à son absence. Regardant autour de lui, il le vit rebrousser chemin en direction de la ville.
¤ Ah ben c'est la meilleure, tout à l'heure il nous reprochait de trop trainer pour partir, et maintenant le voilà qu'il se met à repartir en arrière.¤
A peine eut-il le temps de penser, que le roublard s'arrêta devant les gardes de Sundabar et commença à parler avec eux. Menthas appela Zakkarit:
"Hé attends, deux minutes revient par là."
Le prêtre se rapprocha pour écouter ce que Kobalt avait à demander. Mais à son grand désaroi, il ne put rien comprendre de ce qu'il disait. Sur le coup, le mulan resta un peu bête. Etre là à écouter et ne rien pouvoir comprendre. Il sourit presque devant l'ironie de la scène.
¤ J'ai bien l'air bête là. Bon essayons de ne pas avoir l'air largué.¤
Le prêtre fit mine de suivre la conversation. Il réfléchit en quel langage pouvait parler Kobalt.
¤ Une langue régionale peut-être, à moins que ce ne soit langue du peuple nain?¤
Ce faisant, Menthas n'avait d'autre choix que d'attendre que son "grand ami" finisse sa petite discussion.
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Grand maître
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Aventurier
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¤Bon, ben pendant qu'ils papotent, je vais vérifier un peu mes affaires... j'espère que je n'ai rien oublié... sinon ca risque d'être gênant.¤
Il enleva son sac de son épaule et le posa par terre, puis s'agenouilla devant. Il l'ouvrit et inventoria son matériel a voix basse, laissant les autres à leurs affaires. -Alors, bougie, outre, briquet, couverture, cape, vivres... c'est bon, ça devrait aller.
Il remballa ses affaires dans son sac quand il entendit quelques mots en commun filtrer de la conversation avec les nains : Fortnouveau, dragon, mystère, aventurier et... potiron ? Il haussa les épaules pour lui même.
-Bon, j'espère qu'ils ont bientôt finit ! Je commence a m'ennuyer moi...
Il bailla et s'étira, puis fit quelques pas en rond en attendant que les autres le rejoignent. Il regardait le ciel et les nuages, essayant de deviner le temps qu'il fera pendant le voyage. Un léger vent frais soufflait et faisait doucement onduler les feuilles des arbres. Il commenca a penser a voix basse. -Vivement qu'on parte, j'adore voyager ! Et puis j'ai envie de me défouler, cette histoire a l'auberge m'a mis sur les nerfs...
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Frère-Rat
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Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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Frère-Ours
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Ne pouvant rien faire d'autre qu'attendre, Menthas prenait son mal en patience. Alors qu'il pensait que Kobalt en avait fini avec son petit interrogatoire, ce dernier en remis une couche.
"Dépêche toi de demander ce que tu veux savoir, on a de la route qui nous attend."
Le mulan se retrouva dans la situation qu'il détestait le plus: attendre. Le plus dur était de ne pas pouvoir comprendre ce que se disaient les nains et Kobalt. L'inactivité énerva le prêtre. Il se mit a réfléchir pour ne plus y penser. C'est alors qu'il regarda Zakkarit. Après tout il ne connaissait pas grand chose de ce dernier. Et l'occasion d'en apprendre un peu plus qu'il ne l'avait tenté précédemment, se présentait.
"Dis moi juste par curiosité, pourquoi tiens-tu tant à nous accompagner. Parceque bien que ça nous arrange de voyager en groupe, j'aimerais, et mon collègue de même je suppose, savoir quel intérêt as-tu à te joindre à nous?"
Cette fois-ci, le prêtre espérait avoir enfin une réponse plus conforme à ses attentes que les fois précédentes. Mais même en cas d'échec, Menthas tenterait de connaitre le but de Zakkarit. Il aimait toujours donner des réponses à ses propres questions. Et tant que cette dernière n'en n'aurait pas, il continuerait de cuisiner l'ensorceleur.
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Grand maître
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Frère-Ours
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La journée avait bien commencé. Tout allait dans le bon sens, trop bien même. Mais cela ne pouvait évidement pas durer. Alors qu'il parlait avec Zakkarit, Menthas s'arrêta net lorsqu'il entendit le ton monter entre les nains et Kobalt. Que pouvait-il se passer? Il vit les nains commencer à s'approcher du roublard de façon peu rassurante. Dans l'esprit du prêtre, les intentions des gardes semblaient simple: le Kobalt allait passer un sale quart d'heure. La première pensée qui traversa l'esprit du prêtre fut que ce dernier l'avait bien mérité. Mais malheuresement, il n'avait guère le temps de s'adonner à de tels divertissements. Il se devait donc d'intervenir pour sauver ce qui pouvait l'être. Le mulan s'approcha des nains pour tenter de les raisonner.
En s'adressant à Kobalt: "Qu'est-ce que tu as encore dit?"
Puis au nains: Pardonnez mon compagnon, je n'ai pas compris ce qu'il a dit, et je me doute que cela nous vous a fait guère plaisir. Vous savez il est plutôt maladroit dans sa façon de s'exprimer et a tendance à dire des choses qu'il ne pense pas vraiment. Il est un peu impulsif et ne se contrôle pas vraiment. Bien que cela ne semble pas être de votre avis, je vous demanderais de le laisser et je veillerais à ce qu'il ne vous importune plus. D'ailleurs nous nous en allons de se pas.
Il essaya un brin d'apitoyer les gardes.
"Et puis regarder le avec son air de chien battu, il ne s'agit que d'un pauvre homme."
L'idée de se frotter aux gardes de la ville n'enchantait guère le prêtre de la cavalière. Il espèrait donc convaincre les nains de les laisser partir sans embrouilles.
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Frère-Rat
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Le jeune voleur avait réussi à faire perdre leur sang-froid aux gardes, ce qui n'était en soi pas un exploit exceptionnel. Les nains n'étaient pas réputés pour leur calme, mais plutôt pour leur caractère emporté. Le roublard de son côté était ce qu'on pouvait appeler une vrai tête de lard. Secouez le tout et introduisez une bonne dose de provocation gratuite et vous obtenez le genre de situation à laquelle nous assistons ici. Une tension palpable s'était installée sur la scène. C'était comme une sorte d'incendie qui couvait, un baril de poudre qui n'attendait qu'une étincelle pour exploser. Et connaissant le tempérament de Kobalt, l'étincelle en question n'allait sûrement pas tarder à embraser cette situation déjà explosive.¤Allez, viens mon gros, je t'attends¤ Il se souvenait d'un conseil bien utile qu'on lui avait donné lors de son initiation à l'art du vol et de l'esbroufe : quand on te met un coup de boule, ne le regarde pas arriver. Il s'apprêtait à mettre la consigne en application. Il mit la main sur la garde de son épée courte, quand une voix pompeuse interrompit les préparatifs du voleur. ¤Mais qu'ai-je fait pour mériter un tel traitement ? Quel crime est assez grand ? Pourquoi m'a-t-on mis un type aussi niais dans les pattes ?¤ Telle était la foule de questions qui se bousculaient dans la tête de notre roublard, qui avait levé les yeux au ciel après avoir entendu l'intervention ridicule du prêtre.
Il arrêta cependant de se questionner, car il sentait déjà ses cheveux virer au blanc. Les allusions de Menthas ne lui plaisaient guère, et il tenait à le lui faire savoir. - Je ne parle peut-être pas aussi bien que Monseigneur le Prêtre de carnaval, mais je lance assez bien les couteaux, et en général je vise entre les deux yeux. La prochaine fois que tu te moques de moi tu le paieras de ta vie, je te préviens. On ne m'a pas donné de consigne quand à ta survie. Il espérait avoir assez intimidé le prêtre de la Cavalière pour qu'il se taise pour un moment et ravale ses sarcasmes. Du point de vue du filou, il avait déjà une utilité assez discutable sans qu'il se mette à casser les pieds à son monde.
Néanmoins il reconnut que ce n'était peut-être pas la meilleure des solutions de se battre contre les nains et de subir des pertes. A trois contre deux ses chances étaient minces, et encore il partait du principe que Zakkarit et Menthas l'aideraient, ce qui n'était pas un fait acquis... Trois contre deux n'était pas une erreur de calcul : Menthas et Zakkarit ne comptaient que pour un... Il éloigna la main de la garde de son épée, et se fendit d'une révérence, soulignée par un large sourire, d'où perçait une pointe d'ironie, pour des observateurs avisés : Il tourna les talons et ajouta à l'adresse de ses "compagnons": - Bon, on y va ? Puis, plus bas, arrivant à hauteur de Menthas : - Toi qui ne comprend pas un traître mot de la langue naine, sache qu'ils t'ont traité de péquenot et d'attardé menthas. Euh mental pardon... Il continua benoîtement à marcher le long de la Route de la Fourche, sifflotant un air célèbre.
Comme l'esclave n'a qu'un maître, l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens qui peuvent faire sa fortune.J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle c'est qu'on est pas amis. La bonne nouvelle, c'est que mon amitié est à vendre... Réputation 8,5
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