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> L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
écrit le : Mardi 27 Octobre 2009 à 14h09 par Amur
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De son côté, bien que satisfait par les résultats du combat, Amur fulminait intérieurement. tre incapable de toucher un orque, voilà qui avait de quoi irriter le guerrier ... surtout par rapport aux performances de l'ensorceleur, un peu plus loin, qui obtenait les résultats sans l'entrainement du guerrier. Quoi qu'il en soit, il avait autre chose à faire que perdre son temps en vaines pensées, aussi se concentra-t-il sur son orque.

Combattre ses deux adversaires avait demandé une attention de tous les instants, et le Chessentan avait déjà évité de justesse plusieurs coups dangereux, ce qui ne l'encourageait pas vraiment à se relacher.Jusqu'ici, se rendait-il compte, il avait maintenu un front stable, et ce front commençait à s'écrouler grâce à l'action de Kebur. Ne restait face à lui qu'un unique orque, l'un des deux seuls survivants. Ne restait donc plus qu'à achever le travail sur ce flanc pour se concentrer sur le dernier orque - si toutefois il survivait jusque là.

Ces pensées en tête, Amur porta une nouvelle attaque sur son dernier opposant, sans retenir ses coups cette fois. Achever le combat ne demanderai plus beaucoup de temps, et abattre son adversaire était maintenant le principal, puisqu'il n'avait plus à retenir le second, étendu à ses pieds...


Amur porte une attaque sur orque 7, sans expertise du combat.



 
 
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écrit le : Mercredi 28 Octobre 2009 à 09h09 par Théodus
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Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : La Fourche, Marches d'Argent
Temps : couverture nuageuse basse, chute de neige, 2°
Moment : vers 9h07





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Narration tous :

Garjzlasa manqua de glisser. Il stoppa net sa progression, désireux de ne pas finir les fesses dans la neige. Il n’était d’autant moins pressé de continuer à avancer qu’il ne le jugeait plus guère nécessaire. Seul deux orques étaient encore debout, et ceux qui se trouvaient face à eux, semblaient dominer la situation. Le rapport de force ne laissait plus aucun doute.

Belgos qui se trouvait beaucoup plus loin, arriva à la même conclusion. Par acquis de conscience, il se tin prêt à tirer une flèche pour aider un de ses compagnons en difficulté. Kurtik, lui, poursuivit sa progression, mais d'un rythme ralenti. Il n'avait guère eu le temps d'observer ses recrues au combat. Du coin de l'oeil, il surveilla Amur, qui en guerrier accompli de la Compagnie, n'aurait sûrement aucun besoin d'aide. Il préféra regarder et analyser les actes de Soran, évaluant son potentiel.

Amur se trouvait donc une nouvelle fois aux prises avec le dernier orque sur les deux qu'il combattait un instant avant. L'orque l'attaquant, par réflexe d’auto-défense, le guerrier donna un coup vif de son épée qui rencontra la gorge de son ennemi, tailladant la chaire, décapitant presque le monstre qui lâcha son arme pour porter ses mains à la blessure dans un geste dérisoire, avant de tomber, déjà mort.

Non loin de là, Soran se trouvait lui aussi face à un orque, l’ultime survivant. Malgré cet état de faits, le monstre ne montrait aucun signe qu’il voulut se rendre, ou tenter de fuir. L’ensorceleur n’eut donc d’autre choix que de l’attaquer. Porté par un allant certains, l’humain effectua un coup parfait. En effet, la lame de son épée transperça tout sur son passage jusqu’au cœur. Le monstre eut un hoquet de surprise, puis il tomba à la renverse, l’épée toujours fichée dans sa poitrine.

Kurtik fit un tour d'horizon, cherchant d'autres orques. Il n'en vit point. Le chef de phalange fit alors signe à sa petite troupe de le rejoindre.


- Bravo ! leur dit-il une fois tous face à sa monture tandis que son cousin les rejoignait. Vous vous êtes bien battus. De ceux qui appartiennent à la Compagnie, cela ne m'étonne pas. Vous confirmez vos qualités. Quant Soran et Garjzlasa, je ne regrette pas que vous m'ayez rejoints.

Son regard se porta sur le chemin où se trouvaient les dépouilles des deux recrues.

- Torm et Tarin n'ont pu montrer comment ils se battaient. Nous allons les enterrer dignement, annonça-t-il en descendant de son poney.




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écrit le : Mercredi 28 Octobre 2009 à 10h04 par Belgos Dalaèl
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Belgos esquissa un léger sourire en voyant le dernier orque tomber. Cette maudite engeance avait été éliminée rapidement, c'était la seule chose qu'ils méritaient. En quelques foulées rapides, le demi-elfe se dirigea vers son ami Kebur et posa délicatement un main gantée sur son épaule qu'il serra en toute amitié

- Comme toujours mon ami, tu resplendis dans l'ardeur du combat. Content de te voir en un seul morceau!

Puis regardant les autres acteurs du combat, il continua à parler à Kebur.

- Il faut soigner nos blessés dit-il en regardant les autres, le guerrier avait fait merveille malgré sa navrure, je vais aller prêter main forte pour enterrer ceux qui sont tombés

Sans plus attendre, Belgos quitta le petit groupe pour se diriger vers les cadavres qu'il avait dardé de traits afin de récupérer ce qui était récupérable. Puis il s'occuperait des orques, cela le répugnait mais il se devait non seulement de reprendre les flèches réutilisables mais aussi fouiller ces charognes. Parfois, ils pouvaient tomber sur quelques trouvailles interessantes. Quant à leurs corps, ils pourriraient sur place, cela lui importait peu.

Puis il participerait à donner un sépulture digne à leurs deux compagnons d'armes avant de reprendre la route au plus tôt. Levant les yeux au ciel, Belgos inspira profondément. Si d'ordinaire le temps en cette saison dans cette région était particulièrement dur, il fallait se rendre à l'évidence, le temps était clément, cela en était même étrange ne put s'empécher de penser le demi-elfe qui connaissait les rigueurs du climat des Marches en plein hiver et de voir toute la neige fondue n'était pas une chose qui le réjouaissit outre-mesure.


¤ Allez au boulot!¤



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Mercredi 28 Octobre 2009 à 11h52 par Kebur
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Content que le combat soit enfin terminé, il se permit même de sourir à la boutade de son ami. Resplendir dans l'ardeur du combat, certes ... même au sens propre ! Redevenu rapidement sérieux, il acquiesca à la proposition du rôdeur et se dirigea rapidement vers Soran qui, malgré un combat digne d'un chef, avait reçut un carreau qui dépassait étrangement de son avant bras.

-Beau combat Soran. Tu permets ?

Evidemment, il n'attendit pas la réponse de l'ensorceleur humain pour briser d'un coup sec la hampe du carreau à la base de la chair et retirer celui ci par les deux côtés. Une fois les morceaux de projectiles lancés au loin, il entama dans sa langue natale une courte prière à son dieu. Quelques secondes seulement après avoir commencé l'incantation, le sonnlinor passa ses mains sur la plaie sanguinolente du maître de l'Art, diffusant du bout des doigts une douce chaleur et une faible aura laiteuse. La plaie, tout du moins, se referma.

-Si elle s'ouvre de nouveau, ou si tu as mal, dis le moi, je m'en occuperai.

Après avoir fait son devoir de soigneur, le fils de la pierre fit un rapide tour d'horizon. Deux étaient tombés de leur côté sans même avoir eu l'honneur de se battre. Tous les ennemis avaient trépassés en revanche.¤Les corbeaux vont se régaler !¤Il était prêtre, et son devoir allait en premier à l'enterrement de leur deux camarades tombés au début de l'escarmouche, et non pas au pillage des corps des gobelinoïdes.

Remettant son arbalète en bandoulière, il se dirigea vers les deux corps effondrés au milieu de la route. Pendant que Kurtik et d'autre s'affairaient à creuser des tombes, il entreprit de préparer les corps à l'enterrement. Lourdement, il posa son sac à terre et se concentra sur les cadavres. Les deux avaient été fauchés par des carreaux d'arbalète, et les plaies n'étaient pas belles à voir, imbibant de sang vêtements et tissus. D'un geste expert, il retira les carreaux, les jeta aux loin, et nettoya le visage et les plaies avec de la neige. Il dégaina les armes des malheureux et les disposa en croix sur les poitrines, la main droite en tenant une apposée contre le coeur. Puis de leur capes il les enveloppa, en murmurant des prières en leur faveur, dans toutes les langues qu'il connaissait.

En une quinzaine de minutes, les corps étaient prêt à descendre sous terre, leur dernière demeure ; Kebur était prêt à se remettre en marche de son côté, espérant qu'il n'y aurait pas d'autre surprise comme celle-là plus loin sur la route...



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Premiers secours pour retirer le carreau de la façon indiquée dans le port.
Puis je transforme le sort Protection contre le mal en Soins légers pour Soran.
Niv 0 : Assistance Divine x3, Résistance
Niv 1 : Brume de dissimulation, Bouclier de la foi
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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

user posted imageuser posted image Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
 
 
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écrit le : Vendredi 30 Octobre 2009 à 15h46 par Amur
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Après un dernier coup, l'orque tomba aux pieds d'Amur. Soulagé par la fin du combat, le guerrier se détendit, posant son épée sur un rocher le temps de replacer son bouclier dans son dos. Puis, il se baissa tranquillement et arracha aux vêtements de son adversaire un pan de tissu propre dont il se servit pour nettoyer la lame de son arme, avant de la remettre au foureau. Laisser sécher le sang dans le foureau, avait-il apprit, était le meilleur moyen d'y coincer son arme ...

¤Maintenant, la partie pénible. Toujours aussi pénible, même après tant d'années ...¤

Sans un mot, il salua ses compagnons d'un hochement de tête, se dirigeant vers les corps de Torm et Tarin. Seuls morts de leur côté, les deux hommes n'avaient pas eu le temps de se défendre avant de tomber. Le Chessentant eut une pensée pour eux alors qu'il commençait à creuser une sépulture pour les deux hommes. A plusieurs, ils y parvinrent rapidement, et les corps y furent ensevelis. Une fois les tombes rebouchées, Amur édifia rapidement deux petits cairns, un sur chaque tombe, avant de se relever, prèx au départ comme les autres survivants.

¤Voilà un voyage qui commence bien. Si les abords de Morteneige sont si dangereux, j'espère que le village sera plus calme ...¤



 
 
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écrit le : Mardi 03 Novembre 2009 à 20h31 par Soran
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Aventurier
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Le dernier orque tomba sous les coups du vengeur ravi. Il se délecta jusqu'à la dernière seconde de la figure surprise et horrifiée de son adversaire alors que son épée lui transperçait la cage thoracique. Il retira ensuite celle-ci d'un mouvement brutal, s'aidant de son pied botté pour faire basculer la dépouille. Le visage de Soran, animé d'un rictus de satisfaction, fut la dernière image que le malheureux eut l'occasion de voir.

Celui-ci était réellement heureux. Il jubilait, et pas intérieurement. C'était un enfant enthousiaste et comblé à la fois. L'ensorceleur leva la tête au ciel dans une prière muette de remerciement. Leur victoire était incontestable, et ce n'était pas leurs deux morts qui allaient gâcher son bonheur. Il regarda les deux corps alliés au sol, et détourna tout de suite les yeux, pour les reporter sur les cadavres qu'il avait lui-même occis.


¤C'est ceux-là qu'il convient de voir. Rien d'autre n'importe, rien d'autre.¤

Tentant de séparer soigneusement les pensées agréables des pensées macabres, il revint brusquement à la conscience quand Kebur retira le carreau qu'il avait dans le bras. L'humain serra les dents, et la douleur s'apaisa bien vite quand la magie guérisseuse du nain fit effet. Dans le même temps, il sentit celle qui guidait son bras décroitre, jusqu'à ne même plus exister. Il pensa avec soulagement que celle qui protégeait son enveloppe avait une durée de vie plus longue. Le risque n'était peut-être pas tout à fait passé.

-Merci. Maugréa-t-il, la bouche toujours pleine de sang, un peu gêné de devoir quelque chose à quelqu'un. Mais il savais qu'il pourrait lui rendre, sans doute. Il restait surement encore un petit bout de chemin jusqu'à Morteneige, et si les routes étaient toutes infestées de ces parasites, les occasions ne manqueraient pas. Le vengeur était rassuré d'avoir pu prouver sa valeur autrement que par des débordements de taverne.

Ne sachant trop que faire et n'osant pas trop enterrer des morts qui n'étaient pas vraiment les siens, il empila les corps des orques, une fois que Belgos les eu fouillés. Son corbeau picora joyeusement un œil puis arracha un bout de chair grise avant de partir allègrement le déguster un peu plus loin. Il sortit un allume-feu de son sac et entreprit d'allumer le funeste tas. Il leur offrait ainsi une sépulture décente. Pas par bonté de cœur, mais Soran connaissait mieux que personne la vengeance. Force puissante s'il en ait. Il ne doutait pas une seconde qu'elle fusse capable de faire revenir un mort à la vie. Une précaution qu'il jugeait indispensable.


-Acceptez votre sort : vous êtes vaincus. Alors brûlez. Et ne nous hantez pas.



 
 
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écrit le : Mercredi 04 Novembre 2009 à 12h01 par Emilienne
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Voyant les derniers orques tomber sous les coups de ses alliées, Garjzlasa freina son élan sur quelques mètres, et s’immobilisa devant la dépouille d’un orque. Il se plia sur quarante cinq degrés, les mains sur les genoux, reprenant son souffle. Son corps laissait s’échapper des grosses gouttes de sueur, qui venait le faire frissonner lorsque ces dernières lui coulait le long du dos. La neige qui tombait ne l’affectait pas plus que pendant les trente dernières secondes, et son épais manteau le protégeait du froid venu du ciel. La fourrure qui dépassait de son manteau avait pris la forme de cristaux, qui donnait bonne allure à l’ensorceleur.

¤On s’en tire mieux que les deux autres, pas vrai Sirth ? Dommage, l’autre avait l’air sympathique. Tu aurai mal quelque part ? Moi non plus, c’est une bonne nouvelle, pour une première bataille. Espérons les autres aussi bien réussies…¤

Sirth sorti la tête du manteau, et, ravi que la boucherie soit terminée, se libera du vêtement et se plaça sur l’épaule de son maître, lequel lui rendit une caresse. Pensant d’abord descendre se dégourdir les pattes, il se ravisa en observant la couche de neige qui l’attendait en bas. Le familier se tourna ensuite vers les cristaux formés sur le manteau, et entrepris de jouer avec. D’un coup de patte, il fit tomber quelques morceaux de glace dans le cou de l’humain, qui retint un petit cri de surprise. Le froid au contact direct avec sa peau l’incita à se redresser et a gesticuler tout en essayant de ne pas se faire remarquer, pour que l’élément gênant descende dans son dos.

Une fois que l’élément gênant eu fini sa descente, l’ensorceleur baissa la tête pour se pencher vers le cadavre. Le peau-verte n’avait rien de sympathique, et son odeur non plus. Garjzlasa posa un genoux a terre, et entrepris de fouiller son adversaire mort au combat. S’assurant que la bête était bien morte en lui assénant un coup le lance dans les cotes, il fut ravi de l’entendre qu’aucun bruit ne sorti de sa bouche. Il récupéra quelques carreaux, et ce qui lui paraissait utile, et se dirigea vers le suivant.

-Merci, l’ami, j’en ferai bonne usage, lança t’il a l’orque en brandissant les carreaux récupérés, qui de toute évidence, ne pouvait pas l’entendre.

Il s’occupa de récupérer quelques carreaux supplémentaires, et fouilla les orques un par un, espérant y trouver une petite pièce, de quoi faire peser sa bourse.

Garjzlasa fouille les cadavres des orques, cherchant des pièces et autres objets de valeur. Il récupère des carreaux.



"Cesse de te plaindre! Tu auras tout le temps de te reposer une fois mort."

La fiche de Garjzlasa

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écrit le : Vendredi 06 Novembre 2009 à 22h15 par Théodus
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Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : La Fourche, Marches d'Argent
Temps : couverture nuageuse basse, chute de neige, 2°
Moment : vers 9h07




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Narration Amur, Belgos, Garjzlasa, Kebur et Soran :


Le combat terminé certains entreprirent de fouiller les cadavres d’orques, tel Belgos fit une étrange trouvaille : un emblème en bois sur lequel figurait deux mains d'orques croisées hérissées de pointes et dégoulinantes de sang. Non loin de lui. Garjzlasa fouillait lui aussi un cadavre, sans grand succès. Dépité, il s’éloigna. Seul Soran se préoccupa des corps de leurs adversaires qu’il réunit avant de les brûler. Prestement, il s’éloigna du brasier dont se dégageait une fumée à l’odeur infâme. Il rejoignit les autres déjà occupés à creuser les tombes de Torm et Tarin.

Marnuf avait fouillé dans son chariot et exhibé des pelles qu’il avait distribué.


- Mes amis, comme mon cousin l’a dit, nous nous devons de donner une sépulture décente à nos compagnons de voyage.

La tâche s’était ainsi révélée moins ardue, surtout avec cette terre détrempée par la neige qui avait fondu durant le redoux. Mais l’hivers semblait reprendre ses droits, car les flocons redoublaient maintenant d’intensité. Tandis que certains d’affairaient à creuser les deux tombes sous le regard de Marnuf, celui-ci psalmodiait des prières à mi-voix. Le travail avança rapidement, et ils purent bientôt allonger Torm et Tarin dans les fosses, entourés de leurs armes.

Les tombes closent, le serviteur de Marthammor Duïn prononça alors une prière à la mémoire des défunts. Puis, tous regagnèrent en silence la route maintenant complètement blanche.


- Ne perdons plus de temps, enjoignit Kurtik, il faut gagner Morteneige. Je crois que cette ville va bien porter son nom aujourd’hui.

Marchant d’un bon pas dans la couche de neige encore faible, ils s’éloignèrent rapidement des lieux du combat. Peu à peu, les langues se délièrent et une ambiance moins lourde se propagea parmi le groupe. Les conversations s’orientèrent bien évidemment sur le combat qu’ils venaient de disputer.

La bifurcation vers le sud en direction de Morteneige se présenta moins d’une demi-heure plus tard et ils s’y engagèrent sous les flocons qui empêchaient de voir à plus de cinquante mètres.


- Soyez prêts à utiliser vos armes, conseilla Marnuf. On ne compte plus des attaques sur cette route, des brigands orques comme ceux qui nous ont attaqué tout à l’heure, mais aussi des ours, et d’autres créatures. C’est pour cette portion de route que j’ai demandé à être protégé, précisa le nain en serrant l’étui de parchemin toujours maintenu sur son torse.

- Vous avez entendu ? demanda Kurtik. Alors, ouvrez l’œil. Avec cette neige, difficile de voir loin.

Le chemin, étroit, mais néanmoins carrossable, sillonnait à travers les contreforts sauvage et rocailleux des montagnes Nétheres. S’il s’avérait acceptable en temps normal, il devenait parfois délicat d’y circuler avec la neige. Néanmoins, le groupe progressa de manière constante, tenaillés par l’envie d’arriver à la petite citée. Plus d’une fois, les hommes à pieds aidèrent Marnuf en poussant son chariot.

Aussi, ce fut avec joie qu’ils découvrirent Morteneige derrière son mur de pierre antique, protégeant environ deux cents bâtisses de bois. En dehors de cette enceinte, se dressaient un grand nombre de tentes et d’abris de fortune disposés anarchiquement. Là logeaient, ils le comprirent, les prospecteurs attirés par l’or trouvé dans les environs.

Les regards du groupe quittèrent la vallée alpine où se nichait Morteneige pour admirer les montagnes surplombant le gros village. Puis ils détaillèrent les alentours, les pentes basses où paissaient des moutons à la belle saison. Mais plus haut que Morteneige, le terrain devenait abrupte et rocheux. Seuls quelques sapins y poussaient.

Alors qu’ils parvenaient au portail principal, ouvert en ce début d’après-midi, un garde à l’air renfrogné, un humain de bonne taille, détailla ce groupe hétéroclite avant de lever un bras pour signifier qu’ils devaient s’arrêter.


- Bien le bonjour, voyageur. Que venez-vous faire dans notre village ? s’enquit le milicien d'un ton fatigué.

Kurtik le salua de la main avant de lui répondre sur un ton aimable.

- Salutations ! Je suis Kurtik Jundreth, Chef de la phalange de l’Ours, de la Compagnie des Marches. Ta maîtresse, Dame Piqueglace, a demandé l’assistance de ma guilde. Je voudrais être conduit auprès d’elle.

A ce moment, un humain tout aussi bien charpenté que le milicien, s’approcha à grand pas. Son armure de bonne facture et son casque rutilant, montraient qu’il n’était pas un simple garde.

- Bonjour, messire ! salua-t-il d’un ton enjoué. Je suis le Capitaine Mannock, Capitaine de la garde.

Un regard franc, une barde fournie entourant un visage buriné. Tel était le chef de la milice chargée de protéger Morteneige.

- Vous êtes de la Compagnie des Marches, n’est-ce pas ? questionna-t-il en désignant les insignes qu’arborait le chef de phalange.



Narration Kelomar :

Kerlomar déambulait dans Morteneige, sans but véritable. Arrivé la veille, il ne connaissait que superficiellement l’agglomération, lacune qu’il souhaitait combler. L’humain prenait sur lui, mal alaise au milieu des nombreuses personnes qui circulaient dans les rues étroites du village.

Par le plus grand des hasards, ses pas l’amenèrent à proximité du portail principal de Morteneige au moment même où le groupe s’y présentait. Si bien qu’il entendit la question posée par le capitaine Mannock.



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écrit le : Samedi 07 Novembre 2009 à 02h05 par Kerlomar
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Kerlomar déambulait seul dans les rues de Morteneige, se moquant complètement de la neige qui tombait et se posait en petits points dans ses cheveux non protégés par sa capuche ou alors sur sa cape. En marchant, il pouvait entendre la neige crisser sous ses bottes et s'il n'avait pas pu apercevoir des maisons chaque fois qu'il regardait autour de lui, il aurait réellement apprécié de se promener ainsi.

Quant à sa solitude, pouvait on dire que le druide était seul. En effet, posée sur son épaule gauche, la tête rentrée sous une aile pour se protéger du vent et de la neige, une chouette brune était présente et s'accrochait assez fortement à l'épaule de son compagnon humain afin de ne pas être décroché par la brise. A chaque fois que le druide posait le regard sur sa compagne à plumes, il ne pouvait s'empêcher de sourire, ou de rire, comprenant que le léger rapace puisse se sentir menacé par le temps qu'il faisait. Cependant, Kerlomar était sorti pour visiter la ville plus en profondeur et trouver les commerces.

Mais, comme à son habitude, il se remit à errer dans ses pensées, celles-ci l'amenant à se remémorer sa venue dans cette bourgade et les raisons de cette présence. En rentrant de Sundabar, il avait pensé pouvoir penser quelques mois bien tranquillement dans sa maison à Thuldae, seulement, il n'avait pas pu y mettre les pieds, se retrouvant envoyé à Vifbois où il avait du permettre aux autorités locales d'allier commerce du bois et respect de la nature. Plusieurs fois il avait cru s'énerver, mais à chaque fois, le bourgmestre prenait le temps de réfléchir et trouver une solution plus avantageuse. Cependant, le druide ne regrettait pas ce voyage et cette mission à Vifbois. Il avait appris beaucoup de choses, y compris sur lui-même. Il avait appris la patience, à bien réfléchir, à toujours peser le pour et le contre, et enfin il avait appris de nombreuses informations sur les Marches d'Argent qu'il ne connaissait pas. Et puis, le retour dans la cité du Saule Argenté. Là, il était sûr d'une chose : il avait rendu le bibliothécaire dingue à force de questions concernant des ouvrages et des cartes et il se devait de se reconnaître que sans la directrice des Gardiens de l'Harmonie, il aurait eu du mal à s'y retrouver. En rependant à elle et à la passion qu'elle mettait dans leurs discussions sur les Marches, Kerlomar avait pu comprendre à quel point elle aimait sa région natale. Mais après chacune de ces discussions, Kerlomar s'était retrouvé triste, sa propre région lui manquant énormément, lui laissant un trou béant dans le coeur.

¤ Ah Cormanthor, quand pourrais je de nouveau te voir, vivre en ton sein, courir sous la frondaison de tes arbres. En plus, avec l'hiver, le tapis de neige serait semblable à un long manteau blanc, qui accentuerait encore plus ta beauté royale et sauvage. ¤

Repenser à la forêt de son enfance faisait toujours un peu mal au druide qui sortit de ses pensées et regarda autour de lui. Resserrant autour de ses épaule son épaisse cape de laine qu'il avait mis au-dessus de son armure de cuir clouté, il enfonça un peu plus sa tête dans ses épaules et marcha d'un pas un peu plus vif, sentant son cimeterre battre contre sa hanche gauche. Regardant autour de lui pour voir où il se trouvait exactement, il fut surpris de constater qu'il était arriver à la porte de la ville. Curieux des activités qui pouvaient bien s'y passer, il s'approcha et vit un groupe qui désirait visiblement entrer dans la cité, se que le druide de Maïlikki pouvait largement comprendre. Les Marches D'argent étaient déjà suffisamment dangereuses en été, alors pendant l'hiver, il n'osait imaginer se qui devait grouiller comme créatures en tout genre en dehors des murs protecteurs de Morteneige.

¤ Oula, fais attention Kerlomar, si tu continues comme ça, tu finiras citadin. ¤

Eclatant d'un petit rire silencieux, Kerlomar s'approcha un peu plus et entendit la question que posa le capitaine de la garde aux membres du groupe. En entendant le nom de la compagnie des Marches, le druide pensa à la moniale avec qui il avait du échapper à des Yuan-Ti. Elle avait dit plusieurs fois travailler pour cette fameuse compagnie. Seulement, Célestia était loin, Sundabar aussi et il n'aimait guère ressasser se qu'il avait vécu dans la prison des reptiliens. Il se détourna donc du groupe de nouveaux arrivant en hochant les épaules, et par ce geste dérangea Haridian qui exprima son mécontentement par un hullulement et un coup de bec à l'oreille. Kerlomar poussa un petit cri de douleur, l'oreille transie par le froid et rabattit sa capuche. Tournant dans une autre rue, il finit par trouver un commerce et il poussa un sourire. Même s'il avait laissé ses affaires dans sa chambre à l'auberge de la Rose et du Marteau, il avait toujours sur lui ses armes dans leur fourreau, sa fronde, ses billes de frondes et sa bourse. La tapotant, il poussa la porte du commerce et commença à regarder tout se qui était présenté.

¤ Bon, il faut que je me trouve des billes de fronde supplémentaires, une nouvelle bourse pour les ranger sans m'encombrer. Il me faudrait aussi des rations de survie supplémentaires et une dague avec sa gaine. Comme ça je pourrai partir à la chasse au morts vivants. ¤

Mais même si Kerlomar pensait aux non morts en souriant, en réalité il était loin d'être aussi sûr de lui. Chasser les créatures mort vivantes faisait partie de sa mission sacrée, seulement, c'était la première qu'il allait faire une telle chose, et il ne savait pas vraiment comment s'y prendre. En tout cas, quand Feldys Ombrechêne lui avait dit, comme s'ils parlaient de la pluie et du beau temps, qu'il aurait à trouver l'explication concernant la présence de zombis aux abords du village ainsi que la présence d'orque, Kerlomar avait failli s'étrangler avec sa propre salive. Il lui avait fallu un certain temps pour se reprendre mais il comprit que c'était là, la mission que la Confrérie lui confiait, et puis cela lui permettait de débuter son noviciat. Or, pour cette période de sa vie, cette épreuve initiatique en quelque sorte, il ne s'attendait pas particulièrement à être dorloté. Surtout que Isorion l'avait envoyé là ou on avait besoin de lui et non là où il pourrait bénéficier de vacances.

¤ Comme si j'avais déjà été dorloté dans ma vie. ¤ pensa t-il en éclatant de rire.

- Bonjour. Je voudrai une dague, un fourreau adapté, une bourse de cuir vide, deux rations, 3 allumes feu ainsi que des billes de fronde simples. Et dites moi combien vous vendez les billes de fronde à l'unité, c'est surtout de cela dont j'ai besoin.



Que Maïlikki t'ait en sa sainte garde

Sorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie.
Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation.
Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours.
Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés.

Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque.

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Fiche de Kerlomar Ribens
 
 
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écrit le : Samedi 07 Novembre 2009 à 21h00 par Kebur
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Frère-Aigle
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
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Le sonnlinor avait osé espérer qu'il n'y aurait pas d'autres rencontres sur la route jusqu'à Morteneige, et il sembla que Moradin l'ait entendu. La fin du trajet se fit tranquillement jusqu'à l'embranchement vers le sud, tandis que le groupe se déplaçait aisément sur la fine couche de neige nouvelle. La route n'était pas traître et il n'y avait guère d'endroit propice à une embuscade, sinon quelques rochers de ci de là qui n'inquietèrent pas les meneurs de l'expédition.

Quand arriva l'embranchement par contre, la neige commença à tomber du ciel, si drue qu'il était difficile de voir très loin, et la tension monta d'un cran parmi les protecteurs de Marnuf. Si les orques -ou Moradin seul savait quoi d'autre !- les attendaient camouflés par la neige et les rochers sur le bas côté, le fils de la pierre ne donnait pas cher de la vie du groupe. Alors il saisit sa masse, bien décidé à ne pas jouer la cible idéale pour un quelconque tireur planqué à l'écart de la route.

Le voyage avait promis d'être tranquille et peut-être même d'offrir une conversation agréable, mais après avoir enveloppé dans leur linceul de fortune les deux cadavres de leur compagnons, Kebur n'avait plus trouvé grand chose à dire. Et c'est d'une humeur maussade, additionnée à la tension que provoquait la neige et leur mission première, que le prêtre aperçu enfin les remparts de la ville tant attendue. Ce fut ce moment qu'il choisit pour respirer un grand coup, aspirer une longue goulée de cet air glacial envahi de flocons, et pour ranger enfin sa masse à sa ceinture. Au moins, Marnuf était arrivé à destination sans encombre - la première partie de la mission était terminée, accomplie en bonne et due forme.

Pendant les quelques minutes de marche que dura l'approche finale vers la ville, le prêtre ne put qu'être désappointé par le désordre physique qui régnait aux abords de la cité. Que l'ordre ne régnât pas dans la cité ne l'étonna plus : avec un tel méli-mélo de cahutes désordonnées, le comportement des hommes devait s'en ressentir et s'en rapprocher terriblement. Il secouait la tête de dépit pour la énième fois quand le surprit la voix amicale de celui qui se décrivait comme le capitaine de la garde.

Que faire, comment réagir face à une telle question ? Fallait-il y répondre, se présenter personnellement, ou bien attendre que Kurtik ne le fasse, en les présentant tous dans la foulée ? Oh! qu'elles étaient loin les heures de discipline militaire qu'un vieux sergent à la barbe grisonnante lui avait fait subir, à lui et à nombre de ses camarades ... le fils de la pierre voulait devenir Fils de Moradin, toujours il l'avait voulu, et ce n'était que dans ce genre d'instants qu'il regrettait amèrement de n'avoir pas suivi avec plus d'attention les cours dans ce domaine qui ne l'intéressait guère à l'époque ...

Alors il se tut, ne sachant que répondre, et attendit que le commandant confirme l'intuition du capitaine de la garde de Morteneige.
¤Oui, il me semble que cela vaut mieux ...¤ Et pendant qu'il ressassait les possibilités, une autre pensée vînt au sonnlinor qui lui fit tourner la tête vers Belgos. Il avait vu ce dernier fouiller les cadavres des orques, mais n'avait pas eu le temps de lui demander ce qu'il avait pu trouver ... peut-être quelque chose d'intéressant ... un peu comme il avait trouvé le symbole de Sseth dans le coffre ce jour-là, bien des mois auparavant ... La soirée ne serait pas de trop pour discuter.



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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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