L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal

On a beau être sur ses gardes, si l'on ne sait pas d'où vient le danger, on n'a que peu de chances d'y échapper. Amur eut un exemple frappant de ce principe en voyant le demi-orque s'écrouler à côté de lui. Alors qu'il s'activait déjà, une partie de son esprit ne pouvait s'empêcher d'examiner la situation. Une belle embuscade, pas à dire. Prise en étau, quand les cibles sont à découvert, dans un endroit dégagé. Un cas d'école bien exécuté ... Dommage que ça l'ai été sur eux, et heureusement que Belgos avait des sens affutés !

Le groupe comptait déjà deux morts quand tous se reprirent, et les ordres fusèrent. Immédiatement, Amur se tourna vers le rocher qui lui avait été désigné et s'élança, tentant de s'abriter au mieux grâce aux rocher se trouvant sur sa route.

¤Des arbalètes ! On a un peu de temps !¤

Et là s'arrêtait leur avantage. Pour le reste, le guerrier était bien conscient que la situation n'était pas brillante : ils étaient en infériorité numérique, et allaient certainement essuyer une autre salve. Plus qu'à espérer qu'elle soit moins dévastatrice ... Pour ça rien à faire, mais on allait voir pour le nombre.

¤Finalement, c'étaient bien des orques. Décidement, c'est acharnés ces types-là !¤

Tout en courant, Amur jeta un oeil derrière lui pour voir si Kebur le suivait.

Amur se dirige vers le rocher désigné par Kurtik en courant. Un fois au contact (round 2), il attaque lorque le plus proche.

A la seconde même où l'embuscade se déclencha, Belgos se sentait si vulnérable qu'il se moriginait de sa stupidité de n'avaoir pas du déceler plus tôt l'ennemi. Des orques! saleté d'engeance qui ne méritaient qu'une seule chose, l'extermination. Oui pour le demi-elfe, les choses étaient claires, il avait apprit à traquer ces vermines depuis qu'il était en âge de le faire. Pister, traquer et détruire! Les orques étaient les ennemis juré du frère des Marches, il fallait agir vite et bien, car tant que ces gobelinoïdes se sentiraient en supériorité numérique, ils se montreraient acharnés au combat d'où la nécéssité de réduire rapidement le nombre de combattant chez ces peaux vertes. L'abri derrière le rocher serait éphémère après sa première attaque, il le savait mais qui ne tentait rien...

Demandant conjointement aide et assistance au Grand Archer et à la couronne d'Arvandor; Belgos tira sa première flèche de guerre sur l'ennemi, puis un second trait fila à la vitesse de l'éclair sur le même gobelinoïde. Ses sens affutés devinait que de l'autre côté du rocher derrière lequel il se trouvait, l'ennemi ne tarderait pas à passer à l'attaque, il était seul, ses compagnons allaient eux aussi avoir fort à faire. Il fallait que cela passe, il le fallait!

alors que ses deux premiers traits filaient vers leur cible, le regard du demi-elfe coula vers ses compagnons, un rapide coup d'oeil pour voir que tout ce petit monde se mettait en branle et ses prunelles se posèrent sur Kurtik qui éperonnait sa monture dans sa direction. Un nain dans un combat, était toujours un allié de choix...

Utilise Tir rapide sur ennemi juré:Orque. (flèche de guerre)

Soran riva un regard horrifié sur le corps du guerrier qui, il y a quelques secondes, parlait et marchait allègrement. Il se tortillait dans les derniers spasmes de sa mort prochaine, si elle n'était pas déjà bien présente en ce moment même. Il sentit des frissons le gagner. Saurait pu être lui. Ils étaient si proches l'un de l'autre. Pourquoi son voisin plutôt que lui ? Il ne pensait pas paraître insignifiant, pourtant. Bien sûr, il n'était pas bardé d'armes lui, mais il avait quand même une stature imposante. On devait remettre ça au hasard. Probablement.

L'ensorceleur aurait voulu être fort, mais il ne l'était pas. Il se disait vengeur, mais il n'était même pas un guerrier. Juste un fermier loin de chez lui. Il n'avait jamais appris à manier l'épée, le bâton tout au plus. Et pourtant, c'est bien avec cette lame qu'il combattait. Il se rappela ce qui faisait de lui un être d'exception et repris peu à peu courage. Il abandonna son compagnon à son triste sort et se concentra intensément sur le combat.

¤C'est sérieux, je vais avoir besoin de mes capacités, pourvu que ça suffise...¤

Une goutte de sueur perla de son front alors qu'il se remémorait la suite de sort qu'il allait utiliser. Il plongeât dans les méandres de son pouvoir, la toile d'une infime partie de sa puissance. Si tour se passait bien, les futurs carreaux seraient déviés par son essence même.

Assurant sa prise sur le manche de son espadon, il avança vivement vers le rocher à gauche du sentier. L'incantation lui avait pris beaucoup de temps, il ne lui en restait plus beaucoup. Il espérait que les orques seraient plus lents à recharger que lui à les pourfendre. Sa survie en dépendait.

Soran lance Armure de Mage sur lui-même et avance de neuf mètres vers les orques de gauche.

Garjzlasa s’était laissé dépassé par la situation. Son pseudo-nouvel ami venait de rendre l’âme a deux pas de lui, et le carreau venant de la gauche aurai pu lui être fatal, vu le modèle complexe de l’arme. Des orques ! Ca faisait un sacré bout de temps que l’humain n’avait pas croisé ces pourritures. Ces Peaux vertes répugnantes avait déjà fauché une partie de l’équipe, et voilà qu’ils étaient en train de les cerner. Analysant brièvement la situation, la conclusion fut très facile a trouver : c’était mal parti. Voyant les autres s’activer pour lutter, il se mit en mouvement l’instant après le sort de Soran. Se reculant vers ou allait Marnuf, marchant a reculons, il posa son arbalète sur son avant-bras, toujours chargé.

¤Sirth, tu me préviens au cas ou l’un de ces orques me vise. Essai de calculer grossièrement le temps dont nous disposons avant la prochaine slave. Ai je vérifié le mécanisme de l’arbalète, avant de partir ? Pourvu qu’il n’ai pas rouillé…¤

A l’évidence, le système ingénieux de l’ensorceleur était en parfait état, ayant été testé et réparé avant de partir. Sortant de ses angoisses passagères, il écouta Sirth lui apprendre la position des orques et ainsi commença à incanter. Les mots venaient d’eux mêmes, et une grande partie du sang froid de l’ensorceler venait de son instinct plutôt que de sa volonté. Il tendit le doigt de son bras droit, qui ne portait pas l’arme de tir, et récita l’incantation et les mots venu du fond de son esprit. Il toucha l’espace d’un instant la toile. Il eu d’abord un frisson, puis la laissa déferler en lui, concentrant la magie pur dans son doigt, le faisant briller d’une lumière blanche s’intensifiant a vue d’œil. Cette opération ne dura pas une seconde, et la magie du projectile fusa vers l’orque le plus proche et visible, laissant une légère traînée blanche derrière lui. Il atteint sa cible, quelques instants après, dans un flash de blancheur.

Mais contrairement a ses précédentes tentatives, son contact avec la toile l’avait quelque peu affecté. Il avait senti un froid glacial, ne ressemblant pas au contact habituel de la magie de la toile. Il avait perçu très rapidement, en arrière plan de la toile, un projeté de cette dernière, sous la forme d’une ombre. La Toile et cette autre coté de celle-ci était en effet ici très rapproché, et il s’était dirigé instinctivement vers elle plutôt que la Toile qu’il pratiquait habituellement. L’expérience restait tout de même étrange. C’était à la fois un contact avec une puissance encore inconnue et une douleur qu’il redoutait déjà à l’avenir. Il chercha dans sa mémoire un phénomène y ressemblant mais le phénomène en question de lui vint pas a l’esprit.

Il revint au concret, laissant ce mystère pour des moments moins tendus. Sirth sentit sa douleur, et le soutint psychiquement pour surmonter l’épreuve. La douleur ayant été instantanée, il de tint prêt à agir. Tâtant le manche de sa lance, dans son dos, il se prépara à la saisir en cas de charge adverse.


Garjzlasa se positionne au dessus de Marnuf, et lance projectile magique sur l’orque 3.

Ses talents de bretteur ... ! Le pauvre sang-mêlé n'aura même pas eu le temps de dégainer son arme qu'il était déjà mort. C'était certes malheureux, mais ni Kebur ni personne dans le groupe n'avait le temps d'épiloguer sur les deux morts immédiates qu'ils venaient d'essuyer.

Après avoir acquiescé rapidement aux ordres de Kurtik, il se concentra quelques instants. Ce n'était guère pour prier Moradin de les sauver que son fils l'appelait, mais bien pour sentir affluer en lui la puissance du Père de tous les Nains. Dans son esprit, la sombre matière de ses souvenirs qui lui apparaissait lorsqu’il fermait les yeux avait laissé la place à un soleil éclatant, un plasma doré qui l'envahissait et qu'il pouvait ressentir jusque dans les plus profondes méandres de son être.

Quand enfin il rouvrit les yeux, Amur était déjà parti sus à l'ennemi, Kurtik aussi et ses autres compagnons maîtres de l'Art avait déjà déchaîné leur pouvoir. Mais lui, au lieu de cela, il brillait. Littéralement le sonnlinor du clan des Poindanel resplendissait d'une aura dorée qui l'entourait et le collait tel un halo de sainteté.

Et enfin il se mit à avancer au pas de course vers la position qui lui avait été attribuée par le commandant. Au fond, il avait l'intention d'user de la puissance du Dieu Forge pour abattre ses ennemis, mais tandis qu'il partait à la suite d'Amur pour se rapprocher de ses cibles, il lui vint à l'esprit que ce halo doré pourrait tout aussi bien impressionner les orques à tel point que ceux ci s'enfuient d'eux mêmes ... Et un sourire féroce de s'afficher sur le visage barbu du fils de la pierre tandis qu'il s'avançait, implacable, vers les ennemis de ses parents, des parents de ses parents, et de ses ancêtres les plus lointains.

Et avec toutes ces pensées guerrière, jaillit du fin fond de son âme le cri de guerre de ses ancêtres :

-

Action libre pour charger Auréole de Lumière. Puis Kebur avance (en courant si possible) vers les orques en tentant une Intimidation (auréole dorée + cri de guerre)

Douzième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats
12 martel 1373 (CV)

Lieu : La Fourche, Marches d'Argent
Temps : couverture nuageuse basse, chute de neige, 2°
Moment : vers 9h00

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Orque 7 attaque Kebur :
Jet d’attaque à distance d’Orque 7 à l’arbalète lourde : 5(dé) vs 18(CA Kebur) => Echec

Orque 8 attaque Garjzlasa :
Jet d’attaque à distance d’Orque 8 à l’arbalète lourde : 6(dé) vs 12(CA Garjzlasa) => Echec

Belgos attaque Orque 3 :
Jet d’Attaque à distance Belgos : 3 (dé) + 3(BBA) +3 (DEX) - 2(malus tir rapide) = 7 vs Orque 3 13(CA) => Echec
Jet d’Attaque à distance Belgos : 17 (dé) + 3(BBA) +3 (DEX) - 2(malus tir rapide) = 21 vs 13(CA Orque 3) => Réussite
Dégats: 3(dé) + 2(bonus flèche de guerre) +2 (bonus ennemi jurés)= 7
PV Orque 3 : 5 - 7 = -2
Orque 3 est mourrant.

Orque 5 attaque Kurtik :
Jet d’attaque à distance d’Orque 5 à l’arbalète lourde : 13(dé) vs 20(CA Kurtik) => Echec

Orque 6 attaque Kurtik :
Jet d’attaque à distance d’Orque 6 à l’arbalète lourde : 15(dé) vs 20(CA Kurtik) => Echec

Orque 2 attaque Soran :
Jet d’attaque à distance d’Orque 2 à l’arbalète lourde : 15(dé) vs Soran 11(CA) + 4(armure de mage) = 15 => Réussite
Dégats: 5(dé)
PV Soran : 12 - 5= 7

Garjzlasa lance projectile magique sur orque 4
Dégâts 5
PV Orque 4 : 5 - 5 = 0
Orque 4 est hors de combat.

Orque 4 attaque Garjzlasa :
Jet d’attaque à distance d’Orque 4 à l’arbalète lourde : 7(dé) vs 12(CA Garjzlasa) = 15 => Echec
PV Orque 4 : 0 - 1(action simple) = -1
Orque 4 est mourrant.


Orque 1 attaque Kurtik :
Jet d’attaque à distance d’Orque 1 à l’arbalète lourde : 5(dé) vs 20(CA Kurtik) => Echec

ROUND 1 :

Narration tous :


L’orque qui venait de toucher victorieusement Torm en plein œil, riait à gorge déployée quand il tourna son arbalète en direction de Kebur. Si confiant dans une victoire annoncée, il tira à nouveau mais rata largement sa cible, le carreau allant se perdre dans le lointain. Amur n’avait perdu des faits et gestes de l’orque et décida d’en profiter pendant que celui-ci focalisait ses efforts sur son compagnon. Sans perdre un instant, il courut aussi vite qu’il le put jusqu’au rocher désigné par Kurtik.

Belgos, toujours accroupi derrière le rocher, avec le calme d’un combattant aguerri, visa puis tira une flèche sur un orque distant d’une bonne quinzaine de mètres. Avant même de constater qu’il venait de manquer sa cible, le demi-elfe encocha une seconde flèche qu’il envoya sans perdre de temps. Cette fois, le trait atteignit l’orque au ventre, juste en dessous de son armure. Le monstre hurla de douleur, les mains crispées sur la blessure, puis tomba à terre, le regard déjà tourné vers un autre monde.

Après avoir distribué ses ordres, Kurtik s'était saisi de sa hache de guerre. Puis il avait dirigé sa monture en direction du rocher derrière lequel il vit Belgos tirer victorieusement sur un orque. Le nain d’écu mit son poney au trot, sans tenter d’en faire plus afin de contrôler totalement sa monture. Stoïquement, il avança sans prêter attention aux trois orques qui tentèrent d’interrompre sa progression. Cependant, la chance était du côté du chef de phalange que les carreaux manquèrent, parfois de peu.

Soran n’avait guère l’expérience d’un tel combat. Mais assurer sa protection lui sembla la première chose à faire. Rapidement, il prononça l’incantation d’un sort de protection. Ainsi protégé, il suivit les ordres du chef de phalange et se dirigea en direction des orques désignés comme cible. Un était déjà à terre, mais il pourrait bientôt s’attaquer au deuxième. A cet instant, l’ensorceleur ressentit une vive douleur au bras gauche, et, incrédule, découvrit un carreau planté dans l’avant bras.

Tout près de lui Garjzlasa ne le suivit pas. Au contraire, il se déplaça latéralement par rapport à leurs cibles afin de disposer d’un bon angle de tir. L’humain ne sortit pas d’arme, décidé à utiliser la magie qu’il estimait meilleur à une telle distance. Satisfait de sa position, il lança un sort. Le projectile magique fit son effet, touchant l’orque visé. Celui-ci se révéla fortement touché. Cependant, dans un dernier effort de volonté, il dirigea son arbalète vers l’ensorceleur et tira. Trop blessé pour assurer une visée correcte, le trait manqua largement son but. Et, épuisé par cette action, s’écroula, inanimé.

Kébur, à l’instar des ensorceleurs, souhaitait user de sa magie. Mais l’action magique qu’il souhaitait utiliser, nécessitait une préparation qu’il effectua posément. Fruit d’une longue expérience, il savait conserver son calme au milieu de la tourmente. Puis, prêt à passer à attaquer, se déplaça afin d’être plus proche de ses cibles.


Jet d’initiative :

Kebur : 19
Orque 2 : 17
Garjzlasa : 16
Soran : 14
Belgos : 13
Sirth : 13
Orque 5 : 12
Kurtik : 10
Orque 1 : 10
Amur : 9
Orque 6 : 9
Orque 7 : 7
Corbeau : 3
Orque 8 : 1

Fichier joint ( Nombre de téléchargements: 147 )
 Embuscade2.JPG

Il vit Kurtik se diriger vers lui, un allié de poids dans le corps à corps qui s’annonçait, le nain pouvait faire la différence, et les traits de l'elfe pourrait s'avérer d'une assistance non négligeable. Encochant une nouvelle flèche de guerre, son regard dévia vers les des ensorceleurs et sans hésiter hurla en leur direction d’aller prêter main forte à Amur et Kebur. Il fallait rapidement mettre un terme à l’existence de leurs ennemis et l’attaque concentrée de quatre hommes sur deux orques pouvaient faire la différence. Oui, il fallait qu’ils se concentrent sur les autres cibles, pairs par pairs tandis que Belgos et Kurtik s’occupaient des gobelinoïdes qui se trouvaient derrière son rocher.Il ne se faisait pas d’illusion, ils allaient bientôt passer à l’attaque. Le demi-elfe aurait pu faire le choix de dégainer sa lame mais non, il n'était pas un adepte au combat au corps à corps, au contraire, il comptait plus que tout sur ses talents d'archer. Des talents incontestés. Prenant son courage à deux mains, il réaffirma son emprise sur son arc, inspira profondément et se prépara à passer à l'action. Il n'avait pas besoin de regarder le fils de la pierre, l'officier des Marches était un guerrier confirmé, Belgos n'en doutait pas, il lui faisait toute confiance.

¤ Solonor, que par ma main s'accomplisse ta vengeance et que mes traits pourfendent mes ennemis!¤

Belgos retarde son action jusqu'à ce que Kurtik passe à l'action. Dès qu'il le fait, il se relève d'un coup, utilise Tir rapide avec flèches de guerresur ennemi juré (lequel? celui qui est visible bien évidemment.). Il ne se remet pas à genou ensuite.

Il n'était guère temps de s'appesantir, pas au beau milieu d'une escarmouche qui faisait intervenir plus d'ennemis qu'ils n'étaient eux mêmes !

Amur avait couru vite et était déjà presque au contact avec la cible que Kurtik lui avait choisie, aussi le prêtre décida de pointer l'arbalète -qu'il avait pris le soin de charger dès que Kurtik avait appelé aux armes- vers le deuxième orque.

Il ne se retourna pas pour voir comment la partie se déroulait de l'autre côté de la route, tant il était sûr qu'avec Belgos, Kurtik et deux ensorceleurs, quatre orques ne tiendraient pas longtemps ... et aux gargouillements et hurlements de douleur, certains ne tiendraient d'ailleurs plus jamais.

Puis sans même prendre le temps de replacer un carreau dans son arbalète, le sonnlinor s'avança vers les deux orques en espérant ne pas arriver trop tard pour pouvoir déverser la puissance de son dieu sur eux, puissance qu'il sentait déjà repartir vers le Monde-Forge...

Kebur décharge son arbalète sur l'orque que n'a pas chargé Amur. Puis il avance de 6 m en direction d'Amur.

Voyant que l’orque ciblé auparavant était tombé dans un cri d’agonie, il eu une satisfaction intérieure, que Sirth partagea. Ce qui ressemblait a un « Bien joué » du familier redoubla la motivation de l’ensorceleur.

¤Merci du compliment. Et je suis d’accord avec toi, les orques de droite sont d’un tout autre intérêt, allons leur remettre les idées en place !¤

Récupérant l’arme de tir entre ses mains, il fit un court demi tour, et se déplaça vers les orques de droite. D’une main, il décrocha le bout du fil ,cornu, qui permettait le mécanisme complexe de l’arme, et entreprit de viser l’orque le plus proche. Avançant pour être sûr de toucher la cible, il estima tout de même que la bête était a la limite de la portée de son arme, et hésita à tirer.

Puis il perçu le cri du demi elfe, qu’il n’eu aucune peine à reconnaître. Revoyant ce dernier tuer un des orques de ses mains, il le jugea apte à finir le travail, et continua dans sa lancée, content d’avoir eu la même analyse de la situation qu’un rôdeur expérimenté. Revenant sur sa situation dans l’instant, il se concentra sur son tir.

¤Bon, ça passe ou ça casse !¤

Tentant le coup, il attendit la seconde cruciale, et libera le trait qui fusa vers sa cible. Il lui sembla voir l’espace d’un instant, l’orque visé regardant le trait lui arriver dessus. Si c’était le cas, son ego se surpasserait, et Sirth connaissait suffisamment son maître pour savoir les conséquences de cet réussite. Ce n’était pas pour autant une raison pour agir dans le but d’éviter cette conséquence. De plus, son maître avait été beaucoup plus rapide que lui, chose qui le surpris, lui enlevant ainsi toute espoir d’agir. Il se contenta de le regarder le spectacle.

Garjzlasa tir sur l’orque de droite le plus proche à l’arbalète, après avoir avancé droit sur les orques pour être à portée de l’ennemi.

Amur courrait vers les orques sans se retourner. D'abord parce qu'il savait que quitter ses cibles des yeux pouvait s'avérer fatal. Ensuite, et surtout, parce que les cris venant de l'autre côté de la route rendaient toute observation superflue : il était évident qu'ils avaient la vie dure, et encore était-ce un doux euphémisme. Eh puis, ce n'était que justice. Ceux-ci ne tendraient plus jamais d'embuscade, ce qui était tout aussi bien. Quel dommage que la campagne des années précédentes n'aie pas été efficace plus longtemps...

Parvenu au rocher qui le séparait des orques, le guerrier marqua un temps d'arrêt avant de se jeter au corps-à-corps. Le combat serait agité, mais le Chessentan était confiant : il pouvait compter sur le soutien de Kebur qu'il entendait s'approcher derrière lui. Poussant un cri de guerre, il contourna le rocher pour attaquer les maraudeurs.

- L'Honneur et les Marches !

¤Et maintenant, réglons cette affaire. Mais prudement, il ne manquerai plus que ce front-ci s'écroule.¤

Amur n'avait aucun doute quand à l'issue du combat, mais la témérité n'était jamais bonne conseillère les armes à la main, aussi resta-t-il sur ses gardes lors du premier assaut.

Amur attaque l'orque le plus proche, expertise du combat(1).