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L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
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Frère-Aigle
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Aussi étrange que cela puisse paraître, le frère des Marches songea un instant déguster un bon "Kaf-Fays" cette boisson chaude, un peu amer qu'il avait eu l'occasion d'essayer avec plaisir à Hlondeth. Mais il était loin du bief du Vilhon, bien loin. Peut-être du lait chaud? Oui, sans doute était-ce possible de si bon matin. Soudain, l'arrivée de Kebur monopolisa son attention et fit apparaître un grand sourire sur le visage de l'A'Tel'Quess.
- Oui, je n'ai pas à me plaindre Kebur, plus reposante que je l'imaginais et toi, pas trop dérangé par ce bois sans soif d'humain?
Belgos secoua lentemment le chef et évoqua les événements de la veille.
- Je te dirais mon ami que la démonstration stupide de cet humain aurait pu avoir des conséquences fâcheuse, une utilisation si inconsidérée de l'Art est inacceptable, c'est mon avis. En plus il était ivre le garçon, dire que nous allons devoir supporter ce genre d'énergumène pendant un moment! il a interêt de se ratrapper!
L'agacement du demi-elfe était peut-être exagéré mais il était sincère. Tout comme sa réaction avec Kurtik, il se doutait que ce dernier n'allait pas manquer l'occasion de réagir devant cette bravade qu'il allait interpréter comme de l'insubordination et qu'il allait lui faire savoir. Qu'importe. Belgos appartenait à la phalange de l'Aigle et non de l'Ours, la chevalière, que lui et maintenant Kebur, en était la preuve. Ne souhaitant pas que leur petit déjeuner ne soit gâché par le souvenir de ctte outre sur patte, l'énervement passager de demi-elfe cédé la place à la curiosité.
- Bien alors, ces nouvelles recrues de Kurtik, tu as eu le loisir de les observer un petit peu, si tu pouvais m'en dire un peu plus?
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Aigle
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Bien qu'il éprouvait plus de déception que de colère face à la démonstration avortée de magie de Soran, Kebur ne put s'empêcher d'acquiescer aux propos agacés de son ami qui n'étaient quelque part que trop vrais. Toutefois, si ce n'était pas contre le soulard que Kebur en avait, c'était surtout contre l'irresponsable révélé par l'alcool qu'ils se devraient de considérer comme compagnon jusqu'à la fin de leurs affaires ...
-Oui, je voulais m'excuser hier soir pour l'usage que j'ai fait de ma langue maternelle - mais tu es parti bien vite ! J'espère que tu as compris que ce n'était pas à toi que je voulais cacher ce rapport, mais bien aux nouvelles "recrues" !
Un silence survint après ces premières paroles, le temps pour le jeune prêtre de remettre en ordre ses pensées en ce qui concernait les bleus ... Enfin, avec un sourire il réattaqua :
-Pour les recrues tu disais ... oui eh bien mis à part les déboires de ce Soran qui n'annoncent rien de bon, il me semble que nous tous serons complémentaires quant à l'affaire qui nous concerne. Mais comme je le disais à Kurtik hier soir, je ne suis pas un grand spécialiste de l'Art et s'il est clair que ni ce Soran ni Garjzlasa ne seront pas "bons" au corps à corps, leurs connaissances et les sorts dont ils peuvent se servir à distance nous serons à mon avis bien utiles ! De surcroit l'un à un furet, une petite bestiole qui pourrait servir d'éclaireur ou d'espion ! Quant aux autres ... bah tu en sais autant que moi ! Je ne peux que deviner à partir de leurs accoutrements et équipements que ce sont de grands costauds et c'est utile dans les émeutes ! Puis il y a le dernier arrivé ... Kurtik a dit qu'il faisait partie de la Compagnie mais je n'ai pas eu le loisir de voir quelle chevalière il portait ! Mais tu le connais peut-être ? Si tôt arrivé dans l'auberge, il n'a cessé de te fixer ?
Discuter de telles choses sans un repas pour occuper les mains était une tâche ardue et Kebur ne put résister à l'envie de se saisir de sa pipe et de son tabac. Après avoir mis sa blague à disposition de son ami entre eux sur la table, il alluma son tuyau sculpté pour tirer de grandes bouffées tranquillisantes ...
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Frère-Aigle
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Belgos écouta attentivement Kebur et quand celui-ci mentionna l’intérêt que lui avait porté un inconnu, le demi-elfe chercha dans sa mémoire. L’énervement aurait fait qu’il serait passé à côté de quelque chose ? Sans aucun doute. Il passa en revu les visages vu la veille au soir et soudain, il plissa les yeux en se souvenant de ce visage à la barbe soigneusement taillée en conversatiojn avec Kurtik quand Belgos était revenu brièvement à la table.
- Amur ! Amur…oui.. !
Belgos secoua la tête tout en souriant avant de river son regard sur son ami.
- Je suis impardonnable! Je crois bien mon ami que je me suis montré d’une impolitesse incroyable, certainement à cause de mon irritation ! Je n’ai pas rebondit sur le fait qu’il se trouvait en train de discuter avec notre cher Frère-Ours, mais tu as raison, je le connais.
Belgos claqua sa langue contre son palais, mécontent de cette grossière erreur. Il se demandait comment il avait pu passer à côté de cela et ignorer l’homme de la Compagnie.
- Il se nomme Amur Mardilack et il appartient bel et bien à la Compagnie et pour tout te dire il appartenait autrefois à notre phalange avant d’être envoyé dans celle de la Licorne.
Shevarra ne lui avait jamais dit pourquoi l’homme avait quitté soudainement leur phalange et Belgos n’avait jamais cherché à en savoir plus.
- Je n’ai pas tissé de lien particulier avec lui et nous n’avons fais qu’une brève mission ensemble si mes souvenirs sont bons, il y a longtemps. Il demeurait distant, parlait peu, enfin si ma mémoire est bonne…
Sur ces mots, Belgos héla le personnel de cette auberge pour qu’il apporte au nain de quoi petit-déjeuner et reporta son attention sur Kebur.
- La hasard fait bien les choses ne trouves-tu pas ? Sa présence, s’il n’est pas en mission pour le Bastion va nous permettre de compter sur une lame supplémentaire et de confiance, souligna le demi-elfe tout en ajoutant sur un ton ironique, cela va palier à certaines carences dans notre groupe si tu vois ce que je veux dire.
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Ours
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Narration Amur :
Malgré le brouhaha ambiant, Kurtik écouta avec attention l'explication d'Amur sur les raisons de sa présence dans cette taverne au fin fond des Marches d'Argent. Au fur et à mesure, un large sourire de satisfaction s'élargit sur ses lèvres.
- Amur mon ami, voilà qui tombe bien. Oui, j'ai besoin de ton aide, et je te remercie de te mettre à ma disposition, car j'ai grand besoin d'hommes et de femmes pour m'épauler dans une mission qui pourrait s'avérer délicate. Mais avant, prend place, invita-t-il en désignant la place laissée vacante par Belgos.
Le chef de phalange attendit que l'humain se soit assis avant de poursuivre :
- Pour commencer, sache que je me rendais initialement à Morteneige pour escorte mon cousin ici présent, avec deux hommes de la Compagnie. Mais ce soir, un messager qui vient justement de Morteneige, m'a interpellé et communiqué un message de la maîtresse de cette ville. Elle demande l'aide de la Compagnie, pour remettre de l'ordre dans la ville perturbée depuis la découverte de l'or.
Le nain fit une pause cherchant des yeux une serveuse, sa choppe ayant grand besoin d'être remplie, et son gosier également.
- Par conséquent, j'ai lancé un appel à volontaire, et quatre personnes y ont répondu. Cela ne fait pas beaucoup. Aussi, j'apprécie le fait que tu puisses nous rejoindre. Mais es-tu libre longtemps ? On ne t'attends pas au bastion ? Je les préviendrai si nécessaire. En attendant, restaures-toi. Et tu pourras dormir avec nous. J'ai demandé une grande chambre où nous pourrions tous dormir. Bien sûr, je couvre tous tes frais.
Le sourire de Kurtik se figea alors à la vue de Belgos qui revenait vers la table.
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Frère-Aigle
Aucune chambre
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Une lame de confiance pouvait en effet changer beaucoup de choses dans ce genre d'affaires ... de là à palier des carences, le jeune prêtre n'était guère sûr d'avoir saisi la phrase de Belgos dans le sens dans lequel ce dernier l'entendait. Certes le groupe ne partait pas réellement soudé à cause des déboires magiques de Soran de la veille - déboires qui auraient pu conduire à pire que quelque éclaboussures sur Kurtik - mais si chacun montrait un tant soit peu de loyauté envers cette mission, des carences il n'y aurait pas, certainement.
-Tu sais, malgré la méconnaissance que nous avons des nouveaux, je ne pense pas que l'on puisse parler de carence ... du moins pas au sens où une simple lame de plus (fusse-t-elle fidèle) suffise à les combler.
Le tabac était bon et la pipe tirait encore bien malgré son âge, mais jamais fumée n'avait nourrie son homme, et si Kebur commençait à avoir la gorge sèche, c'était surtout son estomac qui réclamait de plus en plus ardemment quelque chose pour casser le jeun de la nuit ...
-Regarde ... si jamais il y a à combattre, nous aurons nos deux artiseurs, toi et moi pour agir à distance, tandis que celui que tu nommes Amur, Kurtik et les deux autres brutes feront l'affaire devant ! Je pourrais même aller les aider si jamais ça tourne mal.
C'était vraiment étrange une taverne au petit matin ... il n'y avait personne, pas de musique, même les serveurs avaient disparu. C'en était presque intimidant tant c'était inhabituel.
-Par contre, au niveau confiance, je suis d'accord avec toi que pour le moment, ce n'est pas encore ça ! Mais je ne doute pas que cela viendra ... ou que certains nous quitterons dans le cas contraire !
C'en était trop d'attente ! D'un geste sec des doigts, Kebur rappela l'attention du seul homme présent, que ce dernier n'oublie tout de même pas qu'il avait une commande à préparer !
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Aventurier
Aucune chambre
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La nuit de Soran fut lourde. Elle se passa calmement, assommé comme il l'était par l'alcool, il n'avait entendu aucun bruit pendant la nuit. Il ne se souvenait d'aucun rêve. Même pas d'avoir dormis. Ses seuls souvenirs étaient ceux, peu avant, tout était flou.
Il se rappelait d'avoir bu, beaucoup bu, mais pas plus qu'à l'habitude. Il avait été engagé dans une compagnie d'aventurier. Les raisons de cet engagement, il ne se l'expliquait plus vraiment. Il se souvenait de deux nains, et de deux humains. Et d'une belette. Il se rappelait d'avoir du lancer un sort de gel sur quelque chose. Mais le souvenir le plus marquant, était celui d'un de ces deux hommes qui l'insultait. Qu'avait-il dit déjà ? Qu'importe Soran pensait déjà à une punition appropriée. Les deux mains coupées et plongées dans un sac de sel ? On pouvait lui laisser le bénéfice du doute et ne lui couper qu'une seule main. Sans le savoir, ce vulgaire individu venait de lui donner une raison solide d'escorter cette caravane. Mais il n'y avait aucune raison de se hâter. Cet homme était bien accompagné, et probablement un aventurier expérimenté. La vengeance pouvait toujours attendre. Et Soran aussi. Il faudrait se modérer sur ce coup.
Le vengeur ouvrit les yeux. Son corbeau l'observait, à quelques centimètres de lui, de ses gros yeux globuleux. L'oiseau avait un regard qui faisait presque office de sourire, et semblait dire « maintenant, tu sais ce qu'il te reste à faire ». Soran poussa un cri de surprise, ce qui fit s'envoler le volatile à quelques mètres. C'est à ce moment qu'il remarqua un mal de tête immonde dû à toute la bière qu'il avait ingurgitée le soir dernier. Son esprit chancelât et il s'enfonça dans sa couche. L'ensorceleur poussa un long soupir. Il avait bien envie de rester là encore quelques heures. Mais il n'avait pas le temps. Comme il n'avait pas pris la peine de se déshabiller pour s'endormir, il ne prit pas celle de se rhabiller.
Il descendit dans la salle commune. Plusieurs de ses compagnons étaient déjà attablés. Il ne leur adressa pas un regard. Il vint à nouveau s'asseoir au comptoir, place qu'il affectionnait particulièrement. Il ruminait les pensées précédentes et décida de se calmer, jusqu'à ce que l'occasion se présente.
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Frère-Licorne
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Amur écouta la réponse du nain, avant de s'assoir à la table. Les explication qu'il entendit collaient tout à fait avec ce à quoi il s'attendait. La surprise venait du fait qu'une ville demandait de l'aide pour des questions d'ordre public. La situation devait réellement être explosive pour en arriver là ! Mais il est vrai que l'appat du gain pouvait rendre fou, surtout en l'absence d'une autorité forte
Aux dernières paroles de son nouveau commandant, Amur sourit légèrement, avant de répondre : .
- J'ai encore du temps devant moi. Ma permission ne s'achève que dans deux semaines. A moins que vous ne prévoyiez des difficultés, je pense que nous aurons terminé dans ce délai ...
La fatigue commençait à se faire sentir, et la faim aussi. La conversation terminée, Amur entama un repas rapide, mais consistant. Une fois sustenté, il prit congé des personnes encore présentes et monta dans la chambre commune pour se reposer. Une bonne nuit de repos s'ensuivit ...
Dès le lever, Amur récupéra son matériel et sortit de la chambre afin de ne pas réveiller les dormeurs. Après avoir demandé une bassine et s'être rasé, il se rendit dans la salle commune, où il vit quelques personnes déjà attablée. Le magicien maladroit, Soran, se trouvait au comptoir alors que Belgos et Kebur se trouvaient attablés un peu plus loin. Il s'approcha de ces deux derniers avant de s'adresser à eux :.
- Bonjour, messieurs. Puis-je me joindre à vous ?
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Frère-Aigle
Aucune chambre
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D’évidence Kebur jugea bon de ne pas renchérir, en aurait-il eu le temps ? C’était là une bonne question car les deux frères des Marches eurent la soudaine et plaisante surprise de découvrir Amur à leur table, Belgos tourna la tête en sa direction et d’un geste de la main l’invita à prendre place à leur côté.
- Il ne manquerait plus que nous laissions un frère des Marches de côté. Viens donc avec nous Amur et profitons pleinement de ces retrouvailles !
Cette fois, le rôdeur l’avait reconnu immédiatement, il avait peu changé semblait-il. Du coin de l’œil, le rôdeur avisa aussi l’irruption dans la salle du dénommé Soran. Il semblait aller mieux, restait à savoir si ce garçon aux talents multiples allait de nouveau amuser la galerie en voulant monter à tous quel homme il était. Enfin, ceci était une autre histoire. Très vite, il mit de côté cette vision pour se concentrer sur Amur.
- Tout d’abord Amur, j’ai bien faillit ne pas te reconnaître ! Fort heureusement Kebur m’a permit de me rendre compte de mon erreur, confirma Belgos en profitant de l’occasion pour montrer du doigt son camarade, mais je ne voudrais pas priver mon ami de se présenter en bonne et due forme.
Il en profita pour héler de nouveau la serveuse pour demander de quoi se sustanter.
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Aigle
Aucune chambre
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S'il était vrai qu'un réveil tranquille était quelque chose de merveilleux, un réveil tranquille en compagnie d'amis avec un tabac savoureux était aux combles du bonheur ! La discussion en elle même n'avait rien eu de très exaltant ni prolifique, si bien que Kebur et son compagnon de longue date s'étaient carrément arrêtés de parler, comme d'un commun accord resté toutefois, le cas échéant, implicite.
Alors que Kebur se remémorait les odeurs de cuisine de son enfance, tout occupé à humer les odeurs de petit-déjeuner qui s'échappaient de la cuisine de cette taverne bien réelle, il remarqua Soran qui descendait d'un pas sûr - malgré une migraine qui devait assurément lui tambouriner au fond du crâne -, et quand il vit ce dernier regarder dans sa direction, il ne répondit rien d'autre qu'un salut de fainéant exécuté merveilleusement par les sourcils relativement broussailleux du jeune prêtre. Il jeta à cette occasion un œil sur Belgos, qui ne devait même pas s'être rendu compte de l'arrivée de l'ensorceleur, ou qui le cachait merveilleusement bien sinon.
A bien y songer, le travail qui leur avait été proposé ressemblait de loin à un simple travail de milicien, et sans chercher plus loin à comprendre ce qui pouvait rendre fous les mineurs au point qu'ils s'insurgent dans le village même qui leur fournissait leur pain en ce moment, tout cela prédisait un retour à la citadelle sous peu, où Kebur pourrait à loisir dévorer des tomes et des tomes d'histoire et de géographie aux archives et à la bibliothèque !
Cette fois ce ne fut pas la vue de Soran qui interrompit le fils de Moradin mais l'arrivée du fameux Amur vis à vis duquel Belgos avait fait la sourde-oreille - ou plutôt l'aveugle-œil - la veille au soir. Mais ce serait là une occasion de se rattraper ! Aussi, se redressant un peu sur sa chaise et enlevant la pipe de sa bouche, Kebur attendit que Belgos ne l'introduise, chose qu'il fit promptement.
D'un mouvement expert, Kebur plongea sa main dans sa tunique pour attraper sa blague à tabac... mouvement qu'il arrêta à mi-chemin en se souvenant que si lui le connaissait et si Amur connaissait aussi son nom, ils ne s'étaient présentés ni l'un ni l'autre en bonne et due forme. Il se leva donc, et d'un hochement de la tête salua le nouvel arrivé :
-Je suis Kebur du clan Poindanel, prêtre du Père de tous les nains, Moradin. J'appartiens à la phalange de l'aigle. Heureux de faire votre connaissance. Vous vous dénommez Amur n'est-ce pas ? Belgos m'a parlé de vous.
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Frère-Licorne
Aucune chambre
Aucune gemme
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Amur ne s'était pas encore assis, il en profita donc pour s'incliner devant le nain, répondant à la fois à son salut et à sa présentation :
- Ravi de vous rencontrez, maitre Poindanel. J'appartiens pour ma part à la Phalange de la Licorne, depuis mon changement d'affectation voici quelques temps. Mais j'oublie de me présenter, pardonnez-moi. Je me nomme Amur Mardilack - en prononçant ce nom, Amur esquiça un sourire, amer, avant de se reprendre - et je prête mon bras et ma lame à la Compagnie depuis que j'ai rejoins les Marches. Encore que "lame" ne soit pas le terme exact, acheva le guerrier avec un sourire malicieux. Mais je vous en prie, rasseyez-vous.
Maintenant que Kelbur lui avait rappelé le nom de Belgos, Amur se souvenait parfaitement de l'occasion de leur rencontre. C'était avant l'escarmouche contre les orques, lors de la campagne de sécurisation lancée par la Compagnie. Effectivement, celà commençait à dater ... Avec du recul, il regrettait son attitude à cette occasion. A peine arrivé dans ces régions, le climat déteignait alors sur son caractère. Enfin, c'était un des facteurs ...
Dans tous les cas, la rencontre impromptue de la veille s'annonçait bien plus intéressante que la permission qu'il comptait prendre. La camaraderie de la Compagnie le replongeait dans un environnement qu'il appréciait, lui rappelant d'excellents souvenirs. Il faut dire qu'avec le temps, les mauvais s'estompaient, la plupart du temps. Mais en cette occasion, ils étaient loin sous la surface. Une fois que les trois Confrères furent assis, Amur répondit à Belgos :
- Je suis également heureux de te revoir. Celà va faire deux ans, maintenant, non ? Je me souviens encore de la tempête de neige. C'est peut-être parce que c'était ma première, mais je n'en avais jamais connu de pareille.
S'intérompant, Amur sortit de sous son manteau une pipe et du tabac, avant de demander à Belgos et Kelbur :
- Vous permettez ?
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