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L'or et le Sang à Morteneige, Là où on trouve de l'or, tout va mal
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Scribe Officiel
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Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats13 martel 1373 (CV)Lieu : Morteneige, Marches d'Argent Temps : nuageux, - 8° Moment : vers 19h25ROUND 0Narration Amur, Belgos, Garjzlasa, Kebur et Kerlomar :Kurtik allait répondre à Kerlomar qu'il ne fallait absolument pas entrer dans le jeux de Vandar. Suivre celle-ci au milieu des tentes et des cabanes dans une zone sans lumière, un véritable coupe gorge, leur ferait courir un risque trop grand. Sans compter qu’avec les prisonniers, et les coffres, impossible de combattre véritablement, ni d’entamer une poursuite.
En bon sous-officier de la Compagnie des Marches, Belgos refusa cette éventualité et poussa tout le monde à continuer leur marche. Kurtik ne se formalisa pas de ce qui était presque un ordre pour lui, comprenant que l’attitude du demi-elfe était dictée par les circonstances. Dans une situation aussi dangereuse, il ne fallait pas perdre de temps en formalité inutile.- Vous avez entendu Belgos, renchérit donc le chef de phalange. Continuons. Ils parcoururent encore une trentaine de mètres, s’éloignant du groupe armé qui n’avait pas bougé. Dans la demi pénombre de ce camp de toiles et de cabanes, ils venaient sans le savoir de prendre pour un groupe de sbires de Vandar, un groupe de prospecteurs armés afin de protéger le fruit de leur dur labeur.
Mais tout danger n’était pourtant pas écarté. Et soudain, une ombre gigantesque apparut de l’arrière d’une cabane, fonçant sur le groupe. La lame d’un cimeterre brilla, accompagné d’un hurlement à glacer le sang du plus fier guerrier. Azyraphel tourna vivement un visage atterré en direction de cette masse furieuse. Tout comme ses compagnons, il entrevit en raison d’une porte qui venait de s’ouvrir et de laisser passer un rayon de lumière, la face déformée par la haine d’un demi-orque.
Ce fut la dernière vision d’Azyraphel. Car soudain, sa tête vola à plusieurs mètres, séparé de son corps par un coup d’une puissance phénoménale. Le sang gicla en tout sens du cou tranché avant que le corps bascule dans la neige.- Vous avez tué mon frère. J’ai tué l’un des vôtres. Ce n’est que justice. Il y a un autre volontaire ? gronda-t-il avec un rire méchant.
Seul face au groupe, le demi-orque attendit d’un pied ferme. Initiative : Belgos 19 Kerlomar 18 Demi-orque 16 Kurtik 15 Amur 13 Garjzlasa 7 Kebur 6
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Frère-Licorne
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Alors que le silence succédait aux paroles du demi-orque, le temps semblait s'être figé sur la ruelle, offrant un curieux tableau avec le sang écarlate d'Azyphrael maculant sur la neige. Seuls les nuages de vapeurs exhalés par les uns et les autres attestaient de la présence d'êtres vivants dans cet instant.
Sans un mot, Amur tourna la tête vers Kerlomar pour lui indiquer qu'il voulait poser le coffre puis, cela fait, il dégaina son épée-fléau et s'avança vers leur agresseur, le visage fermé.¤On ne peut pas lui en vouloir, en dehors de sa bêtise. Et ce n'est pas une grosse perte. Mais on ne peut pas se permettre de laisser passer ce genre de chose...¤ Sans perdre son sang-froid, le guerrier se plaça juste derrière le cadavre, obligeant le demi-orque à le contourner s'il voulait l'attaquer. Sachant bien qu'il ne pourrait pas porter le premier coup, il se prépara à recevoir l'assaut du dem-orque comme il le méritait. Amur se place derrière le cadavre d'Azyphrael, en défense totale
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Gardien des Feuilles
Chambre 26
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Kerlomar comprit le message de Amur et s'appliqua à lui rendre la tâche la plus facile possible en pliant les genoux afin de pouvoir poser leur charge le plus doucement possible au sol. Puis il regarda Amur se lancer au combat et le druide se demanda se qu'il pouvait bien faire. En effet, sa blessure au bras était toujours vivace et il lui fallait se soigner. Dans ses conditions, il n'était guère plus qu'un poids dans tout combat, car même si sa vie n'était pas forcément en danger, il restait le plus affaibli par le combat précédent. Cependant, affaibli ne signifiait pas qu'il était complètement inutile. En effet, il restait malgré tout aussi bien un combattant entrainé à la maitrise de certaines armes qu'un serviteur de Maïlikki qui par son truchement et ses deux prières quotidiennes recevait de sa part des sorts d'origine divine qui lui étaient une arme tout aussi efficace que le métal le plus affûté. Kerlomar regarda attentivement autour de lui afin de mieux connaitre le terrain. Et il eut l'idée du sort qu'il allait lancer. Comme dans le combat contre Vandar et ses hommes de main, il allait en appeler à la générosité de sa déesse et lui demander de lui envoyer un allié supplémentaire, afin que Amur ne soit pas la cible directe du demi orque stupide au point de s'attaquer seul à un groupe de cinq membres, même si c'était pour venger son frère disparu au combat. - J'en appelle à la bonté de Maïlikki. Qu'ici et maintenant un allié nous soit envoyé ! Kerlomar pouvait passer pour un fou à crier de la sorte mais déjà de cette façon, il attirait l'attention du semi orque, et en plus, il pouvait accomplir tout le rituel du sort. Il finit en faisant un signe afin que la créature qui se présenta par la suite apparaisse devant Amur. Le druide, content de lui se permit un sourire, qui se transforma vite en sentiment de colère en se souvenant pourquoi il avait fait appel à une telle créature. Malgré tout, il ne pouvait s'empêcher d'être admiratif devant la puissance et la beauté de l'hippogriffe qui se matérialisa comme avant-garde du groupe, au contact direct du demi orque. Tout chez cette créature respirait la puissance et la maîtrise, et Kerlomar s'en voulait presque de soumettre à sa volonté une créature aussi noble. Tout en lui attirait l'admiration, son puissant corps de cheval, ses grandes ailes actuellement repliées, ses pattes se terminant par des serres de rapace et son bec d'aigle qui prévenait que l'animal était dangereux. Cependant, le valien ne pouvait se permettre de s'abandonner dans la contemplation de son allié naturel maintenant. Décidant de l'admirer plus en détail une fois arrivé chez Dame Piqueglace, il regarda la créature et commença à donner ses ordres. Transforme le sort constitution de l'ours en convocation d'allié naturel II. Kerlomar ne fait que ça, Hippogriffe attaque directement le demi orque. Il est présent pour trois rounds.
Que Maïlikki t'ait en sa sainte gardeSorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie. Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation. Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours. Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés. Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque. Réputation 2Fiche de Kerlomar Ribens
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Frère-Aigle
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La mort venait de faucher un de leur camarade, Azyraphel allait donc rejoindre le royaume de Kelemvor, une disparition abrupte, sans honneur, presque insultante pour ceux qui avaient à cœur de laisser sur ces terres d'aventures une trace bien visible, digne des plus grands héros. L’ennemi apparut, seul face à un groupe de cinq hommes aguerri enfin pour la plupart. Certes il avait marqué un point en décapitant le pirate flamboyant mais pensait-il vraiment pouvoir les battre tous ? Evidemment que non. Par pure réflexe, le demi-elfe brandit son arc en la direction du mécréant mais ne tira pas tandis qu’il voyait le druide entrer dans la danse d’une manière peu conventionnelle. Un tel déploiement de force pour un seul homme frisait le ridicule mais chacun agissait comme bon il lui semblait en situation de combat. Belgos ne pouvait se permettre de juger l’homme, pas depuis qu’il savait qu’il possédait des liens avec les fils de Thüldae.
Belgos arrêta son geste et laissa le druide dans l’action tandis qu’Amur prenait une posture défensive. Un sourire ourla ses lèvres, Frère Licorne était un guerrier efficace, à son retour au bastion, Belgos ne tarirait pas d’éloge à son égard. Le demi-elfe braqua alors son arc dans la direction de sa cible, si leur adversaire survivait et tentait une action offensive en leur direction, il décocherait dans sa direction deux traits qui se voudraient mortels. Prenant son inspiration, il attendit le moment opportun.
Belgos retarde son action.
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Aigle
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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Frère-Licorne
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Garjzlasa avait a peine pris le temps de comprendre ce qu’il se passait. Un nouveau mot d’ordre avait raisonné dans sa tête, et son état de fatigue ne lui donnait pas vraiment l’occasion d’analyser la situation plus longuement. On nous attaque, un combat, toutes ces choses la qui d’habitude sont à l’origine d’adrénaline et de peur, n’avait ici plus vraiment leur place. Le demi-orque en furie n’était aux yeux de l’ensorceleur qu’une banalité, et ce dernier affichait un calme froid, à la fois terrifié et serein.
Il ne pensait plus vraiment a ce qu’il faisait, et extériorisait une envie d’en finir assez rapidement. Voyant ses compagnons se placer, il se décida a agir, dans l’espoir d’abréger les souffrances de ce vengeur. Effectuant quelques pas en arrière, il parvint à prendre un peu de recul, son ennemi étant toujours en vue, et la ligne de mire étant plus que dégagée. Fermant les yeux un instant, il rassembla toutes les pensées gênantes de son esprit, comme on passerait un coup de balai pour récolter les impuretés. Les yeux plissés, il tendit le bras vers son ennemi, se plaçant de profil, visant de sa main tendue. Crispant ses mains, il recula les épaules et laissa l’accumulation de puissance et de rage qu’il avait rassemblé se déverser dans son palais. La magie crépita une fois de plus, et se mêla aux sentiments de l’ensorceleur. Ramenant les épaules vers l’avant, il laissa partir l’éclair vers son ennemi, dans un grand cri.
Rouvrant les yeux, il contempla son œuvre, désireux de rentrer dormir. Puis il se souvint de ses problèmes, et se maudit.
¤Raaaah ! Avec ça, plus question de passer a coté de ca auprès des autres… Garj, t’es un boulet ! … Je sais, pas la peine d’en rajouter, Sirth…¤
Garj se recule et souffle sur le demi-orque.
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Scribe Officiel
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Treizième jour du Coeur de l'Hiver, année des Dragons Renégats13 martel 1373 (CV)Lieu : Morteneige, Marches d'Argent Temps : nuageux, - 9° Moment : vers 19h26FIN DU COMBATCliquez ici pour dérouler le parchemin...
Kerlomar lance sort convocation d’alliés naturels II : Durée 3 rounds Hippogriffe apparaît dans zone de combat et attaque demi-orque : Jet d’attaque au corps à corps de l’Hippogriffe : 14(dé) + 6 = 20 vs Demi-orque 14(CA) => Réussite Dégats: 1(dé) + 4 = 5 PV Demi-orque : 25 - 5 = 20
Demi-orque attaque Hippogriffe : Jet d’attaque au corps à corps du Demi-orque : 6(dé) + 2(BBA) + 3(FOR) = 11 vs Demi-orque 15(CA) => Echec
Garjzlasa utilise Don Souffle draconique : Jet de réflexes Demi-orque DD 15 : 16 + 3= 19=> Réussite Dégats: 2(dé) + 3(dé) = 5 PV Demi-orque : 20 - 5 = 15
Narration Amur, Belgos, Garjzlasa, Kebur et Kerlomar :La stupeur due à l’attaque éclair du demi-orque et la mort d’Azyraphel se dissipa.
Tandis que Belgos se tenait prêt à soutenir à distance ceux qui attaqueraient le demi-orque au corps à corps, Kerlomar lui aussi resta à distance, mais lança un sort de convocation. Confiant jusqu’à cet instant malgré le nombre élevé d’adversaire, le demi-orque sursauta à l’apparition d’un hippogriffre qui passa immédiatement à l’attaque. Ses griffes s’acharnèrent sur les bras et la poitrine, faisant jaillir le sang en de multiples blessures.
Maladroitement, le demi-orque tenta de blesser l’hippogriffre dans l’espoir de l’obliger à reculer, sans succès. Tenant fermement le bras de son prisonnier, Kurtik s’avança quelque peu, décidé à laisser l’hippogriffre diminuer la résistance de l’adversaire avant de passer lui-même à l’action.
Amur, lui, ne bougea pas mais se plaça en position défensive, tandis que Kebur se contentait de surveiller son prisonnier. Au même moment, Garjzlasa lançait un sort. Le souffle dragonique remplit pleinement son office et le demi-orque qui terminait son attaque manquée, reçut le souffle en pleine face. Sous la violence du choc, il tomba en arrière. Comprenant pleinement pourquoi son frère et les autres sbires de Vandar dont il avait découvert les cadavres, n’avaient pu opposer une résistance suffisante à ce groupe de grande valeur de la Compagnie des Marches. Le demi-orque réalisa qu’il allait mourir rapidement sans pouvoir en blesser un seul. La mort de son frère était vengée grâce au soldat qu’il venait de tuer. Il n’avait donc plus aucune raison de rester là.
Ne perdant plus une instant, le demi-orque sauta sur ses jambes, et, après un prompte demi-tour, s’enfonça dans l’obscurité entre deux tentes.- Ne le poursuivez pas ! intima Kurtik au groupe. Vous, les prisonniers, portez notre amis ! La petite troupe reprit sa progression, plus tendue que jamais. Personne ne vit une silhouette sombre qui se tenait en retrait. Puis plus loin, une autre tout à fait identique. De toutes les manières, la cape à capuchon aurait empêché toute personne de voir le visage ainsi dissimulé.C’est une troupe victorieuse mais bien étrange qui se présenta moins d’une demi-heure plus tard devant la porte principale de la résidence de la Dame Piqueglace. Dans un salon qu’il ne connaissait pas, celle-ci les accueillit avec un large sourire qui se dissipa à la vue du corps d’Azyraphel allongé sur table, la tête dissimulée sous un vêtement pour cacher son état. Sans un mot, elle fixa un à un les membres du groupe d’un regard chargé d’un mélange de respect et de compassion. Ses yeux s’attardèrent sur le coffre que Kurtik ouvrit pour elle, sur les armes confisquées qui formèrent bientôt un petit tas sur le sol dallé, et enfin sur les prisonniers, particulièrement le milicien qui demeurait tête basse.- Mes amis, déclara-t-elle enfin. Morteneige vous doit beaucoup. Le sacrifice de votre compagnon d’armes ne sera pas vain. Je connais déjà les résultats de votre expédition que le chef de ma garde vient de communiquer. Demain, nous honorerons la mémoire de ce fier combattant. Tous purent voir que des larmes brouillaient les yeux de cette dame si digne qui réussit pourtant à contenir ses émotions. Kurtik lui adressa un remerciement de la tête.- J’imagine que vous devez être fourbu et affamé. Je ne puis vous recevoir à ma table ce soir, car pour dissiper tous les soupçons d’espions éventuels, j’ai organisé ce soir une petite réception. Mais apprêtez-vous et un de mes gardes vous conduira en chariot à la meilleure taverne de notre ville. Vos pourrez vous y restaurer à mes frais. Sur ce, malgré les circonstances, je vous souhaite une agréable soirée et bonne nuit. Nous nous reverrons donc demain pour faire nos adieux à votre ami. La Dame Piqueglace ayant quitté la salle, Kurtik se tourna vers le corps, réticent à l’idée de laisser le corps ainsi. Mais déjà, deux domestiques s’avançaient :- Nous allons nous occuper de votre ami, dit le plus vieux, un humain tordu par les âges., mais au regard vif. - Notre Dame nous a donné les ordres pour l’apprêter dès maintenant. Vous pourrez venir le veiller à votre retour de votre repas, précisa le plus jeune au corps grassouillet mais au retard aimable. Le chef de phalange les remercia, puis, d’un geste qui se voulait plus une invitation qu’un ordre, demanda à son groupe de quitter la salle.- On se retrouve à l’entrée dans une demi-heure. Sur ce, le nain s’éloigna vers sa chambre d’un pas lourd.
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Gardien des Feuilles
Chambre 26
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Le demi orque sembla rapidement retrouver un peu de lucidité. En effet, en le voyant ainsi tourner les talons pour s'enfuir, Kerlomar se dit que finalement ce demi orque n'était pas aussi stupide qu'il l'avait laissé présagé en s'attaquant à un groupe importants et aux ressources de taille. Malgré cela, le druide ne pouvait dire que la victoire leur revenait. Car si l'adversaire avait prit la fuite dans un soucis de survie, eux avaient perdu un compagnon d'arme. Et ce compagnon d'arme, le valien regrettait de ne pas l'avoir mieux connu. En fait, il ne connaissait que son nom. Il ne pouvait rester indifférent face à une telle fin et il était troublé. Il ne cherchait d'ailleurs pas à le cacher. C'est donc légèrement secoué qu'il congédia l'hippogriffe qui avait répondu si fidèlement à son appel. Il n'avait pas le coeur à s'extasier plus avant sur ses formes et sa musculature magnifique, ou encore sa naturelle beauté. Si les larmes ne coulaient pas, il avait malgré tout la gorge serrée et connaissait des difficultés pour déglutir. Après tout, il était jeune, ne vivaient d'aventures que depuis peu et jamais il n'avait eu à combattre ou voir mourir des humains, comme lui. Cela lui rappela aussitôt la prison dans les Marches tenus par des yuan-ti. Là, il avait combattu avec l'énergie du désespoir, et malgré les dangers, n'avait jamais tué. Ils s'y étaient toujours mis à plusieurs. De plus, c'étaient des créatures maléfiques, qui souhaitaient clairement leur mort. Se défendre ainsi lui était donc apparu comme une chose normale. Mais là, il voyait nombre de choses auxquelles il n'avait jamais pensé. Aziraphel avait été tué sans avoir la possibilité de se défendre, de lever sa lame au moins dans un réflexe, minime, de défense. Non. La mort, sous la forme du demi orque suicidaire, était apparue, avait frappé, et la tête du guerrier c'était mise à rouler au sol, définitivement séparée du reste du corps. Cette fin, si rapide mais tellement atroce le marquait au fer rouge et il ne pouvait détacher les yeux de cette tête qui paraissait si petite et si fragile loin du reste. Le druide dut à plusieurs reprises secouer la tête en fermant les yeux pour se détacher de cette admiration morbide et dégoûtée, mais même ainsi, l'image semblait rester gravée dans ses pensées. Cependant, en rouvrant les yeux, il eut le plaisir de constater qu'il ne l'a cherchait plus du regard.
Cependant, une telle scène de sortie lui donna à réfléchir. Blessé comme il était, il n'était pas au meilleur de sa forme et de sa combattivité. C'est pour cela qu'il ne récupéra pas tout de suite le coffre alors qu'il était toujours placé derrière. Bougeant d'une façon connue et déterminée, il se mit à incanter et très vite il sentit sa blessure se refermer, les chairs se recoller. Ce fut une sensation étrange et un peu déplaisante mais les effets en valaient la peine. Il enleva son bandage et put admirer la magie curative qui mettait fin à sa souffrance. Puis il porta de nouveau son attention sur l'hippogriffe et le congédia définitivement. Ils n'avaient plus besoin de lui, il avait terminé son office. Il reprit alors le coffre et la marche. Cependant, pour lui, le groupe semblait être composé d'âmes en peine.
Se fut un réel soulagement pour lui que d'arriver enfin aux portes de la maison de Dame Piqueglace. Plus rien ne comptait pour lui que de pouvoir se restaurer et se reposer. Sa fatigue était visible, mêlée à sa peine. Pendant sa prière du soir, il n'oublierait pas de demander à la Dame de veiller sur l'âme de leur regretté compagnon et de prendre soin de lui. Il espérait que l'âme seule du guerrier puisse retrouver la paix auprès de son dieu et de tout se quelle chérissait. Et en parlant de chérir, Kerlomar fut des plus heureux de voir Haridian se poser sur son épaule avant qu'ils pénètrent dans la maison, dans un salon qu'il ne connaissait pas. Tout à ses retrouvailles avec sa compagne à plumes, il ne fut pas d'une très grande attention par rapport à se qu'était en train de dire la dirigeante de Morteneige. Et pour être tout à fait franc, il n'aurait pas été intéressé si jamais il avait écouté. Il se moquait qu'elle puisse les féliciter de leurs actions. Lui estimait qu'ils ne méritaient aucunes félicitations à avoir semer la mort pour mettre fin à ce trafic. Surtout que finalement, ils avaient échoué sur l'essentiel, c'est à dire capturer Vandar. Aussi Kerlomar fut il des plus surpris en voyant des gens emporter le corps d'Aziraphel. Il dut faire un effort de mémoire pour retrouver les mots qu'il avait entendu sans les avoir écouté. Il finit donc par se souvenir que dans sa grande bonté, Dame Piqueglace leur offrait le gite et le couvert. Le geste était généreux, mais semblait vide de sens pour le druide qui voyait ses pensées trop souvent absentes. Néanmoins il accepta avec une joie visible, sans être débordante, cette invitation. Il espérait qu'ils porteraient un toast à leur ami et il avait besoin de boire quelque chose de fort. Ainsi que de continuer une conversation avec Kebur, et en tenir une autre avec l'ensorceleur du groupe, qui manifestait visiblement des talents très étranges. Il fit donc demi tour et alla là où le chef du groupe leur avait dis de le retrouver, à la porte d'entrée.
Que Maïlikki t'ait en sa sainte gardeSorts mémorisés : Niveau 0 : Soins superficiels, Illumination, Lumière, Détection de la magie. Niveau 1 : Soins légers (x2), Enchevêtrement, Insolation. Niveau 2 : Peau d'écorce, Convocation d'alliés naturels 2, Constitution de l'ours. Niveau 3 : Communication avec les plantes, Soins modérés. Tours de Haridian : Chasse, Cherche, Viens, Surveilles, Va chercher, Arrêtes, Gardes, Attaque. Réputation 2Fiche de Kerlomar Ribens
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Frère-Aigle
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La mort....le demi-elfe l'avait rencontré plus d'une fois, il l'avait vu de près et lui-même avait vu les portes du royaume de Kelemvor s'entrouvirent pour lui laisser un infime passage mais à chaque fois, l'A'Tel'Quess était parvenu à se soustraire à cet appel. C'est pourquoi Belgos ne montrait pas d'émotion particulière face à la dépouille de celui qui avait un de ses compagnon de route. Personne ne méritait de mourir aussi tragiquement mais Beshaba se montrait d'une attention parfois désarmante quand elle jetait son dévolue sur quelqu'un et là, pour celui qui s'était nommé de son vivant: Azyraphel. Oui, un singulier "pas de bol" pour paraphraser un sergent de la compagnie au lendemain d'une escarmouche entre orque et son escouade qui avait couté la vie à un seul des hommes du bastion, un humain qui avait glissé sur un membre tranché d'un des orques avant de se fracasser la tête sur un rocher qui se trouver négligemment posé là....Pas de bol en effet....Tout comme Azyraphel qui s'était fait décapité au détour d'une ruelle par un demi-orque pris d'un coup de folie avant que ce dernier ne prenne la fuite devant le déferlement de puissance engendré pour un seul homme de son accabit par le druide et l'ensorceleur. C'était vraiment pas de bol....
Durant le voyage de retour, Belgos n'avait dit mot, sa blessure lui faisait singulièrement mal et la douleur lui faisait serrer les mâchoires. Il lui fallait examiner cela de plus près et maintenant que ses compagnons se trouvaient en sécurité, il pouvait penser à lui, enfin pas encore. Tapotant l'épaule de Kebur à qui il adressa un sourire amicale, il s'approcha de l'homme agé. Après tout, il était l'un des sous-officier en charge de ce groupe, il devait veiller à leur bien être.
- CNous avons besoin de soins, si vous aviez quelques onguents ou remèdes pour apaiser nos plaies. Ainsi que quelques vêtements propres et ainsi effacer ces tissus imbibés de sang afin que notre mise soit plus avenante, nous vous en serions reconnaissant. Faites nous porter tout cela dans nos chambrées...En vous remerciant pas avance.
Le demi-elfe se tourna vers Amur, Kebur et Garjzlasa.
- Prenons quelques minutes pour nous remettre de nos émotions et faire disparaitre les traces de ce combat. Nous partagerons ensuite un repas comme il se doit et honorerons la mémoire de notre compagnon.
Avisant le druide qui s'éloignait seul. Belgos héla une dernière fois le serviteur agé.
- N'oubliez pas notre compagnon qui se dirige vers l'entrée. Lui aussi à besoin de quelques attentions. Proposez lui mais ne le forcer pas si tel n'est pas son souhait.affirma Belgos avant de glisser sur un ton las: " Nous le retrouverons à l'entrée"
Il fallait respecter l'envie de solitude du druide si tel était le cas. Sur ces quelques mots, Belgos se détourna et rejoignit lui aussi sa chambre. Un bon coup d'eau sur le visage, quelques soins, des vêtements propres, le demi-elfe n'avait besoin que de cela avant de daigner se restaurer. Un instant de confort non néglieable que le demi-elfe appréciait entre tous.
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Aigle
Aucune chambre
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La mort, la chair sanglante, les affres de l'agonie ... tout cela, oui tout cela était gravé dans la tête du prêtre de Moradin depuis ces jours maudits qu'il avait passé à Hlondeth. Des heures sombres qui jamais ne s'effaceraient tant elles étaient imprégnées de dégoût et de douleur, de servitude et d'inhumanité.
Mais la mort d'Azyraphel, la surprise passée, ne lui fit rien. Kebur connaissait mal, voire pas du tout cette fine lame, et plus jamais il n'aurait l'occasion de le connaître, mais il ne s'en portait pas plus mal. Il était mort au combat, voilà tout, et s'il avait été nain, une cérémonie l'aurait attendu dans la maison de son clan, pour honorer son passage dans l'autre monde en tant que Guerrier. ¤Aaah ... mes chères montagnes, quand vous reverrai-je ...¤ Perdu comme souvent dans ses pensées, le fils de la pierre ne se rendit pas même compte qu'il s'était arrêté sur ordre de Kurtik et faisait face à la dame de Morteneige en train de les remercier pour leurs actions. ¤Tiens ! Les nouvelles vont vite ici !¤ Il hocha la tête à l'attention de Kurtik pour lui signaler qu'il avait bien pris note, et répondit juste après au sourire de Belgos par une moue rieuse. -Je crois que je vais aussi aller enlever cette armure qu'il ne vaudrait mieux pas porter pendant un repas ... je pense ! Et sur ces mots, Poindanel emboîta le pas au rôdeur et se rendit dans le côté de la chambre qui lui était attribué. Debout à côté du lit, pendant qu'il se déséquipait doucement, il entama la conversation avec Belgos. -Sur ce coup là, Azyraphel n'a vraiment pas eu de chance ! Le pauvre, paf !, d'un seul coup. Remarque je sais pas ce que voulais cette peau-verte, mais visiblement, il était plus téméraire que courageux éhéh ! Kebur posa l'armure sur le lit et retira sa chainse afin de se rincer un peu dans une cuvette d'eau.-Je suis pas mécontent que ce soit terminé ... les dégâts auraient pu être bien pires de notre côté, tu crois-p ... ? Kebur se retourna pour aviser du regard la réaction du rôdeur, mais il n'avisa qu'une blessure qu'il n'avait pas soigné. Aussi après s'être rapidement essuyé avec un linge, il se dirigea vers son compagnon.-Bah ! C'est pas pire qu'à Hlondeth hein ! Tiens assis-toi, bouge pas trop ... voilà ! Ca devrait guérir plus vite comme ça ! Et avec un sourire, le jeune prêtre s'en retourna à ses vêtements frais et à ses ablutions ...Keb lance Soin Léger sur Belgos
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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