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L'Héritage d'Earlann, Dernière halte avant la forêt....
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Rôdeur de Solonor
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Le demi elfe était abandonné, en l’espace d’un instant tout s’était vidé. Cela offrait un sentiment étrange. Il est toujours frustrant qu’on vous laisse à votre malheur car vous n’avez pas su satisfaire vos tortionnaires. Peut être était-ce une chose commune à toutes les personnes torturées que celui de se sentir abandonné au moment de la séparation avec vos tortionnaires. Comme un animal domestique jeté dehors car il n’a pas su plaire à ses maîtres… Mais Elwin devait se ressaisir et penser à sortir d’ici. Le rôdeur était bel et bien seul cette fois ci. Le silence pesait sur sa conscience. Ses informations n’avaient apparemment rien apporté à ses ravisseurs. C’était le seul réconfort qu’il pouvait avoir à l’heure actuelle. Il avait aussi discerné le nom de l’une d’entre elles, Xéna mais surtout une voix qu’il n’oublierait jamais. C’était tout ce que le rôdeur avait pu récolter comme information. Il était toujours attaché à ce banc et il fallait se libérer au plus vite. Ou du moins le tenter, car le tissu l’étouffait encore…
Elwin réfléchissait aux solutions pour se sortir de ce bourbier. Il se débattait à travers ses liens, mais abandonnait rapidement à cause de la fatigue. Quant il reprendrait son souffle, il recommencerait, même en vain… Il pouvait appeler à l’aide aussi, cela pouvait être une alternative intéressante, car si ses compagnons étaient sur ses traces ils pourraient le retrouver plus vite. A quoi bon penser aux bandits ou aux bêtes sauvages ? A quoi bon sa fierté ? Il n’en avait plus et à présent il ne pouvait que difficilement tomber plus bas. Qu’importaient les leçons de sagesse qui lui enseignèrent que nul cri n’est plus fort que le silence ? Il avait été humilié et battu, il se moquait bien de l’impression qu’il pouvait donner en appelant au secours.
C’est ainsi que le rôdeur commença à crier du plus fort qu’il le pouvait à travers le tissu qu’il lui collait au visage. Il appelait « A l’aide » encore et encore jusqu’à ne plus avoir de souffle ni de voix. Et peut être que dans les alentours, une personne enfin bien intentionnée l’entendrait.
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Novice de la Confrérie
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- Hum... euh... oui... bégaya stupidement le puissant homme de nord.
A de nombreuses reprises durant son errance au sein de la Haute-Forêt il avait suivi des pistes, étudié des traces afin de juger du nombre d'animaux qu'il chassait, ou qu'il devait éviter. Et voilà qu'à présent, pour sauver son compagnon, il n'avait pas réfléchi plus avant. Tasia avait raison. Et le fait que ce soit elle, citadine, qui se montre la plus pertinente face à un tel pistage rendit le barbare plus mal à l'aise avant. Il n'ignorait pas que son intelligence était plus limitée que la moyenne, mais jamais il ne l'aurait avoué. Uthgar lui avait donné d'autres compétences qu'il jugeait plus utile et dont il se montrait fier.
- Oui, reprit-il, laisse-moi rogarder ces traces un peu plus avec du détail. Le sol il est mouillé, on va voir tout de suite.
Egill se baissa, à l'instar de l'ensorceleuse. Il gardait en tête l'image des cavaliers quittant rapidement les écuries. Il revoyait le cheval sur lequel avait été hissé le corps d'Elwin. Prenant garde à ne pas âbimer la seul piste qui pouvait les amener au novice de la Confrérie, le fils de Sölfar posa un genou à terre.
Alors que l'eau s'infiltrait à travers ses braies, il dégagea derrière son dos son havresac qui le gênait dans son étude. Il passa ses doigts dans les trous creusés par les sabots des montures. Elles étaient toutes profondes à cause de la vitesse. Il tenta de repérer celles qui l'étaient plus, puis se releva afin de faire de même sur l'autre chemin.
¤ Concentre-toi fils de l'Arbre-Fantôme, concentre-toi et montre que t'es un digne enfant de le bois. ¤
Ne sacrifie point aux dieux, crois en ta propre force et capacité de chance.Fiche
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Maître de la Confrérie
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Dix-neuvième jour de la Flétrissure-Année de la Magie Sauvage 19 Eleinte1372 (CV)Lieu : Fort Olostin, Voie des Landes Eternelle Temps : Vent frais, ciel qui commence à se dégager,clair de lune Moment: de la journée : / Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Asulf et Jnaya cherchent quelques infos…. Test de renseignement Asulf DD 12: 15(dé) + 0 (comp)= 15 : Réussite Test de renseignement Jnaya DD 12 : 11 (dé) + 2 (comp)= 13 : Réussite Asulf gagne deux chemises.
Tasia sous effet armure de mage. Tasia et Egill tente de trouver de retrouver la trace d’Elwin Test de survie Tasia DD 12: 13(dé)+ 2 (comp)= 15 : Réussite Test de survie Egill DD 12 : 17 (dé) + 5 (compétence) : 22 : réussite Tasia et Egill sont aux aguets Test de détection DD 15 : 5 (dé) + 2 (comp)= 7: Echec Test de détection DD 15 : 17 (dé) + 3 (comp)= 20 : Réussite
Ina et Ademara pistent leurs confrères et consoeurs Test de survie Ina DD 12: 10 (dé)+ 9 (comp)= 19 : Réussite Test de survie Ademara DD 12 : 14 (dé) + 2 (compétence) : 16 : réussite MJ Narration: Asulf et Jnayaulf et Jnaya entendaient bien faire comme ils voulaient. Après tout, il s’agissait du bien-être de leur employeur. Ils dormiraient ici. Les autres se partageraient au besoin avec l’autre chambre.
Ils fouillèrent l’un et l’autre la chambre pour s’assurer de ne pas tomber sur d’éventuelles mauvaises surprises et ils ne trouvèrent rien d’anormal, ce qui en soit était rassurant. Katrina pu enfin prendre son bain en tout quiétude et les deux garde du corps se retrouvent dans la partie chambre à attendre que l’érudite refasse son apparition. Une nouvelle servante refit son apparition, apportant aux guerriers des Longs Crocs quelques vêtements neufs, Jnaya ayant décliné l’offre de Katrina. La femme se nommait Alyénor, Grande et sèche, elle était d’une maigreur impressionnante et un visage ingrat. Mais cela contrastait avec sa bonne humeur, car elle avait la parole facile, et encline à répondre aux questions. Une belle occasion pour le barbare qui en profita pour l’interroger. N’avait-on pas demandé après eux ou un groupe d’aventurier qui accompagnait une jeune femme à la chevelure rousse ? La réponse fut négative. Des comportements étranges ? Bavarde comme une pie, prompte à la discussion, la femme ne fit qu’acquiescer. Trois jours plus tôt, un groupe de trois femmes étaient arrivée d’Everlund, l’un d’entre elle avait prit pension et les deux autres dans la seconde auberge du fort, celle où justement les Gardiens Sylvestres devait se trouver. Elles ne s’étaient pas montrer d’une curiosité maladive mais restait très attentive aux nouvelles arrivées, ainsi celle qui logeait au huron, prenait place à une des tables du bar qui se trouvait à l’entrée de façon d’avoir une vision parfaite des allées et venues. Elle pouvait rester des heures. Enfin, c’était le cas jusqu’à ce soir, où elle avait brusquement réglé sa note depuis peu et quitté l’établissement de prendre la poudre d’escampette pour rejoindre les écuries du pichet enflammé. L’essayage ne dura que peu de temps,en présence de Jnaya et le nordique trouva deux chemises qui lui conviendraient Katrina fit irruption dans la pièce, elle avait vêtue d’une robe légère. Elle était rayonnante. D’un pas tranquille elle se dirigea vers l’âtre, une serviette à la main pour en essuyer sa crinière flamboyante. - Un délice ! un véritable délice. Vous devriez en profiter Jnaya pour vous refaire une beauté, vous en avez visiblement besoin ma chère ! déclama-t-elle tandis que les servantes quittaient les lieu, quelques pièces en guise de remerciements pour leurs bons et loyaux services, j’ai pris le loisir de commander un peu de vin, pour égayer cette soirée ! Surtout qu’il me plait que les autres énergumènes ne donnent aucun signe de vie ! Ma foi, ce n’est pas pour me déplaire. Nous pouvons aisément nous passer d’eux pour quelques heures ! MJ Narration: Tasia et Egilli Egill doutait des compétences de Tasia, c’est pourtant elle qui donna la marche à suivre, battant sans le vouloir le novice sur son propre terrain. L’uthgardt n’en fit pas cas, apparemment. Ensemble ils découvrirent les traces qu’ils espéraient trouver. Des chevaux étaient passés récemment ici et l’un d’entre eux devait porter lourd. Le doute n’était plus permis, les deux novices s’enfoncèrent dans la nuit sous le clair de lune bienfaiteur de Séluné.
Les minutes se succédèrent, les deux enfants de Thüldæ assimilaient les toises dans un relatif silence, parfois interrompu par un brusque arrêt de l’illuskien qui s’assurait qu’ils étaient sur la bonne piste. Ils l’étaient. Les nuages dans le ciel étaient désormais fins et s’étirait en longueur , illuminés par la lune, tandis qu’une légère brise fouettait leur visage. Soudain, l’un comme l’autre distinguèrent une masse dans l’obscurité, une construction situé à quelques encablures de leur position. Ils s’immobilisèrent, aux aguets. Aucune lumière ne perçait les ténèbres mais l’odeur caractéristique d’une fumée de cheminée leur chatouillait les narines preuve que la maisonnées ne devait pas être abandonnée.
Tasia sentit soudain son échine se raidir, un brusque malaise et la certitude qqu’ils n’étaient pas seul….MJ Narration: Ina et Ademaraes deux jeunes femmes réussirent elles-aussi à trouver leur chemin en repérant les traces d’un des cheval dont les fer s’enfonçaient plus profondément dans la boue tout comme celles laissées par Egill suivi de près par une autre monture, certainement Tasia. Le cœur plein d’élan, elles continuèrent pour se retrouver quelques minutes plus tard à la patte d’oie où les deux novices avaient faire halte précédemment si Ina semblait soutenir l’allure, il n’était pas dans les habitudes d’Ademara de courir ainsi et c’est avec le souffle court que l’elfe lunaire s’arrêta en même temps que la Gardienne des Feuilles.MJ Narration: Elwinlwin hurlait de toutes ses forces, à s’en décoller ses poumons, ses pieds étaient en feu, il sentait le sang s’écouler de ses blessures et pira à chaque fois qu’il tentait de bouger un de ses doigts de pieds, une vive douleur le tiraillait, titiller par les corps étrangers….
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DCD
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Jnaya ne regrettait pas d’avoir refusé l’offre de Katrina pour de nouveaux vêtements. Elle préférait amplement les siens. Permettant d’accomplir tout les mouvements qu’elle voulait sans être gêner, les nombreuses poches qu’elle dissimulait étaient bien pratiques pour cacher ses armes et les sortir lorsque le besoin s’en faisait ressentir.
La moniale avait écouté la femme du nom d’Alyénor débité son histoire à propos de trois femmes étrange, puis Katrina était réapparut. S’extasia de ce bain qui lui avait visiblement procuré une grande satisfaction.
La demi-elfe, ne releva pas la remarque de la haute dame, qui sous entendait que Jnaya avait besoin de plus qu’un bain pour se rendre jolie. Préférant s’abstenir de répondre, elle se dit tout de même, qu’un petit bain rapide, ne ferait pas de mal, avec tous les évènements qui s’étaient déroulés.
Elle se dirigea vers la salle d’eau, puis commença à se dévêtir. Elle sortit tout d’abord toute ses armes puis les posa près des serviettes. Puis, plia sa bure et la rangea soigneusement à côté.
La servante avait laissé quelques sceaux d’eau. Elle vida un peu le précédent bain pour le remplacer par une eau plus propre, puis lorsque tout fut prêt, elle plongea un pied avant d’y faire entrer le reste du corps. Elle récupéra le morceau de savon qui était posé sur le rebord du baquet, puis se savonna. Elle laissa échapper un fin soupir de soulagement. C’était très agréable, effectivement.
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Novice de la Confrérie
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Ils avaient cheminé en silence, d'ailleurs qu'auraient-ils eu à se dire? Au bout d'un moment, une bâtisse imposante et sombre se matérialisa devant eux. Comme un sinistre présage, elle se découpait sur le ciel qu'éclairait l'astre lunaire. D'accord, ils n'étaient pas partis en vue d'une balade sentimentale, ni pour faire du tourisme, mais elle ne put réprimer un frisson.
Sans se concerter, ils s'immobilisèrent simultanément... Une aura morbide semblait envelopper l'endroit. Tous les sens aux aguets, une odeur de fumée vint titiller les narines de la semi-elfe. Ainsi donc... la construction était habitée, ou l'avait été jusqu'il y a peu . Et ainsi qu'elle avait déjà pu le constater tandis qu'ils progressaient, ils se trouvaient contre le vent, avantage bien maigre dans leur situation.
En fait, elle ne réfléchissait jamais vraiment ou, en tout cas, n'analysait pas pas point par point. Simplement, l'ensemble de ses perceptions physiques, mentales et intellectuelles se rassemblaient dans son esprit, finissant par y matérialiser une sorte de paysage mental et sensoriel. Et ledit paysage ne présentait rien de sécurisant, ni d'engageant. Mentalement, elle l'engagea Fir à sortit le nez hors de sa chemise, de lui transmettre par le menu les moindres détails de ce qu'il entendant et sentait. Par rapport à un rat, n'importe quel un humain était un handicapé de l'ouïe et de l'odorat.
Elle sentit sa colonne vertébrale se raidir et un picotement désagréable lui parcourir la nuque. Sa sensibilité à fleur de peau ne laissait nulle place au doute: quelqu'un ou quelque chose les observaient. Sans hâte, elle posa la main sur le bras d'Egill comme en quête de réconfort, et le fixa sans ciller afin de le mettre en garde. Ensuite, son regard parcourut les alentours pour l'inciter à les observer attentivement, un froncement de sourcils et un léger tressaillement était destinés à l'inviter de se se méfier de ce qui pouvait surgir. Elle faisait suffisamment confiance à Egill pour croire qu'il parviendrait à interpréter l'ensemble.
Chacune de vos morts peut être la dernière.
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Rôdeur de Solonor
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Elwin était à bout de force. Tout ses efforts semblaient être vains. Ses blessures le torturaient encore, forcer ses liens était impossible et engendrait une douleur à présent trop dure à supporter. Aucun geste de désespoir ne lui était permis. Épuisé comme il l’était, des appels hurlés au secours deviendrait insupportables. Son corps le démangeait, était-ce quelque chose de vivant qui le narguait ? Ou alors c’était la paranoïa et la douleur qui lui jouait des tours ?
¤ C’est sûrement cela… Je suis à bout de souffle. Je dois me ressaisir. ¤
Le rôdeur n’avait plus qu’à attendre, encore une fois. Sa vision obstruée par le tissu qui l’étouffait encore, il pourrait sans doute mieux percevoir tout les sons environnants. Il tenta de déceler l’approche d’une personne, d’un cavalier, n’importe quoi qui lui aurait était utile. Si l’évasion lui était pour le moment impossible, le réconfort bien anodin de savoir où il se trouvait serait toujours le bienvenu.
Après cela il n’y a plus que sa divinité à laquelle se raccrocher…
¤ Je m’en remet à vous Sylvanus, plus humble que jamais. Je n’ai pas réussi à défendre mes valeurs aujourd’hui, il n’y a plus qu’à me racheter demain… ¤
…Dans cette quête perpétuelle de paix intérieure.
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Novice de la Confrérie
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Des frissons parcoururent le corps du barbare au contact de la main de l'ensorceleuse. Il avait toujours évité les contacts épidermiques avec autrui. Il n'aimait pas ca, il n'avait jamais aimé. Du moins sans son consentement. Et Tasia ne l'avait pas. Il ferma les yeux tandis que ses joues s'empourpraient. Il n'ôta pourtant pas son bras.
¤ C'est chaud et doux... ¤, pensa-t-il simplement en hésitant, ne sachant si ce contact était plus désagréable qu'agréable. ¤ C'est une sorcière ¤ ,songea-t-il en pensant à son divin patron autant qu'à ce que ses parents lui avaient toujours dit des arcanistes. ¤ Et une novice comme moi... ¤, corrigea-t-il en silence.
Au final, il croisa le regard de givre de la demi-elfe. Sa méfiance s'y endormit quelque peu, et il lui souffla doucement quelques mots de réconfort. - T'en fais pas. J'te protège, et j'abandonne plus personne.
En vérité, Egill lui-même n'aimait pas la lourde atmosphère, à laquelle la pluie n'ajoutait rien. Il aimait sentir le déferlement des éléments autour de lui, mais pas cette pluie trop fine qui s'infiltrait sous son armure. Son torse, nu sous la protection, ruisselait. Les gouttes froides tombées du ciel se mêlaient à celle, chaudes, de la sueur générée par la course. Les cavaliers étaient trois, et peut-être avaient-il des complices, ici dans cette cabane. Peut-être même épiaient-ils en ce moment les envoyés de la Confrérie. Le danger rôdait, bien réel. Et le savoir était aussi jouissif que stressant pour l'illuskien.
Il affermit la prise de sa main sur la sangle de son bouclier de bois. Son inséparable marteau dans la main droite, il observa aux alentours comme l'attendait l'ensorceleuse. Instinctivement, il gonfla ses muscles. Elle put le sentir sous sa main tandis que la respiration de l'uthgardt accélérait. Il avait pris l'habitude de se préparer à l'effort en cas de danger, à tel point que c'était devenu un réflexe. Qu'il ne contrôlait donc plus...
Ne sacrifie point aux dieux, crois en ta propre force et capacité de chance.Fiche
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Personnage DCD
Aucune chambre
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Les trois compagnons de route investir la chambre sans encombre. A pas de loups, Asulf parcourut toutes les pièces, prenant soin de sonder chaque recoin, de mettre à l'épreuve la solidité des volets. Il fut satisfait de constater que rien ne les menaçait de l'extérieur comme de l'intérieur.
Il invita les femmes à entrer plus avant en adressant un signe de tête à Jnaya. Jusque là tout se passait bien et le guerrier de la toundra ne put que s'en étonner. Une légère détente s'annonçait elle? L'espace d'un instant, le regued eut une pensée pour ses autres compères guidés par Ina. Jouissaient ils aussi d'un peu de paix? Mais c'est le visage d'Elwin qui se figea comme un voile triste au bout du songe. Asulf secoua doucement sa tête pour chasser ce drôle de sentiment. Il devait concentrer toute sa vigilance sur le moment présent et le reste de la nuit.
Les oreilles du barbare laissèrent filer dans le vide les ordres de la grande Dame. Jnaya et lui se passeront de ses recommandations et de ses allusions sur leur apparence.
Une seconde servante, sorte de guenaude aussi fine qu’une perche de bouleau, déboula dans la chambre avec quelques freluches Si ces vulgaires morceaux de tissus n’intéressèrent guère le fils des Longs Crocs, ce dernier en profita pour passer à l’interrogatoire cette Alyenor. Par chance la piplette avait la langue drôlement pendue pour un laidron. Asulf en profita plus que de coutume et s’engouffra dans la brèche.
* Trois femmes dont une ici, dans ce trou à rebus de la civilisation...mouais…*
L’apparition d’une « naïade » troubla la réflexion d’Asulf qui laissa glisser avidement son regard azur le long du corps harmonieux de sa protégée. Il aurait cru se retrouver face à une ondine, une de ces créatures aquatiques au charme irrésistible. Au beau milieu de son extase il ne vit même pas filer dans la cuve la moniale. Les reflets du feu dansaient sur les quelques parcelles de peau mise à nue de la belle rousse, créant des zones d’ombres qui mettaient en valeur ses courbes séduisantes. Un véritable enchantement qui fit bouillir à nouveau le sang du jeune barbare.
Soudain une phrase émise par l'objet de ses brefs fantasmes l’interpela, estompant de ce fait les volutes du petit nuage sur lequel Asulf semblait léviter.
-… les autres énergumènes ne donnent aucun signe de vie ...
* Oui c’est étonnant…Cette ombre furtive qui quitte l’auberge juste à notre arrivée… cette femme bien trop curieuse partie peu avant nous… elle partait rejoindre deux autres greluches à la « taverne du pichet quelque chose ». Des espionnes, nous sommes attendu par Tempus...*
Comme un coup de tonnerre, le fils de Björn interpela son employeur, son visage sévère était figé, très intuitif le jeune homme devint subitement inquiet:
- Katrina… Ina et les autres ! A quelle taverne sont ils ?
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Gardien de l'harmonie
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La native de l'île verte n'était pas à son avantage en pleine foret. L'humidité laissé par la pluie s'insinuait des ces narines. Le rythme de l'allure soutenue avec aisance par la druidesse l'était moins pour Ademara. Autour d'elle défilait les branches et le feuillage de la Haute foret. Elle esperait tant que rien n'était arrivé à Elwin et plus le temps passait, plus cet espoir s'amenuisait. Observant l'embranchement, la pretresse profita de ce moment de repit pour prendre une pause et calmer son rythme cardiaque.
Decidement, elle n'était vraiment pas habituée à ces escapes forestières.Néanmoins, elle sentait qu'ils se raprochaient du but, cette certitude lui fit redonner des forces.
- Nous devrions continuer sur cette lancée, mais si tu pouvais ralentir un peu le rythme, je ne suis pas sur de pouvoir continuer comme ça. J'éspère que nous ne sommes plus très loin.
Elle respira une bouffée d'air avant de se remettre à observer le chemin boueux et les traces laisser par les montures.
Une révélation en pleine nuit n'est qu'un mystère plus profond.Fiche AdemaraNiv 0 : Détection de la magie, assistance divine, détection du poison, purification d'eau et e nourriture et lumière Niv 1 : Brume de dissimulation, détection du mal, bénédiction, anathème, coup au but (sort de domaine) Niv 2 : Augure, immobilisation de la personne, rapport, rayon de lune Niv 3 : invocation de monstre III, sabre lunaire (sort de domaine)
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Novice de la Confrérie
Aucune chambre
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L'obscurité relative dans laquelle ils se trouvaient l'empêchait de voir distinctement distinctement le visage du barbare.
Par contre, ses paroles la déconcertèrent, très brièvement. D'abord, elle n'avait guère l'habitude que quiconque lui adresse des paroles de réconfort. Et que ce soit Egill qui le fasse acheva de la surprendre.
- Merci. N'oublions pas que le danger peut aussi venir du ciel...
Ses doigts avait perçu un tressaillement des muscles, signe que l'Illuskien avait compris le message, ainsi que le confirmait l'ensemble de son attitude. C'était déjà une chose...
Elle s'en fut donc, quelques pas plus loin, dans le sous-bois, afin d'attacher et de masquer au maximum la seule monture dont ils disposaient. Si ses sens et son intuition l'avaient avertie d'un danger, confirmé par l'attitude de l'Uthgardt, elle n'avait aucune idée de sa nature, ni de l'endroit d'où il surgirait. Aussi se plaça-t-elle dos au barbare, à quelques centimètres à peine de son torse.
De cette manière, à eux deux, ils avaient une vision quasi panoramique des alentours. Egill s'était focalisé sur la maison et ses alentours et elle-même se concentrait sur le chemin qui les avaient amenés jusqu'ici et les ombres de la forêt. Son regard s'efforçait de percer les ombres, tant sur terre que dans la voûte céleste au-delà des futaies, et son ouïe s'aiguisait afin de déterminer tout élément incongru dans le bruissement naturel de la forêt.
Sans que son attention ne se relâche, sa main plongea dans sa ceinture, pour y enfouir sa dague et sortir deux instruments d'un bien étrange aspect. Une sorte de gants de cuir sur lequel des griffes d'ours-hiboux auraient été greffées, cadeau d'un parrain qu'elle n'avait jamais vu. Souplement, ainsi qu'elle l'avait fait à de multiples reprises pour s'entraîner, elle y glissa les mains souplement. C'était la seule arme un peu puissante dont elle disposait pour un corps à corps, pour le reste, elle devrait se reposer sur sa magie et sur les compétences du barbare.
Chacune de vos morts peut être la dernière.
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