La Force des Âmes, Chapitre 1 : A destination de Ny'Ath'Myï

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Lähmee utilise fascination :
20d20 +5(degré) +4(modif. CHA) +2(marque bradique) = 31
DD du jet de sauvegarde est de 31

Jet sauvegarde vigueur du chiot ailé :
17D20 +7 = 24 ~ 31 -> échec.
Le bébé chiot est fasciné 1er round reste 1 round.

Mialyë utilise connaissance des mystères :
19D20 +0(degré) +1(modif. INT) = 20 ~ DD 20 -> réussite
Mialyë identifie les chiens ailés.

Le Bardebare avait prit les choses en mains, et il se lança dans un chant dont lui seul avait le secret. Captant l’attention de la créature, cette dernière replia ses ailes magnifiques aux couleurs chatoyantes. Puis, penchant lentement sa tête sur la droite et sur la gauche, comme s’il battait la mesure à contre temps, il écouta avec une réelle attention, voir une certaine fascination.

Mialyë quant à elle avait le son de cette question qui résonnait et résonnait encore dans son esprit tourmenté. Avoir faillit à sauver les Senmurv, et savoir maintenant qu’ils étaient plus des parents, lui fendirent leur cœur. Qu’allait devenir le petit ? Une chose était certaine pour la prêtresse, elle n’allait pas l’abandonner à son sort. Elle se sentait en partie responsable. Mais pas elle seule.

La Saë’Tel’Quess s’approcha doucement de Lähmee, et le fusilla d'un regard humide. Se rappelant de sa remarque déplacée à la fin du combat, elle lui répondit.

Alors maintenant, on fait quoi ? On ne va pas le laisser livré à lui-même, il n’est pas assez grand pour s’en sortir. Et non ne peut pas l’emmener avec nous, il a déjà vécu assez d’horreur. C’est un Senmurv. Des créatures qui défendent avec ferveur la cause du bien. Ils sont connus pour parfois aider les Tel’Quessir, les Gnomes et même des nains qui eux aussi défende la cause du bien. Il semblerait qu’ils comprennent le commun, mais ne parle que le Sylvestre. Il n’y a qu’en les voyants que j’ai compris. Mais il va falloir prendre une décision. Azur’Aël vous avez la responsabilité de notre groupe, quelle est votre décision ?

Par cette phrase, elle indiqua que la Teu'Tel'Quess n'était exempte de reproche. Elle avait préféré suivre la voie d'Iliana, plutôt que de prendre en compte l'une de ses sœurs de la Confrérie. Le conteur du naturel était maintenant contraint de continuer à chanter. Pour garder, le chiot sous son emprise. Mais il fallait aller vite, car l’effet avait une durée limitée. Mialyë avait été surprise, car malgré ce qu’elle venait de dire, le timbre de la voix du barde de Thüldae n’avait absolument pas varié. La preuve que le Sy’Tel’Quess était capable d’une grande maîtrise.

a gardienne des mystères fut soulagée d’apprendre qu’Olarf allait mieux et que les soigneurs du groupe s’occupaient au mieux de lui. Elle s’agenouilla à son chevet, puis sa frêle main frôla d’une caresse le visage du forestier, pour lui démontrer toute sa gratitude et son affection.

- Brave gardien, remets toi vite sur pied. Tu as démontré un sacré courage contre cette horrible créature.

Elle se releva, marchant lentement car fatiguée par ce combat , en direction de la prêtresse. La réflexion du barde à son égard n’avait pas manqué de lui titiller l’oreille. A vrai dire elle s’était faîte la même réflexion mais l’essentiel était ailleurs. Elle voulut surtout s’enquérir de la santé de la prêtresse.

- Mialyë…Vous avez fait une sacrée chute ! Votre jambe , ça va ?

Elle ne put résister à porter son attention au chant du conteur du naturel qui semblait hypnotiser le petit chiot ailé. Son cœur était attendri par cette scène et n’avait aucunement l’envie d’une dispute. Non pas maintenant et pourtant elle devait prendre la parole. Elle écouta dans un silence religieux la réponse de Mialyë. Le ton de sa voix fut doux et bas. La langue choisie fut l’espruar car elle seule pouvait exprimer son état d’âme, une certaine détresse, fatigue et sincérité. Ce n’était pas des reproches qu’elle donnait. Non tout au contraire, elle se justifiait et donnait presque des excuses.

- … ’ …’ ’ – ’ ’ ’ ’ … ‘

L’ensorceleuse n’eut pas envi d’entendre d’autres paroles de la prêtresse. L’archère de Solonor avait tiré une flèche droit dans son cœur en lui reprochant d’être responsable de ce petit orphelin, et l’avait convaincue… Elle se plaça aux côtés du sauvageon appuyant sa tête sur son épaule et attrapant sa main. Son regard d’émeraude fixa le chiot, lui susurrant ses quelques mots :

- …

La baguette de soins de Thamior fit rapidement son effet et c'est avec stupéfaction qu'Olafr put ouvrir ses yeux. On pouvait y lire tout l'étonnement qu'il ressentit en réussissant à mouvoir son bras gauche pourtant fort meurtrit il y a quelques secondes encore ! Il respirait encore péniblement et une grande fatigue pouvait se voir mais il était sain et sauf...
Il se posa doucement séant, se frotta le visage afin de s'éponger et leva les yeux afin de voir ses compagnons dont peu à peu il avait reconnu l'identité.


- J'ai entendu vos paroles d'encouragement et de réconfort et je sais que je vous dois la vie. Je saurais m'en rappeler ! Soyez en sûr !

Des scènes du combat lui revinrent en tête. Il revoyait ses attaques, plus inutiles les unes que les autres et s'en voulait énormément d'être aussi faible ... allait-il être un poids pour le groupe, avait-il seulement sa place? Ses questions, somme toute humaine, peut-être trop, gravitait dans son esprit et allez mettre son moral à zéro quand les paroles de son défunt ami lui rappelèrent sa devise qu'il chérissait tant et qui avait fait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui, "ce qui ne te tue pas te rend plus fort"! C'était on ne peut plus vrai! De cette expérience, il en avait tiré une grande connaissance, des autres comme de lui même ... ses capacités, ses limites et défauts ... à lui maintenant d'en tirer profit et avantage afin de changer la donne lors d'un prochain conflit armé ! Car maintenant il avait une dette envers ses compagnons. Le rodeur n'avait pas voulu épiloguer pendant des heures sur des remerciements, ... ce n'était pas trop son genre d'en rajouter et il préférait largement les actes aux paroles dans ce genre de cas!
Il se devait de devenir plus fort afin de défendre ceux qu'il apprécie. Il se l'était juré sur la mémoire du défunt Elymir!

C'est dans cet état d'esprit que le jeune humain se leva. Il posa une main sur l'épaule de Thamior et lui adressa un regard des plus amical afin de lui montrer toute sa gratitude. Il chercha du regard l'elfe de la lune et lui sourit pour lui montrer que tout allait mieux.
Il aurait souhaité saluer Lähmee, étant la dernière personne qu'il ait entendu avant de sombrer, mais il semblait occuper à ... chanter ! C'est plein d'étonnement qu'Olafr se dirigea vers cette scène qui paraissait assez cocasse!
En chemin il passa devant la dépouille du dernier péryton, celui là même qui l'avait envoyé entre la vie et la mort. Son visage se durcissait à chaque pas qui le rapprochait de cet être démoniaque. Des flashs se projetaient dans son esprit, révélant à nouveau pour l'humain la cruauté dans le regard et la puissance de ce monstre venu d'on ne sait toujours pas où.
Iliana était en train d'éviscérer le corps inerte de la bête. Mais l'odeur pestilentielle monta aux narines du forestier qui, à l'instar de Riana, se recula afin d'échapper à ces vapeurs nauséabondes et reprit son chemin vers ses compagnons.

Olafr aperçut Mialye. Elle était de retour, Olafr comprit tout de suite que les rayons lumineux venaient d'elle et que le cadavre du premier péryton, qui se trouvait non loin de la falaise, était le résultat de ses attaques.
*Quelle puissance! Elle est donc décidément très forte ! C'est impressionnant ... Elle a tué à elle seule une bête que j'ai à peine réussit à égratigner!*

A son approche, le téthyrien fut stupéfié par ce qui attirait l'attention des gardiens. Les chiens volants défendaient leurs petits ... Olafr en fut troublé et se demanda qu'elle serait la décision qui serait prise concernant l'avenir de ce petit être orphelin.

hamior était content de voir qu'Olafr allait bien et que sa baguette marchait à merveilles. Elle lui serait utile dans bien des situations. Il accompagna de ce pas Olafr pour aller voir les autres du groupe qui semblaient attirés par quelque chose. Le gnome était persuadé d'avoir entendu parler l'une de ses langues natales. Cela l'intrigua un peu. Les Gardiens présents ainsi qu'Iliana n'avaient pas pour habitude de parler sylvestre entre eux, et le conteur du naturel qui chantait sans relâche. Juste le temps de s'approcher, Thamior comprit plus en détail la situation dès qu'il aperçut le petit chiot ailé et entendit les propos d'Azur. Il comprit alors le but du chant magique de Lähmee. Il essayait en fait de capter l'attention du petit pour laisser au groupe le temps de prendre la meilleure décision qu'il soit. La situation était difficile en effet et le gnome se sentait désemparé devant ce petit être provisoirement fasciné parle Conteur du naturel. Mais malheureusement, même si ce chant magique avait réussi à estomper le chagrin du chiot, sa magie ne sera pas éternelle et il fallait bel et bien trouver une solution.

Thamior fut triste et déçu d'assister à une sorte de règlement de comptes entre les deux elfes. Là n'était pas la question et voir Azur s'incliner ainsi devant la véhémence de la prêtresse le révoltait. Le fait était maintenant que ce bébé Senmurv avait perdu ses parents et était voué à une mort certaine si personne ne voulait le recueillir. Ils n'avaient en fait pas vraiment le choix.

Il s'adressa sans plus attendre à Azur, essayant d'intervenir avant que son cœur ne se fende littéralement en deux suite à l'attaque de la prêtresse.



Thamior espérait que sa dernière reproche fasse revenir Ly'Aegisir à la réalité quitte à ce qu'elle lui en veuille. Puis se raportant à l'ensemble du groupe:


Adoucissant sa voix et ralentissant la cadence, Thamior reporta son attention vers le bébé et espérait qu'il pourrait l'entendre malgré la fascination qu'il éprouvait pour Lähmee. Il venait, à l'aide d'un simple mot, d'exprimer l'incompréhension du gnome quant à la raison de vivre des être maléfiques tels que ces pérytons. Était-il seulement possible de raisonner de telles créatures ? Naissaient-elles ainsi, sans aucun pouvoir sur leur existence ?



Le gnome releva un peu la tête et repris la parole en commun.

- Azur, Ne faudrait-il pas que nous donnions une sépulture digne de ce nom aux pauvres être qui ont combattu ici au péril de leur vie?

Thamior regarda amicalement et intensément celle qu'il considérait toujours comme la chef du groupe pour lui montrer qu'à ses yeux, elle n'avait perdu aucune légitimité et était loin d'être incompétente, comme semblait l'avoir souligné Mialyë d'une froideur extrême.

Iliana remarqua le petit être abandonné de tous. Chaqu’un essayait de prendre une décision, mais peu d’entre eux n’en prenait. Le sauvageon eu la présence d’esprit de s’occuper du petit pendant que les femmes elfes se bouffaient le nez dans une langue incompréhensiblement belle. Et Thamior renchérit là dessus. Pour Iliana il n’y avait que deux solutions envisageables. Le tuer maintenant ou le garder à jamais. La nature n’est pas faite pour les orphelins comme lui. Iliana avait son idée tout arrêté sur la question et elle n’était en rien liée a cette confrérie donc finalement Azur pourrait bien pester tout son saoul, elle ne la ferait pas changer d’avis.

Cependant elle avait l’intention de remettre un peu tout ce petit monde dans le droit chemin, enfin surtout le sien finalement.


-Bien, a ce que je vois, votre confrérie vous apporte plus de discorde que d’entente, sauf en période de crise comme il y a quelques instant, ce qui est quand même rassurant en un sens, on ne doit jamais s’ennuyer chez vous.

-Vous avez surement beaucoup de choses très jolies a vous dire dans cette langue tout aussi jolie, mais puis-je vous rappeler que pour moi elle reste un joli son ! Vous parlez vous parlez, mais rien ne se passe. Tout le monde à l’aire de se refiler la faute a tour de rôle. Oui ya qu’a voir les regards assassins de l’autre greluche pour le comprendre. Elle t’en veut Azur, de ne pas l’avoir écouté. Et même que si elle était un peu plus retors, elle t’en voudrai d’avoir fait un orphelin pour ne pas l’avoir écouté plus tôt.

-La situation est simple, et il n’y a pas besoin d’avoir une centaine d’année pour la régler. Soit on l’achève maintenant et tout de suite pour être sur qu’au moins il aura une mort descente, soit on le garde jusqu'à sa maturité ou jusqu'à trouver une personne de confiance qui puisse s’en occuper.

-Alors laissez un avis extérieur trancher pour vous, eternels indécis !!!

-Oui Azur aurait du faire un peu plus confiance à Mialye, mais oui Azur a préféré protéger les siens devant un danger certain plutôt que de les envoyer mourir, comma ca a bien faillis arriver pour certains, pour des informations incertaines. Ca s’appelle pour moi et pour les membres de ma tribu faire preuve de sagesse et être un chef raisonnable.

-Maintenant, j’ai bien compris que je suis un sujet de problème dans le groupe, pas besoin non plus d’avoir cent ans pour le deviner. Alors je vais trancher une dernière fois et vous laisser un choix plus simple. Je reste avec vous en on emmène le petit, ou je pars de mon coté et j’emmène le petit. Il va sans dire que celui qui avait opté pour le tuer maintenant devra me passer sur le corps pour y parvenir.

Sur ce, elle se retourna et se dirigea droit vers Lahme, pour voir un peu le petit nouveau de sa famille. S’il voulait d’elle évidement. El chemin, elle grattait les oreilles de sa compagne en lui parlant.


puocuaeb tiaredia’m a al retser te rinetuos em sniom ua siam rirruon el ruop tial ud eriaf ed rednamed et sap siav ej xale ednarg am al puoc ec rus sap arehcl em ut euq erpse’j sac tuot n

sab ici tivgnol ruel sap a’n ednom el tuot ecni sruoj sel tuot ed unem nu’d redicd ruop na nu erdner tnevuep sli’s etimil tse’ tnavren tneived ne ac euq spmet ud sroh…tnemellet tnos sli spmet emm n spmetgnol rella sap av ac nonis ac remlac ed neyom nu evuort ej euq riollaf av l seutniop selliero sec tnaved uqarc sap siava’j euq spmetgnol tiasiaf ac neib t

Arrivée devant le barde, elle lui demanda : -Alors comment se porte notre nouveau compagnon ?

’ensorceleuse dut avoir les oreilles qui sifflent. Tout le monde y mettait presque son grain. Au moins, une chose était sûre : Thamior et Iliana voulaient préserver la vie du chiot. Mais Azur’ael ne s’était même pas posée la question. C’était l’évidence même pour elle que la vie du petit chien ailé était des plus précieuse.

Elle jeta un regard au front plissé vers Iliana qui savait très bien ce que cela voulait dire : « Tempère tes ardeurs ». Depuis le temps qu’elles s’accompagnaient en aventure, il y avait entre elles des expressions et des signes faciles à reconnaître et à comprendre. Elle s’exprima avec douceur et le ton bas pour ne pas effrayer le petit

- Iliana, il n’y a pas de discorde entre Mialyë et moi. Je lui faisais part de mes regrets, ceux de ne pas avoir été plus prompte à passer à l’attaque. Je porte Mialyë dans mon cœur comme une sœur. Mon cœur est assez grand pour t’y porter aussi Iliana.

La gardienne des mystères avait volontairement omis de parler du passage du libre arbitre de la prêtresse qui était la première à demander les ordres et à ne pas s’y conformer…Il ne fallait pas remettre de l’huile sur le feu et préserver l’unité du groupe.

Elle se tourna ensuite vers Thamior. Ce gnome lui aussi avait du caractère. Il cherchait à piquer son orgueil.

- Thamior je te laisse maître de tes actions pour organiser une sépulture à ses parents. Prends Olafr et Celedor avec toi. Et dîtes… entre Iliana et toi, vous allez arrêter de m’appeler Azur. Mon prénom c’est Azur’ael. La prochaine fois que j’entends quelqu’un écorcher mon prénom, je lui brûle mes initiales sur ses fesses…

Elle esquissa un léger sourire pour détendre l’atmosphère. Elle tenait toujours la main du sauvageon. Elle blottit de nouveau sa tête sur l’épaule du barde, son regard émeraude rivé sur le petit être, attendant la fin de la belle chansonnette.

Le barde avait réussit a fasciné le chiot-ailé. Et lorsque ce dernier replia ses petites ailes et inclina légérement la tête, il fut trés attendri et touché par la créature. Son coeur d'artichaud allait surement fondre si en plus il mettait ses jolies oreilles en arriere, en remuant la queue et en japant de joie. Mais ce n'était pas encore le cas, et aprés le charme, les plaintes et l'incompréhension referaient vite surface. Il fallait vraiment le mettre en confiance et lui trouvait une solution apropriée. Les choses se mettaient en place assez rapidement. Le barde arreta de chanter le temps qu'il dise ce qu'il avait à dire à l'ensemble du groupe. Il parla plutôt sur un ton autoritaire presque parentale.

- Nous allons tous retourner à notre abri et avec ce senmurv. Nous allons tous nous reposer, nous en avons tous besoin. Certaines paroles avec la fatigue nous aident pas à être objectif, Hurk. Demain il fera jours et Celedor devra partir. Si par chance les aigles de Thüldae étaient au rendez-vous, cela nous faciliterait grandement la tache. Ce petit pourra parfaire son éducation avec eux. Si ce n'est pas le cas, on avisera tous ensemble, réfléchissez, cette nuit, en vous reposant, à des solutions. Ho, regardez le avec son petit museau. A moins que ce petit dispose d'un tanniére plus confortable que la nôtre, laissons le parler à présent, il a peut être encore de la famille dans le coin.

Le sauvageon lacha délicatement la main de la lunaire et s'approcha du bébé. Il lui présenta sa paume de main. Il sourit à la dernière phrase de l'ensorceleuse avant de reprendre la parole.

- Et bien AZUR, veux tu que je chauffe une de nos deux bagues pour cela, des promesses toujours des promesses...Héhéhé, alors je vais choisir la fesse droite ou la gauche ?

Un agroupement s'était formé autour de ce bébé senmurv. Ce dernier n'y tenant pas encore rigueur, fasciné qu'il était par le sauvageon. Mais on ignorait tout de son comportement par la suite ...

Bien qu'étant pris d'une grande fatigue, Olafr accepta sans rechignait la demande d'Azur'ael de faire une sépulture décente aux parents du chiot.

-Dis-moi Azur'ael, une petite chose avant de commencer. Peux-tu me dire quelles sont les cultures funéraires de cette partie de la haute forêt ou de la confrérie? Devons nous les enterrer ou les incinérer?
A peine eut-il terminé sa phrase, qu'un bâillement sortit, sans qu'il ne put rien faire d'autre qu'essayer de le cacher au mieux.

La journée avait été longue et Lähmee avait raison, ils avaient tous besoin de repos. La nuit porte conseil comme on dit. Il ne servait à rien de discuter plus longtemps de certains sujets ce soir.

Olafr n'avait pas la volonté de s'interposer dans une quelconque discussion ce soir, il ne fit donc qu'écouter brièvement ce qui se disait.
Il ne put s'empêcher de remarquer avec quelle sagesse la bleuté prenait les accusations et gérait la situation. Elle n'était peut-être pas une chef exemplaire selon la définition propre du mot, si jamais il y en a une, mais elle possédait un charisme indéniable qui imposait le respect de tous. Quelle que soit la situation, elle agissait comme une mère ou une grande soeur, soucieuse de la santé de ceux qui l'entourent et toujours à l'écoute. L'humain était fier d'avoir rencontré une telle personne, car il connaissait la rareté de cette dernière.
A son instar, les autres gardiens n'étaient pas non plus sans reste... Décidément cette confrérie n'avait pas finit de l'étonner!

Le rôdeur attendit une réponse de l'elfe de la lune afin de s'atteler à ce qui sera sa dernière action de la journée !

a Ly’Aegisir des gardiens des mystères leva la tête au ciel . Nul sut dire si c’était en réaction au désir graveleux du sauvageon ou aux questions des Novices. Il était tombé des trombes d’eau donc le bon sens éliminait tout bonnement la possibilité d’allumer un feu. Et le Conteur du Naturel ne perdait rien pour attendre…

- Vous m’étonneriez à allumer un feu avec toute l’eau qui nous est tombée dessus… Non ? Je ne suis pas une experte religieuse en matière de pratique religieuse et surtout de sépulture. D’ailleurs ces pratiques peuvent changer d’une culture, d’une tribu, d’une croyance et d’une race à une autre. Myalee, en tant que prêtresse de Solonor, peut être que vous pourriez aider nos deux novices dans leurs choix et les décisions à prendre…

La Teu’Tel’Quess s’agenouilla ensuite près du petit chien ailé. Son regard vert émeraude se posa sur lui avec toute la compassion qu’elle pouvait exprimer.

[Sylvestre] - Tes parents sont morts en combattant avec courage et héroisme. Ils l’ont fait pour toi et pour tout ceux qui composent la beauté naturelle de ce lieu sylvestre. Je m’appelle Azur’ael. Je suis une gardienne sylvestre qui veille sur Thüldae. Je sais que mes mots vont être peu de réconfort par rapport à la souffrance que tu éprouves…Oui je sais ce que tu ressens. Moi aussi je n’ai plus de parents. Mon père était un brave chasseur de loup garou. Il fut mordu un jour par ces horribles créatures et contracta cette maladie qui le transformait lors de la pleine lune en une créature sanguinaire. Ma tribu n’eut pour seul choix de tuer mon père…Ma mère inconsolable attendit que mon éducation soit faîte avec de rejoindre le paradis des elfes… Alors oui comme toi, je me pose souvent la question « pourquoi ? ». Tu trouveras la réponse avec le temps. En attendant, tu vas faire comme moi , te relever, te battre et devenir un être exceptionnel pour que tes parents soient fiers de toi. D’accord tu m’en fais la promesse ? Allez viens me faire un calin…

L’ensorceleuse s’était mise à nue comme rarement en racontant brièvement son histoire. L’émotion était palpable dans le son de sa voix. Ses yeux retenaient les larmes d’une souffrance ancrée dans le cœur de la Teu’Tel’Quess. La dernière fois qu’elle avait raconté ce lourd secret s’était lors de son entretien avec la gardienne Linweline qui l’avait recrutée pour devenir une gardienne…

Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Haute-Forêt entre Thüldae et Ny'Ath'Myi.
Temps : Environ 3°, ciel sombre, vent très fort.
Moment : Crépuscule.

MJ
Narration : tous





Tout le monde y avait été de sa réaction vis-à-vis de cette apparition surprenante, d’une part. Et sur les réflexions tranchantes de la prêtresse par rapport à Azur’Aël. Enfin les questions sur le devenir des dépouilles des parents du petit rescapé avaient été posées.

L’ensorceleuse était assaillit de questions, ces dernières fusaient de toute part. Elle qui n’aspirait qu’à un peu de calme et de sérénité devait composer avec les humeurs de chacun. Et elle s’en sortait admirablement bien.
Elle avait su d’une certaine manière désarmer la crise qui couvait entre Iliana et Mialyë. Azur’Aël avait su prendre les décisions les unes après les autres au fur et à mesures qu’elles se présentaient. tre chef dans ces conditions n’avait rien d’une sinécure. Elle n’avait la responsabilité que de quelques Gardiens, et ça lui demandait des trésors de patience et de diplomatie. Comment faisait donc Isorion à la tête de toute la Confrérie ? On pouvait effectivement ce le demander.

Au risque de choquer le jeune Senmurv, Lähmee Tribäle avait tenté, avec succès, de priver l’enfant chien-ailé de son libre arbitre. Juste le temps que le groupe prenne une décision. Une initiative louable et bienvenue, sans laquelle le chiot se serait sans doute sauvé en entendant les alternatives de la druidesse. Bien qu’aucun de ceux présents n’aurait probablement eut le cœur de mettre un terme à la vie du chiot ailé. Une vie peut-être pleine de promesses d’une créature à la bonté d’âme sans faille qui ne demandait qu’à se réaliser. Mais le sauvageon faisait également d'une certaine sagesse. Car, il fut surement celui qui restait le plus lucide sur l'état général du groupe. Une longue journée de marche, riche en émotions et en tensions. Et au moment de gouter, enfin à un repos mérité, il avait fallu ce battre, et pas qu'un peu. Tout le monde était sur les nerfs, et le mieux à faire, Lähmee avait surement raison, c'était d'abréger au plus vite cette trop longue journée.

Alors que Thamior et Olafr s’enquéraient sur les rites funéraires des Senmurvs en particulier et de la région en générale, Iliana, Azur’Aël et Lähmee tentaient tour à tour d’amadouer le bébé. Une chose était certaine, c’était le petit être aurait le mot de la fin.

Lorsque le chant du Sy’Tel’Quess prit fin, il fallut quelques secondes au Senmurv pour reprendre ses esprits. Il se releva d’un coup d’aile, et secoua avec force sa petite tête. Ce qui entraîna l’ébrouement de tout le reste du corps, en passant par ses ailes aux plumes de couleur encore assez ternes, mais qui deviendraient de plus en plus vives, au fur et à mesure de la croissance, jusqu’au bout de sa queue touffu comme celle d’un renard.
Puis, il releva la tête et regarda tour à tour ceux qui se tenaient au plus prêt de lui. Il huma en direction de chacun d’eux, et se mit à danser d’une patte sur l’autre comme quelqu’un d’indécis.

Ce qui le décida resterait sans doute un mystère. Mais il finit par porter un dernier regard sur son père et sa mère gisant dans leur sang. Puis, un petit pas après l’autre, il se dirigea vers l’humaine et les deux elfes. Il était clair qu’à ce moment précis, le moindre geste brusque, ou cri ne pouvait avoir pour conséquence, que la fuite du petit Senmurv. Mais il n’en fut rien.

La créature s’avança timidement encore et encore pour finalement s’approcher de la Teu’Tel’Quess. Il sentit encore les doigts de la Ly’Aegisir des Mystères. Puis, il vint coller sa tête dans la paume de sa main. A la recherche du contact, il laissa les doigts de l’ensorceleuse lui flatter la tête.

’ ’ … ’

Le chiot un peu perdu et désemparé posa son regard sur la lunaire. Il était emplit de tristesse, mais aussi de compassion. Lui qui venait de perdre toute sa famille restait ouvert à la peine des autres. Ces créatures du bien étaient réellement fascinantes. La mort des deux adultes était une grande perte, à n’en point douter. Mais il restait l’espoir, qui se cristallisait dans cette petite boule de poils et de plumes. Tout au fond de ses yeux rouge rubis dépourvu de pupille, brillait pourtant une belle intelligence. C’était une sensation étrange, lorsqu’un tel regard vous pénétrait.


Myalië n’avait plus rien dit depuis ses paroles tranchantes. Et elle ne put que sourire à l’énervement de la jeune et impétueuse humaine. Elle avait toujours trouvé ce sentiment de perte de contrôle de soit amusant à regarder. Iliana était comme le lait sur le feu, lorsqu’il commençait à monter, nul ne savait jusqu’où il irait.
Mais la clerc de Solonor avait surtout entendu la réponse de la première dame des mystères. La prêtresse se sentait proche de ses sœurs et frères, mais elle n’avait pas beaucoup d’ami. Ayant vécue seule presque toute sa vie, Mialyë en avait l’habitude. Elle s’était forgée un tempérament froid et distant. S’était sans doute la raison pour laquelle, la servante du Grand Archer passait autant de temps avec les chasseurs du Pavillon de Solonor, plutôt que dans la branche de l’Harmonie.
Pour autant, le geste ou plutôt les mots, de l’elfe argenté l’avaient réellement touchée. Même si elle faisait au moins semblant de s’en moquer, la tension du groupe à son égard lui pesait. Alors qu’elle avait tout fait, pour tenter de préserver d’une part l’équilibre en éradiquant les créatures maléfiques contre-nature. Et d’autre part, de se rompre le coup afin de porter assistance au Gardiens Sylvestres et à cette femme qui l’a toisait comme si elle avait été une Daherow. Elle s’approcha doucement d’Azur’Aël et se mit à sa hauteur.

- Bonjour Oourña, tu es le digne représentant de ta race. Et tes parents peuvent déjà être fiers de toi. M’Ethara (ma sœur), comme je te l’ai dit les Senmurv sentent le bien et ce n’est pas hasard, s’il est venu vers toi. Comme ce n’est pas pour rien qu’Isorion t’a donné la responsabilité de notre groupe. ’ ’ Il faut aller de l’avant maintenant, et je souhaiterai m’entretenir avec toi en particulier.

L’elfe des bois regarda avec une certaine tendresse dans les yeux verts de l’ensorceleuse, et elle lui sourit de bon cœur. La prêtresse posa sa main gauche sur l’épaule d’Azur’Aël, un signe, qui chez les elfes, voulait dire beaucoup.

Puis elle se retourna vers Thamior, Celedor et Olafr. Il y avait encore beaucoup de travail à faire, avant de pouvoir se reposer. Mais encore une fois, et à contre cœur, elle allait devoir aller à l’encontre d’Azur’Aël.

Mialyë Calithrand

- Notre chef a raison, faire du feu ne va pas être aisé après ce déluge. Il va falloir les enterrer et donc creuser. Ly’Aegisir des Mystère, Olafr a été gravement blessé. Trop d’effort ne serait pas bon pour lui, quand à moi… j’ai déjà du mal à bouger, alors creuser… Lähmee, Iliana, s’ils vous restent encore un d’énergie et fougue, je pense que deux paires de bras supplémentaires ne seraient pas de trop. Et puis, il faut que je parle avec Azur’Aël, nous retournons au campement avec Oourña. Allez-y, je vous rattrape. -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.

Il y avait encore un détail, à régler avant l’inhumation des Senmurv. Mais la prêtresse du Grand Archer ne voulait pas qu’Oourña puisse entendre ce qu’elle s’apprêtait à dire. Aussi, elle espérait que l’ensorceleuse s’éloigne un peu. Iliana avait fait preuve d’une vraie force d’âme en ouvrant les pérytons. Un sacrifice qui n’avait servit à rien, excepter lui offrir un fumet qui risquait de suivre la druidesse encore un moment. Et de la force de caractère, il allait lui en falloir pour faire pour ce que la Saë’Tel’Quess allait lui demander. Elle s’approcha d’elle et lui parla à voix basse.

Mialyë Calithrand

- Je crois que nous ne sommes pas partie du bon pied toutes les deux. Mais, je pense que vous vous m’éprenez sur mon compte. J’apprécie grandement Azur’Aël et j’ai un profond respect pour mes frères et sœur de la Confrérie. Il n’y a pas de discorde en notre sein, je puis vous en assurer. Mais nous parlons franchement entre nous, sans cacher nos sentiments. Toute fois, je vous serai gré de garder vos insultes pour vous. Je ne suis pas une greluche, mais la fidèle servante de Solonor le Grand Archer. Ma foie, si vous ne pouvez-vous en passer, allez-y. Je n’en ai cure. - Par contre, je vous ai vu combattre. Et malgré ce que vous dîtes, nous ne sommes pas si éloignée que ça l’une de l’autre. J’ai vu que vous étiez prête à vous sacrifier pour vos idéaux, et pour les nôtres. Je vois aussi que vous avez du cœur, les pérytons non plus ne se trompent pas. Vous êtes un remarquable défenseur de la nature. Et probablement que vous feriez une excellente Gardienne Sylvestre, si vous cherchiez un peu plus à vous ouvrir sur les cultures qui vous sont étrangères. Quoi qu’il en soit, je tenais à ce que vous sachiez que je ne vous considère nullement comme un problème, mais plutôt comme un atout dans notre mission. - J’ai une requête à vous demander, et je ne vois que vous pour la réaliser. Les Senmurv haïssent le mal. Vous n’êtes pas sans savoir que certain être dégénérés ramènent les morts à la vie. Je ne supporterai de savoir que des Senmurv subissent ce genre de chose. Pour que cela n’arrive pas, le mieux c’est de les brûler. Mais nous ne le pouvons pas. Alors, il faudra séparez leur tête de leur corps. Une fois cela fait, il faudra aller les enterrer plus loin. Je n’ai pas le cœur de demander ça à nos Novices, pouvez vous faire cela ? Pas pour moi, mais pour eux, afin que jamais on ne trouble leur repos. -------------------- Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.