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> La Force des Âmes, Chapitre 1 : A destination de Ny'Ath'Myï
écrit le : Vendredi 17 Juillet 2009 à 18h59 par Ina
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La bête refusait de se laisser blesser par de simples armes. Mais Iliana n’en avait pas d’autres pour le moment. Elle savait que sa survie dépendait uniquement des sortilèges des autres membres de son groupe. Elle comptais assez sur eux pour faire don de son cœur a la créature pour la faire patienter. Mais prendre son cœur ne serait pas chose facile.

Tous étaient occupés, soit à soigner, soit a inspirer de la vaillance aux autres, ou a bombarder le monstre. Iliana remplissait pour le moment presque parfaitement son rôle d’appât. Un seul d’entre eux avait eu la malchance d’avoir un cœur plus pour que le sien.

Le combat continua, et la morsure arriva. Une faille dans sa garde. Une jambe mal placée par rapport a l’ennemi. Une si petite erreur qui lui couta le prix du sang. Sa vie se rependait le long de sa jambe se mêlant au la pluie froide. Frissonnante, elle voyait encore les étoiles virevolter devant ses yeux, mais au loin elle apercevait une silhouette assez familière. Elle n’aurai pu dire de qui il s’agissait mais elle savait que c’était un allié. Peut être même un puissant allié avec un peu de chance. Le combat touchait à sa fin. Enfin !

Il fallait mètre le paquet pour que le monstre ne se désintéresse pas d’elle. Il suffisait de quelques secondes, quelques minutes tout au plus. La distraire assez pour lui assener le coup fatal. Les attaques ne marchaient pas et elle finirait bien par se lasser d’avoir un cœur aussi difficile a atteindre. Il ne fallait plus trop jouer la dessus. C’était le moment de lui montrer qu’elle avait gagné.

Iliana écarta donc les bras en grand pour montrer sa poitrine. Certes il y avait l’armure et ses vêtements, si elle avait pu elle ne serait mise nu devant le monstre pour l’allécher un peu plus. Elle aurait tout fait pour attirer l’attention.


-C’est ca que tu veux sale bête, alors viens le chercher !!! Regarde moi !!! Regarde MOI !!! C’est moi que tu veux

Elle pouvait sentir le vent froid lui caresser le buste a travers ses protections. Mais son sang chaud refluait à grande vitesse dans sa tête. Il fallait maintenant se mettre en position défensive pour esquiver la prochaine attaque.



 
 
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écrit le : Mardi 21 Juillet 2009 à 13h10 par Adlareth
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Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Cité sylvestre Thüldae.
Temps : Environ 3°, ciel sombre, orage, vent et pluie violents.
Moment : Début du crépuscule.


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Narration : tous


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Fin du Round 5 :

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Le péryton avait accusé le coup, entre l’attaque de la punaise de feu géante et les projectiles d’Azur’Aël. Mais au grand damne de l’elfe argenté, il ne s’effondra pas. Il ouvrit même sa gueule dégoulinante de bave mousseuse et lâcha un nouveau cri hurlant de rage, dardant un regard emplit de haine sur la gardienne des mystères.

Le Conteur du naturel trouva se qu’il se cherchait dans son sac. Il sortit le petit pot de terre emplit d’une pate de couleur verdâtre et à l’odeur musquée. Tenant l’objet d’une main, il plongea les doigts de sa deuxième main à l’intérieur du pot pour en prélever une grosse noisette d’onguent. Lähmee commença à fredonner un chant lancinant tout en badigeonnant rapidement la blessure sanglante du jeune rôdeur. Le fait que ce dernier soit inconscient, et qu’il n’émit donc aucune plainte facilita les choses.
Le saignement s’arrêta et par la même occasion, la vie cessa de s’échapper lentement du corps du jeune homme. Le Bardebare avait espéré mieux que cela, mais il n’eut pas l’occasion de s’appesantir sur ce manque de succès.

Lähmee Tribäle se redressa tout en commençant à amplifiant sa voix. Bientôt le chant prendrait de la vigueur et de la force. Comme un hymne rassemblant ses partisans donnant force et courage, le chant bardique s’insinuerait dans les esprits de ses alliés et était sensé leur offrir une nouvelle vague de soutien.

Ce n’était certainement pas le moment de se laisser aller. La fraternité des gardiens sylvestres n’était pas une légende, et chacun avait à cœur de prendre soin de ses frères et sœurs quitte à se sacrifier pour la survie du groupe. Un peu à l’exemple d’Olafr qui avait payé cher sa bravoure. Et qui savait ? Peut-être que le nouvel élan que préparait le Vert, ferait la différence.

Une notion de sacrifice qui n’échappait pas à la druidesse de Chult. Elle n’était pourtant pas membre de la Confrérie. Mais visiblement, elle en partageait les valeurs. Et ce fut sans hésitation qu’Iliana provoqua le péryton. Mialyë voyant l’humaine baisser sa garde, cru un moment qu’elle cessait le combat pour trouver une mort rapide en s’offrant au monstre.
La prêtresse allait crier à la druidesse de défendre sa vie et de la vendre très chèrement. Elle fut rassurée en voyant Iliana prendre une position défensive. Il y avait pourtant quelque chose d’inquiétant, l’humaine ne semblait plus vouloir prendre l’initiative et attaquer.
Certes, elle allait continuer à monopoliser l’attention de la créature, mais combien de temps allait-elle tenir comme ça. Toujours était-il que la manœuvre fonctionnait à merveille puisque le monstre s’était retourné vers l’humaine et surtout vers son cœur.

Iliana était en première ligne et il était impensable de la laisser continuer comme ça sans pouvoir se défendre correctement, alors que la fidèle de Solonor pouvait changer cela. Mialyë s’élança donc pour se porter à la hauteur de la druidesse. Puis elle pria le Grand Archer en se concentrant sur l’effet recherché.


- Iliana montre moi tes griffes, vite.

--------------------
Un visage aux traits à la finesse toute elfique encadré par de longs cheveux châtain, Mialyë est une jeune et jolie Saë’Tel’Quess. Gardienne de l'Harmonie et fidèle du Grand-Archer, elle peut paraître froide et distante aux premiers abords. Elle a fait ses preuves en participant à la mission qui évita une guerre entre la Ny’Ath’My et Thüldae, durant laquelle elle subit les affres imposés par les Daemon fey de la Haute Forêt, sans jamais trahir les siens. A la demande de Linwëline, elle accepta de tenir le rôle de Ly’Aegisir des Gardiens de l’Harmonie à Mythdaë. Archère hors pair, elle est tombée sous le charme du Capitaine de la Garde Sylvestre, son alter ego à l’arc.


De son côté Thamior arrivait aux cotés d’Olafr, alors que Celedor décochait un nouveau trait sur le péryton. Le problème pour le rodeur elfe était que maintenant, il y avait foule autour de la cible. Pour Celedor le tir était rendu d’autant plus difficile car l’archer ne voulait en aucun cas blesser l’un des gardiens, ni Iliana ou Riana. Trop de données à traiter, avec des conditions météorologiques désastreuses pour un tireur et un péryton qui refusait de tenir en place tranquillement. Résultat la flèche manqua sa cible, mais par chance personne ne fut blessé.

La punaise de feu géante céleste convoquée par le barde ne comptait s’arrêter en si bon chemin. Elle avait déjà réussit à percer les défenses de la bête, et elle avait même grâce à sa nature magique blessé gravement le péryton. Même si ce dernier ne le montrait pas, la plaie béante laissée par la créature céleste laissait toujours échapper un flux de sang poisseux. D’un bond, la punaise profita de la diversion d’Iliana pour attaquer. Elle bondit sur le cerf aillé et enfonça ses mandibules dans la plaie déjà ouverte. Le péryton se mit à battre des ailes avec force pour s’envoler. Quittant le sol, la créature monta vers le ciel en étant emporté vers la falaise. Il cherchait à déloger la punaise qui était restée accrochée. Et cette dernière n’avait pas encore terminé son travail de sape. Elle continua à chercher encore plus profondément dans les chairs du péryton.

Riana qui c’était vaillamment battue, mais sans plus de résultat que sa maîtresse, aurait bien tenté de sauter sur l’animal pour l’empêcher de fuir. Mais c’était sans compter sur l’instinct de protection que la jaguar avait envers Iliana. Probablement que le félin avait ressentit la souffrance de la druidesse. Aussi, d’un bond majestueux, elle vint-elle se placer juste devant l’humaine.

Azur’Aël ne se laisserait pas aller au fatalisme qui pointait aux frontières de son esprit. La belle Teu’Tel’Quess connaissait parfaitement ses capacités profanes, et elle savait pertinemment qu’elle arrivait aux limites de ses possibilités. Mais voilà, le péryton était toujours debout et plus combatif que jamais. Pour autant, le groupe venait de marquer un sérieux point, grâce à la créature convoquée par Lähmee, qui venait d’obliger le péryton à battre en retraite, même si cela n’était que temporairement.
Mais l’esprit vif de la l’elfe argenté vit très vite les limites de cet avantage. Le péryton pourrait guérir de ses blessures, reprendre des forces et terminer plus tard ce qu’il avait déjà commencé.
Azur’Aël réagit donc rapidement en lançant une incantation, maintenant devenue presque automatique. Ce qui serait son dernier projectile d’énergie se dirigea comme les précédents vers sa cible. Sans réelle surprise, l’attaque de la Ly’Aegesir des mystères toucha le monstre dans une petite explosion d’étincelle bleuté.

Qui de la punaise de feu géante aux reflets doré ou de la gracieuse Ly’Aegisir des mystères avait eut raison de la bête ? Difficile de se prononcer là-dessus. Toujours fut-il que finalement la créature maléfique cessa de battre des ailes pour les replier sur son corps mutilé. Inévitablement, le péryton tomba lourdement en percutant la falaise et venir s’écrouler non loin du premier cerf-ailé.

Thamior n’en vit rien absorbé qu’il était à prier sa divinité de lui octroyer les moyens d’offrir les soins indispensables à Olafr. La Feuille masquée répondit favorablement au fidèle défenseur des forêts et des créatures des bois. Pour autant, Olafr restait obstinément inconscient. Même si son bras reprenait une teinte moins alarmante.

Il y eut un long silence qui sembla s’éterniser. Seul le bruit du vent soufflant avec force dans branche se faisait entendre. Bien qu’il ait déjà considérablement chuté en intensité. Il restait encore fort, et la pluie battait toujours dans cette pénombre précédant la nuit.
Tous avaient plus ou moins la même question à l’esprit. La bête allait-elle se relever ou non ? Mais tous purent se rendre à l’évidence… c’était peu probable.



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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Mardi 21 Juillet 2009 à 20h44 par Lómion Nerdanel
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L'horrible douleur qu'Olafr avait ressentie lors de l'attaque du péryton s'était soudain estompée ...
Plus rien n'avait d'importance, il n'y avait plus ni saveur ni odeur, juste un vide intemporel où semblait se confondre passé, présent et avenir. Le temps semblait une notion abstraite, oublié ...
Il se sentait comme enfoncé sur une couche trop frêle, comme s'il s'était allongé sur un tapis de fougère trop épais et molletonné au point de sombrer sans s'en apercevoir et sans savoir en revenir ... enfin, sans vouloir ni pouvoir en revenir !
En réalité toute forme de volonté ou de force semblait avoir disparu au profit d'une calme passivité.
Le jeune rodeur s'était soudainement retrouvé dans une douce froideur obscure que ne venait entaché nul son ... un néant inconditionnel où la vie et la mort étaient des notions aussi vagues que ne l'étaient la joie ou la douleur.
L'agitation environnante, s'il y avait, ne le concernait pas ou alors était trop éloignée.

La barque dans laquelle il se trouvait n'était retenue à la berge que par une simple corde qui lâchait du moult à chaque minute. Seule une aide extérieure ou divine pouvait faire en sorte d'amener cette barque à accoster et revenir sur la terre ferme!




 
 
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écrit le : Mercredi 22 Juillet 2009 à 21h15 par Azur'ael
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es larmes qui perlaient sur le visage de l’ensorceleuse se confondaient parmi les gouttes de pluie. Et c’était mieux ainsi car elle n’aurait pas voulu que ses amis s’aperçoivent de ce moment de faiblesse. Ces larmes n’étaient ni de joie, ni de tristesses. Elles étaient libératrices de l’angoisse et de la nervosité qui avaient noué son estomac. Ce combat avait pesé sur ses épaules de lourdes responsabilités.

De plus elle était épuisée autant physiquement, magiquement que mentalement. Toutefois elle gardait encore une certaine lucidité, avec deux idées en tête : s’assurer qu’Olafr est tiré d’affaire et vérifier que le Pérython ne présente plus une source de dangers pour quiconque. Elle rejoignit le groupe aussi vite qu’elle put.


- Olafr !? Comment va-t-il ? Prenez garde que cette maudite créature soit bien morte…

Sur son visage, elle portait un masque de gravité et interdisait ainsi à quiconque de sauter de joie et de crier victoire. Certes ce combat avait été un exemple de fraternité mais elle avait aperçu bien trop de faiblesses, dont les siennes…



Que le sourire lunaire vous guide sur le chemin des mystères qui mène de la vie à la mort
Registre
Ma fiche combat

Sorts actifs :
28 heures - Détection de la magie, de l'invisibilité et des métamorphes, Les Cœurs élémentaires (air, feu, eau et terre)
48 heures - ; Chance de l'explorateur (toutes les versions) , Vol rapide, Attaque spectrale, Déviation de rayon, Bouclier, grâce de la sirène (souhait limité)
15 minutes - Héroïsme suprême (+4 JS, +4 Attaque, +4 Compétence)
15 rounds - Sortilège des arcanes
Vision lucide (sort lancé par Agaths)

Points de vie temporaire : 83
Immunités : poison, effet de terreur, projectile magique, attaque de contact à distance
Pouvoir d'esquive totale : Si jet de Réflexes réussi contre une attaque dont les dégâts sont normalement réduits de moitié en cas de jet de Réflexes réussi (comme c’est le cas pour une boule de feu ou le souffle enflammé d’un dragon rouge), elle l’évite totalement et ne subit pas le moindre dégât
Résistance au feu 20
Réserve compagnon divin : 6 niveaux de sorts


 
 
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écrit le : Vendredi 24 Juillet 2009 à 12h25 par Lómion Nerdanel
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Dans cette espace d'une noirceur impénétrable où toutes les sensations semblaient avoir disparues, Olafr ressentit une légère brise accompagnée de gouttelette, comme celle d'une rosée de matin, lui perlée le visage. Il ne saisit pas tout de suite ce qu'était cette nouvelle sensation qui allait en s'accentuant à chaque seconde ... et d'un coup il comprit! Il était vivant!

*Elymir ...*
Sa première pensée alla pour son défunt ami qu'il pensait aller rejoindre ... mais ce moment n'était pas encore arrivé! Sa déesse semblait avoir d'autres projets le concernant !

Le jeune humain finit par ouvrir légèrement et péniblement les yeux comme pour essayer de savoir où il se trouvait, ses derniers souvenirs étant très flou. Il ne put apercevoir que des présences autour de lui sans savoir de qui il s'agissait .
Se sentant en confiance, le rodeur tenta de se relever et c'est à ce moment là d'une horrible douleur au niveau du bras et de l'épaule gauche le recloua au sol avec l'assurance de ne pas le voir réessayer. La douleur était telle qu'une larme coula le long de sa joue déjà ruisselante d'eaux de pluie.
Il voulut parler et demander ce qu'il se passait mais aucun mot ne sortit de sa bouche, ses mâchoires étant plus préoccupées à contenir la douleur qu'il ressentait ...



 
 
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écrit le : Samedi 25 Juillet 2009 à 11h22 par Lähmee Tribäle
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¤Même pas je salirais mes mains pour te combattre, juste pour t'achever, créature du mal. Hurk, par contre je ne serais pas contre de jolies plumes si j'en trouve encore quelque unes qui ne soient pas tachées de ton sang impure.¤

Le sauvageon fit un signe de la tête à la lunaire signifiant qu'il allait vérifier que ces deux pérythons étaient hors d'état de nuire. Il interpella la druidesse.

- Iliana, accompagnes moi, je pense que tes griffes pourraient être utiles au cas ou un souffle de vie reste encore à l'intérieur de ces carcasses inertes.

Lähmee n'avait pas trop de doute sur le dernier. En revanche le premier avait simplement essuyait deux ou trois traits lumineux. Pris par le combat, le barde n'avait pas réelement vu si il y en avait eu plus mais il lui semblait qu'il était tombé bien vite par rapport à l'autre. Ou alors les attaques étaient trés puissantes. Le barde commença a soupsonner la pretresse lorsqu'elle apparut comme par enchantement. Cela devait être elle qui était à l'origine de ces auréoles lumineuses.

- Dommage que ces griffes maintenant magiques ne soient pas arrivées plus tôt !

Le Conteur du Naturel adressa un regard à l'intention de Myalë. Des explications devront être fournies, mais ce n'était surtout pas le moment.
Olafr serait bientot sur pied, les Gardiens Sylvestres s'en occupait à présent. Lähmee passa à ses côtés pour vérifier d'un rapide coup d'oeil ses blessures puis se dirigea vers les cerf-volants.

Il sortit son épieu de maître. Il s'approcha comme si l'animal était encore vivant. Avec l'allonge de l'arme, il était un peu plus rassuré. Il pointa le bout de son arme sur le cou du pérython et enfonca la pointe d'un coup sec.


Déplacement silencieux/Discrétion



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écrit le : Dimanche 26 Juillet 2009 à 12h35 par Adria
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Gardiens des Feuilles
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Thamior fut un peu surpris quand Azur demanda si la créature était bien morte. Il avait raté la chute du péryton et n'avait pas vraiment aidé pour le combat. Il s'en voulait un peu mais il se sentit bien plus utile au près d'Olafr qui s'était approché dangereusement de la mort. Son dernier soin magique concentré sur le bras de son ami novice avait porté ses fruits et Thamior avait sentit que le rôdeur se réveillerait d'un instant à l'autre.

Olafr répondit en quelque sorte à la question d'Azur quand d'un coup il repris connaissance et tenta de se relever, mais en vain. Thamior l'aida à se rallonger sans heurt et lui adressa quelques mots de réconfort à mi-voix. Il savait que le moral était prédominant dans de telles situations. Il tenta alors de le rassurer du mieux qu'il pouvait sur la situation ainsi que sur son état.


- Olafr! Reste tranquille. C'est moi, Thamior. Tu es encore très faible mais bonne nouvelle, le deuxième péryton vient de mourir.

Thamior retourna son attention sur Azur pour répondre à ses inquiétudes alors que Nailo essaya instinctivement de réconforter l'humain à sa manière, à l'aide de petites lapées affectueuses sur le visage.

- Il ne cours plus aucun danger mais il est trop faible pour bouger. Je vais lui donner un dernier soin magique et il devrait être sur pied dans la minute. Il fit une pause et repris de nouveau l'air plus désemparé que soulagé. .Ce terrible combat serait donc finit ? Je crois avoir manqué la fin. Y-a-t-il d'autres blessés ? Iliana je crois ?

Thamior fit un bref signe dans la direction d'Olafr pour montrer à l'elfe lunaire qu'il voulait le soigner le plus rapidement possible. Thamior n'avait jamais été dans une telle situation et ignorait l'extrême douleur que cela pouvait provoquer, mais il ne voulait en aucun cas que son ami ne souffre plus longtemps. Juste avant de se mettre au travail il esquissa une brève pause, comme troublé par ce qu'il venait de penser.
¤J'ai bien pensé "ami"... Hein ? C'est bien la première fois que ça m'arrive avec un humain. Comment est-ce possible ? Cela fait si peut de temps qu'on se connait!...
La fraternité des gardiens sylvestres mis à nue pendant cet éprouvant combat avait peut-être saisit le cœur de ce petit être. Il était certes très farouche, mais une fois cette barrière franchie il pouvait faire preuve d'une amitié des plus profondes et sincères.

Le gnome oublia ces dernières pensées et fouilla dans sa sacoche de ceinture à la recherche de cette baguette que lui avait confié son ancien supérieur en guise de cadeau de départ. Il l'avait depuis toujours gardée précieusement pour les situations extrêmes et c'était la toute première fois qu'il en avait vraiment besoin. Le druide connaissait bien le sort que renfermait la baguette et savait exactement quels gestes et paroles permettaient d'achever l'incantation. Il demanda à Nailo d'arrêter et de revenir vers lui pour ne pas risquer d'entraver le sort.


- Ne t'inquiète pas. Tu ne risque rien.
S'adressa-t-il brièvement à Olafr avant de s'exécuter sans plus attendre.

Utilise Baguette de soins légers sur Olafr.



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Parcourez les forêts en quête de frisson et de sites sylvestres d'une incomparable beauté.
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écrit le : Dimanche 26 Juillet 2009 à 22h22 par Ina
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La fin du combat se passa très rapidement. Azure lançait déjà ses derniers projectiles que celle qui avait disparu un peu plus tôt lui transforma ses griffes en armes magiques.

Le perython tomba, juste avant qu’Iliana puisse jouir d’enfin lui faire vraiment mal. Quel dommage. La maigre consolation du barde fut cependant la bienvenue. Achever les carcasses.

Chaque animal, privé de son cœur, ou de sa tête ne se relèverais pas, lui avait on appris. Aussi elle se mit au travail lugubre, de façon moins…discrète et délicate que le sauvageon.

Enfonçant sa lame dans les entrailles de la première créature elle lui arracha le cœur alors qu’un sourire victorieux se lisait sur son visage. Elle lui trancha aussi la gorge pour être sur.

Refaisant son action chirurgicale sur l’autre bête, elle se retourna vers ses compagnons de mésaventure.

Le bilan n’était pas si catastrophique que cela. Un grièvement blessé, une boitant et les autres en pleine forme physique mais épuisé mentalement. Les nerfs des animaux n’étaient pas non plus intacts. Iliana pris sa compagne dans ses bras et la gratifia de caresses et de câlins comme si elles ne s’étaient pas vues depuis des années.

La chasse était finit, et pourtant, elle avait encore mal aux jambes. Il fallait faire quelque chose pour ce détail.
Elle se mis a genoux, bien que cela soit tout une épreuve de résistance pour elle. Et commença ses prières. Il lui restait de quoi arrêter le saignement et réparer un peu les chaires mais il faudrait qu’elle refasse la même opération le lendemain si elle voulait guérir au plus vite. Elle garderait néanmoins des traces de ce combat. Griffures, traces de croc, et surtout le souvenir d’avoir été prête à sacrifier sa vie pour les autres. Ce n’était pas rien pour elle. Mais les autres comprendraient ils ce geste ? Leurs cultures différaient tellement qu’il était peu probable qu’ils en comprennent bien le sens. Elles n’étaient pas au point de certaines tribus qui considéraient que celui a qui on a sauvé la vie doit servir le sauveur jusqu'à la mort, mais le don de la vie était sacré chez eux tout de même.


*nous verrons bien comment se passera la suite.*

Elle alla retrouver les autres après avoir fait un minimum de soin sur sa jambe.

-Et bien, voilà qui est fait. Rappelez vous pourquoi nous avons engagé le combat au préalable, outre de pour mes croyances divines… nous voulions savoir, suite a la juste intervention de Mialye, si ces choses pouvaient être a l’origine de la perte des messagers. Il n’y a qu’un seul moyen de le vérifier, c’est…d’ouvrir non ?

Sur ce elle s’exécuta avec les deux monstres pour fouiller dans leurs entrailles fumantes des restes humains ou assimilables.

-Je fais ca de bon cœur mais une bonne douche ne sera pas de refus après ! J’espère Mialye que vous avez cela dans votre tribu d’origine ?


Iliana se lance soins légers sur elle même et éventre dans les règles les perythons



 
 
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écrit le : Mercredi 29 Juillet 2009 à 17h09 par Adlareth
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Le vingt cinquième jour de la Chute des Feuilles – année de la magie sauvage
25 Marpenoth 1372

Lieu : Cité sylvestre Thüldae.
Temps : Environ 3°, ciel sombre, orage, vent très fort.
Moment : Crépuscule.


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Comme pour souligner la fin du combat, la pluie cessa presque aussi rapidement qu’elle n’avait commencé. Le vent, quant à lui, persistait à souffler avec vigueur, même s’il avait déjà bien baissé de régime. Sous les arbres dont les branches étaient secouées avec force, les gouttes d’eau tombées du ciel obscur, continuaient à arroser quiconque se trouvait en-dessous.

Azur’Aël, en chef de groupe consciencieuse, qu’elle était, avait accouru auprès du jeune rôdeur. Toujours prudente, la Ly’Aegisir des Gardiens de Mystères exprima l’importance de s’assurer de la mort des créatures. Lähmee Tribäle s’exécuta sans discuter. Accompagné par la druidesse et sa jaguar, ils entreprirent la tâche périlleuse de vérifier, que les pérytons étaient bel et bien mort.

Le Vert adressa ses doutes à l’égard de Mialyë. Le regard et le ton employé se voulait accusateur. Aussi, le regard de la servante de Solonor le foudroya sur place. Pour autant, elle était consciente qu’il y avait plus urgent à faire que de régler des comptes.
La Gardienne de l’Harmonie s’approcha d’Olafr en ressentant pleinement la douleur engendrée par sa chute vertigineuse, à chacun de ses pas. Mais elle était debout, ce qui n’était pas le cas du jeune humain.

De leur coté, Lähmee et Iliana s’approchèrent avec les précautions d’usages. Celedor, encocha une nouvelle flèche et se décala sur leur droite, pour n’avoir aucun de ses compagnons dans sa ligne mire.
L’idée que l’une des créatures puisse faire le mort pour récupérer ou pour échapper à sa destiné était loin d’être stupide. La punaise de feu géante céleste convoquée un peu plutôt, et qui avait grandement contribué à faire pencher la balance en faveur des Gardiens et de alliées, avait disparu. La tension ne redescendit vraiment qu’une fois que les deux aventuriers se furent assuré que les péryton ne représentaient plus aucun danger.
Alors, et alors seulement, les esprits se détendirent.

Pour autant Iliana n’en avait pas terminé avec ses adversaires. On lui avait enseigné que les méthodes les plus sures pour être certain qu’un mort le resterait, c’était de le priver de sa tête ou de son cœur. Le péryton avait ardemment désiré, se repaître du sien. Il l’avait tellement désiré, qu’il en était mort.
Aussi, ce ne fut pas sans certaine satisfaction que la proie devenu chasseur lui retira le cœur de sa cage thoracique. La boucle était maintenant bouclée. L’heure des bilans et des soins étaient arrivées.

Grâce à l’onguent et au sortilège de l’elfe vert et du Gnome des forêts, Olafr ouvrit enfin les yeux. Au grand soulagement de tous ceux qui l’entouraient. La prêtresse du Grand Archer offrit un joli sourire à celui qui n’avait pas hésité une seconde à mettre sa vie dans la balance pour celles de sa famille. Et elle adressa une prière silencieuse de remerciement à son dieu.

Mais l’humain n’était pas encore tiré d’affaire, et sa vaine tentative pour se relever, en était la preuve. Son confrère Novice n’hésita pas, et sortit un bien précieux, une baguette de soin. Un geste simple que certains auraient qualifié de sacrifice.
Une intense vague de chaleureuse vigueur envahit tout le corps d’Olafr. Les douleurs disparurent, les os se soudèrent et les plaies se refermèrent à vue d’œil. Le rôdeur garderait encore une raideur dans son bras blessé, et une profonde et intense fatigue. Mais il était maintenant rétabli.
Iliana accroupit dans la boue, pria elle aussi pour son rétablissement. Le Seigneur à la crinière de feu avait dû juger que la druidesse s’était montrée digne. Qu’elle s’était battue avec force et honneur dans ce combat. Iliana ressentit à son tour, un intense soulagement. Les chaires ouvertes se refermèrent d’elle-même, et la douleur n’était plus qu’un souvenir. En comparaison, elle ne gardait tout au plus qu’une sensation désagréable.
Mialyë faisant un rapide tour d’horizon et s’apercevant avec un certain soulagement, que les blesser allaient maintenant bien, pu s’occuper d’elle. Sa chute vertigineuse du haut de la falaise du haut de la petite falaise avait laissé de lourdes séquelles que Solonor saurait effacer. Mais pour cette dernière, les douleurs étaient encore bien présentes.

De son côté, Iliana était partie à sa triste besogne. Eviscérant les entrailles des monstres, elle recherchait un indice qui pourrait lever le doute pour les Gardiens Sylvestres sur ce qu’il était advenu de l’émissaire de Ny’Ath’Myï.
Dès qu’elle ouvrit l’estomac du péryton, une odeur insoutenable lui sauta à la gorge et lui fit pleurer les yeux, tandis que les restes des derniers repas du monstre se répandait sur le sol en un jet immonde. Iliana évita de justesse de se retrouver baignant de miasmes. Mais l’odeur…
La druide avait déjà eut l’occasion de côtoyer des cadavres faisandés d’animaux abandonnés là, par leur prédateur. Attendant que les charognards ne finissent le travail.
Mais là, il n’y avait rien de comparable. La gorge de la courageuse humaine fut subitement pris de spasmes incontrôlables, et les restes du dernier repas d’Iliana rejoignit celui du péryton. Même Riana recula pour se soustraire à la torture olfative.

Dans ces conditions, les recherches ne s’éternisèrent pas. De toute façon, les sucs gastriques puissant de la créature avaient eut tôt fait de tout transformer en une bouillie infâme et écœurante. Et surtout, Célédor venait de bander son arc en direction du corps du premier chien-ailé tombé.

Mialyë de son côté n’avait rien vu, mais elle avait perçu le geste du rôdeur. Et en un éclair, elle s’était retrouvé arc en main et flèche encochée prête à tiré. Celedor s’approcha afin de mieux voir sa cible. Mais au fur et à mesure, son bras armé détendit la corde de son arc. Pour finalement, laisser son autre descendre le long de son corps. Le rodeur continua à s’avancer, en courbant l’échine au fur et à mesure de sa progression.

Là devant l’elfe des bois, à coté du corps sans vie du chien ailé, il y avait un bébé chien-ailé. Clélédor parla alors doucement pour ne pas effrayer le bébé.




Le chiot ailé recula pour se blottir contre son parent mort. Alors quelque chose d’assez inhabituel arriva. Le bébé répondit, un mot. Un seul, certes mais un mot qui amena des larmes dans les yeux du rôdeur.




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« Accepter l’idée de la défaite, c’est être vaincu. »

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PJs : Dinenda, Aël’Telàwërith, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Mercredi 29 Juillet 2009 à 20h20 par Lähmee Tribäle
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. L'attention du barde se reporta non loin du premier pérython alors que le sauvageon revenait sur le groupe. Ainsi il s'agissait d'un male et d'une femelle, peut-etre un clan. Lähmee chercha quelques instants dans la nuit noire d'autres silhouettes avant de s'interesser au bébé. Car il s'agissait bien d'un enfant et qui plus es, en état de choc. Ce qu'il venait de voir le marquerait à jamais. Les parents devait surement le préserver, le proteger.
Quoi qu'il en soi, le barde changea sa direction et s'approcha également du bébé. Il se devait d'intervenir pour éviter une réaction imprévisible de part et d'autres. Marchant tranquillement, il claqua des doigts au dessus de la tête pour capter son attention. Le barde avait sa petite idée pour ne plus qu'il bouge un instant, le temps que le groupe prenne trés vite une décision sur la marche à suivre.














Le barde avait l'air aussi bien ridicule que l'air d'un papa attentionné envers sa progéniture. Il tentait de le ou la fasciner tout simplement, lui faire oublier cet instant si douloureux. Le temps au moins que ces compagnons trouvent une solution rapide pour le préserver un minimum.

¤Si l'on décide de l emmener à la tribue, hurk, ils pourront aisement lui oter ce souvenir¤













Fascination sur bébé



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