L'étrange tour, mission Mjöllnir, Gweadal

- Bonjour Cousin. Je suis Poing-de-Cendres, moine de Clangeddin, suivant l'enseignement de mes maitres pour lui faire honneur et faire d'mon corps une arme. Ma quête est encore longue et elle passe par le plus bel exemple d'la Résistance inébranlable des nôtres qu'est votre imprenable forteresse.

Des mots que chaque Vigoureux de Toryl devraient recevoir pour ce qu'ils étaient, transpirant de fierté même en lui qui faisait si peu montre du racisme connu à ses pairs.

La franchise -l'énoncé de son nom excepté- était totale et même dans cette région reculée du Nord, ce nain, visiblement riche d'une certaine autorité, devait avoir une idée de la condition des Moines, quels qu'ils furent. La quête de la perfection de l'être était une constante et, à quelques exceptions près, la seule raison qui les sortaient de leur monastère.

Soucieux d'être pressé par le temps et conscient de l'apparente bonne volonté de son interlocuteur, il osa poursuivre, relevant, contraint-forcé, quelque chose dont il n'avait pas parlé à la jeune femme qui l'accompagnait. Bien sur, il y avait là un risque d'attirer plus d'attention que de réponse, mais il devait avancer vers sa véritable mission.

Il tenta de s'exprimer comme s'il parlait du climat, persuadé lui-même de ne pas parvenir à camoufler tout à fait l'aura de mystère qui accompagna sa déclaration: - "Mes maitres m'ont également parlé d'un incident dans la montagne non loin, une histoire de dragon qui leur faisait craindre pour le monastère. J'n'essaie plus d'les comprendre depuis longtemps mais j'm'efforce d'leur obéir avec ferveur. Ils m'ont d'mandé d'm'assurer qu'il était bien mort et qu'les nôtres ne risquaient rien s'il lui v'nait l'idée de s'promener vers le Sud. Maintenant, ce n'est p't'être qu'une image … il n'y a peut-être aucun ver dans la région depuis longtemps …
Nous, n'resterons ici que l'temps d'nous en assurer et d'en savoir assez sur la région pour savoir c'qu'on risquera à r'sortir."

¤ Hors de question que j'reste ici des jours ... Pas envie qu'l'oeuf soit un vénérable entre temps ... ¤

Le temps de laisser son compagnon nain finir d’expliquer les raisons de leur venue dans cette citadelle, la génasi prit ensuite la parole pour exposer plus en détail quelles étaient les siennes, assez banales et très simples somme toutes. Elle n’avait pas d’intérêt à mentir et elle fut de toute manière prise un peu de court pour inventer une raison réaliste et pouvant répondre à toute épreuve. Elle espérait juste que le scribe nain ne croirait pas qu’elle cache volontairement des informations du fait de sa réponse plutôt évasive.

- Bonjour, je m’appelle Gweadal. C’est grâce à Poing-de-Cendres que je suis libre, j’ai donc décidé de le suivre jusqu’ici pour trouver refuge.

A ce moment elle chercha son compagnon nain du regard, surprise par ses dernières révélations. Gweadal ne laissa rien échapper de ses paroles et esquissa un regard interrogateur à son attention. Elle lui était très reconnaissante de l’avoir libérée de l’emprise de Telkoun mais elle ne savait toujours pas grand chose à propos de ce nain et de sa mission. Les quelques détails qu’elle put entendre à l’instant n’étaient pas pour la rassurer. Il n’était pas dans ses projets d’aller dire bonjour à un dragon. L’estime qu’elle portait pour le nain était grande, comparé à ses habitudes, mais avait toutefois des limites.

- Pour ma part, je souhaiterais juste pouvoir bénéficier de votre hospitalité le temps de reprendre des forces et avant de devoir retourner affronter le froid hivernal et les dangers de l’autre côté de ces solides murs.

Sans vouloir se démarquer de son compagnon qui lui avait permis de retrouver la liberté et d’entrer dans la citadelle sans trop d’encombres, elle n’était pas prête à tout pour suivre Poing-de-Cendres tête baissée sans au moins s’assurer de ses réelles intentions. Lui qui était entre volontairement dans la tour de Telkoun dans la but de franchir le portail, la magicienne commença un peu à se demander si elle ne devrait pas être plus vigilante, encore un peu inhibée par cette soudaine liberté.

Narration

3 martel 1373 milieu de matinée

Les deux compagnons entendirent un étrange cliquetis. Puis soudainement les portes s'ouvrirent devant eux. Là, six nains, du moins pouvait-on le croire se tenaient devant eux. Ils étaient revêtus de la tête aux pieds d'un ensemble de pièces d'armure qui rendaient impossible toute reconnaissance visuelle. Dans chacune de leur main se tenait une hache et un bouclier énorme qui était presque aussi grand qu'eux et tout aussi large. Fort heureusement leurs armes n'étaient pas brandies en vue d'une attaque soudaine. L'un d'entre eux pris la parole au travers de son heaume ce qui lui donnait une voix étrange et inquiétante même.

-Et elle restera imprenable encore longtemps, suivez-nous, vous pourrez vous réchauffer en chemin.

Une bouffée de chaleur provenant de l'intérieur se fit sentir. Ils n'auraient pas froid une fois dedans c'était sûr. Ils entrèrent et suivirent les gardes qui les menèrent aux travers d'un dédale de couloirs plus ou moins étroits où l'on pouvait voir des meurtrières judicieusement placées. Ils finirent par arriver dans une grande salle qui servait d'antichambre à une autre beaucoup plus vaste. On les fit pénétrer à l'intérieur et là ils purent voir une sorte de place de marché gigantesque. Une foule immense se tenait à l'intérieur. Il y avait essentiellement des nains bien sûr, mais on pouvait trouver quelques humains installés derrière des échoppes garnies et même quelques gnomes venus vendre leurs produits. Les gardes indiquèrent aux deux compagnons de voyage d'un geste de la main une tente ce qui pouvait paraitre étrange dans un endroit clos et bien chauffé.

-Par là, vous trouverez les réponses aux questions que vous vous posez.

Ils s'exécutèrent et se dirigèrent tant bien que mal vers la tente. C'était un chaos incroyable. Les gens allaient et venait dans tous les sens comme une sorte de ballet sans chef d'orchestre. Apparemment tout s'achetait et tout se vendait ici. Gweadal et Mjöllnir purent voir d'autres sorties qui partaient de la pièce où ils se trouvaient, seulement il y avait en permanence des gardes postés devant qui filtraient les entrées et les sorties. Après cinq bonnes minutes de lutte pour se déplacer ils se présentèrent devant la tente. Les gardes qui les avaient accompagné jusqu'ici attendirent qu'ils entrent à l'intérieur. Un écriteau était placé sur le dessus et écrit en langage nain.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

La tente se divisait en deux couloirs distincts. Celui de droite, était garni de quatre personnes qui attendaient patiemment alors que celui de gauche était vide.

La surprise de passer d'un sas à un autre passée, Mjöllnir hocha la tête, satisfait.

Ils avaient franchis une première porte que nombre de moins chanceux regardaient depuis des jours ... Le Fort n'avait pas vocation de terre d'accueil, c'était logique, mais ils avaient du être assez convaincants -et honnêtes sans doute- que pour en devancer tant qu'il se demanda un instant ce qui pouvait bien bloquer les autres.

Il savait que c'était le prix de l'Ordre. Nécessaire, aussi injuste eut-il pu sembler aux yeux de ceux qui avaient à en souffrir et qui n'avait conscience des incidences pour un nombre bien plus grand.

De sas en couloir en passant d'une salle à l'autre, il n'était pas difficile de comprendre que la citadelle ait survécu à autant d'attaques. C'était un véritable bastion. Pratique, logique, puissant, Nain. Il faisait bon pour le Nain parcourir un si bel exemple de leur savoir-faire et de leur talent pragmatique, il était bon être Nain dans la citadelle. Si le chaos apparent de la grande salle avait pu mettre cette constatation à terre, le calme de la tente montrait qu'en dépit du volume, chaque chose gardait sa place dans un ensemble aussi complexe fut-il.

- Installons-nous ici et attendons notre tour.

Mjöllnir salua de la tête les quatre personnes devant eux, profitant de l'occasion pour chercher dans leur accoutrement et sous leurs traits les renseignements qu'ils pourraient trouver ici. En comparaison de la foule qui circulait tout autour, ils pouvaient se montrer heureux de ne pas avoir attendre derrière dix fois plus de monde.

Il reporta alors son attention sur sa compagne de mésaventure, et lui lança, pour briser un silence qui risquait de s'appesantir entre eux : - "Tu as du être surprise à l'entrée mais si j'suis avare d'information c'est juste par prudence ... et par ma barbe, ça m'a évité un paquet d'problèmes jusque là ... le coup d'la tour m'a donné raison une fois d'plus. Ne l'prends surtout pas pour toi. Je n'sais d'ailleurs rien de toi ni de tes buts futurs mais si ça te dit, j's'rais heureux qu'on poursuive ce morceau d'route ensemble. Ca pourrait être dangereux mais pas plus que d'se promener seul dans cette région d'Toryl."

D'un clin d'œil sincère, il espérait mettre à plat ce manque de confiance évident et comptait sur la sagacité de la dame pour le comprendre.

Rassurée d'avoir franchi sans encombres ce dernier poste de sécurité, la magicienne eut tout le loisir de se décontracter sous la chaleur ambiante et d'admirer l'architecture naine qui les entourait. Elle avait déjà eu l'occasion de lire quelques informations à propos des citadelles naines. Elle admirait le savoir faire de cette race qui lui était inconnue mais ne passerait pas sa vie dans un tel lieu. A la limite de la claustrophobie, ces étroits couloirs de pierre oppressèrent la genasi qui fut bien soulagée de voir les murs s'éloigner pour enfin déboucher sur ce qui semblait une grande place de marché. Elle qui n'était pas spécialement grande, ce fut bien la première fois qu'elle put assister à un tel spectacle. De son point de vue surélevé Gweadal put apercevoir quelques têtes humaines se détachaient de la foule, mais sinon toute une marée de petits êtres robustes allant dans tous les sens s'étendait devant elle.

¤ Le contraire aurait été surprenant... tient, une tente ? ¤

Le temps de s'approcher, la magicienne put enfin être confrontée à ce qu'elle prit pour un petit challenge, même bien consciente de ses faibles chances de réussite. Les signes qui étaient inscrits sur l'écriteau n'appartenaient visiblement pas à un alphabet de sa connaissance, de quoi la piquer un peu et lui faire se promettre à elle-même de remédier à cela. Elle resta ainsi fronçant les sourcils devant le panneau jusqu'à ce que son compagnon lui propose d'attendre dans la file de droite. Elle posa alors un regard désapprobateur qui aurait pu être traduit par "hé oh, je n'ai pas terminé de déchiffrer l'écriteau" vers le nain qui bien évidemment n'y avait presque pas fait attention.

Ses sourcils se relâchèrent toutefois quand Poing-de-Cendres continua et, à contrecœurs, elle tourna finalement le dos à l'écriteau. Un sourire se dessina sur le visage de la magicienne qui répondit à son compagnon sur le ton de l'humour.

- Vous êtes mon sauveur mais je ne pense pas vous suivre jusqu'à l'antre d'un dragon!
Quelques secondes le temps d'arrêter son rire étouffé, elle continua

- Mes buts... ? et bien je crois nos buts bien différents! Je voyage pour le plaisir de découvrir les merveilles de ce monde, comme cet fabuleuse citadelle. A peine eut-elle terminé sa phrase que les traits de son visage se raffermirent et son sourire s'enfuit. Je recherche aussi des proches et amis, nos routes se sont séparées par un malheureux incident et j'espère encore les recroiser un jour sur les chemins...

- Bref, ne vous faites pas de soucis, je comprend votre prudence. C'est avec plaisir que je vous accompagnerai.
Finit-elle comme pour oublier ses dernières pensées.

Narration

3 martel 1373 milieu de matinée

Très vite, la file d'attente se réduisit. Les nains étant avant tout pragmatiques et surtout efficaces, ils entrèrent dans le couloir de toile qui se dessinait devant eux. Devant eux se trouvaient plusieurs personnes toutes assises derrière une grande table. Sa surface était complètement cachée par des tas de piles de papier et de parchemins en tout genre. Des gros livres finissaient de peindre le tableau de ce qui était des archivistes. L'un d'entre eux leur fit signe de s'approcher de lui. Ils s'exécutèrent et la conversation débuta.

-(commun)Bonne rencontre voyageur. Ainsi donc d'après vos déclarations vous seriez à la recherche d'un grand ver ? Intéressant. C'est la deuxième fois en deux jours qu'on nous fait une telle demande. Les recherches vont être simple du coup remarquez. Pour faire simple, il y a eu effectivement une rumeur concernant un grand ver. Pas très loin d'ici du moins en distance, par contre la voie pour accéder est plutôt délicate et dangereuse. Mais quelques orques n'ont jamais effrayé un nain n'est ce pas ? Tenez voyez vous même

Le nain déploya une carte et montra un lieu dessus.

-C'est ici qu'il paraitrait qu'un grand ver serait tombé. Mais voilà, impossible d'aller voir car ici il y a un beau campement d'orques. Ils sont tranquilles en ce moment mais si vous vous approchez ils ne devraient pas le rester.

Il montra un autre emplacement situé plus en avant de l'endroit il fallait se rendre. Emplacement qu'il fallait nécessairement emprunter d'après le plan.

-Vous voulez savoir autre chose ?

- Oï ! Belle rencontre ! Un d'mes frères serait passé par ici? Vous pourriez m'en dire plus sur celui qui vous a d'mandé cette info qu'je sache si c'est bien un des nôtres? Avec un peu d'chance il est encore dans vos murs à préparer son expédition et nous pourrions partir ensemble!

Mjöllnir n'y croyait pas une seconde. Bien sur le Monastère aurait pu multiplier ses chances de réussites en envoyant plusieurs postulants, après tout, il n'avait aucune idée encore de l'importance qu'ils leur portaient et le Gardien Vénérable avait parlé d'une véritable catastrophe qui justifiait clairement ... des pertes acceptables. Etait-ce plutôt le groupe dont il avait parlé et qui aurait réussi à le précéder? Il lui avait donné 5 jours et il n'en était qu'au deuxième !

- Pour les Orques ? Par ma barbe ! Sur qu'ils ne m'font pas peur ! Et qu'il me ferait du bien d'écraser quelques faces vertes, mais j'voudrais pas vous causer d'tracas en brisant leur calme en les chatouillant un peu. Pour peu qu'ils aient idée qu'j'venais d'ici, ils pourraient avoir envie d'mourrir sous vos haches et leur sang visqueux salirait la neige autour d'la citadelle, ce s'rait dommage.

C'était là un discours de Nain à Nain, particulièrement raffraichissant pour le moine qui n'avait pas eu l'occasion, depuis longtemps, de s'exprimer de la sorte. Il parlait en Commun, certes, par respect pour l'aventurière qui ne connaissait peut-être pas leur langue, mais le parler franc et direct était un des traits de caractère de sa race dont il se réjouissait le plus. C'est un large sourire aux lèvres qu'il s'exprimait et qu'il poursuivit, faussement sérieux : - "Alors s'il y avait un autre chemin pour l'atteindre, je serais preneur."

Une dernière idée s'imposa à Mjöllnir, en souvenir des recommandations du Vénérable : - "J'aim'rais croiser ceux qui ont fait tomber l'ver si c'est possible, si il n'y avait pas moyen d'faire autrement, leur témoignage suffirait peut-être à rassurer mes maitres."

La magicienne resta silencieuse, écoutant les explications de l’archiviste nain. S’il ne s’agissait que de rumeurs, la magicienne fut rassurée de constater qu’il y avait de grandes chances que le dragon ne soit plus d’aucun danger. Elle était toutefois moins convaincue que son compagnon de route quant au destin funeste des orques s’ils venaient à en rencontrer. Si les orques étaient tranquilles peut-être serait-il possible de contourner leur campement en quittant un peu les chemins mais le froid mordant et l’épaisse couche de neige ne jouaient pas en leur faveur.

- Bonne rencontre !
La genasi s’avança à peine pour montrer qu’elle allait prendre la parole, elle aurait bien aimé en effet avoir quelques petites informations supplémentaires. Elle regarda la carte quelques secondes et commença :

- N’existe-t-il pas un autre chemin à travers la neige ? J’ai aussi entendu tant d’histoires à propos de la grandeur de vos citée souterraines. S’il existe, peut-être pourrions nous emprunter un chemin à l’abri du froid et de la neige pour ressortir derrière la colonie orque, et si vous nous le permettez ? Rajouta-t-elle poliment à la fin de sa phrase pour s’assurer de ne pas offenser son interlocuteur.

Cette éventualité ne lui plaisait guère en tant que telle mais était finalement préférable au froid et aux orques. Elle resta très courtoise et polie à l’égard du nain qu’ils avaient en face, peuple dont elle connaissait si peu les coutumes, et continua :

- Si nous devons emprunter une route enneigée, une carte de la région pourrait nous être utile.

Elle adressa alors un regard vers le moine car la décision finale lui revenait. Peut-être qu’un témoignage suffirait pour rassurer ses maîtres, comme il venait juste de le dire.

Naration

3 martel 1373 milieu de matinée

Le nain prit un air surpris et écarquilla des yeux, quand la génasi lui parla de prendre un autre itinéraire.

-Vous blaguez là j'espère ? Sortir de la route ? Mais rien qu'en déneigement ça vous prendra trois semaines pour faire vingt pas devant vous. Allons soyons sérieux, déjà que la route sera difficilement praticable je ne pense pas que vous vouliez rester coincé dans la neige. Surtout que ces derniers temps même les barbes des anciens gèlent. Par contre pour ce qui est de la carte je ne pense pas pouvoir vous aider. Les cartes de la régions sont chères vous savez, bien sûr si vous avez les moyens on pourra...discuter.

Une certaine avidité pouvait se lire dans les yeux du nain. Tout se vendait ici a priori, restait à savoir combien.

-Quant à la folle équipée qui a occis le grand vers, il n'en reste pas grand chose pour tout vous dire. Il faut dire qu'ils n'étaient pas partie pour ça au départ mais plutôt pour une visite de courtoisie, enfin surtout du contenue de la grotte du grand vers si vous voyez ce que je veux dire. Vous pourrez trouvez les deux derniers membres de l'expédition dans la salle des estropiés. En sortant d'ici prenez la grande porte et après suivez l'odeur et les cris vous ne pourrez pas la rater. D'autres questions ?

- Le Roi Marchand a ses adeptes en ces murs! - lacha-t-il en riant.
Mjöllnir n'en attendait pas moins du Nain qui lui faisait face et répondait parfaitement dans cet échange entre Vigoureux. Vergadain, dieu de leur panthéon associé aux richesses matérielles et au commerce n'avait que peu d'attrait pour le moine qui a défaut d'être ascète … était bien assez riche que pour se permettre d'en jouer un peu, c'était de bonne guerre finalement.

Les propos du Nain étaient très clairs : quelques piécettes pourraient lui permettre de se souvenir d'informations autant que de leur apporter une carte leur évitant de se perdre dans l'immensité immaculée du dehors. L'autre information avait autant d'intérêt: le froid était plus mordant encore qu'à l'accoutumée et il leur fallait trouver un moyen d'y faire face avant de ressortir.

- Sur qu'une carte nous intéresse et que nous trouverons bien un moyen de trouver un accord. - Mjöllnir lui envoya un clin d'oeil entendu, son prix serait le leur après une petite négociation juste pour la forme et flatter l'esprit commerçant de leur informateur. Il reprit comme s'il venait soudain de se rappeler de quelque chose : - "Ah oui ! Les survivants ! La salle des estropiés, fort bien ! Mais pleine à craquer comme elle est, j'suppose que l'nom des deux gars nous aiderait et que nous pourrions trouver un accord pour que vous nous aidiez également à ce niveau là."

¤ Ils en sont revenus, si quelqu'un connait un autre chemin, c'est eux ! Et je doute qu'après avoir affronté un dragon ils aient encore eut assez de coeur que pour prendre le risque d'affronter une troupe d'orques. ¤