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> La Pierre du Serpent: chapitre II, Alchimiste et conspiration
écrit le : Dimanche 23 Août 2009 à 20h50 par Nelac
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Moreta maugréa lorsque le semi-homme lui indiqua l’impossibilité d’obtenir une carte de cette ville que les tortueuses ruelles rendaient maudite au yeux de l’elfe, surtout que ceux qui en voulait à la Haute Régente connaissait surement bien la ville, ou du moins avait des agents qui la connaissaient, et affronter un adversaire sur un terrain qu’il est le seul à connaître n’enchantait vraiment pas l’elfe, encore moins que d’avoir été l’objet d’amusement des Hlondethiens plus tôt dans la matinée, qui plus est contre un adversaire qui était surement supérieur en nombre et dont on ignore tout. Mais après tout, pour l’instant, les comploteurs n’avaient guère de raison de s’intéresser à deux demi-sœurs fraîchement arrivées qui jouaient dans une taverne pour avoir un lit.
Mais malgré tout, Moreta emboîta le pas du demi-elfe, qui semblait se considérer comme un membre à part entière de la race humaine, reniant par la même occasion ses vraies nobles origines. Se disant que sa ‘‘demi-sœur’’ n’avait guère de raison de la poignarder dans le dos tant que le prêtre les voulait toutes deux en vie pour la récompense, mais se méfiant malgré tout, elle fit un signe poli pour que cette dernière de passer devant elle.

Tout en marchant, Moreta réfléchissait. Cette personne était de la ville, et même, si on croyait ce qu’il disait, chose que Moreta ne faisait que très rarement, un noble, et donc un comploteur potentiel, il fallait donc être des plus prudents, surtout si l’on en venait à parler plus longuement avec lui, car dans tous les cas, ils auraient peut-être des particularités du fonctionnement politique de la cité qu’avaient omis le prêtre, voir même qu’il ne connaissait pas, étant donné son point de vue différent. C’était un point à creuser que l’elfe nota mentalement.

Ce fut à ce moment de ses réflexions que leur guide s’arrêta et en profita pour enfin se présenter. Ne sachant trop elle-même comment se présenter, elle préféra laisser sa camarade les présenter, ou du moins se présenter, après quoi elle improviserait, en fonction de ce que l’autre aurait fait. En attendant, elle se demandait ce qu’aurait à lui proposer ce caravansérail de l’Halondar, et si le palais de la Haute Régente se trouvait loin, car c’était leur seul point de départ possible, du moins pour Moreta, à l’exception de ce nobliau qui se trouvait devant elles, restait également à trouver, si cela devait s’avérer nécessaire, un moyen de parler de cette affaire sans trop attirer l’attention, au cas ou des problèmes seraient à prévoir pour un avenir des plus immédiat.



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écrit le : Samedi 29 Août 2009 à 09h47 par Kayana
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Le sourire de Kayana se figea rapidement aux attaques sournoises de sa compagne.

¤Comment ose t'elle me faire ça?! Deux soeurs aimantes ça passe plus inaperçue que deux autres qui se font la guerre. Très bien si elle jouait à cela, elle allait lui donner le mauvais rôle tiens, non mais!¤

Elle voyait bien qu'il ne savait plus ou se mettre le pauvre, la faute à qui? Elle écouta néanmoins ce qu'il avait à dire et se fichant royalement du signe de sa traitresse de soeur, elle s'avança jusqu'à le nouveau arrivant et marcha à ses cotés. Elle lui fit un sourire gênée et pris la parole, faisant comme si l'autre n'était plus là.

- Oh, vous n'avez pas à vous inquiétez la dessus. La politique ne nous intéresse pas et si c'était le cas, nous saurons nous débrouiller. Après tout, ne disons nous pas que la politique, c'est comme deux femmes qui se déchirent pour le coeur d'un homme? Nos mères auraient êté de très bonnes politiciennes. Les remarques peu agréables que vous venez d'entendre sur ma mère ont été longtemps proférés par la première épouse de mon père. Je pense qu'elle n'a pas du comprendre ce que mon père trouvait de charmant chez une humaine alors que la perfection d'une Elfe bien née devait suffire.

Kayana regarda ensuite devant elle, les yeux dans le vague et les lèvres légèrement étirés dans un sourire triste, jouant du mieux qu'elle pouvait le rôle de la victime dans l'histoire.

- Ma mère n'en a jamais voulu à sa rivale, après tout elle ne comprenait pas, elle non plus, pourquoi son mari l'avait préféré à une Elfe de haut rang. De mon coté, je n'ai pas compris pourquoi ma mère acceptait les remarques perfides sans broncher et qu'elle était aussi indulgente avec Ilsea. Elle me disait d'être tolérante, de tout supporter car un jour quelqu'un me le rendrait bien. Je ne sais si cela arrivera un jour mais malgré les mauvaises humeurs de ma cher soeur, je le supporte du mieux que je peux. Vu les dizaines d'années de vie qu'elle a vécu, cela ne m'étonne pas qu'elle en veut à ma mère et à moi par la même occasion.

Elle se tut et continua sa route jusqu'à ce que son interlocuteur se présenta, alors à son tour elle s'arrêta puis inclina légèrement la tête en signe de salut et de respect.

- Je suis Kayana demie soeur d'Ilsea sur qui j'ai honteusement parlé. Ma mère n'aurait pas apprécié ma conduite qui fait honte à tous ses principes. Veuillez m'excusez.

Les yeux soigneusement baissés se relevèrent ensuite doucement dans une lenteur toute calculée.

- Enchanté Messire, tout le plaisir est pour nous que d'avoir fais votre rencontre. J'ai hâte de découvrir les merveilles que peuvent cacher ses ruelles tortueuses.


 
 
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écrit le : Vendredi 04 Septembre 2009 à 14h30 par Myel-Elina
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Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Sur la route de Surkh
Météo : Quelques nuages dans un ciel bleu
Moment : Fin d'après-midi


Anin

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Profitant d'une ouverture dans les attaques des malandrins, Anin parvint par un exploit de souplesse à se glisser sous le cheval du chef des bandits et arriva juste devant celle-ci, frappant de toutes ses forces pour assomer son adversaire. Mais celle-ci était une guerrière avisée et expérimentée, qui para de son bouclier le coup du moine avant de répliquer... Et de manquer Anin d'un bon mètre, tant le jeune homme était agile et souple. Lorsque l'un des malandrins se porta au secours de son chef, le cheval qu'il tentait de contrôler s'emballa et l'éloigna du combat, laissant Anin et le chef seul à seul. C'est à ce moment qu'il reçut sur la nuque le coup bine senti d'Astrid, qui avait soit ignoré soit mal compris l'injonction d'Anin.

Non loin, le combat entre le marchand homme-lézard et ses agresseurs continuait, signe que le reptilien était toujours en vie. Soudain, l'un des malandrins réalisa une manœuvre particulièrement osée et, toujours à cheval, saisit Astrid et la maintint contre lui.


-Arrête le combat! Lança-t-il à pleine voix. "Arrête, ou je la tue!"



Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Les rues de Hlondeth
Météo : Quelques nuages, 30°C
Moment : Matinée


Si le jeune homme avait cru que la dispute entre les deux femmes allait s'arrêter avec le voyage vers le caravansérail, il en fut pour ses frais. Il rougit de confusion devant l'explication de Kayana, pas forcément très heureux d'apprendre tout cela, et se sentit obligé de tousser avant de continuer.

-Et bien, la bonne rencontre à vous deux, Kayana et Ilsea. Je suppose que vous n'êtes en ville que pour escale, non? Il est rare que d'autres que des commerçants ne s'aventurent jusqu'à Hlondeth. A moins que vous ne soyez venus pour cette étrange chasse au trésor? Si c'est le cas, je vais vous décevoir, mais il semblerait qu'elle se soit arrêtée. On n'a plus besoin d'aventuriers par ici, si l'on en croit les rumeurs.

Tout en parlant, Dongorath avait continué à guidé les deux jeunes femmes, et ils débouchèrent bientôt tout trois devant le caravansérail de l'Halondar. Le spectacle laissa Moreta et Kayana bouche bée.

En soi, le bâtiment qui abritait le caravansérail n'était ni particulièrement impressionnant ni particulièrement joli. On n'aurait pas même pu dire qu'il était bien conçu, avec ses arches et ses piliers qui coupaient plus souvent l'accès qu'ils ne l'ouvraient. Seulement, l'agitation qui régnait dedans était au-delà de tout ce qu'avaient vu les deux roublardes. Des centaines, certainement même des milliers de personnes s'y déplaçaient, marchands, badauds, négociants, acheteurs, esclaves, garde du corps ou voleurs, dans un brouhaha terrible et une agitation incroyable. Des quantités phénoménales de marchandises, du plus simple objet en bois jusqu'aux joyaux les plus rutilants, passaient de mains en mains, dans un flot continu et quasi-ininterrompu. Hlondeth vivait du commerce, et l'affichait clairement.


-Voilà, nous y sommes. Fit Dongorath d'un air triomphant. "Mais peut-être voudrez-vous encore de l'aide pour trouver ce que vous cherchez. Quel genre de marchandises vous intéresse?"


 
 
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écrit le : Mercredi 09 Septembre 2009 à 13h06 par Nelac
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Moreta trouva enfin que ce demi-elfe avait un intérêt lorsque sa sœur les présenta, et, par la même occasion, se présenta à l’elfe, mais elle continua à se taire, ne sachant pas si l’autre usait comme elle d’un faux nom, même si, ayant présenté sa sœur sous le nom qu’elle croyait vrai, il était fort probable qu’elle est fait de même pour elle-même. Elle parla enfin, d’une voix calme, quand Dongorath leur demanda la raison de leur visite en ville, après tout, il fallait quelque chose de crédible, et ce qui lui passait par la tête l’était, du moins de son point de vue, même si les yeux faillirent lui sortir de la tête lorsqu’il parla d’un trésor, et repartirent en sens inverse dès qu’il annonça que c’était fini.

- La bonne rencontre à vous également, Maître D'Esclin, Commença-t-elle, car après tout, c’était un noble d’après ce qu’elle avait compris, et il valait toujours mieux éviter de se faire mal voir par ceux qui contrôlaient, partiellement ou complètement, l’économie ou la politique tant que l’on ne connaissait pas leur utilité exacte. Nous ne sommes que des voyageuses, mais la jeune Kayana ici présente voulait découvrir le monde, et, mon père m’ayant chargé de cette tache, je l’accompagne pour veiller à ce que rien ne lui arrive. Avec le temps, j’ai fini par m’attacher à elle et à apprécier cette vie sur les routes, mais malgré tout, il est appréciable de poser quelques jours ses bagages à un endroit, si bien que nous allons sûrement rester en ville durant quelques temps.

Elle allait commencer une phrase acerbe quand ils débarquèrent au caravansérail, qui laissa Moreta bouche bée. Elle aimait la foule, celle-ci ayant des avantages considérables pour quelqu’un ayant son mode de vie, comme le renouvellement constant des pigeons pour une bonne arnaque, ou encore la possibilité de sa cacher facilement après qu’un rapt fut découvert, mais à ce point, elle préférait la voir de loin que de se mêler à elle. Quand l’autre leur proposa encore une fois son aide, elle allait refuser quand elle se souvint des tortueuses ruelles et de la facilité de se perdre à l’intérieur, peut-être que Kayana et elle n’aurait pas la chance de rencontrer quelqu’un pour leur indiquer le chemin la prochaine fois, si bien qu’elle demanda à Dongorath :

Peut-être pourriez-vous rester un peu, car à moins de trouver une carte, et vous nous dit que c’était peu probable, nous sommes toujours incapable de retrouver notre chemin dans cette ville.

Elle n’aimait pas avouer son incapacité de cette manière, mais les autres solutions qui lui venaient à l’esprit étaient pires encore, du moins de son point de vue.



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écrit le : Mercredi 30 Septembre 2009 à 07h26 par Kayana
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- Oh?... Un trésor?...

¤Ouuuuuh le coquin! Attiser notre curiosité et notre soif de l'argent comme ça à la première rencontre! Serait il stupide pour parler d'une façon aussi désinvolte? Ou au contraire, serait il un vil malin à tester si les touristes sont honnêtes ou non? Mmmmmh... Intéressant. ¤

- Quel dommage que la chasse au trésor soit terminé! J'aurai tant voulu y participer. Voyez vous, je me souviens dans ma jeunesse des histoires que ma mère me racontait pour m'endormir. Cela parlait de beaux jeunes hommes partant à la découverte du monde, des trésors que recelaient ces terres inconnues, des princesses ou des femmes destinées à de grandes choses à libérer de démons tyrans. Dans mon enfance, je rêvais d'être l'une de ses princesses ou encore mieux, d'être l'une des aventurières qui finissaient par tomber amoureuse de leurs compagnons qui avaient fais preuves de tellement de courage et de noblesse d'âme, qu'on ne pouvait que tomber amoureuse de ces Héros des temps anciens. Je sais... Je suis ridicule à parler ainsi, pardon...

Le regard brillant d'étoile à ses souvenirs passés et les joues rouges d'excitation et de gène, Kayana souria bêtement. En faisait elle trop? Peut être, elle devait paraître complètement stupide. A force d'inventer des mensonges à deux sous et d'exagérer à l'extrême, elle finissait par s'y croire vraiment. C'était drôle.
Mais ce qui était dommage c'était qu'Ilsea racontait des choses étranges, cherchait elle à contrecarrer ses plans en disant non non, qu'elle a changé, elle est pas si méchante en vrai. Mais bien sûr. Bon, jouons le jeu.


- Je crois surtout que Père a voulu faire de nous de vrai soeurs. Je crois qu'il ne voulait pas qu'on finisse comme nos mères. Parfois c'est vrai, les vieilles habitudes reprennent mais à force de devoir compter sur l'autre, et bien ça va mieux.

Contente, ou faisant comme ci, elle arriva avec eux au caravansérail de l'Halondar. Qu'elle ne fut pas sa surprise de découvrir cette masse énorme d'individus rassemblait en un même endroit! Pas étonnant alors qu'ils ne croisaient pas beaucoup de gens dans les ruelles!
Ohlala!! le cerveau de la roublarde se mit à chauffer comme pas possible dans sa tête. Oh comme elle allait pouvoir arrondir ses fins de mois ici! Si elle décidait de renoncer à sa mission, comme elle pouvait réussir à se faire tout plein d'argent en ne risquant que « des petits soucis »! Comme c'était tentant! Mmmmh elle adorait ça, le marché!
Toutes excitait, elle se retourna et fit un grand sourire à leur guide.


- Oh oui, s'il vous plait Messire! Ecoutez ma soeur et restez avec nous je vous en prie. Il est certain que dans une foule pareil nous nous perdions rapidement. J'adore aller visiter tous les étals d'un marché surtout s'il se situe dans une cité commerçante à même de proposer des denrées rares, précieuses et uniques. Nous en profiterons pour acheter des fruits. Nous ne devrions pas acheter grand chose, vu nos faibles moyens alors en plus de devoir nous guider entre les différents rayons vous devrez en plus me retenir d'acheter telle ou telle chose. Ma soeur à la vilaine manie de me tirer sauvagement le bras pour ne pas que je me ruine dans l'achat d'une magnifique pince en bois stylisé.

Serait ce une technique fourbe pour lui faire comprendre qu'il sera sa bourse en lui offrant ce qu'elle ne peut pas s'acheter elle même?


 
 
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écrit le : Jeudi 08 Octobre 2009 à 15h53 par Myel-Elina
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Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Le caravansérail de l'Halondar
Météo : Quelques nuages, 30°C
Moment : Matinée


Devant l'enthousiasme des deux "sœurs" à le voir rester à leur côté, Dongorath d'Esclin semblait ravi. Il accepta avec grand plaisir de continuer quelques temps en leur compagnie, et commença à les guider vers l'intérieur du caravansérail.

-Oh, je doute que vous ayez goûté cette chasse au trésor-ci, continua Dongorath en réponse à Kayana. "Il s'agissait d'une course pour l'un des plus dangereux comploteurs de toute la cité, le frère de couvée de la Haute Régente, un alchimiste du nom d'Haleass Extaminos. Probablement rien de plus qu'un subterfuge pour entraîner d'innocents aventuriers dans une manigance politique des plus infâmes. D'ailleurs, ce stratagème a probablement fonctionné. Au bout de quelques jours, l'affaire était close ou presque, et de nouvelles rumeurs circulaient dans tout Hlondeth."

Le groupe était désormais en plein dans le caravansérail, au milieu d'une foule compacte et bruyante où s'échangeaient biens et monnaies à une cadence impressionnante. Des colporteurs abordaient en permanence les deux roublardes, leur proposant bijoux ouvragés et fruits exotiques à des prix qui auraient fait hurlé au scandale tout prêtre de Waukyne. Du moins, avant la négociation, bien évidemment. En continuant, le groupe ne tarda pas à passer devant un marchand d'esclaves qui exhibaient ses "produits" avec fierté.

-Oh, et, je ne vous ai pas demandé, mais vous vouliez peut-être rechercher quelque chose en particulier dans ce marché? Demanda soudainement Dongorath.


 
 
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écrit le : Samedi 17 Octobre 2009 à 16h40 par Sarawak
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arawak avait longuement réfléchi à l'équipement qu'il allait prendre au magasin. De ce choix dépendrait le succès de son infiltration dans le culte du serpent. Il ravala sa fierté et l'envie de faire mordre la poussière au marchand lorsque celui-ci fit une remarque désagréable sur son bouclier.

¤Ce machin m'encombre et me rend visiblement ridicule. Bon débarras!¤

Le druide glissa calmement à l'oreille du marchand:

-Je vous laisse le bouclier et vais vous acheter le parchemin d'hypnose et 3 torches. Je ne prendrai finalement ni papier, ni parchemin, ni encre.

Le demi-orque se recula et attendit de constater que le marchand avait saisi sa requête. Ensuite, il approcha à nouveau sa tête de celle du commerçant et lui dit avec son large sourire qui avait souvent don de faire peur aux gens:

-Je vais vous payer en pièces d'argent si vous n'y voyez pas d'inconvénients. Comme on dit dans ma famille, l'argent est un peu lourd mais n'a pas d'odeur.

Attendant de voir la réaction du marchand, Sarawak revint dans sa posture d'origine et s'apprêtait à effectuer la transaction.
Ayant un instant pensé à acheter parchemin et encre, le druide avait fait machine arrière en prenant connaissance de leur prix, guidé par son avarice. Il n'était de plus pas sûr qu'écrire un faux parchemin lui permettrait de s'infiltrer dans le culte. De qui allait-il se recommander? Il n'en avait aucune idée. Et puis ce type de missive était-il utilisé au sein du culte? Ce n'était pas certain si bien que Sarawak avait renoncé à investir dans cette direction. Son symbole de Seth et sa maîtrise du Mulhorandi lui seraient sans doute plus appréciables dans sa quête.
Finalement, quitte à débourser des sous, il préférait concéder un effort financier pour acquérir un parchemin d'hypnose. Bien utilisé, cet objet pourrait lui être fort pratique en de maintes circonstances.



Tout écosystème a besoin d'un nettoyeur

Fiche de Sarawak
 
 
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écrit le : Vendredi 23 Octobre 2009 à 17h49 par Nelac
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Lorsque le semi-homme commença à parler de la famille de la Haute Régente, Moreta prit soin de tendre l’oreille, malheureusement, l’autre ne s’étala pas sur le sujet, malgré tout, c’était la seconde fois que l’on parlait de son frère, car le haut prêtre en avait déjà conversé, et les mots de Dongorath ne pouvait guère passer inaperçu aux oreilles de l’elfe, il devenait vraiment important de parler à cet alchimiste, et il faudrait être sur ses gardes, plus encore qu’avec celui qui les accompagnait à cet instant, car celui-ci, après tout, pouvait être innocent. Malgré tout, Moreta ne put s’empêcher de penser :

¤ Malheureusement, nous aussi sommes déjà au milieu des manigances politiques, en espérant que personne ne le remarque avant que je ne sois loin, au pire. Accepter cette mission n’était peut-être pas la meilleur des idées de ta vie ma chère, tu es trop gourmande, et tu le sais, les petites arnaques et les cambriolages auraient dû te suffire. ¤

- Comme quoi ma chère, annonça-t-elle à sa compagne, il est aussi bien que nous ayons raté cette chasse au trésor : je sais comme tu adore cela, mais nous ne voudrions pas être prises dans la politique de la ville, et nous n’aurions eu aucune chance contre ces aventuriers surentraînés, c’est à peine si nous savons nous défendre, et tu sais ce que Père nous a dit, quoi que l’on fasse, il veut que nous restons en vie, et que l’on veille l’une sur l’autre.

¤ Et cela uniquement parce qu’on n’a pas le choix, ce qui est aussi bien en un sens. ¤ Ajouta-t-elle mentalement, avant de continuer à voix haute, pour leur accompagnateur, ses instincts naturels se réveillant :

- Nous ne cherchons rien particulièrement, et même si j’aimerais bien goûter la nourriture locale, je crains de ne pas avoir de quoi m’en acheter si je compte manger autre chose cette semaine, ou si je compte acheter un jour un souvenir pour Père.

¤ Peut-être pourrais-tu donc commencer par m’acheter ça, après quoi nous pourrons passer à autre chose, de plus grande valeur et que je pourrais facilement revendre, après tout, il faut bien un intérêt à ton séjour parmi nous, avant que je ne trouve un meilleur moyen de te soutirer ton argent. ¤

Moreta commença alors à regarder un peu plus ce qu’elle pourrait ‘‘offrir à son père’’, alias ‘‘revendre facilement et sans éveiller l’attention’’, dans ce marché, et que Dongorath pourrait facilement choisir d’acheter s’il voyait l’elfe tenter sans succès de descendre le prix dans ses faibles moyens. Mais plus important encore, elle essaya de faire parler le demi-elfe, sans en donner l’impression :

- Mais dites-moi donc, Messire D'Esclin, la politique est-elle donc si mauvaise que cela, car à vous entendre, il est courant d’entraîner des étrangers là dedans, ne peuvent-ils donc pas les laisser en paix et régler leurs problèmes par eux-mêmes ? Il n’en est pas de même chez nous, mais je suppose qu’il y a des différences entre les énormes villes comme celle-ci et les petits villages tels le notre où la politique est presque inexistante et au mieux marginale.

L’elfe espérait que cela serait suffisant pour amener le noble à parler de la politique de la cité, sans toutefois attirer son attention sur une étrangère s’intéressant à la politique.



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Moreta - Alrion : BAF
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écrit le : Vendredi 23 Octobre 2009 à 20h35 par Anin Soud
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e moine ne pouvait décrire le sentiment qu'il avait à ce moment là. Ce fut un mélange de surprise due au fait de voir qu'Astrid n'avait pas obéit mais aussi que le malfrat avait réussi une opération si compliqué. Il était sur le point d'assigner une nouvelle frappe de son bâton sur le chef des bandit mais il annula ce mouvement aussitôt.

En une fraction de seconde il avait élaboré un nouveau plan. Mais celui-ci présentait un risque certain. Les montures des adversaires semblaient êtres facilement apeurées par la bataille. S'il réussissait à provoquer la bête du ravisseur peut-être pourra-t-il la faire fuir aussi et obligé ainsi le bandit à user de ses deux bras pour reprendre le contrôle.

Sans attendre un instant de plus, et alors que la poussière soulevée à son passage récent sous le cheval n'était pas encore tombée, il entama de revenir vers Astrid. Tentant d'éviter un maximum d'attaque opportuniste de l'ennemi. Il comptait frapper l'une des cuisses des pattes arrières du cheval dès que le bout de son bâton pourrait l'atteindre en espérant que l'animal comprenne cela comme un ordre de course.



"La simplicité est l'ultime sophistication !"
 
 
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écrit le : Samedi 31 Octobre 2009 à 15h42 par Kayana
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Les yeux parcourant à une vitesse folle les étales en face d'elle, Kayana s'approchait de temps à autres pour mieux voir ce que proposait les marchants. Elle poussait aussi régulièrement des cris admiratifs lorsqu'elle voyait un bel objet. Pourtant elle réfléchissait à ce que venait de dire leur guide. Le frère de couvée de la Régente lui semblait mystérieux. Il pouvait très certainement être l'un des comploteurs. Qui, mieux qu'un frère cadet, pouvait organiser un coup d'état contre son ainé et prendre le pouvoir?

Elle s'arrêta devant l'étale d'un bijoutier et pris une paire de boucles d'oreilles en argent qu'elle leva pour la faire briller au soleil.


- Je voudrais surtout acheter des fruits frais, de quoi nous nourrir en cas de soucis financier. Mais pouvez vous nous parler d'avantage du frère de la Régente? Il me semble être un vil monsieur. Est-il si intimidant pour que tout le monde le craigne ici et accepte qu'il agisse de manière douteuse? Même la Régente?

La jeune femme reposa les boucles d'oreilles et pris un collier de pierres précieuses qu'elle scruta à la lumière du soleil.

- Les dirigeants d'Hlondeth ne craignent ils pas des répercutions au niveau commercial suite à la mort de pauvres aventuriers innocents? Que disaient les rumeurs qui s'en sont suivis?

Elle reposa le collier, insatisfaite, les pierres étaient remplis d'impuretés et se retourna vers Dongorath, une expression sérieuse au visage.

- Comme vous l'a dit ma soeur, notre père voudrait nous voir rentrer saine et sauve. Si la ville se trouve dans un climat politique instable nous devrions très certainement écourter notre séjour ici. Nous devons donc savoir si la ville est suffisamment sûre pour que deux sœurs puissent y passer leur journées sans craindre de tomber dans un complot qui nous dépasse. Pour cela il faudrait que nous sachions quelles sont les personnes à éviter, les endroits à fuir et les gens dignes de confiance à contacter en cas de danger. Les gardes sont-ils d'honnêtes gens? Les commerçants ne craignent-ils pas pour leur vie? Et vous, des gens de la haute société comme vous, n'avez vous pas peur de voir votre fortune disparaître par une guerre civile?

La roublarde fit une mine soucieuse comme si elle s'inquiétait vraiment pour leur vie à tous.


 
 
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