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> La Pierre du Serpent: chapitre II, Alchimiste et conspiration
écrit le : Dimanche 15 Mars 2009 à 12h31 par Myel-Elina
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Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Autel du Coeur brisé
Météo : Quelques nuages, fraîcheur du matin
Moment : L'aube


Kayana et Moreta

La réflexion de Moreta provoqua un sourire de satisfaction chez le prêtre.

-Vos remarques sont fort sages, et me rassure quant à votre présence. Oui, c'est au palais que les assassins ont le plus de chance de frapper. Je peux essayer de vous procurer des livrées de domestiques, en effet, mais cela prendra quelques temps. Je tiens toutefois à vous signaler qu'il ne suffirait pas de tuer la Haute Régente, à moins que ce ne fut son propre fils qui envisage ce forfait. Pour tout autre, c'est un véritable coup d'état qu'il faut organiser, et l'assassinat n'est probablement pas prévu en fin. Mais effectivement, je vous conseille d'aller vous installer à la Chope Sans Fond, et de commencer votre enquête. Je vous ferai parvenir les livrées. Bon courage, et puisse la protection d'Ilmater vous accompagner.

Après quoi, les deux jemmes femmes sortirent et se dirigèrent vers l'auberge de la Chope Sans Fond, un établissement propre et calme proche du caravansérail ouest.
Le propriétaire, un homme chauve et ventripotent mais affable servait un petit-déjeuner à base de fruits exotiques et de boissons épicées à un couple d'elfes à une table. En voyant Moreta et Kayana entrer, il leur demanda gentiment:


-Bien le bonjour, gentes dames, que puis-je pour vous ce matin?

Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Une taverne à Hlondeth.
Météo : Quelques nuages dans un ciel bleu
Moment : Matinée


Belgos et Kebur

Tymora souriait-elle aux deux aventuriers? En tout cas, la taverne dans laquelle Belgos et Kebur était déjà animée, remplie d'humains et de Yuan-Tis devisant autour de boissons épicées et odorantes. Comme dans toutes villes marchandes, on y devisait commerce, amours ou amitiés, et la présence d'hommes-serpents qui aurait provoqué la panique dans de nombreuses cités semblait ici naturelle. Enfin, pour les autochtones, le Nain comme le Demi-elfe avaient toujours quelques retenus envers les reptiliens...

Seul à une table, Sseckomiss buvait une boisson à l'étrange couleur noire dégageant un parfum épicé inconnu. Il était également occupé à nettoyer de sa main pourvue de doigts les crocs de sa "main" en forme de tête de serpent, activité fort troublante pour tout autre qu'un Yuan-Ti. En voyant arriver Kebur et Belgos, il leur adressa un geste amical et un rictus qui, chez un ophidien, pouvait passer pour un sourire.


-Ah, mes amis. Que faîtes-vous ici de si bonne heure? Venez, je vous en prie, venez à ma table, j'en serai ravi!

Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Sur la route de Surkh
Météo : Quelques nuages dans un ciel bleu
Moment : Fin d'après-midi


Anin

Le marchand Homme-Lézard fut ravi de revoir Anin et, semblait-il, davantage encore de faire la connaissance d'Astrid. Il accepta avec joie le proposition du moine et il empaqueta ses affaires. Le temps que tout fut prêt, que la carriole fut chargée et que les douanes eurent prélevé leur péage, il était déjà presque midi quand le trio quitta Hlondeth par la porte Ouest.

Dans un ciel bleu et sous un soleil radieux, la campagne proche de Hlondeth paraissait magnifique avec la mer sur la gauche, les collines couvertes de vignes et de vergers sur la droite et, derrière, les monts sauvages et majestueux des Osraunes. Anin avait d'abord pensé voyager sur la carriole au milieu des marchandises, mais il lui apparut soudain que les chaos de la route lui aurait broyé l'arrière-train plus vite que les lieues n'auraient fatigué ses jambes. C'est donc à pied, à côté de la carriole, qu'Anin avançait, devisant un peu avec l'Homme-Lézard.

Ils étaient déjà dans la zone plus sauvage entre les flancs hasardeux et les Osraunes quand ils entendirent les bruits de chevaux lancés au galop. Sur une route commerçante comme celle-ci, il n'y avait pas de raison de s'inquiéter, sauf qu'un sens inné du danger avertit Anin de la menace des cavaliers. Cependant, sur la route déserte, il n'y avait aucun moyen de dissimuler une carriole ou d'échapper à la rencontre. Prenant son bâton en main, le moine se prépara.

Les cavaliers étaient cinq. Cinq humains, vêtus comme des malandrins mais, Anin le remarqua tout de suite, trop bien coiffés et aux épées de trop belle facture pour que tel subterfuge soit crédible. Ils ne tardèrent pas à encercler le trio, épées à la main. L'un d'eux, une vilaine femme avec des pustules sur le visage et une cicatrice enflée sur la joue, s'avança vers le marchand.


-Alors comme cela, on fausse compagnie à Haleass? Ou peut-être vous a-t-il envoyé en mission? Avouez-le, qu'attend-il de vous? Dites nous tout, tout de suite, et nous vous promettons une mort rapide et sans douleur...


 
 
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écrit le : Mardi 17 Mars 2009 à 19h37 par Anin Soud
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Le moine admirait paisiblement les reliefs des Osraunes avec de grands yeux rêveurs. Cela lui rappelait un peu les hauteurs du monastère des neuf portes, il se demandait si un jour il aurait l'occasion d'escalader de nouveaux ces pics. Son regard se perdit jusqu'à croiser celui d'Astrid. Il en profita alors pour lui faire un sourire complice.

¤ La vie est vraiment pas drôle quand on parle une langue que les autres ne comprennent pas. Il faut vraiment qu'elle apprenne à parler le Commun. Je dis ça mais moi je ne connais que cette langue là ce qui fais de moi un piètre linguiste ... ¤

Ses yeux se joignirent alors sur l'homme-lézard qui les guidait. Il n'avait jusque là jamais soupçonné un accueil si chaleureux de sa part lorsqu'Anin lui proposa de les accompagner. Soudain, une information jusque là enfouie dans sa mémoire lui revint à l'esprit. Les paroles de Somon raisonnait dans sa tête :

¤ ...seul son roi, un certain Griss’Tok, décide de ce qui se vend et à qui. Il prétend que si nous le convainquons, nous pourrons obtenir un œuf. Mais pour cela, il nous faut aller à Surkh. Et je ne sais pas ce qu’il appelle ‘convaincre’. On dit que Griss’Tok se fait un plaisir de dévorer les intrus ¤

L'expression d'Anin se fit alors de plus en plus déconcertante alors qu'il continuait de réfléchir sur les propos du vieux roublard. Il s'inquiétait surtout pour la petite Astrid car elle n'était pas aussi agile que lui lorsqu'il s'agissait de se faufiler entre les filets du danger. Il décida de parler avec l'homme-lézard de cette histoire espérant qu'il rétorquerai avec des propos rassurant mais c'est à ce moment précis que le bruit des chevaux se fit entendre. Le moine se tût alors et se concentra sur les arrivants.

La femme qui semblait être le chef du groupe (qui devait certainement élire le chef selon le niveau de mocheté dont il pouvait faire preuve). Enchaina alors ses questions aussi insignifiantes que lassantes.


¤ Mais qu'est ce que c'est que cette bande d'idiot ? ¤

Se demanda Anin en s'avançant vers la monture de la femme et en faisant signe à l'homme-lézard et à Astrid de reculer.

- Et moi je ne peut vous promettre que vous allez mourir mais je peux vous promettre une douleur si infernale et si lente que vous me supplierai de vous achever et si vous ne voulez pas gouter au courroux de mon bâton dites-moi ce que des petits bourgeois de votre espèce déguisé en brigands ont à gagner en me suivant sur cette route commerçante ? Moi qui n'avait pour but que d'aller me faire dévorer tranquillement par le chef de la tribu locale des hommes-lézards hein ?

Il marqua une pause, quelque chose semblait ne plus tourner bien rond dans son esprit !

- C'est vrais ça ! M**de à la fin ! Comme si je ne me suffisait pas à moi même pour me fourrer dans le pétrin il faut qu'une bande d'ahuris me suive partout et me pose des questions aussi stupides que leurs montures.

Toute en grimaçant et en prenant le ton d'une personne mentalement handicapée il enchaina.

- Ah Haléass c'est ton copain ? C'est po bien ça ! Tu vas où ? Heu... Tu fais quoi et.... heu... Pourquoi ! Ouh là là maintenant on va te tuer ! Oh mon dieu j'ai trop peur !

De nouveau il repris son air des plus contrarié.

- Vous croyez vraiment que j'ai que ça à faire ? Puisque vous aimez tellement que l'on vous envoie au casse-pipe alors que diriez vous de vous rendre utile pour une fois en allant vous même vous faire bouffer dans ce foutu village d'homme-reptiles hein ? Non bien sûr que vous n'avez pas le courage ! Pourtant c'est comme ça que votre patron sera satisfait ! C'est pas ça que vous voulez hein ? Bande de lèche-c*l !



"La simplicité est l'ultime sophistication !"
 
 
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écrit le : Mercredi 25 Mars 2009 à 19h17 par Nelac
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L’elfe attrapa en sortant de la pièce la robe de novice que le prêtre avait fait amené pour elle. Après quoi elle sortit, prenant soin de tenir la porte à sa collègue pour que celle-ci passe devant, elle n’avait toujours pas confiance.
Sur le trajet qui devait amener les deux femmes à leur auberge, elle essaya de tisser des liens avec cette demi-elfe qu’elle allait devoir supporter pendant un long moment, mais pour elle, tisser des liens ne signifiait pas s’ouvrir et dire les plus profonds secrets qu’elle avait sur le cœur, mais demander à l’autre de le faire, en demandant à la demie, sous prétexte qu’elles n’avaient guère été présenté, son nom et d’autre choses futiles, comme la raison de sa venue en ville, ainsi que d’éventuels centres d’intérêts qui pourraient expliquer que deux étrangères comme elles se contoyent alors qu’elle venait juste de se rencontrer.

Dès leur arrivée à l’auberge, l’elfe demanda une chambre pour elle seule, pas question de se faire trancher la gorge, même seulement un peu, en plein milieu de la nuit, et la possibilité de lui faire pareil n’était pas suffisante, pas avec ce tas d’or qui les attendait si elles réussissaient. Après peut-être, mais Moreta avait toujours été raisonnable, et elle ne voulait pas risquer sa vie juste après avoir connu la richesse, sans jamais avoir pu utiliser celle-ci. Pour cela, il valait mieux que chacune de deux prennent sa propre chambre, et qu’elles se voient tous les matins dans la salle commune.
En même temps que sa chambre, Moreta demanda un en-cas léger, car sa course à moitié nocturne lui avait donné de l’appétit. Elle formula sa requête en ces termes, sans juger nécessaire que l’autre sache pour l’instant de la part de qui elle venait :


- Il est très gentil à vous de vous proposer. Je désirerais une chambre, pour moi seule, qui soit propre et de préférence n’ayant pas un prix exorbitant. Je désirerais aussi, si possible, de quoi me restaurer, quelque chose de léger, si vous avez.

De plus, manger ici lui permettrait de voir quelle genre de clientèle attirait l’auberge, et d’avoir, en parlant avec les personnes présentes, une idée globale de l’opinion général des personnes présentes à ses côtés, même si ceux-ci risquaient de ne pas être des environs, et donc d’aucune utilité pour elle.

Posant son sac à coté d’une table, contre le mur, elle s’assit sur une chaise et attendit que l’aubergiste lui ramène de quoi manger.



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Moreta - Alrion : BAF
Sorts restants : 3/3 ; 3/4 ; 2/2
Musiques de barde restantes : 8/9
 
 
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écrit le : Dimanche 29 Mars 2009 à 10h46 par Kayana
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Kayana était satisfaite, le vieil homme acceptait de se plier à ses exigences. Lorsqu'elle le vis apporter les deux tuniques de novices, elle se demanda si cela lui irait, car après tout, elle était une femme qui prenait soin d'elle. Elle écouta ce que le prêtre disait puis l'intervention de l'elfe. La roublarde ne fut guerre enchantée à l'idée de devoir infiltrer le palais royale et se retrouver alors littéralement dans un nid à serpent. En son fort intérieure, elle savait bien qu'à un moment ou un autre, elle aurait à se retrouver au château, à protéger la Régente, mais en même temps, à l'idée de côtoyer constamment des serpents humanoïdes d'aussi prêt, l'inquiétait suffisamment. Déjà, qu'elle devait s'acclimater à la ville...
L'elfe était intelligente, trop même. Pourquoi n'était-elle pas stupide? Car en plus d'avoir pu l'éliminer facilement, Kayana aurait pu éviter de fréquenter le palais... La probabilité que cela se produise ainsi était minime mais elle aimait à penser que s'il lui arrivait malheur la bas chez la Régente, se serait de la faute à l'autre.

Avec réticence, elle accepta tout comme le prêtre, la proposition de loger à l'auberge de la Chope sans Fond. Elle n'avait pas trouvé meilleur endroit pour bénéficier d'un contacte rapide avec son patron mais à l'idée de vivre à coté de l'elfe ne lui plaisait pas du tout. Comment pouvoir faire des coups tordus à cette « j'me mêle de tout » sans se faire repérer? Au moins, elle savait où elle logeait, maintenant, il ne restait plus qu'à faire courir des rumeurs, balancer un assassin, récupérer l'argent et filer sec. Malheureusement, le prêtre était un malin, il avait du sentir le coup venir pour ainsi vouloir verser les 13 000 pièces d'or seulement en fin de mission avec la certitude que les deux reviendraient saines et sauves...
Elle devrait lui faire un coup juste avant de partir.... Pourquoi par exemple, ne pas voler les caisses du Temple, pour le peu qu'il y en avait et tout dépenser dans l'achat de meuble et autres objets décoratifs extrêmement couteux afin de décorer ce temple miteux? Elle espérait que le haut prêtre aurait une attaque à voir tout cette argent mal utilisé. Oui c'était un coup bas, mais pas méchant! Enfin pas trop...

Après un salut de tête au haut prêtre, Kayana sortis de la pièce devant l'elfe. La maligne s'était débrouillée pour que cela soit la demie et non elle qui expose son dos à l'autre. Kayana le pris mal au début mais elle se rasséréna en se disant que si l'autre agissait ainsi à chacune des portes, alors Kayana aurait trouvé un portier excellent.
Pendant le trajet, la jeune femme n'appréciait pas particulièrement les questions que l'autre lui posait. Elle retourna les questions pour savoir réellement ce qu'elle fichait à Hlondeth, mais comme elle s'en doutait, l'autre se dérobait, tout comme elle. Au final, à l'arrivée, aucune des deux n'avait obtenue ce qu'elle voulu.
Néanmoins Kayana pu retenir un maximum de détail entre la bâtisse miteuse du temple et l'auberge. Elle savait qu'elle se tromperait encore deux trois fois d'intersections si elle devait faire une course urgente entre les deux points mais au moins, elle n'aurait pas l'air cruche comme actuellement à suivre cette elfe.

Lorsqu'elle entra dans l'auberge, elle fit un rapide tour de vue de la salle. Elle rejoignis l'aubergiste qui servait des elfes, encore, ils étaient partout ceux là... Elle réfléchis à ce qu'elle allait dire au propriétaire lorsqu'Ilsea la devança. Décidément, cette dernière prenait toute les précautions pour ne pas se faire tuer. Zut alors. D'un coté, elle pourrait dormir la nuit, ce qui n'aurait peut être pas été le cas si elle aurait du partager une chambre avec l'autre...
Elle regarda Moreta aller s'assoir à une table et se tourna vers l'humain pour commencer son numéro.


- Bonjour mon bon monsieur, ma soeur Ilsea et moi venons d'arriver en ville. Nous aimerions comme elle la si bien dis elle même, avoir chacune une chambre séparée. Nous sommes des bardes itinérantes et nous aimerions éclairer vos soirées par nos ballades de notre peuple. Avec une partie de l'argent des représentations, nous pourrons ainsi payer notre séjour chez vous. Acceptez vous?

Kayana plongea son regard dans ceux de l'humain afin de le convaincre de la bonne chose.


 
 
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écrit le : Mardi 31 Mars 2009 à 12h34 par Belgos Dalaèl
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La cacophonie tapageuse de certains lieux de vie tels que les tavernes était pour le demi-elfe une véritable torture, mais elles avaient l’avantage certain d’être des lieux où l’on pouvait puiser des tonnes de renseignements à moindre coût. Mais à vrai dire, faire l’amalgame entre une petite frappe de Yartar et un Yuan-Ti de Hlondeth n’était pas vraiment la chose à faire. Aussi, quand ils pénétrèrent dans l’auberge et aperçurent l’ophidien, Belgos essaya un autre registre. Le quitte ou double ?

- Un visage familier dans ces lieux ! Bien le bonjour Sseckomiss, content de vous voir !

Le ton del'A'Tel'Quess était sincère. Arborant un léger sourire, il s’installa et laissa Kebur faire de même tout en regardant le Yuan-ti

- De si bon matin oui !

D’un air volontairement aux aguets, le demi-elfe jeta un coup d’œil autour de lui avant de reporter son attention sur l’homme serpent. Son visage exprimait un réel soulagement et sa voix se fit tenue…

- Excusez moi de vous paraître quelque peu méfiant mais j’avais la crainte de me retrouver face à deux personnes rencontrées hier qui nous ont gentiment prévenu que nous mettions les pieds en eau trouble et que nous devions cesser nos activités afin d’éviter qu’il nous arrive quelque chose.

Belgos secoua la tête quelque peu dépité..

- Pour tout vous dire Sseckomiss, nous sommes restés un peu sans voix devant cette agression certes verbale mais qui reste une agressio. Et honnêtement je ne sais pas que penser….peut-être est-ce en rapport avec l’emploi que nous avons trouvé auprès de frère de couvée de la régente. Enfin, je parle, je parle, et en attendant la soif se fait sentir alors profitons de ce moment de détente en agréable compagnie ! Surtout laissez moi à mon tour vous offrir quelque chose, après votre geste d’hier, il est normal que je fasse de même !

Le Frère des Marches héla discrètement une serveuse pour commander quelques rafraichissements..



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Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis.

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Fiche Belgos
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Dimanche 05 Avril 2009 à 11h16 par Kebur
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Frère-Aigle
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Le brouhaha d'une taverne n'avait jamais gêné le nain outre mesure, mais cette fois, entendre toutes ces discussions déformées par la langue sifflante des yuan-ti, sans être une torture, ne lui était pas très agréable.

-Ah! Bien le bonjour, Seckomiss !

Quand le prêtre avait vu Seckomiss, c'est presque en chœur avec le demi-elfe qu'il l'avait salué, avant de prendre un siège non loin et de s'asseoir tranquillement à la table où été installé l'ophidien.
Il laissa Belgos attaquer un peu la discussion et commander quelques rafraîchissements avant de poursuivre un ton plus bas:


-Oui en effet, nos activités ne plaisent pas à tous, et j'ai bien peur que nos deux gaillards d'hier ne soient pas des plus tendres ! A ses mots, le nain esquissa un rictus de dégoût puis il poursuivi dans la même veine. J'ai bien peur en effet que notre "mission" ne soit un test destructif, mais bon, si elle peut être utile à apaiser la région... Le problème ce sont les cultes en fait, après tout, toute civilisation vénère plusieurs divinités dont chacun croit qu'elles sont toutes distinctes les unes des autres : ce n'est pas toujours vrai bien sûr, mais soit. Aussi plusieurs groupes se forment, qui vénèrent des entités aux noms variés, qui se battent pour affirmer que leur foi est la meilleure ... qui vont même parfois jusqu'à s'immiscer en politique ! Il n'y a pas à regarder loin : ici déjà, la prêtresse de Sebek est bien trop proche de la régente pour que ce soit bon, que ce soit pour le régime, ou pour le culte...viendra un jour où ça posera des problèmes !

Et le prêtre conclut là dessus, en affichant un léger sourire à sa boutade qui n'en était pas une, et s'enquit du regard des boissons qui ne devraient plus tarder ...




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Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain.

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écrit le : Samedi 11 Avril 2009 à 12h04 par Sarawak
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Calvaire
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arawak fut soulagé de constater que sa proposition ne dérangeait pas Somon. Il prit soin d'écouter avec attention le plan de l'humain et tâcha, comme à l'accoutumé, de jauger les moindres variations de l'expression de son visage, de ses gestes et de sa voix.
L'idée d'une infiltration au culte de Seth paraissait bonne mais risquée. Quant aux modalités d'infiltration, elles amenèrent le demi-orque à se oser quelques questions qui lui firent lever les yeux vers son casque et grimacer à la fois
:

¤On infiltre on infiltre mais, dans son plan, c'est moi qui me pointe à la porte comme un idiot! Je ne suis pas sûr non plus que se séparer de lui soit une bonne idée. Pour entrer 'légalement' ou par ruse, il faut réfléchir à un plan précis. Peut-être mon symbole de Seth pourrait-il m'être utile. Mais je n'ai pas trop la tête de l'emploi. Comment faire?¤

Passées ces reflexions, le druide s'assura de la véracité des propos de Somon en regardant la carte et ses éventuelles mentions. Il glissa ensuite à Somon:

-Je suis d'accord pour aller glaner des informations dans l'Est de la ville. J'aimerais néanmoins tout d'abord faire quelques emplettes dans un magasin. En effet, le bouclier que j'ai acheté avant de venir à Hlondeth est finalement plus embarassant qu'autre chose. Je pourrai aussi acheter un peu d'équipement supplémentaire, ce qui ne sera probablement pas de trop avant de s'attaquer au culte de Seth. En particulier, je songe à adopter une tenue qui me rende un peu plus crédible en vue de l'infiltration. J'entends par là une tenue mulhorandi.

Après une courte pause, il poursuivit toujours à faible volume:

-Au fait, j'ai récupéré un objet sur l'un des membres du culte dans les égoûts, un symbole de leur dieu. Je songeais qu'il pourrait, si l'on s'assure qu'il n'est pas porté que par des hommes serpents de Hlondeth, me permettre de me faire passer pour un mulhorandi disciple de Seth. Je possède en outre le grand avantage dans la situation présente de parler la langue de la Mulhorande, ayant vagabondé dans cette région. Qu'en dites vous?

Cette dernière phrase prononcée, Sarawak se mit à chercher du regard des magasins de part et d'autre de la rue.

Jet de psychologie pour les derniers propos tenus par Somon.



Tout écosystème a besoin d'un nettoyeur

Fiche de Sarawak
 
 
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écrit le : Dimanche 19 Avril 2009 à 11h57 par Myel-Elina
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Conteuse des 9 enfers
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Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Autel du Coeur brisé
Météo : Quelques nuages, fraîcheur du matin
Moment : L'aube


Kayana et Moreta

L'aubergiste dégageait une impression de bonhomie et de gentillesse qui attirait tout de suite la sympathie. Il répondit aux deux demoiselles avec un large sourire.

-Des bardes itinérantes? Hé bien, avec deux aussi jolis ménestrels, je pense que mon humble échoppe va faire le plein dans les jours qui viennent. Dans ce cas, vous pouvez sans problème payer une partie de la pension avec votre représentation, je pense. Je vais vous trouvez une chambre pour deux, et de quoi manger.

Ce sur quoi il partit vers la cuisine et revint avec un plateau chargé d'un petit pain cuit à la vapeur et de quelques fruits exotiques, le tout accompagné d'un cruchon de lait. Il leur montra une chambre aussi, au deuxième étage, juste sous les toits. La chambre était petite et simple, mais propre et disposant de tout le confort nécessaire. Il y avait même un petit coffre de bois bardé de fer, avec une grosse clef de fer sur la serrure. Bien sûr, cette chambre n'était pas prévu pour deux personnes résidant ensemble sans avoir confiance l'une envers l'autre.

Une fois installées et rassasiées, les deux aventurières devaient maintenant décider ce qu'elles comptaient faire pour avancer dans leur enquête.


Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Une taverne à Hlondeth.
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Moment : Matinée


Belgos et Kebur

Le Yuan-Ti Sseckomiss offrit un rictus qui pouvait bien passer pour un sourire aux deux aventuriers.

-C'est très aimable à vous de m'offrir la boisson, et c'est un geste que j'apprécie grandement. Vraiment. Il est rare de trouver d'aussi aimables étrangers de nos jours. Mais les sujets que vous abordez sont... Dangereux, ces derniers temps. Ne croyez surtout pas que les deux patibulaires que vous avez croisés ont tort. Pour votre propre bien, il est peut-être préférable que vous ne remplissiez pas votre contrat actuel. Vous ne travaillez peut-être pas pour le bon parti.

Sseckomiss se pencha en avant, et prononça les paroles suivantes en chuchotant pour n'être entendu que du Nain et du Demi-elfe. Autour, les conversations continuaient et personne ne semblait prêter attention au trio.

-Il n'y a qu'un seul vrai dieu des Yuan-Tis, et ce dieu a choisi son vrai culte. Hlondeth est rempli d'hérétiques à la solde des Mulans, et de fous qui les suivent délibérément. Bientôt, cependant, leur châtiment tombera. Il est temps pour vous de comprendre que, sans l'appui de Sseth, ni Dediana ni Medusanna ne pourront tenir Hlondeth encore longtemps. Bientôt viendra l'heure de la catharsis, où les hérétiques et les infidèles brûleront pour le bien de Sseth. Alors, il vous faudra vous tenir aux côtés des vrais fidèles.

Sseckomiss s'arrêta, hêla une serveuse (une humaine dont les traits et les gestes indiquaient qu'elle était droguée), et commanda trois "Kaf-Fays".

-C'est une boisson chaude qui vient des Jungles Noires, au Sud de la Mer Etincellante. Vous devriez goûter, c'est un peu amer mais on s'y fait vite.

Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Sur la route de Surkh
Météo : Quelques nuages dans un ciel bleu
Moment : Fin d'après-midi


Anin

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les "brigands" tout comme le marchand homme-lézard furent déconcertés par le discours d'Anin. L'un des malandrins souffla à son chef:

-C'est un fou, et il ne sait rien. Achevons-le et interrogeons l'homme-lézard.

Mais le chef ne se laissa pas impressionner, et avança son cheval vers Anin.

-Qui es-tu, espèce de sac à viande? Lança-t-elle d'un air suffisant. "Personne ne t'a adressé la parole, et tu n'es visiblement là que pour protéger le crado, et tu ne sais rien de ce qui se passe vraiment. Alors tais-toi!"

Tout en disant cela, l'imprudente s'était avancée jusqu'à être à portée du bâton du moine...

Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV)
Lieu : Sur la route de Surkh
Météo : Quelques nuages dans un ciel bleu
Moment : Fin d'après-midi


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Sarawak

Les propos de Somon semblaient être motivés par un réel souci de mener à bien cette mission. Peut-être pas forcément pour les raisons que l'on pouvait imaginer, mais cela n'en aidait pas moins le demi-orque.

Bien évidemment, Somon ne trouva rien à redire sur le fait d'aller faire quelques emplettes. Il acquiesça même sur le fait que le don linguistique et des habits de Mulhorande s'avéreraient très utiles. Les deux aventuriers ne tardèrent pas à trouver la boutique d'un marchand chondathien qui proposa de racheter le bouclier de Sarawak pour une pièce d'or et 2 pièces d'argent. Ce n'était certes pas le meilleur prix que l'on pouvait en tirer, mais ce prix n'avait rien non plus de scandaleux. Quant aux habits de Mulhorande, un camisier en vendait sur une place proche pour 5 pièces d'or. Des habits simples mais typiquement mulhorandis.


hrp.gif Vas-y pour les emplettes!



 
 
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écrit le : Dimanche 19 Avril 2009 à 16h07 par Nelac
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Dès que l'autre commença à dépiter son mensonge, l'elfe recommença à fulminer, mais uniquement contre sa compagne

¤ Des bardes itinérantes ! Mais qu'est-ce qui l'a pris, on dirait qu'elle n'a jamais sur différencier un orque d'un flute ! M'enfin, c'est elle qui se fera huer, espérons que je ne serais pas à ces côtés quand ça arrivera, sinon, pour quoi vais-je passer ? Surtout si elle est sensé être ma sœur, enfin, plutôt demi-sœur je suppose. ¤

Se retenant également de demander à sa compagne avec quoi elle allait jouer, chose qu'une "sœur" ne ferait surement pas, à moins d'être vraiment bête, amnésique ou ne pas être une sœur, elle attendrait donc plus tard, quand elle pourrait lui parler en priver, surtout que se faire virer de cette auberge à cause de talents dans le bruit de la demi-elfe, en plus de na vraiment pas lui plaire, risquerait de nuire aux contacts futurs avec le prêtre, puisqu'il fallait pour cela venir ici.

Mais le pire fut atteint lorsque l'autre leur montra leur cambre... commune. Elle put ainsi inscrire l'aubergiste à la longue liste de gens qu'elle maudissait, au moins temporairement, et qu'elle insultait, mentalement la plupart du temps, mais quelques fois oralement, lorsqu'elle avait du temps à passer.


¤ Heureusement que j'ai demandé une chambre individuelle, sinon on aurait eu le droit à un lit commun, mieux vaudrait presque dormir dans le couloir car si cette chose n'y passait pas, ce serait sûrement moins risqué. Il faudra s'en contenté, à moins que... On verra sûrement cela plus tard, si le chose se passe mal. ¤

Prenant la clef à l'aubergiste, elle lui demanda si par hasard il en avait une seconde, que sa compagne pourrait utiliser quand elle-même ne pourrait pas lui donner celle qu'elle venait de prendre. Puis, dès qu'elle eu tranquillement fini de manger, elle demanda à l'autre si cela lui plairait de faire un tour en ville, histoire de la visiter. En réalité, elle penser surtout à lui parler en priver, et peut-être aussi à commencer à rechercher ce qu'elles devaient chercher.



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écrit le : Dimanche 19 Avril 2009 à 17h41 par Sarawak
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Calvaire
Aucune chambre
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a situation semblait se décanter favorablement du point du vue du druide. S'il n'avait jamais accordé sa confiance à Somon, les circonstances semblaient plaider pour une alliance temporaire. L'humain, grâce à sa proposition d'enquêter et à sa réceptivité face à ses suggestions, avait convaincu Sarawak de sa bonne foi.
Bien que l'idée de cotoyer une nouvelle fois la foule ne plaisait guère au demi-orque, ce dernier était beaucoup plus inquiet par le sort qui serait le sein s'il venait à se présenter mal préparé face aux adeptes du culte de Seth. Pensant pouvoir être un peu moins voyant de la sorte, Sarawak ôta en chemin son casque et le rangea dans son havresac.


¤Ainsi ils ne riront plus de mon beau casque. S'ils savaient que je l'ai fait forger à l'aide des bijoux des femmes que j'ai égorgées dans ma jeunesse, ils n'auraient certainement pas ri du tout.¤ pensa Sarawak au sujet des regards incrédules du peuple de Hlondeth à son intention

Dans un deuxième temps, il rabattit la capuche de la cape sur ses noirs cheveux nouvellement découverts.


¤Je n'en reste pas moins un demi-orque mais si ça peut m'aider à me planquer un peu...¤ tenta-t-il de se convaincre

Arrivé au magasin géré par le chondathien, Sarawak prit son temps pour examiner les objets. Il proposa rapidement de vendre son bouclier. Le prix du marchant parut honnête au druide qui le lui céda. Par souci de discretion (non pas vis-à-vis de Somon mais plutôt des oreilles indiscrètes de la ville), il s'approcha du commerçant et lui fit poliment part, à voix basse, de l'équipement qu'il souhaitait acquérir par la suite:


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Espérant que le commerçant se montrerait modeste quant à ses exigences tarifaires après la vente du bouclier, Sarawak attendit patiemment une réponse tout en essayant de ne pas trop penser à la répugnante nature profane de certains éléments de sa commande...



Tout écosystème a besoin d'un nettoyeur

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