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La Pierre du Serpent: chapitre II, Alchimiste et conspiration
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Frère-Aigle
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Oh, le nain avait grommeler dans sa barbe un certain temps après que le serpent sur pattes soit parti...comme si ce maître Haleass éprouvait une quelconque fatigue qui l'empêcherait d'accomplir sa passion !¤Ridicule !¤
Ce n'était certes pas pour renforcer l'opinion que Kebur se faisait des hommes serpents, mais il réussit toutefois à s'endormir, en pensant à ce qu'il allait bien pouvoir dire à la régente...lui, simple prêtre de Moradin, coupé des splendeurs et misères des cités naines depuis si longtemps ?...¤Il sera assez tôt demain !¤
En parlant de tôt, le prêtre se leva effectivement aux aurores, le premier à ce qu'il put en juger, pour aller préparer son armure et ses habits pour l'entretien...D'aucun auraient considérer qu'il était maniéré, mais une régente était une reine quand cette-dernière n'existait pas ... Et devant une reine, l'on se doit quelques respects, même au niveau vestimentaire ! Aussi, quand Belgos se levait seulement, le prêtre avait fini de lustrer son armure et son bouclier, et se préparait à nettoyer sa cape...aussi, il s'apprêtait à descendre en suivant Belgos, quand il se rendit compte qu'il était encore tôt, et en déduisit que son ami allait faire comme lui...
Mais quand remonta pour ensuite descendre prendre le petit-déjeuner, le prêtre le suivit, et fut surpris d'entendre les paroles enjouées du majordome...après tout, celui-ci n'avait il pas été relativement sobre depuis leur arrivée ? Quelle importance après tout ? Il arriva quand Belgos avait déjà donné son assentiment pour lui et le prêtre, aussi, il surenchérit sur la demande de petit-déjeuner auprès de Tornes
-Eh bien oui, mon ami ! Pensez vous qu'une entrevue avec une régente se fasse le ventre vide ! Moradin m'en soit témoin que même pour discuter avec un capitaine dans cette ville, il vaut mieux avoir l'estomac plein et bien accroché !
Il adressa un clin d'oeil à Belgos, et fut heureux de sentir la bonne humeur l'envahir de nouveau...après tout, la pierre pseudo-philosophale du serpent serait bientôt prête, et lui et son ami allaient faire dans la politique, domaine qu'il préférait à celui de charognards rampants dans les prisons immondes, voire les égouts, de Hlondeth !!
Sur ce, et d'un pas décidé, bien qu'il fut encore très surpris de la réaction d'Anin au vu de l'absence de Somon, le prêtre se dirigea vers la table en faisant voler sa cape derrière lui d'un geste scénique, qui part sa carrure, devenait presque ridicule...
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Conteuse des 9 enfers
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Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV) Lieu : Port de Hlondeth Météo : Quelques nuages, fraîcheur du matin Moment : L'aubeKayanaLe vieil homme regarda avec un air bienveillant et compatissant la roublarde.-Cette mission comportera en effet sa dose de risque, convint l'ecclésiastique, mais c'est aussi ce qui justifie la rétribution proposée. Enfin, vous avez raison, nous serions à parler dans le temple. Suivez-moi, je vous en prie." C'est ainsi qu'alors que le soleil se levait derrière les plus méridionaux escarpements des Osraunes Kayana parcourut les ruelles de Hlondeth derrière un Haut prêtre vêtu comme un mendiant. Et, bien que les bâtiments de pierre et de bois soulignaient la richesse de la ville, Kayana eut immédiatement l'impression d'être tombé au milieu d'un horrible nid de vipères. Les artères étaient toutes étroites et tortueuses, montant en pente douce ou descendant faiblement, ouvrant sur de nombreuses venelles, cours et passerelles, formant un incroyable labyrinthe pour les non-initiés. Finalement, le duo arriva aux portes de l'Autel du Coeur Brisé. Celui-ci n’était guère plus qu’une maison en pierre dans une ruelle montante. Sur la façade d’un vert blanchi par la poussière, quelques gravures et une enseigne de bois distinguait le bâtiment des autres constructions, et sur la simple porte de bois les deux mains liées apparaissaient sur une peinture écaillée.
Le prêtre mena la demi-elfe à travers une porte de bois dérobée dans une grande salle aux poutres sculptées, à la cheminée de marbre et aux murs couverts de tapisseries. Mais cette opulence héritée contrastait avec la pauvreté et la saleté du mobilier, constitué en tout et pour tout d'une longue table de bois rudimentaire et d'une dizaine de tabourets. Le prêtre s'assit sur l'un de ces derniers et fit signe à Kayana de l'imiter.-Bien, je vais tâcher d'être le plus clair possible, même si l'affaire est complexe. Entreprit alors d'expliquer le clerc. "Un prêtre visiteur, du nom de Taril, nous est venu il y a quelques temps de Marefleurie, une ville du Lapaliiya. Il prétendait être au courant d’un horrible complot, mais, lorsque nous avons essayé de lui parler, il s’est renfermé sans rien nous expliquer. Visiblement, cet homme était dérangé, et il a refusé de se faire guérir par nos soins. C’est un de nos frères, nous avons donc proposé de l’héberger, mais il a refusé tout de go. Je n'ai pas prêté plus d'importance à l'affaire jusqu'à avant-hier, quand un prêtre nain et un demi-elfe ne vienne me parler de Taril. Je leur ai indiqué que Taril avait été incarcéré pour avoir prétendu que la Régente actuelle était sous l'influence d'une prêtresse du Dieu de Mulhorande Sebek. J'ai laissé couler l'affaire, seulement... Le prêtre soupira, puis reprit avec lassitude.-Ce fut mon erreur. Car, dès hier, la rumeur selon laquelle un terrible complot était ourdi contre la Régente atteint mes oreilles. Et ce complot impliquerait des disciples du Dieu Mulhorandi Seth... Une coïncidence de trop! Je sais que cela va vous sembler étrange, mais je souhaite de tout coeur sauver la Régente. Elle a beau être Yuan-Ti, elle a... Une relation particulière au peuple de Hlondeth. Les Extaminos règnent depuis des siècles sur cette ville, sans jamais négliger les anciennes croyances ou leur devoir, et le peuple souffrira s'ils sont renversés. Reprenant un air sûr de lui, le Haut Prêtre regarda droit dans les yeux Kayana avant de lancer:-Voici donc ce que j'attends de vous: j'espère que vous pourrez trouver les responsables de ce complot, et déjouer leurs plans odieux, qui qu'ils soient. Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV) Lieu : Refuge des aventuriers, près du caravansérail Météo : Quelques nuages, fraîcheur du matin Moment : Un peu avant l'aubeAnin, Belgos, Kebur et SarawakLorsqu'Anin tira brutalement Somon de son sommeil, le vieil homme récrimina fortement, mais, après quelques minutes, il dut se rendre à l'évidence: il était bel et bien réveillé. A son âge, on ne trouvait pas le sommeil aussi facilement que dans la jeunesse, et c'est en bougonnant qu'il rejoint les autres aventuriers dans la salle à manger pour le petit déjeuner.
Cette fois encore, les talents de cuisinier de Gark et de Saline furent appréciés par le groupe, tout comme l'abondance que Tornes avait prévue lors de ses emplettes. Outre un assortiment de fruits exotiques, pour la plupart inconnus des aventuriers, chacun put goûter un délicieux fromage épicé, des galettes sucrées fourrées avec des coings, une salaison de porc recouverte de cumin et de coriandre, des bâtons de Chauntéa, et de nombreux autres mets. C'est donc bien repus que le groupe suivit Saline dans les rues de Hlondeth vers la demeure d'Haleass. Bien que ce fût avant tout un laboratoire d'alchimie, le bâtiment ressemblait à un palais secondaire, faisant marque d’opulence et de luxe. Une rampe extérieure, entièrement taillée dans du marbre de Hlondeth, permettait d’accéder à l’étage. Le groupe la grimpa jusqu'à la porte principale, où un esclave humain leur ouvrit discrètement. Tout le monde remarqua que le-dit esclave était armé.
Le laboratoire d'Haleass était des plus étranges pour ceux qui avaient connu les poussiéreuses salles encombrées typique des alchimistes d'Eauprofonde ou de Lunargent. La pièce, vaste et agréablement aérée, était décorée avec goût, et disposait de sofas et tapis pour le confort, ainsi que d’une armoire où quelques vins capiteux ou frais étaient surplombés par des verres de cristal. La totalité du laboratoire, extrêmement imposant, était constitué d’éléments inconnus. En lieu et place des ballons, alambics et distillateurs, un complexe assemblage de tubules et tubulures de différents matériaux étaient disposés suivant des motifs complexes, tortueux et incompréhensibles pour le non-initié. Une balance dont le portant représentait un serpent coulé dans le bronze trônait sur un établi, au milieu d'ingrédients tous plus étranges les uns que les autres.
Mais l'élément qui stupéfia chacun des visiteurs était vautrée lascivement sur un sofa. Même ceux des aventuriers qui ne l'avaient jamais vue ne purent douter de son identité: face à eux était allongée la Haute Régente Dediana Extaminos. Ils s'arrêtèrent tous un instant, fascinés par la présence et le charisme de la dirigeante héréditaire de la cité, même Kebur et Belgos qui l'avaient pourtant vue l'avant-veille.
Le visage sans âge de Dediana était étrangement lisse et fin, à la fois d'une beauté prodigieusement et désagréable à regarder. Ses grands yeux verts présentaient des pupilles allongées qui faisaient frissonner quand elle fixait son interlocuteur, et de longs cheveux noirs tombaient tantôt en boucles éparses tantôt parfaitement raides sur ses épaules fines. Tout son corps était parfaitement longiligne et étrangement souple, tout en courbes élancées, et ses habits ne cachaient que très partiellement ses formes. Quelques voiles vaporeux étaient le seul écran sur sa poitrine et sur ses hanches, une jupe diaphane couvrait ses jambes fines et longues et sa queue ophidienne. Et si la poitrine parfaite, les bras et mains élancés ou la taille de guêpe pouvaient attirer le regard à juste titre, la souplesse surnaturelle ou les griffes sur la main rappelaient la nature inhumaine de la Haute Régente. Nul mortel à sang chaud ne pouvait échapper au charme de la Haute Régente qui instillait tout autant admiration et désir que peur et sensation de danger.
Le choc fut si grand que ce fut à peine si le groupe remarqua Haleass. Bien que ce dernier avait une peau couverte d'écailles bleues et nombre de caractères ophidiens marqués, une vague ressemblance existait entre les deux Yuan-Tis. | | Ah, très chère Dediana, voici nos aventuriers. Ponctuels, comme il se doit. Je vous présente Maître Anin Soud, un habile combattant humain, Maître Belgos Dalaèl, qui nous vient des lointaines Marches d'Argent, Maître Kebur Poindanel, prêtre du dieu Moradin, Maître Sarawak, rusé demi-orque, et Maître Somon Etali, qui nous vient de Port-Calim. Mes amis, je vous présente Dediana Extaminos, Haute Régente du Conseil de Hlondeth. Mais, je vous en prie, abandonnons le protocole si vous le voulez bien, nous avons à parler d'affaires urgentes...
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A la différence de nombre de ses congénères, ce yuan-ti ne cherche nullement à dissimuler ses traits ophidiens. Une intelligence aiguë se lit dans son regard reptilien. |
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Frère-Aigle
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Belgos avait bien dormi bien mangé et il se sentait prêt à monter sur le toit de leur retrait pour crier à la face du bief de Vilhon qu’il était le maître du monde. Mais non, force était de constater qu’une telle démarche même n’était pas concevable et aurait pu prêter à confusion sur l’état mental du demi-elfe. Aussi, il se contenta d’échanger quelques mots avec Kebur, ignorant superbement le moine. Quant au demi-orque, ils ne s’étaient pas adressé un mot depuis leur combat dans les égouts. C’est dire qu’ils formaient un groupe bel et bien soudé, c’était risible. Fort heureusement Kebur était là, au moins, il pouvait lui tourner le dos sans craindre de voir plonger une quelconque lame dans son dos.
Mais à cet instant précis, de telles considérations étaient bien loin des préoccupations de guerrier des Marches car il se trouvait enfin face à celle qui régnait sur la cité état de Hlondeth et des rumeurs, des ouie dires qu’il avait entendu au détour de conversations de tavernes ou lors du recrutement de la milice, semblaient cette fois être le reflet de la vérité. Dediana Extaminos était tout simplement captivante. En croisant son regard, il sentit tout de même un léger malaise qu’il essaya de faire disparaitre en s’éclaircissant la gorge tandis que le frère de couvée de couvée de la régente terminait les présentations. Puis sans attendre, certain que le temps de tous ici présent était dès plus précieux, il se lança dans la mêlée. Il fit un pas en avant et inclina légèrement le buste en saluant respectueusement la maîtresse de Hondeth.
- Noble Régente, nous sommes désormais à votre service et destinés à trouver ceux qui conspirent contre vous…une tâche ardue et fortement complexe pour nous qui sommes des étrangers...
Il fit encore un pas en avant mais n’alla pas plus loin. Il parla franchement, sans détour, enfin presque
- Pour le moment, mes soupçons se portent sur les adorateurs de Seth qui envisagent sans doute de remplacer dans votre bonne ville le culte de Varae par celui de Seth et en même temps, vous déposer et de mettre un terme au règne des Extaminos au profit d’une nouvelle ère.
Il ne savait pas où il mettait les pieds mais en tout cas, il y allait gaiement, jetant en vrac ses quelques réfléxions et mettant de côté tout sens de stratégie...
- Votre peuple vous aime Noble régente mais il n'en demeure pas moins inquiêt. Dans les tavernes, on parle avec méfiance de la prêtresse de Sebek qui est à vos côtés, on prétend même qu'elle puisse comploter contre vous, est-ce le cas? Nous l'ignorons encore mais comme le dit si bien un proverbe de mes noirs cousins, le meilleur poignard est celui qu'on ne voit pas....
Belgos se ravisa, il en avait peut-être déjà trop dit, en tout cas, on ne l’avait pas interrompu, c’était déjà ça. Il termina.
- Tout cela pour vous dire Noble régente que si vous voulez qu’on vous aide, aidez-nous également à y voir plus clair, pour que nous agissions au mieux de vos intérêts…
Cette fois, le rôdeur se tut sans toutefois baisser le regard, émettant un sérieux doute sur sa démonstration mais l'heure n'était pas aux regrets, pas encore.
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Aventurière
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Face au regard compatissant que l'homme lui faisait, Kayana eu une soudaine envie de lui dire de le mettre où elle pensait. Entre elle et lui, c'était lui qui paraissait le plus mendiant des deux. Elle, elle travaillait! Elle ne priait pas un Dieu en attendant de se faire nourrir par les autres! En plus ce Dieu, Ilmater lui semblait trop idiot. A être si bienveillant, il allait finir par se faire voler. Mais des lors qu'il prononça le mot rétribution sa colère diminua. Il valait mieux qu'elle se calme pour avoir l'esprit clair lorsqu'ils discuteraient du montant du contrat. C'est pourquoi, elle suivis docilement le prêtre à travers les rues de la ville.
Très vite, elle se rendit compte qu'elle devait mettre à profit cette traversée et retenir un maximum de détail pour se repérer dans cette cité affreusement découpée! Partout il y avait des passerelles et des ruelles sinueuses et tortueuses. Les cours dégagés permettaient à cette ville de mieux respirer mais elles étaient gâchés par les multiples petites rues qui reliaient les places entre elles. Ajouté à cela, la surface d'Hlondeth n'était pas plane. Un coup il y avait une pente montante et un autre une pente descendante. Il ne manquait plus à ce labyrinthe que le tout fut construit sous une forme circulaire pour que Kayana finisse complètement assommée.
Outre cette sensation de tournis, la roublarde se mit à réfléchir sur son travail à venir. Vu la bonne facture de la plupart des bâtiments de la ville, c'était du bon. Elle pourrait finir par devenir suffisamment riche pour se payer le luxe de ne rien faire pendant 2 mois en logeant dans des auberges de qualité moyenne tout en profitant de la bonne chair. Mais vu les trop nombreuses ruelles à surveiller en même temps, c'était difficile. Ces rues pouvaient à la fois être de nombreuses voie de fuite mais aussi et surtout pouvaient cacher des gens attendant le moment propice pour lui tomber dessus alors qu'elle croyait avoir été discrète. Ce qui était sûr en revanche, c'était que si Kayana arrivait à survivre pendant plusieurs mois dans cette acropole tout en effectuant son travail, elle deviendrait très probablement aussi réactive et rapide qu'un serpent... Elle secoua la tête pour chasser cette affreuse comparaison de son esprit. Depuis quand se comparait elle à un animal? Surtout à un animal avec une telle réputation!
*Suffis! Au lieu de commencer à penser à de telles choses, regardes plutôt où le prêtre t'as amené! C'est pas très glorieux....*
En effet... Elle qui croyait tomber sur un vrai temple, à la limite en ruine mais pas une simple maisonnette! Quelle surprise! Et une mauvaise bien évidement.
*Mais où est ce qu'il cache les offrandes et les donations des fidèles?! Est il vraiment le Haut Prêtre? Comment peut il vivre ainsi? Je n'arrive pas à le croire si lui le plus haut représentant de la hiérarchie ecclésiastique vit dans la misère, alors le plus petit moine doit vivre dans un tonneau!*
Choquée, Kayana ne pouvait concevoir qu'un Dieu aussi bon soit il, puisse infliger à ses fidèles une telle vie! Serait il un entourloupeur? Collaborait il avec un autre Dieu qui exploitait justement la misère des fidèles d'Ilmater à des fins tout sauf louable? Et que, par un quelconque pacte obscure, Ilmater en recevait des bénéfices douteux? Il fallait le dire, la demi elfe avait parfois un esprit tordu... Tout en continuant à suivre le prêtre elle ne put s'empêcher de regarder autour d'elle et ce qu'elle vit ne lui plaisait guère. Les tapisseries, si elles étaient nettoyées et aérées au lieu de finir manger par les bestioles, seraient d'une beauté à en couper le souffle, quant au prix, et bien... Il exploserait. Sa famille et ses proches elfes du soleil en grinceraient des dents en voyant comment pareil œuvres étaient si négligées... Surtout accommodés avec un tel mobilier crasseux. Cela en était désolant, à en lui faire de la peine...
*Comment?! Viendrais-je à l'instant de ressentir de la pitié?! Non! C'est seulement du gâchis. Oui, du gâchis et de la stupidité. Tiens gâchis et stupidité sont des mots qui définiraient parfaitement bien Ilmater. Ces tapisseries auraient une meilleure place ailleurs, c'est stupide de gâcher un si bel objet sans l'utiliser. M'enfin...*
La jeune femme se détourna de ses réflexions, le prêtre lui exposait la situation et mieux valait qu'elle écoute. Au fil du récit, Kayana finis par s'empêtrer dans un brouillard épais. Les éléments se confondaient et se mélangeaient. Et lorsque le prêtre la fixa avec sérieux pour lui dire qu'elle devait aller carrément dans le nid des vipères, écouter aux portes dans le but de déjouer un complot... Ah! Jamais auparavant, elle n'avait eu affaire à ce genre de chose. Et dire qu'elle croyait qu'on l'avait appelé pour cambrioler la trésorerie royale! Enfin... Quelque chose dans ce style là. Pas de déjouer un complot qui en voulait à la vie d'une Reine! Bon une Reine serpent mais bon...
*Arg!! Qu'est ce que je dois faire? Pourquoi ce genre de chose me tombe t-il dessus? Hein pourquoi?! Et pourquoi est ce que je m'affole comme cela? Ce n'est pas comme ci on allait m'arrêter à l'instant et me pendre après! Non, pas tout de suite du moins.*
Cette idée la calma. Pourquoi s'agiter ainsi alors qu'il n'y avait pas raison d'être? Elle n'était pas dans une situation critique, mais pouvait l'être et c'est pourquoi, elle devait y réfléchir le plus calmement possible.
*Des gens en veulent à la Régente. C'était une chose courante après tout. Pourquoi un prêtre vivant à des lieux de là était il au courant de ce qui se tramait alors qu'ici, le Haut prêtre ne l'était pas? Pourquoi cet inconnu a t-il refusé de parler? L'a t-on drogué pour qu'il se taise? Mais que, grâce à sa force de volonté, il avait réussi à faire le voyage jusqu'ici et à dire une partie des choses? Non, impossible, il n'aurai pas pu tenir aussi longtemps... Ou est il? Toujours en prison? Et qui sont le nain et l'elfe venus rencontrer le serviteur d'Ilmater? Ils savent des choses et Taril pourrait clarifier la situation. Ah moins que ça soient des assassins... Il faudrait.... Ah!*
Kayana venait soudain de se rendre compte qu'à force de réfléchir, elle allait de plus en plus loin dans son raisonnement au point d'être prête à aller chercher des informations sur les trois protagonistes. Et pourquoi? Pour satisfaire sa curiosité, oublieuse des risques qu'elle prenait. Elle se pencha en arrière et regarda avec méfiance le vieil homme qui se tenait assis devant elle. L'aurait il ensorcelé? Quand aurait il pu le faire? A aucun moment elle ne l'avait vu gesticuler en marmonnant quelques langues occultes comme l'aurait fait un certain gnome et il ne lui avait rien donner à boire ni à manger. Comme quoi, même s'il était prêtre, il n'était pas fichu d'être un minimum courtois. Enfin, au moins ne lui avait il pas fait ingurgiter une substance douteuse afin de l'amadouer... Son regard croisa celui de son interlocuteur et s'y planta. Autant qu'il réponde maintenant à ses questions.
- Qu'est il arrivé à votre frère depuis la découverte du complot? Croupit il toujours dans sa geôle? Ne craignez vous pas que les deux hommes venus vous voir sont en faite des assassins aux trousses de Taril pour le faire taire définitivement? Et que par conséquent, vous l'avez livré à la mort? Pourquoi avoir été aussi lascif? Le laisser se faire emprisonner alors que c'est l'un de vos frères.
La demi elfe ne chercha pas le moins du monde à être douce dans ses propos, elle voulait qu'il cesse d'être si... Gentil et rêveur. Il voulait sauver sa Régente, soit, il n'y avait pas de mal à cela, mais pour Kayana, il avait sacrifié stupidement la vie d'un homme parce qu'il l'avait jugé fou. Pourquoi ne pas l'avoir fait suivre dans ses déplacements au cas où? Certes les prêtres de Dieu relativement bon étaient loin d'être soupçonneux mais voilas ce qui en était la preuve de ce qu'elle pensait plus tôt. Taril avait cherché à sauver la Régente, à la place on l'avait fichu en cage, le croyant attardé, et personne pour le croire, même pas ses frères. A être trop bons, les fidèles d'Ilmater finissait par subir la bêtise de leur foi en Lui. Si la roublarde décidait de se lancer dans cette aventure, elle pouvait finir comme lui, égorgé un soir qu'elle dormait ou empoisonné dans la tambouille de la prison. C'est pourquoi, elle devait s'assurer au maximum ses arrières.
- En fin d'après midi, pourriez vous me conduire à la prison? Je crois que votre frère s'il est malade devrait se trouver dans un lit chaud au lieu de dormir à coté des rats d'autant plus qu'il pourrait voir sa vie écourté par autre chose qu'une simple maladie... Mieux vaudrait le sortir rapidement, et par tous les moyens possible de là. Il risque de passer un second interrogatoire plus dur que le premier. En tant que serviteur du même Dieu et Haut Prêtre, vous pourrez aisément réussir à obtenir ce que vous désirer au nom d'Ilmater. Une robe de novice me conviendrait parfaitement pour vous assister lorsque vous exigerez d'emmener votre frère.
Tout en parlant, la jeune femme sentait qu'elle pouvait susciter l'espoir chez le vieil homme. Elle le démentis tout de suite, ne voulant pas jouer avec son coeur...
- N'espérez néanmoins pas trop venant de moi, je ne sais encore si je vais vous aider à déjouer le prochain complot qui se prépare. Mais il me semble urgent de mettre en sécurité votre confrère. Les bons comme les méchants chercherons à l'avoir mort ou vif. Or un homme mort ne sert à rien pour quelqu'un qui voudrai avoir des informations plus consistantes sur le complot raté. Pour ça, oui je suis sûre d'être capable de le faire. Si vous de part vos fonctions vous n'arrivez pas à le sortir de la prison, j'y arriverai. Et les drogues peuvent aussi lui faire cracher le morceau. Vous abandonnez trop vite sous prétexte que votre religion vous dit d'être tolérant. Il faut qu'il avoue ce qu'il sait si vous voulez savoir contre qui vous vous battez pour protéger votre Régente.
Kayana préféra ne rien dire concernant ses prochaines actions. Elle allait probablement devoir chercher et espionner le nain et l'elfe, se familiariser avec la ville, passer de longues soirées à écouter les ragots dans les auberges puis essayer de s'infiltrer dans le palais. Mais avant cela, un sujet crucial devait être abordé.
- Combien m'offrez vous pour ce travail précisément?
Elle regarda autour d'elle d'un regard sceptique pour bien faire comprendre au Prêtre qu'elle se demandait d'où pouvait sortir ses sous.
- Vous comprenez que comme je l'ai dis plus tôt, j'accepte le travail que s'il est rémunéré à sa juste valeur. De plus, je préfère faire plusieurs contrats avec vous. Voyez, comment puis-je accepter de mettre ma vie en jeu alors que je ne connais rien de la situation actuelle et qu'il faut pour cela que je fasse des recherches. Or les recherches peuvent très bien brusquement s'interrompre par ma mort sans que je n'ai pu voir la moindre pièce d'or de mon vivant. Ce n'est qu'une garantis pour moi que d'être payer pour chaque travail fait en particulier. J'exige aussi d'avoir certains objets que vous pourrez me donner facilement puisque vous êtes spécialisé dans les soins et les fortifiant comme des baumes ou des potions... Connaitriez vous des personnes dignes de confiance qui pourraient m'aider dans ma tache?
La roublarde avait peut être était un peu trop exigeante... De toute façon, il le fallait pour survivre, n'est ce pas? Elle se l'était promis tout à l'heure sur le pont du bateau, de prévoir de quoi supporter à autant de pression dans un nid à serpent. Elle ne voulait pas finir comme sa mère...
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Conteuse des 9 enfers
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Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV) Lieu : Manoir d'Haleass Météo : Quelques nuages, fraîcheur du matin Moment : L'aubeBelgos, Kebur, Sarawak et AninCliquez ici pour dérouler le parchemin... Perception auditive (DD 16): Sarawak: 12 + 6 = 18 réussite Belgos: 9 + 7 = 16 réussite Anin: 6 + 1 = 7 échec Kebur: 9 + 3 = 13 échec La Haute Régente semblait sourire, doucement mais suavement, lorsque Belgos, au nom du groupe entier, avait pris la parole. Mais, comme pour Haleass, les aventuriers durent bientôt renoncer à essayer de percer les expressions de Dediana à sa physionomie. Ce sourire, que l'on aurait considéré comme mutin sur une humaine, avait le même aspect figé que le profond renfermement d'Haleass, et ne trahissait en rien l'état d'esprit de la Yuan-Ti. Ce qui rendait encore plus dangereux une entrevue avec la dirigeante. Chacun eut la désagréable impression d'être une souris s'agitant devant les yeux envieux d'un cobra.
Et pourtant, de la Haute Régente émanait une prestance incroyable, et, lorsqu'elle ouvrit la bouche, sa voix envouta l'assemblée par sa grâce et sa délicatesse. Même Belgos, pourtant habitué aux voix mélodieuses des Elfes, ne put qu'admirer la beauté des mots et des sonorités de la Haute Régente. D'ailleurs, Sarawak comme Belgos remarquèrent rapidement que Dediana Extaminos, contrairement aux autres Yuan-Ti, se sifflait pas les 's'.-Ah, chers aventuriers! C'est une grande joie de vous rencontrer. Je vois que vous êtes directs, aussi me permettrai-je de faire de même. Je connais, en effet, les rumeurs qui courent sur ma conseillère, la prêtresse du dieu Sebek. Jusqu'à hier, cependant, je n'y prêtais pas une oreille attentive, car ses conseils ont toujours été sages et elle est d'un précieux appui dans la difficile tâche de gouverner. Et sa présence m'autorisait plus de liberté vis à vis du pouvoir ecclésiastique; vous n'êtes sans doute pas sans ignorer les quelques différends que nous nourrissons, Medusanna et moi. Cependant... Le corps de la Haute Régente vint à onduler avec une souplesse tout inhumaine qui découvrit un peu davantage son corps longiligne tout en rappelant sa nature ophidienne. Ceux qui ne purent s'empêcher de regarder furent encore davantage pétris du malaise né de la conjugaison intime du désir et de la répulsion.-Cependant, je crois désormais que sa présence n'est pas une simple coïncidence. Peut-être est-elle réellement pernicieuse, ou, plus probablement, est-elle utilisée par ceux qui me veulent du mal -ceux qui souhaitent la chute de Hlondeth. Oui, mes soupçons les plus forts portent encore sur le culte de Seth. Mes agents savent qu'ils ont une cellule secrète à Hlondeth et, bien qu'aucun culte ne soit interdit à Hlondeth, ils se cachent pour officier. J'ai confié à Haleass l'emplacement de leur cellule, vous pourrez y jeter un coup d'oeil. Le regard aux pupilles allongés se posa ensuite sur Belgos et sur Kebur, qui, malgré leur volonté, ne purent le soutenir plus de quelques secondes.-J'ai appris que deux d'entre vous avez assisté à la cérémonie d'hier. Il est rare que les étrangers observent nos moeurs -et plus rares encore qu'ils les apprécient. C'est aussi pour cela que de nombreux cultes sont présents à Hlondeth, pour permettre à tous de s'y sentir chez lui, et c'est pour cela que ma famille soutient le culte d'Ilmater avec fougue. C'est certainement encore la seule organisation dont on peut être désormais sûr de la fidélité. L'un des leurs est en prison, et vous l'avez rencontré, n'est-ce pas? J'aimerais le faire questionner de nouveau, mais j'ai peur de ne rien apprendre de nouveau. Peut-être devriez-vous prendre de nouveau contact avec l'Eglise d'Ilmater? Ah, et méfiez-vous de ce Sseckomiss. C'est un intrigant, prêt à tout pour obtenir davantage de pouvoir. Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV) Lieu : Autel du cœur brisé Météo : Quelques nuages, fraîcheur du matin Moment : L'aubeKayanaLes remarques de Kayana était précisément dures, et blessèrent profondément le vieil homme, dont les rides se creusèrent encore. La compassion et la conscience de l'erreur se lisaient sur les traits marqués, et le soupir de désolation qu'il poussa marquait clairement sa détresse.-Oui, je l'avoue, j'ai eu tort. Avoua-t-il en baissant la tête de honte. "Jamais je n'aurais dû laisser notre frère sortir du temple, mais il était si impétueux. Je ne suis pas sûr qu'une forteresse d'acier aurait suffi pour l'empêcher de sortir. Et je n'ai aucun pouvoir sur les décisions de justice. Lorsque la Haute Régente elle-même juge, je peux intervenir pour demander la clémence, mais quand c'est le conseil de justice... Enfin, vous avez raison, j'ai eu tort. Puis un silence de quelques instants s'instaura, et Kayana put discerner quelques larmes qui coulaient le long de la joue du vieillard, avant que celui-ci ne se reprenne.-Mais je vais faire ce qui est possible pour l'en faire sortir. Vous pourrez sans problème le rencontrer, je vais vous faire une lettre de recommandation. Souvent des prisonniers demandent l'assistance d'un prêtre d'Ilmater dans leur souffrance, et nous sommes parmi les rares personnes autorisées dans les prisons. Puis, le Grand Prêtre se leva, et regarda les tapisseries abîmées.-N'ayez pas peur pour la rémunération. Même si le temple n'utilise sa trésorerie que pour aider les pauvres, nous sommes probablement l'organisation la plus riche de Hlondeth après la Haute Régente elle-même. Le prix initial était de cinq mille florins de Hlondeth, l'équivalent de six mille cinq cents pièces d'or du Val. Mais le prix est à débattre. Quant à une aide... A ce moment, un jeune novice frappa à la porte, ouvrit et annonça:-Grand Prêtre, la personne pour le contrat est là. Suite plus bas.Seizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV) Lieu : Hlondeth, quartier du port Météo : Quelques nuages, fraîcheur du matin Moment : L'aubeMoretaCette fois, Moreta était allée trop loin dans ses arnaques. Décidément, venir à Hlondeth était une mauvaise idée, même si la piste de celle que Moreta poursuivait y menait. Même si la ville était, comme sa réputation le laissait envisager, un centre de commerce extrêmement prospère, Moreta avait découvert avec déception que la cité était gouvernée par des Yuan-Tis, des hommes-serpents à la réputation particulièrement mauvaise.
Et l'affaire en question avait mal tourné. Une arnaque habituelle, facile, qui aurait dû lui rapporter assez pour subvenir le temps de retrouver des indices. Mais ce qui fonctionnait avec les humains ou les elfes se heurtait à la fourberie naturelle des Yuan-Ti. Et celui qu'elle avait essayer de rouler, un obscur négociant d'esclaves, n'avait pas du tout apprécié la farce. Et voici comment Moreta se retrouvait à courir, dans le petit matin de Hlondeth, pour échapper à deux gorilles envoyés par son employeur.
Fort heureusement, l'agilité et la rapidité jouait en faveur de l'elfe. Les rues sinueuses et labyrinthiques de la cité étaient aussi d'une aide plus qu'appréciable. A un tournant de rue, elle put bientôt distinguer une porte ouverte et s'y précipiter, échappant ainsi à ses poursuivants. Elle reprit son souffle en souriant, entendant derrière elle les pas lourds des brutes qui dépassaient son repère. Elle était sauvée.-Ah que faîtes-vous là? La voix ramena Moreta sur le contenu de la pièce. Pas grand chose, sinon quelques tapisseries élimées et surtout un jeune novice, portant la robe des prêtres d'Ilmater, le dieu des pauvres et des souffrants.-Vous êtes venue pour le contrat, c'est cela. Venez vite, le Grand Prêtre vous attend. Et le novice d'attraper Moreta par la manche, et de la conduire vers une porte entrouverte. L'elfe allait protester, quand une voix grave de l'autre côté attira son attention.-...initial était de cinq mille florins de Hlondeth, l'équivalent de six mille cinq cents pièces d'or du Val. Mais le prix est à débattre. Quant à une aide... C'est à ce moment que le jeune homme frappa et ouvrit la porte en amenant Moreta dans la pièce.-Grand Prêtre, la personne pour le contrat est là. Suite juste en-dessousSeizième jour de la Flétrissure, Mille sept cent onzième année du Règne de Sseth (1372 CV) Lieu : Autel du cœur brisé Météo : Quelques nuages, fraîcheur du matin Moment : L'aubeKayana et MoretaKayana vit débarquer le jeune novice avec une elfe au teint pâle derrière lui. Quant à Moreta, elle se trouva catapultée dans une grande pièce où un vieil homme habillée comme un grand prêtre se tenait debout, face à une jeune femme assise. C'est le Grand Prêtre qui, le premier réagit à cette éruption soudaine.-Mais enfin, Ghassthon, que me racontes-tu? La personne est déjà là! Qui est cette jeune femme?
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Ex-Gantelet
Chambre 19
2 gemmes
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Moreta s'inclina bien bas devant cet homme, et ce pour plusieurs raisons. La piremière était qu'elle voulait dissimulé sa surprise: elle s'était cru sauvée et en bonne voix pour une fuite bien mérité, mais son plan à peine esquissé tombait déjà à l'eau. La seconde était tout autre, et aurait suffit à elle seule pour cette révérence, même si ce n'était pas dans les habitudes de l'elfe:
¤Si il est capable de donner une telle somme, je pourrais peut-être m'en approprier un morceau, et par la même me remettre à flot assez longtemps pour m'éloigner d'ici au plus vite.¤ Fut la pensée qui justifua cette raison.
Elle détailla longuement les deux autres personnes, le novice étant depuis longtemps sorti de ses pensées: il n'était pas assez important, riche... ou dangereux pour qu'on lui prête attention plus de quelques secondes. Les deux autres étaient l'exacts inverses, ils valaient largement le temps où l'on s'attarder sur eux. Tout d'abord le grand prêtre, un homme qui manifestement cherchait quelquechose, ou quelqu'un avec assez d'importance et l'appui du clergé. Un homme de pouvoir, et un homme qui n'était certainement pas arrivé ici en faisant des prières du matin au soir. Ensuite la femme, quelqu'un qui pouvait, selon le prêtre, rapporter la chose ou la personne en question. Elle s'attendait à ce que l'un d'eux parle dès son arrivée, mais un silence suivit la réplique du prêtre fut suffisante pour que l'elfe y glisse quelques mots.
- Bien le bonjour monseigneur, commença-t-elle. Je suis, il faut le dire, désolé de vous interrompre dans votre entretien. Mais, selon quelques mots que j'ai pu surprendre, involontairement, je vous l'assure, de votre conversation pendant que votre... novice, si je ne m'abuse, m'ammenait ici, associé à mon intellect, j'ai cru comprendre que vous recherchiez de la compagnie pour cette jeune dame dans une mission qui pourrait être dangeureuse. Si cela ne vous gêne pas, je pourrait être cette aide.
Elle laissa le temps de répondre au prêtre, impatiente également d'observer la réaction, un peu tardive certe, de la jeune humaine, bien qu'après tout, elle ne l'était pas plus que les autres humains du point de vue de Moreta.
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Postulant du Surth
Aucune chambre
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Anin était tellement impressionné par l'apparence de la régente qu'il ne put détacher son regard de ses formes tout aussi séduisantes qu'intrigantes. mais très vite, la conversation qui s'était engagé le lassa et à chaque prise de parole il regardait l'interlocuteur puis ses yeux se perdaient dans le décors se trouvant derrière la scène.
¤j'aurai bien deux ou trois choses à dire mais à quoi bon. Comme je m'en doutais, elle ne vaut pas plus que son frère au niveau des divulgation...¤
La tête du jeune homme s'inclina légèrement sur le coté, il avait un peu de mal à comprendre ce qu'il regardait exactement dans tout ces éléments du laboratoire à tel point qu'il crut un moment voir le tout dessiner une image qu'il lui faudrait déceler.
¤Ah si tiens je vais demander ça¤
Le moine s'avança à son tour, il ne fit pas attention au fait qu'il pouvait couper la parole à d'autre en intervenant ainsi et il s'en fichait un peu.
- Pardonnez mon interruption. Je suis un homme dont l'esprit est aussi simple que les habits et je ne comprend donc que très peu de ce qui se passe. Je comprend cependant, Noble régente, que vous ayez à calculer chacun de vos dires, faits et gestes et que vous puissiez déduires de nos question un manque d'intérêt voir même une perte et il est donc normal que l'on ne retrouve point les réponse attendu de votre part. J'aurai cependant deux questions auxquels il me tiens, moi anin soud, réellement à cœur de vous poser.
Le moine marqua une petite pose puis continua sur un ton un peu moins pressant.
- Premièrement je souhaite savoir quelque chose que j'aurai pu savoir de moi même en consultant quelques livre mais la manière dont vous me répondrez m'en informera bien plus : Si votre prêtresse est impliqué avec le culte de Seth alors dans ce cas il existe un lien fort entre les dieux que sont Seth et Sebek, j'aimerais savoir quel est ce lien et j'aimerai l'entendre de votre bouche.
Deuxièmement, j'avais finit par deviner une certaine opposition entre vous et Medusanna. Cependant il m'est important de connaitre précisément la nature de votre différent.
Je pense qu'une fois ces curiosités satisfaites je cesserai de vous importuner définitivement avec mes interrogations.
"La simplicité est l'ultime sophistication !"
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Frère-Aigle
Aucune chambre
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encontré ? Belgos dégluttit, subitement mal à l’aise, il en oublia même l’intervention du moine, la reléguant même au second plan. - Oui Ma Dame ! Nous avons rencontré ce Taril et sans vouloir vous offenser, je crains que ne le soumettre une nouvelle fois à la question ne soit une perte de temps….une terrible perte de temps. Soudainement crispé, le demi-elfe baissa la tête quelques secondes revoyant le triste spectacle qui s’était offert à eux lors de cette rencontre. Taril n’avait plus rien avoir avec l’humain qu’il avait été.- Le dénommé Sémorav à semble-t-il utilisé sur lui ses multiples talent faisant dispraitre son humanité pour je ne sais quelle raison! Il avait dit cela sur le ton du dégout mélé à de la colère. Il accentuait chacune de ses paroles.. - Et si je ne comprend pas pourquoi il vous faille en arrivé là pour faire parler un homme et encore moins pourquoi il vous faut le transformer ainsi! C'était une critique explicite, il n'en disconvenait pas et assumait ses paroles.- De plus, le pauvre hère ne nous a rien révélé d’important, tout juste l'ombre d'un complot prevenant de l'extérieur de hlondeth mais est-ce vrai? Le demi-elfe fronça les sourcils. Si Taril avait parlé, une série de phrase incompréhensible pour le rôdeur qu’il était tout.- En réalité à la fin de notre..entrevue, il s’est soudainement sentit illuminé en faisant état d’une réelle menace, celle d’un Serpent Noir qui mange Le Serpent Vert…. Quatre Crochets de sang, quatre mains pour l'entourer Le frère des marches fouillait dans sa mémoire, enfin iil s’agissait pour lui d’un simple exercice puisqu’il se souvenait parfaitement de chacune des paroles de celui qui fut prêtre d’Illmater….- Ses dires étaient confus, mais je reste certain d'une chose, il riva son regard sur la maîtresse de Hlondeth essayant de soutenir son regard, Je suppose que vous le le soumettant à la question, vous avez du apprendre pas mal de chose non? Cela pourrait peut-être nous aider.... Ce n'était pas une question mais une affirmation.
Fidèle à mes origines, fraternel avec mes amis, impitoyable avec mes ennemis. Réputation 7Fiche BelgosPj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim OsonsaarPnj's: Adrian (Conseiller) Isorion (MG Gardiens Sylvestre), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
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Frère-Aigle
Aucune chambre
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¤Traité sur les dirigeants Yuan-Ti : ils restent écailleux et reptiliens, mais les dirigeants de ces sociétés sont d'une grâce impressionnante. Leur goût pour l'intrigue et pour le mensonge, tout comme leur prétentions à de plus hautes fonctions sont d'autant plus ardentes qu'ils naissent dans une famille possédant déjà de nombreux atouts. Les mâles -peut on les appeler réellement des hommes ?- s'entredéchirent pour des histoires politiques vicieuses tandis que les femelles font de même de leur côté, mais peut-être de manière encore plus déroutantes. Il est certain que ces dernières n'hésitent en aucune manière à user de leur charmes naturels pour pousser les intrigue à fond et aboutir à leurs fins...¤
La discussion était intéressante, oui, et le fait que la régente se prélasse sur un sofa, là, devant eux était aussi en lui même un fait intéressant et d'une grande importance. Toutefois, tout celà n'avait fait que mettre en route un procédé que le prêtre avait pourtant depuis longtemps abandonné qui était celui de créer de petits traités sur tout et n'importe quoi, à des moments inopportuns la plupart du temps...comme celui-ci. Aussi se ressaisit-il et jeta un oeil à son compagnon -avec lequel hélas il n'avait pas discuter depuis longtemps...depuis la veille, depuis qu'ils étaient remontés des égouts, ils n'avaient guère eu le temps de discuter de toute cette histoire, qui, si un fou venait à en faire un récit par écrit, pourrait s'intituler sans problème "Meutres, Tortures et Intrigues" ! Quand son compagnon eut fini avec cette pauvre âme qu'était Taril, Kebur décida de prendre la parole à son tour -depuis longtemps...
-Régente. Il inclina la tête pour la saluer brièvement avant de poursuivre Je ne débattrais pas plus avant de la question de Taril. Toutefois, je souhaite moi aussi entendre les réponses qu'il a pu vous donner -bien que la façon dont elles ont été obtenues me dépasse et me répugne. Hlondeth est, comme vous le faisiez remarquer, une cité où les cultes sont libres, tous sont autorisés, et vous dites même tenter de promouvoir les panthéons qui ne sont pas les vôtres, et c'est tout à votre honneur, ma Dame. Le culte de Seth est le principal suspect si l'on peut dire, et le fait que Médusanna ait réussie à être si proche de vous -en proximité physique bien sûr-, est dangereux. Que cette attaque vienne de l'intérieur, ou qu'elle vienne de l'extérieur, en fait, cela m'importe peu. Oh, biensûr, savoir de qui cela vient pourrait être utile pour aller un peu plus vite, mais le fait que le culte de Seth agisse dans l'ombre et que Médusanna ne vous voue pas la plus grande des amitiés suffit amplement pour le moment. Nous irons voir cette fameuse cellule de culte. Mais d'abord, il ne serait pas plus mal que vous m'éclairiez -s'il vous plaît Altesse- sur les pouvoirs qu'à réellement cette Médusanna. Peut-elle convoquer des gardes en son nom ? Quelle partie du peuple est avec elle ? Sont-ils nombreux ? Tout ce genre d'information nous serait utile.
Apprend de tes ancêtres, n'oublie jamais tes rancunes, hait pour toujours les peaux vertes, apprend à te méfier d'un or qui brille dans le noir. Alors tu seras un vrai nain. Réputation: 10 >Fiche de Kebur<
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Aventurière
Aucune chambre
Aucune gemme
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En voyant les larmes couler tout le long de la joue du vieillard, Kayana sentis un petit tiraillement au cœur qu'elle chassa rapidement, car après tout, c'était pour son bien qu'elle avait dis tout cela. Il avait ouvert les yeux et saurait pour la prochaine fois ce qu'il ne devait pas faire. Surtout si cette prochaine fois la concernait elle, elle ne voulait pas finir en pâture. Malheureusement, il semblait n'avoir aucun pouvoir. Il ne pouvait pas demander l'aide de hauts dirigeants. Il disait qu'il allait faire son possible mais ce n'était pas une certitude. Une lettre de recommandation, mais à quoi servait ceci? Elle ne voulait pas y aller seule, du moins au début, elle devait être accompagné du Haut Prêtre pour que cela soit plus crédible. Il fallait qu'elle le lui dise.
Elle le laissa terminer, du moins aurait voulu le laisser terminer. Il parlait enfin de son salaire, et quel salaire! Elle n'en croyait pas ses oreilles! Six mille cinq cents pièces d'or! Soit le prêtre était trop généreux soit les risques étaient énormes ce qui aurait très bien pu refroidir les ardeurs de la roublarde si elle n'était pas soudain partis dans un paradis où elle se voyait coucher sur un tas d'or. Oh non! Pourquoi débattre d'un tel prix? Pourquoi chercher la petite bête alors qu'il y avait devant elle un steak saignant qui n'attendait qu'elle. Ah! Elle disait oui tout de suite! Elle préférait largement mourir en ayant utilisé la moitié de cette somme que de vivre et d'économiser cela pendant des mois et des mois voir des années. Il fallait qu'elle obtienne avant la moitié de ces six mille cinq cents pièces d'or coûte que coûte! Tant pis pour son espèce de contrat service par service, elle prenait tout!
Pour la première fois de sa vie, elle s'apprêtait à faire une prière à Ilmater, lui faisant mille merci pour lui avoir permis de connaître ce prêtre, lorsqu'apparus dans son champs de vision un novice accompagnée d'une elfe. Et cet idiot l'avait amenée pour le contrat elle aussi. Quoi?! Comment?! Kayana se serait levée d'un bon si dans son imagination, elle ne venait pas de dégringoler de son tas d'or. La chute avait été dur. Heureusement pour elle, le prêtre était intervenu pour contredire le novice. Ouf! C'était bon, elle pouvait remonter sur son tas. Seulement, un doute monstre la repris. Surtout au vu des propos de l'intruse.
¤Pour qui se prend-elle? Elle voudrait m'accompagner alors qu'elle ne sait pas à quoi elle s'engage? Et tout cela pour quoi? Pour l'or!!¤
La jeune femme regarda l'elfe qui se tenait en face d'elle. Elle prit tout son temps pour la détailler des pieds à la tête. Elle voulait que l'autre se sente mal à l'aise. Elle voulait que l'autre comprenne qu'elle était mal venue. Ses origines elfiques n'était pas en sa faveur. Il est vrai que Kayana fut élevé par des elfes du soleil et non par des elfes de la lune, bien qu'il y en avait dans le voisinage, mais les elfes étaient pour elle tous fichés à la même enseigne. Et les elfes ou les demi elfes qui étaient d'autant plus fiers de leurs origines en étaient que plus méprisé de Kayana. Son enfance l'avait beaucoup trop marqué. Elle ne pouvait travailler avec eux que difficilement et la plupart du temps c'était pour son propre intérêt. Mais en regardant celle qui se tenait devant elle, elle voyait bien qu'elle ne serait pas une personne facile à duper. Si elle était intéressée par l'Or, elle serait prête à tout, comme elle. C'était néanmoins quelque peu bizarre venant d'une elfe d'avoir une telle mentalité. Mais bon, il valait mieux qu'elle garde sa suspicion. Elle ne voulait pas partager ses pièces et elle devait le faire comprendre à tous, dés maintenant.
- Elfe, je doute que l'aide dont parlait le haut prêtre vous concerne. Vous venez à peine de débarquer, et déjà vous proposer votre soutient. Vous ne semblez pas avoir la patience et la prudence innée de votre race. Travailler avec une personne ayant une telle impulsivité que la votre ne serait pas productif.
¤Surtout que tu ne me sembles pas très futé.¤
- Je ne tiens pas à perdre mon temps.
¤Et encore moins ma vie!¤
Kayana se détourna délibérément de l'Elfe et s'adressa directement avec son premier interlocuteur.
- Haut prêtre, je croyais que nous parlerions dans un endroit sûre sans risquer d'être dérangé. Je comprends que votre novice a cru bien faire mais je crains que son intervention ne vous apportera que plus de soucis, si ce n'est pas déjà fait.
¤Mais quelle bouse! A cause de lui je verrai ma prime diminuer! S'il ne reçois pas une punition par le prêtre, il va voir ce que c'est que de m'énerver! Et cette Elfe! Elle ne va pas lâcher l'affaire. Il faut absolument que le prêtre les renvois d'où ils viennent!¤
- Pour vous comme pour moi, il est préférable que nous nous abstenions de parler d'avantage de notre entrevu à qui que ce soit. Je pense pouvoir très bien m'en sortir seule. L'aide n'est après tout pas si nécessaire pour un travail comme celui la. Je dois juste rendre visite à un ami n'est ce pas?
La roublarde appuya lourdement sur la dernière phrase en plantant résolument ses yeux dans ceux du prêtre. S'il ne tenait pas le change, il allait passer de très mauvaises journées à subir la colère de la jeune demoiselle.
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