A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...

Ecoutant les dires de l’homme avec une attention particulière, il savait enfin où mettre la main sur ce marchand. Se levant sans un mot, il réajusta sa lame et boucla la lanière de cuir de son carquois.
-(commun) j’ai juste quelques questions à lui poser.
Un signe de tête en guise d’adieu, il passa les portes de l’auberge. Respirant à plein poumons l’air frais de la nuit, il ferma les yeux quelques secondes, laissant l’air nauséabond et suffoquant du bâtiment s’extraire de son corps.
¤Dark : allons taillader de la chair humaine¤
¤Elrin : on n’y est pas encore. A cette heure-ci il doit déjà être parti de son atelier. A moins qu’il y habite. Dans ce cas on aura une petite discussion.¤
Massant son bras droit, Elrin ressentait les effets du combat de force qui venait de se dérouler.

Marchant à travers les ombres de la nuit, Elrin rejoignit le centre du village.
¤Elrin : ce village n’est pas très grand, avec un peu de chance on tombera sur cette armurerie que ce gars nous a parlée.¤
Déambulant dans les rues du village sans un bruit, il tentait de percer l’obscurité de la nuit, cherchant du regard une bâtisse pouvant faire affaire d’armurerie. Après plusieurs minutes de recherche son regard se posa sur un bâtiment en pierre posée à coté de ce qui pouvait censer être une armurerie, a en jugé par l’enseigne fixée sur la façade. Se camouflant dans l’obscurité, il détailla du regard le bâtiment.
¤Elrin : fassin n’a pas l’air d’habité ici. Et ce foutu mineur ne m’a donnée que l’endroit de son atelier.¤
¤Dark : on pourrait défoncer la porte et attendre patiemment ce gars¤
¤Elrin : Je t’avoue que j’ai besoin de repos et je ne pense pas que ce fassin va donner des réponses à nos questions aussi facilement. De plus je t’avoue que défoncer sa porte en plein milieu de la nuit n’est pas une de tes meilleurs idées.¤
¤Dark : le prend pas comme ça, j’essayai juste de t’aider¤
Un léger rire sardonique résonna dans la tête du rodeur.

Rebroussant chemin à travers les rues du village, il se présenta de nouveau à l’entré du temple.
¤Elrin : C’est tout ce qu’on a pour cette nuit. Je perçois que toi aussi sa t’enchante guère mais bon c’est tout ce qu’on a pour le moment.¤
Poussant les lourdes portes, se déplaçant sans un bruit, plus par habitude qu’autre chose, il rejoignit la salle de repos ou se trouvait de nombreuses personnes allongé à même le sol. Balayant la pièce du regard il agrippa une couverture laissé à l'abandon. Scrutant les personnes présentes, il ne trouva aucune trace d’Ascha ni de Talice.
¤Elrin : je dois mettre Talice au courant. On va avoir besoin de ces compétences cette fois.¤
¤Dark : Oh ! Cette humaine grande gueule. Moi elle me plait bien en faite. Elle a l’air d’aimer faire souffrir ces congénères, chose que j’apprécie. Une fois mes pouvoirs et ma forme originelle retrouvé j’en ferai bien mon esclave.¤
Un froid s’installa. A l’heure actuelle, Dark était plus proche de perdre définitivement ses pouvoirs et son enveloppe originelle que de les retrouver et le ténébreux tout comme Elrin en était conscient.

Détachant le cuir retenant son carquois, il posa son équipement contre lui. Fixant la lame contre son épaule, il s’emmitoufla dans la couverture. Assi contre un mur, proche de l’entré du temple.

Un long soupir de désespoir répondit aux paroles du chef de la garde. En entrant dans la ville, Ascha s'était bien rendu compte que la bourgade n'avait pas de quoi envoyer une troupe armée aider à restaurer la forteresse, mais il ne s'attendait pas à une telle impuissance.
-Je ne connais pas ces contrées, mais il doit bien y avoir une solution vers laquelle je pourrais tourner mes espoirs, non?
Ascha tournait maintenant sa requête en affaire personnelle, Lucius les avait aidé de son mieux et le barde estimait lui être redevable, et lui envoyer du soutien était ce qu'il avait trouver de mieux en remerciement. ¤Encore faut-il trouver ce soutien quelque part!¤

-Envoyer un messager vers une ville qui pourrait m'apporter son aide, ça vous serait plus réalisable? Mais comme il s'attendait déjà à la réponse qu'il allait recevoir, il continua directement son raisonnement.
-Ou déjà m'indiquer une ville pouvant se défaire de quelques volontaires sans risquer de mettre en danger leur foyer par leur absence? Son défaitisme ajouté à sa fatigue, le barde faisait preuve d'une impatience qui était loin de lui ressembler, mais il avait passé la porte de ce bureau de garde avec une bonne raison, et il tenait à trouver une solution à ce qui le tracassait. Et ce au plus vite.

Soufflant à nouveau, laissant son regard choir vers le sol de la pièce. L'Aasimar essaya de dissimuler la déception qui le tenaillait en se laissant aller à goûter le breuvage que lui avait proposé de chef de la garde. C'était encore très chaud.

Se doutant que ses recherches pour aider Lucius ne trouveraient pas de solution dans cette ville, le barde fit appel à sa chance pour essayer de trouver d'autres indications pouvant l'aider dans ses recherches personnelles. Il essaya de se remémorer au mieux un semblant de blason qu'il avait vu dessiné sur un chariot en feu le lendemain de sa rencontre avec Talvrae et Rogan, lorsqu'ils avaient pris la petite Enola sous leur protection. Aeldorn avait mentionné que la petite venait d'une famille connue. Peut être que cette famille était des environs?
Il mentionna ce blason tout en demandant à Ronan s'il lui rappelait quelque chose.

Comme il ne savait pas trop si Melkinnvar était connu des gens du coin et du même coup s'il était apprécié ou non, le Cormyrien ne le mentionna pas encore, attendant une réponse concernant la famille de la petite pour orienter la conversation vers leur cible.

Quevven

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Quevven, jet de bluff : 11(dé)+6 = 17 contre Alfred, jet de psychologie : 4(dé) + ?? = ??
< Réussite >
Alfred approche..
Quevven, jet de diplomatie : 5(dé)+5 = 10 contre DD 15
< Echec >
Alfred, est sur ses gardes et commence à rebrousser chemin.
Quevven, jet d’intimidation : 19(dé)+2 = 21 contre Alfred : 15(dé)+ ??- ?? = ??
< Réussite >
Alfred est intimidé.

Le fourbe parlait, usant sa salive, ne sachant vers quoi il allait aboutir. A l’entente du nom d’Eilistraee, Alfred passa effectivement le pas de la porte, descendant au fur et à mesure l’escalier afin de voir le soit disant coupable d’un crime.
En effet, l’hystérique qui avait donnée l’alerte était loin d’être une personne fiable, personne ne pouvait confirmer ou infirmer ses dires. Les témoins n’étaient jamais vraiment crédibles et par péché d’excès en rajoutaient souvent trop. Surtout que le spectacle au quel elle avait assisté semblait l’avoir bouleversée, elle était incohérente. Parfois elle disait qu’il y avait eut deux ombres pour assassiner le marchand, parfois elle disait que c’était l’homme qui avait provoqué le drow. Aucun de ses témoignages, n’était vraiment digne de foi, mais ils les avaient acceptés.. Et ce plus qu’arbitrairement.
Alors que l’homme commençait à croire sincèrement l’assassin quand à son innocence et au parti prit de la garde, la langue de la créature des ténèbres prononça des mots qu’aucun coupable digne de se nom ne proférerait. Il avouait son crime !
Le garde se figea, laissant son pied en suspend dans les airs. Avant de faire volte face et de remonter les marches. La mine grave, déçu d’être tombé dans le énième piège du meurtrier.
Cependant les derniers mots du drow le firent remonter les escaliers plus précipitamment, visiblement comme s’il avait la mort aux trousses.


Ascha Cheynn

Alors que Ronan commençait à trouver le temps long en compagnie d’un homme aussi altruiste, tripotant sa table avec exaspération, essayant de chercher en vain, un moyen de refuser les propositions du céleste, un événement inattendu interrompit leur entrevue.

- Je regre...
- Chef !
- … Quoi ? Tapant du poing sur sa table, renversant presque sa tasse. "J’vous ais dit que j’étais occupé, là !"
- Mais.. C’est Alfred ! Il s’apprête à faire quelque chose de terrible !
- Vous ! Désignant Ascha, "venez ! Je ne peux pas vous laisser sans surveillance dans mon bureau. Désolé. C’est mon métier qui veut ça."

Sortant de la pièce, ils purent voir ce qu’il se tramait. Alfred, avec les affaires de Quevven dans les bras, se débâtait dans tout les sens pour les lui ramener. Sa voix implorante et déchirante était audible de tous, malgré le mal qu’avaient ses amis à le raisonner.

- Mais laissez-moi ! Il veut ses affaires ! Vous ne comprenez pas ? Avant son arrivée tout se passait bien ici, et maintenant qu’il est la, les soucis n’en finissent pas ! Il faut le faire partir, c’est la seule façon d’empêcher l’un des nôtres se faire tuer ! Je vous en prie ! Avant qu'il arrive, tout allait bien ! Pas de meurtres, rien. Juste des p'tites bagarres de rien du tout avec Enri et d'autres soiffards. J'veux pas mourir moi !

Devant un tel désespoir, Ronan en restait bouche bée, la situation le dépassait complètement, ce depuis longtemps, mais ça n’était que maintenant qu’il en prenait conscience.. Le chef de la garde ne savait comment réagir fasse au délire de l'un de ses hommes. Après tout, il ne les avait pas choisi pour leur jugeote, c'était simplement qu'il n'avait put faire autrement.


Talice

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Talice, jet de renseignements : 17(dé)+3 = 20

En face d’un plat composé de pommes dorées à la poile, d’une large tranche d’épaule de rothé saignante, et le tout accompagné d’un verre de vin, Marcus parlait.

- Je ne suis pas un expert dans les autres religions, plein de dieux sont vénéré ici bas. Certains existent bel et bien, d’autres non. Certains sont mort, d’autres sont vénérés pour ce qu’ils ne sont pas. Je pourrais vous expliquer cela pendant des heures si vous le vouliez. Vous êtes sur de ne pas vouloir devenir l’une de mes fidèles ? Disons que ce que j’ai vu de vous, il esquissa un sourire, "ma convaincu sur vos qualités d’apprenti. Mais je m’égare, reprenons.. Lorsque je suis arrivé ici, il y a quelques années, j’ai trouvé le bâtiment à l’abandon. Les personnes que j’ai questionnés à ce sujet, ont été incapables de me données des réponses précises. L’architecture, bien qu’un peu ostentatoire pour le dieu brisé m’a plus, et donc j’y suis resté. Au cours de mon ménage de printemps j’ai découvert le sous sol. Une salle plus sombre, avec quelques symboles religieux et quelques draperies. J’avoue ne pas avoir été en mesure d’identifier les signes et ce que représentaient les tapisseries. Pour le souterrain, la encore aucune réponse. A croire que ce qui concerne se bâtiment à été oublié de tous.. Je pense à une espèce de système d’écoulement des eaux. Les mineurs du coin non nulle information au sujet d’éventuels souterrains parcourant les dessous de la ville qui pourraient être visités par des.. Humanoïdes."

Avec le temps, l’alcool coula, la bouteille de vin fut vidée, un digestif plus tard, Marcus invita Talice à sortir et à aller à l’église. Sur le chemin, il lui montrait les endroits intéressent. Relativement peut nombreux dans le village. Il montra la caserne des gardes, la lueur au loin, avec un chien attendant sagement à l’entrée. Ils passèrent devant l’armurerie et l’auberge dans la quelle Elrin avait diné, avant de revenir à l’église. Ils passèrent la porte..

Quevven avait regardé avec stupeur le garde remonter précipitamment. Les deux mains crispées sur les barreaux de sa cellule et la mâchoire serrée, il ne savait pas si l’impact de ses mots avait fait son œuvre sur l’esprit limité d’Alfred. Ne sachant que penser, son esprit était déjà en quête d’une nouvelle fourberie afin de pouvoir s’échapper.
Afin d’être en parfaite harmonie avec sa déité, qui était la seul à l’écouter et le comprendre, il se relaxa, ferma les yeux et se laissa glisser au sol pour s’asseoir en tailleur devant les grilles.

Mais c’est alors qu’il s’apprêtait à exposer ses nouveaux plans à Lloth, qu’une voix se fit entendre derrière la porte restée entre baillée. Le roublard reconnu aussitôt la voix d’Alfred. Il ne comprenait pas tous les mots mais assez pour comprendre, que le garde s’était plié aux éxigeances de l’assassin.
Qu’est ce qui avait pu lui donner l’envie d’obéir? La gloire ou la peur? Aux bribes de mots qu’il entendait, Quev optait pour la peur, mais qu’importe, un gravier se mettait une fois de plus dans l’engrenage! Il avait été aussi discret qu’un Teu’Tel-Quessir dans Mezoberranzan et s’était fait surprendre par ses collègues qui apparemment essayaient de le retenir.

Traitant de tous les noms d’oiseaux connus, plus ceux du langage des signes drows, le roublard qui s’était relevé d’un coup maudissait intérieurement le benêt de garde.

- Je ne le crois pas! Il a fallu que je tombe sur le plus stupide des surfards! Il va tout faire foirer avec ses jérémiades.

Quevven se tapa la tête à plusieurs reprises sur les barreaux, dépité par ce qu’il entendait. Mais que pouvait il faire, maintenant qu’Alfred s’était fait attraper?
Le drow s’assit à nouveau et ferma les yeux.

¤ Bon! Il me reste du temps! Il faut que je réfléchisse calmement, il sera encore possible de tenter quelques choses quand ils me transfèreront. Oui sûrement! Et une fois dehors, je pourrais me consacrer enfin à votre mission, mère, je ne vous décevrais pas! ¤

Ce à quoi il s'attendait se produisit, le nommé Ronan répondait à la négative à la demande du barde.
¤Il ne peut rein faire pour m'aider. Notre proie semble être là, à portée d'après les dires du prisonnier, nous laissera-t-il au moins l'intercepter sans intervenir en notre défaveur?¤
Même si le chef des gardes avait écouté la voie de la vérité en le faisant sortir de prison, il risquerait d'en être tout autrement si le gras marchand venait le trouver et se plaindre de ce que certains membres du groupe lui infligeait comme traitement. En ce cas, jamais ils ne pourraient expliquer qu'ils sont dans leur droit et que Melkinnvar est lié à tous ces crimes dépassant l'entente des simples gens de la cité.

Ascha avait tenté d'obtenir le soutien des gardes d'une manière ou d'une autre, sa tentative s'était avérée n'être qu'un amère échec, il devait tenter une autre approche.

La fin de leur entretien et l'élément qui l'avait déclenché firent frissonner l'Aasimar, l'être des profondeurs avait à nouveau tenté sa chance, et apparemment avec plus de succès, auprès de son garde favoris. La réaction qu'avait ce Alfred avait une certaine logique, la peur lui ayant fait perdre son bon sens, il allait commettre une folie, relâcher le drow sans surveillance d'aucune sorte, le libérant ainsi de la peine de mort qui l'attendait sans nul doute au prochain lever de l'astre, le laissant ainsi prendre la direction de son prochain crime, de sa prochaine victime, et de sa prochaine potence.

Ayant suivi Ronan, le Cormyrien se déporta sur un côté du couloir, se rapprochant d'un mur affin de laisser le maximum d'espace pour que les gardes puissent agir sans gène de sa part.

¤Même s'ils empêchent Alfred de mener à terme son projet, la nuit sera longue pour ces gens qui devront surveiller ce Quevven et l'empêcher de leur souffler ses menaces qui semblent tant perturber l'humain.¤
Ascha était pris d'un doute grandissant, il s'apprêtait à intervenir tout en redoutant l'impact qu'aurait ses paroles sur sa propre sécurité. Il avait besoin des connaissances du Drow, et les gardes avait besoin de se débarrasser du dangereux individu. Il avait bien une idée en tête qui au final arrangerait tout le monde, mais il ne savait comment allaient réagir tout ces gardes.

Réfléchissant bien aux termes qu'il allait employer afin de s'attirer les bonnes grâces de ses interlocuteurs, Ascha se rapprocha de Ronan tout en faisant entendre une voix calme, franche, audible pour tous ceux qui se trouvaient là, et où il essayait de faire ressortir l'honnêteté de sa proposition.

-Je vois que les fourbes paroles de votre prisonnier ont encore fait leur œuvre. Je crains que ce ne soit de longues heures qui vous attendent jusqu'au procès de demain, de longues heures durant lesquels cette situation sera amenée à se reproduire trop fréquemment. Et sans vouloir offenser ceux à qui il sera confronté lors de son procès, j'ai bien peur que la perfidie de ses paroles finisse par servir ses desseins et influencer en sa faveur tout juge voulant le condamner.
L'Aasimar regarda brièvement ses auditeurs pour lire leurs réactions sur leur visages avant de reprendre.
-Je ne suis pas sur qu'il mérite de vous faire perdre votre temps avec un procès.

-Peut-être qu'il vaudrait mieux décider de son avenir sans qu'il n'ait l'opportunité de vous torturer avec ses paroles malveillantes.
Non pas que je vous propose d'agir selon ses méthodes, en faisant couler du sang pour régler le problème. Au contraire, l'élimination qui lui serai imposée dans n'importe quel procès serait une manière trop facile de régler le problème. Le tuer le confronterait à répondre à jamais de ses actes auprès de déités malveillantes, ce qui pour lui relèverait d'avantage d'un honneur que d'une punition.

-Alors que s'il était amené à répondre de son acte de son vivant, en devant réparer son crime en se mettant au service d'une cause de bien, là sa punition prendrait un tout autre sens pour lui, je crois.
-Je pense pouvoir le surveiller et veiller à ce qu'il paye sa dette grace à ses faits et gestes, si vous le laissiez me suivre, je débarasserai votre ville de sa présence.

A nouveau il regarda ses interlocuteurs, espérant avoir réussi à faire passer son message sans les tromper sur ses intentions, les aider à se débarrasser de leur fardeau. Au risque de retourner derrière les barreaux, il attendit leur réactions, espérant que le drow aurait la jugeote de ne pas intervenir en opposition à son discours.

Ascha tente un superbe jet de diplomatie avec les gardes.

La remarque et le regard appuyé du prêtre n’avaient pas du tout été du goût de la tueuse, qui fut un instant tentée de pratiquer une aération cutanée supplémentaire sur Marcus. Reposant avec un calme feint sur la table sa main qui avait glissé sur sa bandoulière, Talice avait ensuite patiemment écouté les explications de l’homme qui lui faisait face.
Malheureusement, ses paroles soulevaient plus de questions qu’elles n’en résolvaient. De quelles divinités ou de quel culte parlait-il ? De plus, si les sous-sols contenaient des souterrains, ceux-ci avaient probablement été creusés dans un but avoué autre que celui de charrier les eaux usées. Quel intérêt un quelconque ordre religieux aurait-il à construire ses propres égouts, alors qu’il était plus simple de faire comme tout le monde ? A moins que ceci ne soit pas de simples égouts… La jeune femme sentait que la solution n’était pas loin et que son interprétation n’était pas obscurcie par la simplicité de Marcus. Mais elle ne parvenait décidément pas à étayer ses hypothèses.

¤Il va falloir que j’en aie le cœur net…¤

Préoccupée, plongée dans ses pensées, le reste du repas avait été avalé machinalement, son palais fatigué et ses sens engourdis ne permettant pas de savourer pleinement la viande dans l’assiette.
Ayant refusé de partager le digestif, Talice avait profité de ce que le prêtre savourait son alcool pour essayer d’échafauder un plan pour le lendemain, journée qui, alors que les heures passaient, s’avérait être de plus en plus chargée.

- Si vous avez conservé les objets que vous aviez trouvé à l’époque dans le sous-sol, je souhaiterais y jeter un œil avant de dormir, j’avoue être intriguée par ceci. Si vous le permettez, j’aimerais également faire un tour dans ces souterrains, une telle architecture en ces lieux est plutôt… inhabituelle… Je ne demande pas à ce que vous m’accompagniez, je suppose que vous allez être occupé par les personnes présentes au temple.

Ce prêtre était étrangement difficile à cerner et ses intentions, autres que celles qu’ils avaient dévoilées plus tôt dans la soirée, demeuraient un mystère. Visiblement, si cela continuait dans cette voie, la manière douce ne suffirait pas à l’obtention d’informations valables.
Le long du chemin du retour à l’église, la Maître-Lame avait inlassablement réfléchi au meilleur moyen d’extorquer la vérité à Marcus, mais seule une amorce d’idée vint à germer. Notant au passage l’emplacement de l’armurerie croisée, ainsi que du poster de garde, elle avait sombrement médité, écoutant d’une oreille distraite la visite guidée du prêtre.

¤Prêtre cachotier… Prêtre… Prêtre… La réponse est là ! Alors comme ça le Dieu Brisé ne supporte pas la souffrance d’autrui, hein ?¤

Elle venait enfin de trouver une solution, si jamais Marcus n’accédait pas à ses requêtes. Ses vagues souvenirs d’enfance avaient fait ressurgir quelques informations aux sujets d’Ilmater. Apparemment, il serait question des agissements de Loviatar envers lui ; elle essaierait régulièrement de le tourmenter en le forçant à être le témoin impuissant de tortures ou de morts. Or, la majorité des prêtres se targuent d’être en quelque sorte des modèles réduits de leur divinité tutélaire. Ce qui signifie que, si al jeune femme pouvait faire de même, elle serait probablement en mesure d’obtenir ce qu’elle veut de cet homme.

¤Il me semble que le temple regorge de personnes dans le besoin… Elles pourraient toujours me servir si jamais je juge sa coopération… insuffisante… Mais pas ce soir, je commence à être fatiguée…¤

Ces dernières pensées l’avaient réconfortée dans son entreprise. Son instinct lui criait d’explorer cette voie, mais jusqu’à présent elle s’était retrouvée dans une impasse.
Passant entre les deux battants de bois, elle fit quelques pas avant de s’immobiliser le temps d’accoutumer ses yeux à la luminosité de l’édifice. Promenant son regard en quête d’un otage potentiel pour le lendemain, ses yeux glacés s’arrêtèrent sur une silhouette enveloppée d’une étoffe qui lui sembla familière. Ecarquillant les yeux afin de mieux la distinguer, elle reconnut au bout de quelques secondes le rôdeur, qui avait visiblement préféré le confort spartiate de la pierre à celui, sûrement trop ordinaire pour lui, d’un lit dans une auberge.
Talice s’approcha lentement d’Elrin et, parvenue à sa hauteur, le secoua du pied.

-Pas assez d’argent pour une auberge ? Pourtant, on dirait que tu as vendu les autres…

e souffle haletant, un homme nu courait à travers l’obscurité, tentant en vain de s’échapper de la froideur des ténèbres l’entourant. Des gouttes de sueurs lui perlaient sur le visage, l’homme ne savait maintenant plus depuis combien de temps il courait, depuis combien de temps il essayait de survivre. Au loin, il l’entendait, il l’entendait se rapprocher inexorablement. Le regard fuyant, l’homme cherchait en vain une issue. Il le savait, il ne pouvait lui échapper. Arrêtant sa course, il tentait tant bien que mal de calmer sa respiration chaotique. Tournant les talons, il n’avait plus d’autre choix que d’attendre, attendre l’arrivé de cette chose. Il ne put savoir combien de temps il attendit, le temps ne semblait n’avoir aucune emprise en ces lieux. Le regard reflétant une peur qu’il ne pouvait réussir à contenir, une masse se dessinait petit à petit dans la brume opaque l’entourant. Lentement, elle venait à lui se laissant découvrir. Haute de plus de quatre fois sa taille, sa peau lisse se confondait avec la noirceur de l’environnement. Des yeux couleur rubis le fixaient. Une voix s’éleva, une voix inhumaine, glacial, parvenant à l’homme de tout coté.
- Tu ne peux t’enfuir. Tu m’appartiens désormais.
L’humain sentit soudain une main glacial lui ceinturé la tête. Accentuant la pression, l’homme hurlait, pleurait, mélange de peur et de douleur. Dans un ultime hurlement, il se sentit aspiré à travers le corps de la créature…

D’un geste vif, la main du rôdeur agrippa la poigne de sa lame. Un claquement de métal retentit à travers l’immense pièce, laissant la pointe du métal froid en direction du cou d’une femme. Des gouttes de sueurs parsemaient son visage, le souffle haletant sa vision se précisa. Talice se tenait debout face à lui.
-(commun) désolé.
Se levant péniblement, il remit sa lame dans son fourreau. S’essuyant le visage à l’aide de la couverture, il tentait de calmer sa respiration. L’étreinte glaciale, lui revenait en mémoire, lui laissant un frisson désagréable lui parcourir l’échine. Le regard hagard, il décrivit l’immense pièce du temple. Il lui fallu quelques secondes avant de reprendre la situation en main et de savoir pour quelle raison il se trouvait là.

Balayant du regard les alentours, il s’approcha assez près de Talice pour éviter les oreilles indiscrètes.
-(commun) je sais ou travaille Fassin. Il dispose d’un atelier accolé à l’armurerie du village. Je suis parti faire une petite visite de son atelier, il n’y était pas et ne semble pas y vivre. Pour être franc, le temps joue contre nous, plus nous attendons et plus la piste de Melkinvar sera difficile. Et d’après moi, ce Fassin ne nous donnera pas les informations que l’on recherche aussi facilement. Sur ce point peu m’importe, tout les moyens seront bons pour lui faire cracher le morceau. Maintenant il faut savoir comment procéder et j’avoue qu’en pleine ville tu sembles être sur ton terrain…

Toute trace d'amusement avait soudain disparu du visage de la téthyrienne. Les pupilles dilatées par l'obscurité et la colère, elle darda son regard glacé sur le rôdeur. Sans le quitter des yeux, elle saisit l'extrémité de la lame dirigée contre elle entre deux doigts, la repoussant négligemment.

¤Mph... J'aurai quelques personnes à te présenter...¤

Alors qu'elle s'apprêtait à apprendre la politesse à Elrin à coups de botte dans les cotes, ce dernier lui servit un discours assez étrange. Désorientée par le fait qu'une personne reconnaisse avoir besoin de ses compétences elle se tut, paraissant réfléchir à la situation. Finalement, avisant Marcus du coin de l'œil, elle murmura à l'oreille du rôdeur.

- Écoute, là il est tard, on se pourra rien faire de bonne qualité en étant aussi fatigués. Allons dormir, demain nous nous lèverons avant l'aube. Vu l'heure qu'il semble être, cela nous fera une nuit correcte. J'ai peut-être trouvé le moyen de nous promener à notre guise sans être remarqués. Je viendrai te chercher au réveil pour que tu m'y aides. Si je me trompe, nous n'aurons perdu qu'une heure ou deux. Je doute que Fassin déménage durant ce laps de temps.

Méditant un instant, elle baissa encore le son de sa voix, la poussant à la limite de l'audible.

- Tu n'as qu'à te débarrasser d'un de ces impotents et prendre sa paillasse. J'ai personnellement un autre endroit plus douillet où passer la nuit. Je te réveillerai.

S'étirant douloureusement, la jeune femme tourna le dos à Elrin, le laissant vaquer à ses propres occupations. Adressant un sourire dénué de chaleur au prêtre qui attendait, elle avança.

- Allons-y.

Alors qu'ils progressaient dans l'édifice, la tueuse réalisa que Marcus ne lui avait pas donné de réponses en ce qui concernait ses interrogations précédentes.

-Avant de dormir, pourrais-je alors jeter un œil aux divers objets que vous aviez trouvés en arrivant ici? Simple curiosité...

En ce qui concernait l'exploration des souterrains, elle aborderait le sujet au réveil. Emprunter une torche et ouvrir un passage quelconque ne devrait pas déranger le prêtre. Mais il faudrait faire vite, si elle voulait pouvoir accomplir toutes les tâches qu'elle s'était fixées pour la journée. Dans un premier temps, explorer ces souterrains et tenter de déterminer s'ils pouvaient constituer un accès vers la demeure ou l'échoppe de Fassin, mais également vers l'extérieur de la ville. Ensuite, aller se débarrasser des ces saletés de haches qui l'encombraient. Puis se divertir à l'exécution du drow. Pour finir, aller poser quelques questions à ce maudit marchand, quitte à ce qu'il crache la vérité avec ses tripes et ses dents. Il serait alors temps de déterminer si elle progressait avec seulement Elrin, ou bien s'ils se mettaient à la recherche du reste du groupe. Bah, c'était un détail mineur... Décidément, les évènements à venir s'annonçaient sous les meilleurs auspices...

inuit passé

Ascha Cheynn

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Ascha, superbe jet de diplomatie : 13(dé)+12 = 25
Ronan, jet d’intelligence : 3(dé)+ ?? = Pas assez
Ronan est d’accord avec Ascha.
Ronan, jet de psychologie : 9(dé)+ ?? = ??
Ronan renégocie le contrat légèrement.

La verve de l’aasimar plaqua ses arguments les uns après les autres à un capitaine de la garde dépassé par les événements, aussi bien face au meurtre perpétré dans sa ville sans histoire que face à l’un de ses gardes devenu complètement hystérique. La parole, qui à défaut d’être divine était belle et bien céleste ne fut mise en doute de la part de Ronan et eut le don de calmer le forcené. Seul un bref sursaut de sagesse lui fit ajouter ses dernières conditions.

- D’accord, nous ferrons ça. Mais, pour le bien du village, il va falloir qu’on fasse ça dans les règles. Le jugement rendu demain aboutira dans le sens de votre proposition, si le prisonnier reste calme d’ici la. Par contre, va falloir que je trouve un moyen d’être sur que vous ne le relâcherez pas une fois sorti de la ville. Laissez-moi la nuit pour réfléchir à ça..

- Alfred, tu peux quitter la caserne pour aujourd’hui. Prend une journée supplémentaire si demain, tu ne te sens toujours pas bien. Reprend toi bon sang ! Il héla un autre de ses gardes. "Toi ! Vas annoncer au prisonnier ce qu’on fait de lui demain. Histoire qu’il arrête de nous empoisonner l’air avec ses paroles venimeuses." Il retourna son regard vers le barde. "Quant à vous, messire, je dois vous remercier car vous nous débarrasser d’un sacré fardeau et je n’ai pas honte d’avouer que je suis heureux de ne pas avoir à me salir les mains avec du sang drow. Puis comme vous l’avez dit, nous ne nous abaisserons pas à ce genre de pratiques barbares et peut être qu’il vous sera plus utile vivant que mort.."

- D’ailleurs.." Il alla dans son bureau puis en sorti quelques minutes plus tard. Il tendit un papier au saltimbanque sur le quel était écrit des bribes de la langue locale, de illuskan selon les connaissances du barde. "Ça dit que vous pouvez dormir sans payer à l’auberge, au frais de la ville comme on dit. Pour nous faire pardonner de ne rien pouvoir faire de plus pour votre ami et de vous avoir fait passer une partie de votre temps en prison."

Ascha en sortant de la caserne fut accueilli par Lutin, qui heureux de revoir son maitre, se mit à aboyer gaiement. Traversant les rues, réellement fatigué par la soirée, l’aasimar entra dans l’auberge, celle la même qui avait accueilli Talice une trentaine de minutes plus tôt. L’homme voyant le mot de Ronan lui céda une chambre en lui demandant expressément de tenir son chien et que si le lendemain, la chambre avait été souillé par la bête, même le mot du chef de la garde ne pourrait empêcher le barde de payer les réparations.

Quevven

Bien qu’ayant déjà entendu des bribes de la conversation, un homme ouvrit la porte et sans même descendre des escaliers gueula à l’attention de l’assassin.

- Ta vie sera épargnée si tu te tiens tranquille d’ici demain. Mais si tu oses faire du grabuge, tu la perdras vite fait bien fait, et cette fois personne ne pourra te sauver !

Jubilant, Quevven n’eut plus qu’à attendre l’heure fatidique qui annoncerait sa liberté.

Elrin

Après le départ de Talice, l’homme sombra de nouveau dans le sommeil, ou plutôt dans les ténèbres qui hantaient son esprit.

Talice

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Talice ne dispose pas de la connaissance nécessaire pour identifier l’objet.

Une fois dans la salle qui menait à la chambre de Marcus, le cadavre au milieu de la pièce bien fraiche, le prêtre répondit à la femme par un sourire.

- Mais bien sur ! Il fit sortir de sa manche une dague légèrement recourbée et incrustée de pierreries, mais il ne laissa pas loisir à la roublarde de soupeser l’objet ou d’en admirer l’ouvrage. "Je trouve cet objet du plus bel effet, je n’ai jamais put me résigner à le vendre, elle se nomme la dague de Ralouvet. Elle appartenait surement l’un des anciens prêtres de ce temple."

Puis il l’invita à partager à nouveau sa couche.

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Voila ce que j'attends de vous : Vous me décrivez votre nuit, l'heure à la quelle vous vous réveillez et ce que vous faites en vous levant et ou vous allez. Si je ne t'ai écrit que ça Elrin, c'est que je sais qu'il t'en faut peut pour ecrire un des cauchemars dont tu as le secret.

Quevven ne savait pas exactement ce qui avait fait pencher la balance en sa faveur, mais le peu qu’il avait entendu, li laissait à supposer que l’intimidation sur ce pauvre Alfred avait porté ses fruits plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Une question cependant restait un mystère pour l’assassin. Ascha avait il quelque chose à voir avec sa libération? Bien que le résultat soit le même, Quev n’avait aucunement envie d’être redevable à l’égard de l’Aasimar.

La journée avait été longue et éprouvante dans cette petite ville dont il ne connaissait même pas le nom. Il s’assit par terre, dos au mur et se permit enfin de souffler et de se décontracter en fermant les yeux et en s’abandonnant à sa déité.

¤ Merci vénéré déesse de m’avoir donné la force de continuer. Les épreuves que tu m’impose ne sont là que pour me préparer à ma vie future à tes cotés quand j’aurais récupéré ce pourquoi tu m’as appelé. ¤

Dans les couloirs du bâtiment, les derniers cris d’Alfred retentissaient au loin et berçaient l’assassin qui se laissait glisser dans une rêverie bien mérité.

Quevven ouvrit les yeux de bonne heure. L’astre solaire n’était pas encore levé et la fraîcheur et l’humidité de la geôle avaient eut raison de la fatigue du drow. Se levant péniblement, il entreprit de dérouiller son corps courbaturé dans une série d’exercice martiale. Quelque soit l’endroit où il se trouvait, sa journée débutait toujours par se rituel enseigné dans sa jeunesse en Mezzo.
Ces exercices lui permettaient d’acquérir de la souplesse et de la rapidité, ce qui lui était utile pour son mode de vie. Quevven n’avait pas la carrure d’un guerrier et n’était pas apte à encaisser les chocs dans des combats aux corps à corps.

Concentré et appliqué, il laissa défiler le temps, impatient de savoir ce que lui réservait l’avenir.