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A la poursuite de Melkinnvar le Mystérieux, La chasse à l'homme commence...
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Aventurier
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Quevven faisait toujours les cents pas dans sa cellule tout en écoutant l’Aasimar. Le temps s’égrainait et l’heure où les gardes allaient revenir s’écourtait. Le drow avait de plus en plus de mal à cacher sa nervosité face au barde qui ne laissait transparaître que très peu de choses. Depuis qu’il était à la surface, sa verve et son élocution lui avait permit d’obtenir pas mal de faveurs et de services mais Ascha avait de la répartit et savait manier les mots avec autant de facilité que Quevven. Bien décidé à ne pas moisir ici et se servir de l’homme pour l’aider à sortir, le drow continua d’exploiter ce qu’il avait prit pour une porte de sortie. Il lui semblait que le marchand ou la fillette l’intéressait et même s’il se trompait il se devait de poursuivre.
- Oh, mais qui te dit que je n’ai pas vu où ils allaient? Tu te doutes bien que dans ma position et de par ma nature, je ne laisse aucun détail au hasard! Ils ont suent me faire entrer, ils pourront me faire sortir… enfin si je sors d’ici avant demain! Il n’était pas rare de débloquer des situations en posant un ultimatum ou en glissant un impératif temps. Oui! C’est ce qu’il disait à la fillette, je crois? Qu’ils reprenaient la route demain. Et au sujet de la fille ma question n’était nullement déguisée. Je sais la réaction que je provoque sur les surfards et cette petite a certainement fait plus que voir une fois ou deux un drow! Sans jeux de mots, j’en mettrais ma tête à coupée! Un éclat de rire, certainement nerveux, ponctua sa phrase. Il s’approcha d’Ascha et saisie le barreau, posant sa main à quelques centimètres de celle de l’homme qu tapotait l’acier. Dans d’autre circonstance, il se serait rué sur l’imprudent qui se laisse approcher.
- Ah! Allons, Ascha! Tu ne vas pas remettre ça sur le tapis. Tu t’es fais prendre, certes, mais la faute t’appartient! Je ne t’ai pas pris par la main en te demandant de saper ma mise en scène. Soit bon joueur! Regarde moi, je serais sans doute dehors sans ton intervention! Ce que tu me dit sur les gens comme moi, me fait penser à un dicton de chez moi qui dit; Nindyn Vel'Uss Kyorl Nind Ratha Thalra Elghinn Dal Lil Alust. Ca qui veux dire; Ceux qui surveillent leurs arrières ne voient pas la mort arriver en face. Je le trouve très approprié! Non? Par contre tu as tords de dire que tu n’as pas besoin de moi, je peux être très utile et pas que pour tuer.
Quevven s’en retourna sur sa paillasse avec une moue de boudeur enfantin comme vexé des propos du barde, avant de sourire à nouveau.
Quevven/Inwën " Khaless nau uss mzild taga dosstan." (Ne fais confiance à personne plus qu'à toi même.)
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Quêteur de Chants
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¤Alors il sait où ils sont partis, nous n'aurions alors plus besoin de trouver ce Fassin.¤ C'était une seconde option, en cas de nécessité de devoir changer leur plan, de devoir utiliser l'aide du prisonnier. Pour le barde la fragilité de leur quête emplissant une bonne partie de son esprit et de connaître ce recours possible atténuait légèrement ses craintes. Certes cette option était comme lui derrière des barreaux de prison, vouée à la potence après un procès à venir qui tournerait très certainement au lynchage dans toute son immoralité.
Une idée s'implantait dans l'esprit de l'Aasimar, très certainement influencé par les dires de son interlocuteur, il allait devoir recourir à l'aide du meurtrier si la situation se gâtait avec le marchand qui allait leur servir d'intermédiaire. ¤Me revoilà à évaluer la situation qui nous attend comme si j'allais sortir d'ici...¤ Se doutant qu'avec ce genre d'individu, un service s'échangeait avec un autre service, le barde se retrouvait face au mur, à évaluer les deux seules options qui se dévoilaient à lui, ignorer totalement le drow au risque de compromettre toute leur recherche si jamais le marchand qui leur servirait d'intermédiaire se révélait sans aucune utilité pour eux, ou alors tourner le dos à la justice et se compromettre dans cette contrée en venant en aide au criminel reconnu.
Mais le barde n'était pas préparé à prendre ce risque, ça amenait beaucoup trop d'implications pour qu'il prenne cette décision à la légère.
-Avec ou sans mon intervention tu en serais resté au même point, ta mise en scène t'aurait peut être fait sortir de cette cellule, en cela je te laisse te faire un jugement personnel, tu es mieux placé que moi pour connaître tes capacités, seulement tu ne serais pas allé plus loin. Pour entrer dans ce bâtiment j'ai du jouer des coudes dans une foule de locaux qui n'attendent que ton trépas à venir, tu es leur animation du moment, ils ne t'auraient pas laissé filer sans réagir.
S'éloignant des barreaux en même temps qu'il lui disait cela, préférant se mettre hors de portée du rayon d'action de drow, par précaution, le Cormyrien reprit. -On pourrait même en conclure que j'ai ainsi prolongé ton existence, il y a fort à parier que tenter et réussir quelque chose pour te sortir de ton ... merdier ... aurait eu un effet radical sur ta situation. Ne s'attendant à aucun remerciement pour son sarcasme, il continua.
-Tu n'as plus qu'à attendre la sentence. ¤Mais si je me retrouvais à avoir vraiment besoin de lui, je perdrais ainsi définitivement la trace de la petite.¤ -A moins de trouver quelque arrangement avec la garde. Tu as réussi à les influencer pour me mettre ici, en t'y prenant bien tu pourrais obtenir d'eux qu'ils te fassent sortir. ¤Et je me retrouverais à devoir l'aider si nous n'obtenons rien de ce Fassin.¤
Il se tut en entendant des personnes se rapprocher des escaliers, tournant la tête en direction de là d'où il était descendu, il vit venir le dénommé Alfred qui était tombé en premier dans le piège du drow. Ce qu'il apportait fut fortement apprécié du barde, tant la nourriture que les nouvelles qui l’accompagnait. Il prit le plateau, adressant un remerciement au garde, puis se jeta sur les victuailles qui lui étaient ainsi proposées. Une ration de soupe, chaude, avec du pain, frais, tout cela offert, il ne se serait pas imaginé bénéficier d'un tel plaisir en entrant en ville, après deux jours à prendre des maigres forces dans le peu de nourriture décente qu'avait réussi à rassembler Lucius pour leur départ. Bouchée de pain après bouchée de pain, gorgée de soupe après gorgée de soupe, le barde reprenait quelques forces qui lui permettraient peut être de voir une autre possibilité dans sa situation.
Mais de là où il était, il ne pouvait trouver aucune réponse à son dilemme.
Voyant qu'il ne restait que quelques maigres gorgées de ce liquide plus que bienvenu, et que le quignon de pain n'était plus que l'ombre de ce qui lui avait été apporté, il s'arrêta là dans son alimentation pour se tourner vers le drow, plaçant les restes de nourriture là où il pouvait les attraper. -Tiens, je doute que tu aie droit à cela aussi, puisses-tu apprécier cette cuisine. ¤Qui pourrait être la dernière à laquelle tu goûterais.¤
L'alimentation, outre que lui remplir l'estomac, avait eu pour effet d'amener une autre possibilité concernant Quevven dans l'esprit du barde, mais comme les autres, elle avait ses limites et n'était pour l'instant que trouble pour Ascha, il allait devoir s'entretenir avec le chef des gardes pour savoir s'il pouvait ou non l'ajouter à la liste du réalisable. Interpellant le geôlier, il relança sa demande. -Puis-je maintenant m'entretenir d'un sujet urgent et important avec celui que vous nommé Ronan?
Espérant que sa requête lui permettrait de sortir de la cellule, il adressa une dernière parole au prisonnier. -Puisses ta situation s'améliorer et trouver un prolongement à ta journée de demain. Si le garde n'avait été aussi proche, Ascha aurait surement complété ses dires par "je dois m'entretenir avec le chef des gardes, peut être que ça me permettrais de m'offrir tes services", mais à la place il ne put qu'adresser un regard où pointait un soupçon de pitié face à la situation du condamné.
Unifier c'est nouer mieux les diversités particulières et non les effacer pour un ordre vain. Fiche d'Ascha lvl3Ascha Cheynn, Narvarth
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Habitant des Royaumes
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TaliceCliquez ici pour dérouler le parchemin... Talice, jet de detection : 13(d20)+3 = 16 Talice aperçoit une irrégularité sur l’étagère de la bibliothèque. Marcus, acquiesça aux paroles de Talice avec un sourire en coin. Il se laissa aller à un doux rire, légèrement grave.- Bien, il semblerait que mes doubles intentions ne vous aient pas échappé. Je ne suis plus habitué aux jeux de la séduction.. Me laisserez-vous vous inviter à diner après ? Je suis bien conscient de ne pas faire les choses dans l’ordre mais.. Il laissa ses paroles en suspend.
- Suivez-moi. Il s’approcha près de l’étagère sur le quel reposait nombre de livres. La roublarde plissa les yeux un instant, en voyant un des livres, légèrement plus gros que la moyenne. Un peu trop massif. Elle voulut s'en approcher lorsque Marcus le saisi, enclenchant un mécanisme. La voleuse formée au désamorçage des pièges, et habituée de ceux-ci à l’amasstarte, ne put s’empêcher de voir la chose d’un mauvais œil. Mais nulle boule de feu, ou carreaux empoisonnés. La bibliothèque se mit à se déplacer. Elle s’arrêta laissant un trou d’un mètre dans le mur. Y regardant de plus prêt, c’était un escalier en colimaçon bien éclairé descendant dans ce qui semblait être un deuxième sous sol.- Mes appartements sont en dessous. Et non, il n’y a pas d’odeur nauséabonde, enfin du moins, pas celle à la quelle vous pensez, ça sent juste le renfermé. Les excréments sont vidés autre part. N’hésitez pas à prendre vos affaires. L’escalier donna sur une pièce, identique à celle du dessus, sauf qu’elle était vide. Mais il y avait une porte au fond de celle-ci.- Une église sous l’église, lui dit Marcus. "Impressionnant n’est ce pas ? Venez mes appartements sont par la.." Talice, je te fais un plan des sous sols. Je te laisse l’initiative de faire à Marcus ce que tu veux. Mais pas de détails, Quevven n’a pas l’âge. Elrin Les deux hommes commencèrent le bras de fer un peu avant que le rôdeur débarque. L’un des supporters d’Enri se leva pour lui dire deux mots.- Dit donc l’ami, c’est bien gentil d’nous offrir une bière, mais tu ne vois pas que tu dérange ? A coté les deux mineurs se livraient à un bras de fer épique, quand le bras de l’adversaire d’Enri céda fasse à la force du dernier. On entendit un craquement sec mais retentissant. L’adversaire s’effondra sur le coté.
- Marc ! Ça va ? Questionnait vainement son interlocuteur qui avait le bras qui se pliait dans un angle impossible.- Hé bah, fit Enri, c’est de la gonflette que tu fais à la mine ? Va voir le père Marcus, il te soignera ça. En attendant toi et ton amis, vous nous devez deux pièces d’or !
Puis réalisant la présence d’Elrin, il s’adressa à lui.
- Je te parle de Fassin que si tu joues avec moi. Puis il empoigna son nouveau pichet et le but d’un trait.Quevven, Ascha Alfred, accompagné de Ronan firent irruption, peut de temps après la demande de l’aasimar. Ils descendirent sans regarder le drow.
- Désolé de vous avoir retenu ici. Mais par chez nous, un crime ça échauffe les esprits vous voyez. Mes gardes étaient un peu sous pression, si vous voyez ce que je veux dire. Vous vouliez me parler y parait ? Bien, allons dans mon bureau. Alfred arriva près de la porte, jetant un regard craintif à Quevven, mais inséra la clé dans sa serrure du premier coup et libéra le barde. Ronan l’emmena dans son bureau situé au rez-de-chaussée dans une pièce à part dans la quelle se trouvait une unique table et deux chaises. Déjà un breuvage chaud était posé dans deux tasses sur celle-ci. De la fumée en émanait.
- Une p’tite boisson de par chez nous, pour les nuits froides. Vous vouliez me parler ? Allez-y. Seul dans sa cellule, Quevven se tournait les pouces. Il entendit quelques jappements à la surface, sans pour autant en connaitre la raison.
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Eglise_Marcus_1er_Sous_sol.jpg
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Maître-Lame
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Un léger sourire flottant sur les lèvres, la Maître-Lame se laissa conduire dans les profondeurs du temple, non sans un dernier regard de regret en direction du cadavre reposant toujours sur l’autel de pierre. Surveillant Marcus du coin de l’œil, elle alla ramasser ses effets encore sur le sol, et emboîta le pas du prêtre. Alors que ses pieds se posaient avec légèreté sur chacune des marches en pierre, un air légèrement plus frais et humide commença à les entourer. Bien que totalement viable, cette atmosphère contrastait avec celle du rez-de-chaussée. Au niveau de ce dernier, elle ne pouvait s’empêcher de ressentir un léger malaise à l’idée de la proximité de malades ; autant côtoyer des cadavres ne lui posait aucun problème, autant la proximité d’une quelconque infection ou trace de faiblesse sanitaire la dérangeait. Elle avait tendance à considérer cela comme un signe d’infériorité de la part de la personne atteinte. Etrangement, cet air lui paraissait plus sain, et par ce fait contribuait à la détendre. Les marches s’arrêtèrent, découvrant un niveau relativement spartiate, comme il fallait s’y attendre de la part d’un suivant du dieu brisé. Tournant la tête afin de s’approprier la disposition des lieux, avançant pas à pas, Talice observa tour à tour ce qui semblait être un garde-manger, puis une bibliothèque, tentant de distinguer un quelconque objet de valeur.
¤Bon à savoir…¤
Un repas aux frais de la princesse était toujours une bonne initiative. Peut-être aurait-elle également l’occasion d’enrichir les Archives de la guilde avec un ouvrage intéressant. Mais, bien qu’analysant les divers éléments du décor, ses yeux étaient irrémédiablement attirés par le lit qui trônait devant eux, et vers lequel Marcus la conduisait irrémédiablement. Il était d’ailleurs intrigant de trouver un lit d’une telle taille dans la chambre d’un prêtre. Sa courte mais intense expérience religieuse ne lui avait en aucun cas enseigné de telles choses. Mais la chair est faible, et un homme d’église se livrant à ces activités pouvait être plus aisément malléable qu’un ascète.
Dans un tintement métallique, Talice posa délicatement les haches sur le sol, aux pieds du lit ainsi que son armure et ses gants, qu’il lui faudrait impérativement nettoyer le lendemain, pensa-t-elle en passant un doigt songeur le long du cuir sombre, y laissant un sillon couleur ébène au milieu de la poussière. Dénouant les muscles de son cou, la jeune femme défit le nœud qui retenait ses cheveux, les libérant en cascade sur ses épaules. Le morceau d’étoffe alla rejoindre le reste de son équipement, auquel s’ajoutèrent bientôt la paire de gants ainsi que deux bottes de cuir noir. La bandoulière, quant à elle, se retrouva sur les haches, allégée de la dague, qui prit position sous un des oreillers. Rivant ses yeux dans ceux du prêtre, la téthyrienne entreprit de lentement défaire le lacet de sa chainse, qu’elle dégagea de ses chausses. Ces dernières glissèrent rapidement le long des fines jambes de la tueuse, dévoilant une peau à la teinte laiteuse, sous laquelle se devinait le léger galbe des muscles. Se penchant face au prêtre afin de dégager ses jambes, ce dernier put subrepticement apercevoir le départ de l’arrondi des seins de sa "compagne ", dont le lacet de chainse défait avait libéré les formes plus que de raison. Se tournant afin d'ôter le dernier vêtement qu'elle portait encore, Talice présenta les courbes de ses fesses et hanches à Marcus, qui put par la même occasion contempler quelques instants les quelques légères marbrures zébrant le dos de la jeune femme, preuves de l’éducation vigoureuse des disciples de Tiamat. Prenant son temps, toujours sans le quitter des yeux, Talice entreprit de lentement faire le tour du lit, laissant à cet homme célibataire tout le loisir de contempler les courbes de ses fruits, dont les sombres aréoles semblaient renfermer maintes promesses, et sur lesquels l’air frais de l’étage produisait son effet. Collant son buste contre celui de son partenaire du jour, qui semblait paralysé, elle fit glisser ses fines mains le long du cou et des épaules de Marcus, s’attardant plus longuement sur divers endroits de son anatomie. Quelques minutes plus tard, également nu, debout, acculé au lit qui venait buter contre l’arrière de ses mollets, Marcus tentait de ne pas se noyer dans la glace du regard de la téthyrienne. Cette dernière, d’une violente poussée contre les épaules, l’envoya sur le matelas, dans un "POF" sonore qui sembla emplir la pièce silencieuse. Un sourire prédateur sur ses lèvres d’un rouge carmin, Talice commença à lentement progresser sur les draps, d’une démarche que sa position à quatre pattes rendait à la fois voluptueuse et dangereuse…
…
Observant silencieusement le plafond de pierre au-dessus d’elle, blottie sous les draps encore tièdes, elle savourait les dernières effluves que le goût du sang lui avait laissé en bouche. Les endroits les plus durs d’un homme ne sont pas forcément ceux auxquels on pense de prime abord. Comme avait pu le constater celui qui reposait à côté d’elle, et dont le sommeil agité laissait par endroit sur les draps de légères marques couleur rubis. Apparemment, les serviteurs du dieu brisé ne semblait pas tous façonnés à son image, et la combativité de celui-ci était étonnante. Se levant précautionneusement à la lumière vacillante des torches afin de ne pas réveiller Marcus, Talice fit quelques pas sur le sol glacé, prenant sa dague au passage. Dévissant légèrement l’extrémité du manche, elle en sortit une minuscule fiole de verre au capuchon scellé à la cire, et contenant un liquide huileux qu’elle versa en partie sur l’extrémité de ses doigts, dont les reflets ambrés se retrouvèrent quelques instants plus tard enfouis dans une partie plus intime de son anatomie. Calvaire avait fait du bon travail, elle avait toute confiance en l’huile de neem, dont les propriétés lui avaient été plusieurs fois utiles. Elle ne pouvait se permettre de laisser le hasard décider des évènements. Remettant la fiole et la dague à leur emplacement respectif, la jeune femme au teint légèrement moins pâle qu’à l’ordinaire entreprit de faire le tour du propriétaire, tentant de faire un rapide inventaire des ouvrages disposés sur les étagères de la bibliothèque du prêtre, pendant que ses doigts nettoyaient distraitement les particules coagulées sous ses ongles. Satisfaite, elle se dirigea ensuite vers la réserve de nourriture, pour y prélever un fruit qu’elle dégusta toujours silencieusement en rejoignant la douce quiétude des draps. Bien que méprisant les sentiments des autres, elle savait néanmoins qu’un homme n’appréciait guère de se réveiller seul au lit. Soutirer quelques informations et avantages du prêtre serait plus aisé si elle se trouvait à ses côtés quand il ouvrirait les yeux. Après quelques minutes passées dans un silence que rien ne semblait décider à briser, soupirant d’ennui, Talice commença à s’agiter dans le lit, faisant mine de s’étirer. Elle espérait qu’un "malheureux" mouvement un peu trop brusque parviendrait à tirer Marcus de son sommeil.
¤Bon, assez joué, maintenant ! Tu vas me dire ce que tu sais, …¤
Ces dernières activités lui avaient fait perdre la notion du temps en ce lieu sans ouvertures, et elle ne voulait risquer un quelconque échec de sa mission pour de telles futilités.
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Quêteur de Chants
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-Ne vous inquiétez pas, je comprends assez bien le comportement qui a été votre, vous n'avez fait que votre travail de garde. ¤Agir et réfléchir ensuite.¤ C'est une raison pour laquelle d'habitude il évitait les villes qu'il ne connaissait pas, où les réactions qu'auraient les gens du coin vis à vis des inconnus, des étrangers, lui paraissaient évidentes, la méfiance, parfois l'hostilité se montraient bien souvent en premier lieu, malheureusement. Ces gardes avaient préféré ne pas prendre de risques inutiles par rapport au barde qui se présentait à la prison à la suite de l'entrée du récent criminel, et ça pouvait se comprendre.
Mais maintenant l'Aasimar devait laisser de côté ce qui l'avait amené dans cette situation pour en venir au plus important, aussi il suivit le nommé Ronan dans son bureau, dans lequel il laissa flotter son regard jusqu'à en avoir fait un bref tour de reconnaissance.
Attendant que le chef des gardes lui désigne une chaise pour s'asseoir, il était resté debout jusqu'à ce que l'humain réitère sa demande à l'encontre du barde. Son attente semblait vaine aussi prit-il l'initiative de s'installer sur la chaise avant de commencer à parler.
-Voilà, comme je le disais précédemment, j'arrive tout juste des plaines à l'ouest d'ici, j'ai passé quelques jours à traverser ces vastes plaines, accompagné de divers compagnons de route. Nous avons trouvé refuge dans un monastère Tyrien sous la garde d'un nommé Aeldorn, peut être que ce nom vous dit quelque chose? -Enfin, cet endroit était aux prises avec les gobelins habitant des cavernes environnantes et nous dûmes partir essayer de raisonner le chef des assaillants, mais le temps de le trouver, il était trop tard pour pouvoir apporter quelque aide aux attaqués. Leurs forces avaient été décimées de même que celles des assaillants, les bâtiments dévastés. -Un de nos compagnons est resté là bas pour tenter de remettre de l'ordre dans ce monastère qui l'avait accueilli pour l'aider à servir son dieu.
-C'est pourquoi je viens faire un rapport de la situation auprès de la première autorité que je rencontre, en demandant votre aide pour remettre un peu d'ordre dans les ruines, nous n'avons put enterrer tous les défunts avant de nous mettre en route, et certains événements subvenus là bas font remonter certaines craintes en moi, nous avons été témoin d'une sombre magie, une de nos compagne était tombée face aux gobelin, et nous l'avons revue ensuite, relevée, une morte marchant comme vous et moi. Il avait particulièrement mit l'accent sur la fin de ses dires, espérant que le garde comprenne l'importance de la situation tel que le percevait le barde, et qu'il soit à même d'agir rapidement.
Il ne parla pas encore de l'objectif de leur présence précisément en cette ville, attendant d'avoir la réaction du garde, s'il était déjà au courrant ou non. S'il n'en savait rien, peut être que l'Aasimar pourrait requerrir son aide pour trouver Melkinnvar ainsi que la petite Enola, car ça signifierait que le gras marchand n'avait en rien prévenu de ce désastre.
Unifier c'est nouer mieux les diversités particulières et non les effacer pour un ordre vain. Fiche d'Ascha lvl3Ascha Cheynn, Narvarth
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Aventurier
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Les yeux du rôdeur fixaient la scène qui se jouait devant lui. Le discours d’un des compagnons d’Enri fit naître une colère qu’il tenta tant bien que mal d’étouffer. Colère qui d’écoulait d’un harassement profond des mœurs de ces humains. Une réponse, une simple réponse lui suffisait, un lieu, seulement un lieu et pourtant tant de difficulté pour l’extirpé de ces humains. Un long soupir sorti de ses lèvres. Balayant la taverne, il ne put s’empêcher de trouver la solution de Dark d’une simplicité des plus déconcertantes. Sortir sa lame, faire couler un peu de sang pour pouvoir extraire toute les informations qu’il aurait voulu, bien entendu tout ceci ponctué de hurlement de douleur et de peur. Un rictus d’amusement se dessinait sur ses lèvres. ¤Elrin : tout ceci serait bien plus simple, que de caresser ces foutus humains dans le sens du poil pour pouvoir obtenir un simple lieu.¤ Les paroles du minier le sorti de ces songes ensanglantés, pour le replonger dans un ennui profond à l’idée de devoir se confronté à cet humain. ¤Elrin : joué !?¤ Un rire cynique résonnait dans un recoin de la tête du rodeur. ¤Dark : oh qu’ils sont mignons.¤ ¤Elrin : ferme la ! j’en ai plus que marre de cette situation.¤
-(commun) très bien j’accepte. Une fois la partie terminée dit moi ou je pourrai trouver Fassin. L’illuskien détacha d’un mouvement de poigné la lanière de cuir qui retenait son carquois et son arc. Assis sur le tabouret, il tendit sa main, le coude posé en angle droit sur la table en chêne ; attendant une confrontation de force brute des plus ennuyeuses.
Si Elrin voit que son adversaire est bien trop fort, il relâchera ses muscles de manière à ne pas subir de dégâts.
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Aventurier
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L’assassin n’avait pas quitté du regard les gardes et surtout le dénommé Alfred qui semblait plus facilement influençable. Ils venaient chercher Ascha et de par ce fait, Quevven regardait s’envoler ce qui aurait pu être sa clef de sortie. Une fois encore, il allait devoir se débrouiller par ses propres moyens, même s’il gardait un faible espoir que l’aasimar est mordu à ses mensonges et veuille faire un geste en sa faveur. Toujours le sens de la provocation à fleur de peau, Quev lança aux gardes qui allaient disparaître une petite boutade histoire de les faire marronner un peu.
- A quelle heure il serve le souper dans cette auberge!
Désormais seul, le roublard eut tout à loisir de se concentrer sur un plan d’évasion. Faisant le cents pas dans sa geôle exigu, il tomba sur le reste de soupe et de pain dur qu’Ascha avait délaissé. S’asseyant sur le sol, dos contre les barreaux, il attrapa le tout et mangea avec appétit. Son air enjoué avait disparut et laissé place à de la tristesse et de la mélancolie.
¤ Regarde toi Quevven de ma maison Tuin’Tarl, tu es pathétique! Tu quittes le confort de Mezo pour te retrouver comme ces gueux de surfards, miséreux et pitoyables. ¤ Il reposa son écuelle vide et posa sa tête sur ses genoux. Et tout ça pour quoi! Pour une quête insensée et suicidaire dictée par … ma mère, ma reine, ma vie, Lloth!
Le simple souvenir de ce nom qu’il avait tendance à négliger depuis qu’il était à la surface, lui permit de reprendre confiance en lui et c’est avec ce nouveau regain d’énergie et la peur de l’échec, que Quevven se releva bien décidé à quitter les lieux. Il lui fallait une nouvelle clef et cette clef s’appelait Alfred. N’étant sûr de rien au sujet d’Ascha, il devrait compter sur lui comme à son habitude! Maintenant il fallait amener Alfred à faire ce qui n’était pas dans ses intérêts, soit en lui faisant peur, soit en lui faisant miroiter merveilles et richesses. Accroché aux barreaux le roublard cria.
- Messire Alfred!
Quevven/Inwën " Khaless nau uss mzild taga dosstan." (Ne fais confiance à personne plus qu'à toi même.)
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Habitant des Royaumes
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ashkel, dans les 22 heures.TaliceCliquez ici pour dérouler le parchemin... Color=green]Marcus, jet de vigueur, 20[/color] Marcus est un bon coup.
Talice, jet d’intelligence, 13(dé)+3 = 16 contre DD 12 Talice a bien appliqué la substance contraceptive. 1% de chances de tomber enceinte : 77(d100) Talice n’est pas enceinte.
Talice, jet de psychologie : 18(dé)-1 = 17 contre DD 12 < Réussite > Talice voit que Marcus fait semblant de se réveiller. S’étirant et baillant, grimaçant sous la vive douleur que déclenchait les mouvements de ses bras, marqués aux épaules par des traces de griffures, Marucs s’éveillait. Cependant il s’appliquait tellement à essayer de faire croire qu’il avait bien dormi que Talice n’en fut pas dupe : il s’était réveillé avant qu’elle le rejoigne, cependant il était impossible de déterminer quand.. Le ventre du prêtre émit quelques sons si bien que l’homme se leva. Debout nu à coté du lit, la voleuse put contempler son œuvre. Morsures sur les trapèzes, griffures dans le dos et les épaules, même les fesses du prêtre n’avaient pas été épargnées. Cependant bien que celui si aurait put les faire se refermer en un éclair, il décida de les garder.- J’aime ce genre de souvenirs, glissa t’il à Talice pendant qu’il enfilait son manteau ecclésiastique. Une fois habillé, il enchaina, "Je préfère que nous discutions de ce que vous voulez, devant un plat chaud. J’ai faim et profitez c’est moi qui invite.." Il accompagna sa déclaration d’un rire léger.
Une fois tout les deux habillés, ils remontèrent à l’étage, le passage secret se refermant derrière eux. Il ferma la porte qui donnait sur le corps du malheureux à clef, laissant derrière lui quelques sans abris sur des paillasses relativement propres. Talice scanna la foule d’un regard, mais ne vit nulle trace de Talvrae, ni de Lutin et encore moins d’Elrin. Après tout, ils avaient peut être suivit son conseil. Sortant dans Nashkel, la roublarde put constater que la nuit s’était déjà avancée et qu’elle était plutôt fraiche. Marcus la guida vers une auberge luxurieuse, il y entra avec elle, lui tenant la porte comme un gentilhomme.
Le patron de l’auberge accueilli le prêtre à bras ouvert, l’embrassant comme un ami de longue date.- Marcus ! Quel plaisir ! Une table pour deux ? Il jeta un œil vers la jeune téthyrienne. "Tout de suite ! Je vous en prie, mettez vous à votre aise. Je vous apporte ma spécialité. Bien sur Marcus, ton amie est mon invitée elle aussi !" Le prêtre adressa un sourire à sa compagne pour la soirée, inviter avait été un bien grand mot, il savait pertinemment qu’il n’aurait pas à payer le repas.
- Les avantages d’être serviteur du dieu brisé dans les villages.. Vous vouliez savoir comment était organisé le système d’épuration de l’église ?
Le tavernier leur apporta du vin, ainsi que deux verres. Sans un mot il les servit, et sans un mot il reparti préparer les plats, lançant quelques œillades intéressées à la jeune femme.- Comme vous avez du le comprendre, cette église est moins simple qu’elle n’en à l’air. Elle n’a pas toujours été la demeure d'Ilmater. Je ne sais pas pour quelle divinité cette bâtisse à été érigé mais elle recèle de bon nombre de secrets. Je ne les ai pas tous découvert. Mais apparemment il y a un réseau sous terrain dessous de la ville.. Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Talice jet de psychologie, 11(dé)-1 = 10 contre DD ?? Talice croit Marcus. Elrin Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Enri, jet de force : 15 contre Elrin, jet de force : 12(dé)+2 = 14 < Echec > Elrin résiste avant de perdre. Le bras de fer s’annonça moins difficile que prévu pour le rôdeur qui s’attendait à une démonstration de brutalité de la part du carré de chair qu’était son adversaire. Même s’il dut se résigner à perdre cette compétition, il se demandait réellement si l’ancien adversaire n’avait pas fait semblant de se faire casser le bras.
Enri ouvrit grand la bouche, relevant une dentition chaotique surement due à une hygiène de bouche plutôt mauvaise ou à des bagarres trop fréquentes.- Bien joué l’ami. J’ai failli perdre comme qui dirait. T’as l’air de rien comme ça mais t’es un dur ! Haha ! Très bien, j’vais t’dire ou est ce Fassin. Tu lui cherche des noises ou bien c’est lui qui te doit du pognon ? Parce que bon, même si j’ai rien contre les p’tites bastons, j’suis pas sur que lui faire la peau serait bon pour le village. Pour toi, pour moi, pour Fassin, et pour le reste. Si tu’l’cherche, y sera chez lui, mais j’sais pas ou c’est. Mais ce que j’sais, c’est qu’il a un magasin à coté de l’armurerie, il vend des trucs pour les agriculteurs. Il s’arrêta un instant. "Alors la revanche ?" Ascha Cheynn- Aeldorn vous dites ? Hum.. J’dois dire que je ne connais pas. C’est ou qu’… Ou était ce ? L’homme faisait apparemment des efforts pour ne pas parler comme les villageois de la ville, d’une façon un peu rustre. Il essayait de faire bonne figure devant le barde. Au fur et à mesure du discours, le garde ouvrait les yeux ronds. "Des gobelins dans des cavernes ? Vous savez, nous ne somme qu’un petit village, nous ne nous occupons que de nos affaires. J’enverrais bien des gardes pour aider votre compagnon, mais je n’ai pas les effectifs pour envoyer des personnes la bas. Je suis désolé. Nous avons déjà assez de problèmes comme ça avec les assassins.." Il lui fit comprendre qu’il désignait Quevven. "En tout cas, si vous dites qu’il y a eut match nul et pas de survivant, ben.. Tant mieux pour nous, on risque pas d’attaques de toute sorte." Quevven La porte donna sur les cellules s’ouvrit, un garde passa la tête pour répondre au drow.
- Tu risques pas de mourir de faim en une nuit, prend ton mal en patience mon gars. P’tet que tu mangeras demain, qui sait. Hahahaha. Puis elle se referma aussi sec.
Quelques minutes plus tard, elle se rouvrit, mais personne ne la passa. Assit dans sa cellule, Quevven sentait qu’il avait touché sa cible.
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Aventurier
Aucune chambre
Aucune gemme
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¤ Pauvre type! J’espère que Lloth te mettra sur mon chemin pour que je te fasse souffrir mille mort, surfard! ¤
Maudissant intérieurement le garde à l’humour douteux, Quevven faisait les cents pas dans sa cellule qu’il trouvait de plus en plus exigu. Il était persuadé qu’Alfred ne viendrait plus, préférant rester un pleutre vivant plutôt qu’un héro mort. La tête collée aux barreaux de sa cellule, l’assassin s’abandonnait à sa maîtresse dans un monologue reconstituant et vivifiant. Il n’était surtout pas question de ce plaindre face à la reine araignée qui détestait les faibles et les pleurnichard, mais Quev aimait lui parler de ses futurs actions et de leur plan connu d’eux seul. C’est un léger grincement venu de la porte qui lui fit lever les yeux et sortir par la même occasion de ses pensées. Il plissa les yeux et avec circonspection, d’une voix qui se voulait chaleureuse, appela.
- Alfred! Alfred, c’est toi? Je suis sûr que c’est toi et que tu m’écoutes! Approche s’il te plait, ce que j’ai à te dire ne regarde que toi et moi. J’ai vue de suite que tu n’étais pas un sot quand j’ai lancé mon sort. Tu ne t’es pas approché, ce qui fait de toi un homme prudent. Faire passer un homme peureux et lâche pour quelqu’un de prudent, la barrière était mince et l’action bien plus valorisante. et puis j’ai vue dans tes yeux de la compassion! Tu es quelqu’un de réfléchi qui sait que la vie est dure pour une personne comme moi. Tu sais, je ne suis pas un de ces fanatiques de drow idolâtrant Lloth. Si je suis venu à la surface c’est pour embrasser Ellistrae, Tu sais, celle des bons drows! Levant un regard inquiet sur ses paroles blasphématoire, il s’attendait à être transformé en Dridder. Mais Lloth aimait le mensonge quand il était utilisé à bon escient. Honnêtement! Ce serait un humain de chez vous qui aurait tué ce marchand, aurait il été jugé et traité de la même façon? Nous savons bien que non. Tu es sûr que tu ne veux pas approcher? Allons, je ne te dis pas de rentrer dans ma cellule, bien que le dialogue serait plus plaisant, mais entre et ferme la porte. Bon, ce n’est pas grave! Il baissa le ton de sa voix et la modula pour rendre la chose plus intrigante. Je vais être honnête avec toi Alfred! Quoiqu’il en soit, je ne serais pas jugé ou exécuté ici! Je ne leurs laisserais pas le temps. Ce que tu as vu de mon petit tour de passe passe, n’est que des peccadilles. Et s’il faut que je tue tout le monde pour sortir d’ici, je le ferais, toi compris. Mais j’ai pour toi des projets bien plus intéressant, plus valorisant, qui te rapporterons au delà de ce que tu as pu imaginer. Tu n’as qu’une chose à faire pour les obtenir, récupérer mes affaires et m’ouvrir la porte. Si tu fais cela, ta vie va changer radicalement! Alors qu’en dis tu mon ami? Il tendit la main à travers les barreaux. Tapes là!
Quevven effectue un jet de bluff sur Alfred.
Quevven/Inwën " Khaless nau uss mzild taga dosstan." (Ne fais confiance à personne plus qu'à toi même.)
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Maître-Lame
Aucune chambre
Aucune gemme
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Surprise par la volonté de Marcus de conserver ses cicatrices, Talice s’était néanmoins abstenue de tout commentaire cinglant, se contentant d’hausser les épaules à cette annonce. Grimaçant, elle avait repris ses vêtements poisseux du mélange de sueur et de poussière du voyage. Avant toute chose, il allait falloir nettoyer tout cela. Alors qu’elle finissait de lacer ses chausses, elle avait continué d’inspecter les lieux, tentant une fois de plus de déceler un objet ou une particularité d’un quelconque intérêt. Finalement, son armure et sa bandoulière fixées, elle avait décidé de ne laisser que les haches dans la chambre.
¤J’aurai bien le temps de les vendre, entre l’exécution du drow et notre entrevue avec Fassin…¤
la jeune femme avait ensuite emboité le pas à Marcus. Le couple avait lentement progressé dans les rues de la ville, la téthyrienne évitant cependant tout contact physique avec le prêtre. Profitant du trajet, elle avait tenté de jauger la santé financière de la ville selon les accoutrements arborés par les passants, mais il se faisait tard, et les personnes encore dans les rues n’avaient rien de bien particulier. Au passage, la tueuse fut soulagée que la journée du lendemain n’ait pas encore débutée, cela aurait signifié beaucoup trop d’empressement. Entre ce repas, ses ventes, l’exécution et l’interrogatoire à venir, la journée allait être suffisamment chargée pour ne pas en plus la commencer en retard. Alors qu’elle pénétrait dans l’auberge, une bouffée de chaleur, porteuse d’effluves toutes plus fortes les unes que les autres, avait assailli son nez. Un mélange de nourriture, dont la qualité semblait prometteuse, d’alcool, mais également d’odeurs corporelles diverses, propres à ce genre de lieux. Au passage, elle crucifia du regard l’aubergiste, qui avait osé la considérer comme l’amie de Marcus. Talice n’était pas étonnée de ne pas apercevoir ses compagnons de route dans l’établissement. Ils n’avaient pas semblé rouler sur l’or, et l’impression de luxe émanant de cet endroit n’était pas forcément compatible avec leurs finances. Elle se demanda comment ils feraient pour se retrouver le lendemain pour aller voir Fassin, mais cette pensée fut vite chassée par les paroles de Marcus.
¤De toutes manières, ils savent que je suivrai l’exécution.¤
Aux dires du prêtre, les dieux ne se gênaient pas pour s’accaparer et recycler un lieu de culte déjà existant. Lamentable… Mais elle se méfiait depuis longtemps des paroles des hommes d’église, et ne tenait rien pour acquis avant d’en avoir eu la preuve. Tendant la main vers son verre, elle but une petite gorgée de vin. LA chaleur légère de l’alcool lui descendant dans l’estomac la réveilla un peu. Il fallait faire attention ; le ventre vide et avec seulement de l’alcool à disposition pour l’instant, la conversation ne devait pas déraper. Reposant le verre un peu trop brusquement sur bois de la table, elle commença à interroger le prêtre.
- Si vous ne savez pas de quel culte il s’agissait, comment pouvez-vous effectivement affirmer qu’il s’agissait bien d’un culte, et non d’autre chose ? Par exemple un repaire de contrebandiers, ou quelque chose du même genre. Cela expliquerait la présence du réseau souterrain, non ?
Elle n’aimait décidément pas la tournure que prenait la conversation. Etre aussi affable, cela lui donnait envie de vomir. Faisant fi de l’étiquette, elle alla droit au but.
- Mais qu’entendez-vous exactement par "réseau souterrain" ? Des égouts ? Des tunnels destinés à être empruntés ? Connaissez-vous les lieux qu’ils desservent ?
il fallait impérativement qu’il crache ce qu’il savait. Si la demeure ou le magasin de Fassin en constituaient des issues probables, cela se révèlerait plus qu’utile en cas "d’incident". Si, en plus de cela, ils pouvaient par la suite sortir de la ville par ce moyen, cela n’en serait que mieux. Jouant distraitement avec son verre, Talice jeta un discret coup d’œil à la clientèle de l’établissement, faisant mine de scruter l’arrivée du propriétaire avec leur repas. Cette occupation lui permit d’oublier quelques instants l’envie de meurtre qui commençait à naître en elle, face à cet homme qui faisait tant de mystères de son bâtiment. Trépignant intérieurement d’impatience, ses doigts s’agitant de plus en plus autour de son verre, elle attendit de plus amples détails. Le futur état de santé de Marcus en dépendait.
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