Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : pluie, froid, un peu de vent.
Moment : 14h à 15h

MJ
Narration: Tous

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Saeonna Aelrail lance sort: Soin modéré sur le molosse elfique
Cooshee récupère 8 PV
Nob Sombreterre alias Doug Ross est au chevet d’Ethan et utilise trousse de premier secours
Test de premier secours DD 15: 20 (dé) + 7 (compétence) +2 (bonus trousse)= 29 -> Réussite
Nob Sombreterre parvient à stabiliser Ethan
Nob Sombreterre lance sort: Création d’eau
Les outres de Nob Sombreterre, Miriel et Lhamo sont au plein.
Nob Sombreterre lance sort: Soin modéré sur Ethan
Ethan récupère 19 PV
Miriel Agarwaen fouille les sacoches de cheval appartenant à Taéros
Nob Sombreterre lance sort: Détection de magie

than était un homme aux mœurs simple, un homme bien, que nombreux étaient fier de côtoyer. Un ami sincère et un compagnon sûr dont la famille demeurait un socle solide sur lequel il pouvait se reposer. Le voir ainsi maltraiter était une abomination et c’est avec toute la délicatesse et son savoir faire que Nob Sombreterre lui prodigua des soins attentifs, déployant un luxe de précaution pour qu’il survive.

Son premier diagnostique était sans appel avec une clavicule et un bras cassé, il fit donc au mieux pour isoler et réduire les blessures de son épaule gauche tout comme il nettoya ses diverses plaies dont deux longues lacérations à la cuisse gauche pour permettre à l’elfe sauvage et la druidesse drow de transporter le forestier à l’abri pour l’installer sur une paillasse appartenant à Miriel. Après avoir vertement tancé l’abjecte nobliau, Nob, toujours à son affaire, vérifia une dernière fois ses bandages d’Ethan avant de faire appel aux faveurs divines du Seigneur de la Terre et laissa s’écouler dans le corps martyrisé de leur compagnon une énergie réparatrice bienfaitrice dont l’effet immédiat fut de faire disparaître un teint cadavérique au profit d’une peau un peu plus rosée qui ne manqua pas de rassurer le serviteur d’Urogalan.

- Sa respiration est plus apaisée mais il a de la fièvre, dit Lhamo scrutant le visage de l’humain tandis qu’elle lui appliquait un linge humide sur son front luisant de sueur.

Une heure venait de s’écouler depuis qu’ils avaient retrouvé le forestier. Le sagespectre qui avait mobilisé une grande partie de son énergie pour sauver leur compagnon, commençait à ressentir les effets de la fatigue. Il se releva pour découvrir une Miriel affairée à trier sur le sol le contenu d’une sacoche de selle qu’elle avait prélevée sur la monture de Taéros. Près d’elle, Saeonna était assise un peu en retrait, le fils de Jeamenth blottit entre ses bras, gardant les yeux fermés comme s’il dormait. Elle le berçait doucement au son d’une ancienne contine qu’elle tenait des siens. Il n’y avait aucune trace du cooshee, pas depuis que la prêtresse du Seigneur des Arbres lui avait prodigué quelques soins afin de faire disparaître les blessures qu’il avait reçu lors de sa course infernale avec les chasseurs. L’animal restait dehors, une sentinelle vigilante dont la présence.

Dehors, il pleuvait toujours, modérément. Rak de Delzoun avait cru un instant qu’il allait devoir construire une cage ou plus simplement attacher le nobliau à un poteau. Il avait sans doute oublié la présence de ces quelques cages laissées sur place par les chasseurs, un oubli vite réparé quand il poussa Taéros dans l’un de ces cages, un gros cadenas ouvert pendait à l’une des portes rouillée, il n’en fit pas grand cas et verrouilla la grille. S’ils avaient besoin de l’ouvrir, ils arriveraient bien à le briser mais comme ça le vigoureux était au moins tranquille pour le moment. Pour parfaire le tout, le molosse elfique posa négligemment son arrière train devant la cage, narguant le petit humain qui dans le plus simple appareil maudissait père et mère et tout ce qu’il y avait de bon dans cette partie de Faerun. Notre chien de meute, Rak de Delzoun, se trouvait donc libre de ses faits et gestes, là dans ce camp abandonné, là où il avait malencontreusement son hache familiale lors du glissement de terrain et dont il semblait là aussi ne plus se souvenir de son existence…

La journée n’était pas encore terminée mais une certaine fatigue pouvait se ressentir chez les compagnons, et le temps à l’extérieur n’arrangeait rien à la chose. Qu’allaient-ils faire maintenant ? Sans nul doute que de nombreuses questions les assaillaient et auxquelles il leur faudrait trouver des réponses. Pour l’heure, ce n’était pas la principale préoccupation de notre cher Nob Sombreterre dont l’instinct le forçait à pousser ses recherches et quand son regard glissa sur les affaires de ce Taéros éparpillée sur le sol et notamment une petite boîte couverte, d’un blanc opaque qui était sculptée. Prit d’une intuition, le gardien lugubre mit un genou à terre et plaça sa main droite au dessus de l’objet tandis alors qu’il prononçait quelques mots dans sa langue natale. Un petit cône de lumière imprégna la boîte et révéla aux yeux de l’hafelin ce dont il se doutait, la présence d’un objet magique...

Nob avait espéré une cache secrète avec des preuves supplémentaire de la forfanterie de Taeros mais il ne fut pas totalement désappointé à la découverte de cette petite boite sculptée qu'il désigna à ses compagnons.

-Par ma foi, cette boite est magique mais je ne suis pas sorcier et l'art n'est guère de ma spécialité. J'ai quelque connaissance en mystère et je vais voir si les sculpture de cette boite me rappel quelque chose mais je doute de pouvoir déterminer le pouvoir de cette chose. Peut être que dans l'état de Taeros, on arriverait à lui tirer les vers du nez. A moins que l'un d evous puisse deviner à quoi cela sert, j'irais l'interroger.

En fait, Nob s'attendait à plus de magie dans l'environnement du noble, il se souvenait encore des traces de feu magique qui avait ravagé le campement des elfes. Hors jusque la, pas la moindre trace de mage ou autres manipulateur de la toile.
Le contenu des sacoches lui rappelait qu'ils avaient peut être raté un bon butin sur les cadavres des nobliaux accompagnant le chasseur.

-C'est tout ce qu'on à trouvé dans le camps ? Armes ? Nourritures ? Argent ?

La fatigue agissant, le sagespectre réalisa que la faim commençait aussi à se faire sentir comme il réalisa que les armes de leur prisonnier pouvait être très intéressante. Il ferait encore jours quelques heures et malgré l'épuisement, le prêtre d'Urogalan n'était pas encore assez tranquille pour s'endormir.

-Rak, vous venez avec moi? Je veux faire le tour du camps pour voir si on a rien raté avant de retourner voir Taeros pour l'interroger sur cette boite . Nous aurons ensuite tous besoin de repos.

Le Hin espérait que le repos serait également salutaire à Ethan, il craignait que celui ci est une infection et il était impuissant face à ce genre de danger. Avec le temps, Urogalan lui donnerait peut être le pouvoir nécessaire mais du chemin restait encore à faire.

MJ
Narration: Tous

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Lhamo lance sort: Détection de magie
Lhamo utilise compétence Art de la magie pour déterminer l'école de magie
Test d'art de la magie DD ??: 17 (dé) +5= 22 -> Réussite

Intriguée, Lhamo hésita à s'emparer de la boîte détenue par le sagespectre pour l'examiner de plus près mais la druidesse attendit patiemment le bon moment pour pouvoir le faire. Elevée dans une société où la magie était très prisée, elle en connaissait les différents usages Voyant le gardien lugubre se préparer à aller fouiller le camp et interroger Taéros, elle le héla.

- Attendez ! Si vous permettez Nob, j'aimerai pouvoir examiner à mon tour cet objet.

Elle adressa un sourire de circonstance au prêtre tandis qu'il lui remettait l'objet. Inspirant profondément, elle commença l'examen de objet était enchanté. Près d'elle Miriel venait de répondre par la négative à la première question de Nob. Son visage exprimait une certaine gène.

- Je suis désolée Nob, je n'ai pas fouillé de fond en comble le campement, par ailleurs cela me fait penser que je n'ai pas non plus examiner les cadavres de nos ennemis...je me suis intéressée qu'à ce Taéros. Peut-être est-ce une erreur?

Miriel empoigna son arc.

- Oui c'était une erreur, une erreur grossière, reconnut-elle à mi-voix, l'euphorie de leur victoire précédente acquise avec brio était sans doute la cause de cet oubli, "Je n'aime pas l'idée que nous sommes peut-être passés à côté de quelque chose, je vais retourner sur le lieu du combat. "

Un objet se trouvait à l'intérieur de la boîte, un sourire satisfait sur l'elfe à la peau sombre, elle accentua son examen quelques instants supplémentaires avant que le verdict ne tombe. Elle prit une profonde inspiration quand elle referma la main laissant s'évaporer les dernières émanation. Son regard se posa sur les compagnons.

- L'objet que contient cette boîte se trouve à l'intérieur appartient à l'école d'invocation mais je ne suis pas parvenue à en savoir plus. Toutefois, une chose est sûre, je préfère que notre prisonnier ne puisse le tenir de nouveau entre ses mains. Tenez Nob, je vous le laisse le temps que j'accompagne Miriel dans son expédition, je préfère que nous restions au moins à deux lors de nos déplacements. Saeonna pourrait s'occuper d'Ethan pendant ce temps?

Arborant un sourire de circonstance, l'elfe noire attendit la réponse de ses camarades pendant qu'elle remettait la petite boîte aux décors sylvestres dans la paume du prêtre d'Urugolan.

Rak considéra avec satisfaction Taéros enfermé dans la cage. Avant de s'éloigner, il vérifia la solidité des différents barreaux pour être certains que le prisonnier ne pourrait fuir. Ils avaient eu tant de mal à l'attraper, et celui-ci avait fait tant de mal dans la région, qu'il ne fallait pas lui laisser la plus petite possibilité d'évasion.

Rak ne fit guère cas de l'étrange boîte.

- C'est sûrement un objet maléfique. Autant le laisser et ne pas y toucher, proposa-t-il en bon nain à l'esprit simple que la magie n'intéressait pas et rendait malalaise.

Le guerrier se demandait ce qu'il pourrait bien faire pour se rendre utile, quand Nob lui proposa de faire le tour du camp pour fouiller le camp.

- Volontier ! accepta Rak avec enthousiasme. Mais au fait, je pourrai peut-être retrouvé mes affaires. Ces brutes m'avaient tout pris et laissé nu comme un vers.

Lhamo intervint à ce moment et prit un moment la boîte. Sa conclusion renforça la conviction du nain.

- C'est bien ce que je disais. Mieux vaut la reposer et ne plus y toucher. Allez Nob, fouillons ce camp. Et si tu vois mes affaires, dis le moi. Surtout ma hache ! Ah ! Qu'est ce que je ne donnerais pas pour la retrouver, affirma-t-il avec presque des larmes dans les yeux.



Rak part fouiller le camp avec Nob.

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : pluie, froid, un peu de vent.
Moment : 15h à 16h

MJ
Narration: Tous

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Nob Sombreterre et Rak de Delzoun fouillent le camps.
Test de compétence fouille Rak de Delzoun DD ??: 7 (dé) + 0 (Int) = 7 -> Echec
Test de compétence fouille Nob Sombreterre DD ??: 10 (dé) + 1 (int) = 11 -> Echec.

e groupe se divisa. Tandis que Saeonna tenait à rester auprès du forestier pour assurer le suivi des soins, le sagespectre et le vigoureux entreprirent de fouiller avec un peu plus de minutie sans toutefois parvenir à trouver quoique ce soit qui puissent leur servir. Rien de rien. Alors que Rak de Delzoun s’évertuait en vain à retrouver une arme ancestrale appartenant à son clan dans ce camp abandonné, probablement mortifié par cette perte comme tout bon nain qui se respecte, Nob, lui pouvait légitimement s’impatienter de ne pouvoir rien faire de plus, il se rapprocha de Taéros et lui montra la boite. L’homme , qui venait de perdre coup sur coup son statut et sa morgue pour devenir un simple prisonnier au main d’une petite troupe d’aventuriers, écarquilla les yeux mais ne dit rien.
Pendant ce temps, Lhamo et Miriel approchaient de camp mais ils se figèrent rapidement, elles venaient de capter des éclats de voix et des chevaux qui hennissaient. Ce qui n’était guère de bon augure.



La drow échangea un bref regard avec l’elfe sauvage. Sa réponse fut brève.

’

Miriel approuva et elles firent volte face et vidèrent les lieux. Le chemin de retour fut avalé en quelques minutes et au moment où Nob Sombreterre montrait l'objet au chasseur, les deux elfes déboulaient dans le camp, hors d'haleine et Lhamo d’annoncer laconique:

- Nous avons de la visite les amis !

Leur prisonnier ne put s’empêcher de sourire à cette nouvelle. Pour les compagnons, la journée était donc loin d’être finie

Rak, en compagnie de Nob, avait tenté de retrouver ses affaires. Sans succès.

- Morbleu ! jura-t-il à plusieurs reprise. Ma hache ! Ma chère hache !

Malgré ses efforts, il ne put mettre la main sur cet objet auquel il tenait tant. Il aurait bien aimer retrouver également son armure, presque une double peau pour lui.

Dépité, il revint vers Taéros et lui dédia un regard chargé d'animosité.

SOudain, le guerrier se saisit de son marteau de guerre. Car un bruit de course l'avait alerté. Il fit un demi-tour sur place, presque en une pirouette.

- Attention ! Quelqu'un arrive ! prévint-il.

Mais il se rendit compte rapidement de son erreur en voyant Miriel et Lhamo débouler au pas de course sur le camp.

- Quoi ? lança-t-il après avoir écouté Lhamo. Vous pensez que quelqu'un vient délivrer Taéros ?

A la vue du sourire de ce dernier, le guerrier raccrocha son marteau et prit son épée. D'un pas décidé, il s'approcha de la cage et glissa la lame entre les barreaux, pointant l'épée sur le ventre du prisonnier.

- S'il arrive beaucoup de gens, trop pour pouvoir se battre, je tue Taéros, affirma-t-il d'un ton implaccable.

Le sagespectre souris en entendant la dernière réflexion de Rak et il s'adressa à Taeros.

-Je serais de vous, je ne me réjouirais pas trop vite, un nain est connu pour tenir parole et votre peau ne vaut pas bien cher. Moins que celle d'un putois en tout ca. De plus, tout les humains ne sont pas vos amis et vous en aurez encore moins si ceux ci décident de nous affronter.

Le prêtre d'Urogalan commençait à être fatigué d'avoir vu tant de sang couler. De plus, à force de taper avant de parler, ils allaient finir par s'attaquer aux mauvaises personnes. N'allaient ils pas finir par tuer une troupe d'humains totalement ignorant des méfaits de Taeros ? D'une façon plus pragmatique, leurs ressources commençaient à fondre et les faveurs de son Dieu n'étaient pas éternelles.

-Rak,vous nous avez donné la solution, nous avons un otage et il peux nous permettre d'éviter le combat. De plus, rien ne nous dit que ces humains sont de ses amis, ca peut être une troupe de passage ne connaissant rien des sinistres trophées de cette crapule. Lhamo, je vous suggère de vous cacher dans les bois prête à intervenir. Autant ne pas vous faire voir par ses humains , la réputation de votre race n'est plus à faire et j'aimerais éviter l'incident si cela est possible. Sans compter que vous pourriez servir d'élément de surprise en cas de combat.
Maître nain, serrez moi notre Taeros de prêt et gardez votre air menaçant, les humains ne doivent pas douter de notre détermination.

Nob se rendit compte qu'il commençait à donner des ordres alors qu'il n'était lui même qu'un intrus dans cette affaire même si celle ci semblait avoir commencé il y a des siècles. Sa voix se brisa un peu et il ajouta.

-Enfin, ce ne sont que des suggestions mais avec un otage comme ce Taeros, nous devrions pouvoir négocier. Nous ne voulons pas tuer les humains mais traduire celui ci devant leur justice. Si ce sont ses hommes, la vie de leur maitre devrait tempérer leurs ardeurs et si ce sont des etrangers, nous devrions pouvoir leur expliquer.

Ce faisant, Nob étreignit sa morgenstern d'une main ferme tout en rangeant l'étrange petite boite dans sa bourse.

Saeonna n'avait pas quitté le chevet de leur ami le rôdeur depuis qu'on le leur avait demander. Elle avait aussi garder le chien et l'enfant près d'elle. Il y avait beaucoup de tendresse dans ses gestes et ses manières avec eux trois. Elle était loin celle qui c'était battu pourtant pas si longtemps auparavant. Elle utilisa quelque oraison pour guérir certaine blessures qu'avait subit leur ami. Ce ne serait sans doute pas suffisant pour tout effacer ou le ramener, mais au moins il souffrirait moins.

Et cependant, dès que les bruits se firent entendre, c'est l'aventurière qui repris la place. Elle avait des gens à défendre et elle le ressentait comme une force qui grandissait en elle. De même que l’écœurement face à toute la situation qui se déroulait autour d'elle depuis qu'elle avait accepter de ce
joindre à cette mission.

- Vous avez parfaitement raison Nob. Ses humains, s'il tiennnent à leur maitre seront surement près à négocier et si se sont des innocents, il nous laisseront sans doute nous expliqué. Cependant, je ne crois pas que tout sera si simple.

Elle s’approcha doucement de ses amis pour ne se faire entendre que d'eux.

- Il voudront récupérer ce salaud, et on ne peut pas leur remettre. Il doit être traduit en justice, pas libéré. Sinon, tous ce qu'on à fait sera à refaire. On aura déjà assez de problème avec les elfes comme ça.



Échange du sort Détection de la magie et Assistance divine pour deux soins mineur.

Sorts mémorisés :

Niv 0 :
Détection de la magie
Détection du poison
lecture de la magie
assistance divine

Niv 1 :

Bénédiction
Bouclier de la foi
Faveur Divine

+ Enchevêtrement.(utilisé)

Vingt huitième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
28 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : pluie, froid, un peu de vent.
Moment : Après-midi

MJ
Narration: Tous

e groupe se prépara au pire, ennemis ou amis? Ils allaient rapidement le savoir car débouchant dans la clairière, une dizaine de cavaliers vétus de longs manteaux dde voyage sur des armures noires et bordées d'argents s'immbolisèrent à quelques toises des compagnons qui leur faisait face avec détermination teintée d'une infime parcelle de folie. Nob se dressait prêt à tout, sur son côté droit, sur la même ligne, Saeonna et Miriel, l'une et l'autre avaient instinctivement encochés des traits sur leurs arcs. Sur son côté gauche, Rak de Delzoun, le nain appuyait la pointe de sa lame contre le ventre du pauvre naubliau devenu blème depuis longtemps, lui qui se trouvait mis en cage dans le plus simple appareil. Quant à Lhamo, la druidesses'était dissimulée à la vue de ces étrangers prête à utiliser son arsenal de sort, enfin, ce qui lui restait et l'elfe noire, à la vue de ces humains, dégluttio. ils étaient nombreux, peut-être trop. Soudain, son regard s'attarde sur l'un des cavaliers, il portait une longue rober bleue nuit et une capuche ddissimulait ses traits. Elle avisa sa ceinture pendait une sacoche à composante et un sceptre. L'elfe noire sentit une sueur froide imprégner son échine, ce n'était pas de la peur, il en fallait plus mais cet ennemi maitrisait l'Art, elle en était sûre. Près de lui, une autre silhouette plus massive mit pied à terre à l'image de cinq autres guerriers. Rak de Delzoun ne pouvait que reconnaître cet homme, mesurant allégrement les deux mètres, une carrure à faire frémir un guerrier de rashemenie ; une mâchoire carrée, des yeux gris, des sourcils broussailleux, un nez aplatis dans quelque échauffourée et le menton entaillé d’un fossette et d’une cicatrice , le guerrier avait tout l’air d’un homme aguerrit au combat. Oui, il s'agissait bien de Dalzhel Argémian, l'homme qui avait recruté les aventuriers à Fort Olostin dont le frère des marches.

Le colosse à la chevelure rousse tendit les brides de son cheval à un de ses hommes et darda sur le petit groupe d'aventurier un regard où brillait une colère noire.

- Ola la compagnie, je crois bien que vous ne mesurez pas bien la conséquence de vos actes. Libérez cet homme immédiatement si vous ne souhaitez pas rejoindre la terre de vos aieux prématurement..

Le ton était ferme et déterminé, Dalzhel Argémian n'était pas homme à lancer des paroles en l'air...

La drow avait une belle vue d'ensemble sur le camp et surtout une vue imprenable sur les nouveaux venus et ses camarades d'aventures. Et la première chose que l'elfe noire regarda fut le rapport de force inégale, et la présence du thaumaturge ne la rassurait guère. Lhamo inspira profondément alors qu'elle passait en revue les sortilèges à sa disposition, son regard ne quittant pas le magicien et au moindre geste qu'il esquisserait, elle agirait et frapperait la première.

Les images du camp des elfes sauvage lui revint en mémoire, l'odeur de souffre et de chaire brûlée et quelque chose en elle se déclencha. Et si cet homme était celui qui avait déclenché ce feu magique? L’évidence lui sautait aux yeux.

¤Non Lhamo, non pas maintenant.¤

En imaginant cet homme frapper de son feu magique des femmes et des enfants innocents, tout simplement par jeu, une sourde colère envahit Lhamo mais elle parvenait encore à se contenir mais qu'en était-il de celle qui il y a bien des lunes de cela se nommait encore Quilué et appartenait à une maison majeure de la cité aux toiles chatoyantes? Insidieusement, la part sombre qui subsistait en elle lui susurrait de frapper vite et fort mais sa part lumineuse, celle qu'elle avait adoptée en rejoignant la surface et gagner la confiance de la Confrérie et des habitants de Thüldae, lui intimait l'ordre de se retenir et de patienter encore un peu. Il en allait de l’intérêt de tous.

Tous ses sens en alerte, la gardienne sylvestre prenait son mal en patience...