Quand les chasseurs deviennent le gibier, Dernier Chapitre.

Le combat avait été chaud mais c’est avec satisfaction que Nob constata la mort du dernier adversaire sous les coups de Rak. Il s’appuya un moment sur sa Morgenstern afin de souffler un petit peu tout en appréciant le compliment du nain même si la comparaison avec un orque n’etait peut être pas la plus flatteuse.
Son regard faisant le tour de la salle, il songea que beaucoup de chose restait à faire, fouiller les lieux, soigner Ethan qui gisait au sol ainsi que Miriel pale et au souffle court. Il nota également l’absence de ce Damné Ecaeris. ¤ Par ma foi, il c’est encore sauvé mais bon dieu, il va nous faire tourner en bourrique ce mioche ¤ Emboîtant le pas au Nain et à Oromë, le sagespectre découvrit avec effarement le combat qui se déroulait en contrebas.

-Par ma foi, j’ai comme dans l’idée que c’est pas aujourd’hui que je donnerais une solide correction à notre galopin.

Son regard suivait le jeune elfe qui se jetais dans les bras d’un adulte désigné par Oromë comme Jeamenth.

-Et j’ai également l’impression que nos ennuis ne sont pas encore terminés. Ami Rak, je n’ai vraiment aucune idée de ce qu’on peux faire, on aura déjà de la chance si les elfes ne tentent pas de nous faire la peau en nous confondant avec les hommes de l’Eirontalar. Je me demande bien ou il se trouve dans cette mêlée celui la d’ailleurs.

Miriel semblait penser que leur guide avait les moyens d’intervenir, peut être avait elle raison mais rien n’etait sur. Nob entreprit de changer son arme de contact avec la lanière de sa fronde plus adapté à la situation. Il prit également une de ses billes d’argent se gardant toutefois d’aller plus loin avant de voir ce qui allait se passer.


-Rak, savez vous a quoi ressemble Teilos, est il dans cette mêlée ?

Nob tente de reconnaitre dans la foule un "aristocrate" et tout ce qui peut ressembler à un prêtre ou magicien.

Vingt Septième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

Lieu : Haute-Forêt
Temps : /
Moment : Midi

MJ
Narration: Tous

Miriel fouille les gardes: 3 bourses avec au total 11 pièces d'or.

e fils de la pierre tenta tant bien que mal à trouver dans le combat qui se déroulait devant leurs yeux, la silhouette de l’homme qu’il avait rencontré quelques jours plus tôt. Rak mais s’il ne reconnut personne qui correspondait à la description de son employeur. Ils étaient là en spectateurs, presque impuissant.Les combattants n’tel’quessir n’avaient aucun moyens d’échapper à leur ennemi et ce n’était pas les paroles pourtant vraies de Miriel qui allaient changer quelque chose, la haine vengeresse des hommes de Jeamenth étaient loin de pouvoir s’éteindre. Oromë le savait, Miriel aurait dû le savoir, du sang sy’tel’quess coulait en elle. Des elfes verts ivres de colères étaient difficiles à raisonner. Pourtant, Miriel avait raison, il fallait tout faire pour éviter un bain de sang.

Mais pour le moment, ils n’eurent guère besoin d’intervenir car les combats cessèrent presque aussitôt, et pour cause ! L’ennemi gisait à terre, tous avaient été tué, enfin tous, pas exactement. On extirpa de derrière un rocher un humain plutôt râblé, vêtu d’une veste élimée couverte de tâche de graisse et des bottes patinées. Le visage rond, des bacchantes mal entretenues, l’homme lançait à la ronde des regards apeurés alors qu’on le trainait au centre du champ de bataille. Il se mit à genou et suppliant qu’on l’épargne. Tout allait si vite, et pour les compagnons ce fut Ecaeris qui attira l’attention du Jeamenth sur les silhouettes familières en lui parlant rapidement tout en les désignant. Son regard se posa successivement sur Rak, Nob, Miriel et Oromë et brusquement il leva son bras d’arme qui agrippait un bâton décorés d’arabesques sylvestre et hurla

- Hooka Hey!

Et tous les regards convergèrent instantannément vers les quatre, non plutôt les six, compagnons. En effet, Ethan, les traits livides, le teint d’une pâleur extrême venait d’apparaître, soutenu par la prêtresse qui lui avait apporté le spremiers soin. Des arcs furent pointés en leur direction alors que Jeamenth sauta à terre souplement pour se diriger vers leur prisonnier. Il s’immobilisa juste à côté et apposa son bâton de biais sur sa gorge pour lui faire relever la tête. L’homme pleurait à chaude larme. Quand à l’elfe sauvage, son regard était rivé sur les compagnons tout en esquissant un sourire étrange, dévoilant une dentition à dents limées en pointe avec soin.

- Alors serviteurs des hommes ! Dois-je faire preuve de clémence selon vous ?Dois-je laisser la vie sauve au valet de celui qui nous prend pour du gibier !

Il avait parlé dans un commun presque parfait. L’air mauvais Jeamenth attendait des réponses.....

Ecaeris lui se tenait en retrait...

Saëonna avait été surprise par la tournure des événements. Jamais elle n'avait pris de vie avant aujourd'hui et même si elle ne le regrettait pas, cela est toujours difficile la première fois.

Chassant de ses pensées ce qu'elle avait fait et bien fait, elle c'était concentré à guérir son compagnon. Cependant, en sortant à la lumière, voyant le carnage et tout ce qui arrivait, elle ne put s'empêcher d'adresser une fervente prière au Seigneur des arbres.

murmure la jeune elfe des bois.

Il ne fallait pas que ce carnage continue et pourtant, elle était de tout coeur avec les elfes sauvages. N'avait-il pas vécu la même chose dans ses bois à elle ? N'avait-il pas eu aussi passé proche de l'extinction. Il était de son devoir d'aider ses frères elfes, comme eux aussi avait reçu de l'aide.

Elle déposa doucement Ethan et rassemblant son courage et tout le calme qu'elle pouvait, elle s'avança dignement vers celui qui semblait le chef et qui menaçait l'homme.

Elle se plaça devant lui et le regarda dans les yeux. Elle était calme et elle s'efforçait au calme. Il le fallait si elle voulait réussir. Il lui fallait en imposer, même si elle n'était pas imposante.



Elle ne le quittait pas des yeux, s'efforçant de conserver son courage et son calme. S'il n'aimait pas ce qu'elle venait de dire, elle était morte et néanmoins, c'était son devoir d'essayer.

Fini. Tout s'était terminé en une poignée de secondes. Les hommes étaient morts, sinon mourant, et les grugachs n'avaient fait aucun quartier. Cette escarmouche n'avait pas été un combat loyal ; rien de moins qu'un carnage, justifié par un autre carnage. Désolée, la jeune elfe sauvage regardait le sol de la grotte mouillé de sang, accordant un regard à chacun de ces hommes qui étaient morts pour un seul autre ... Teilos ... qui, lui, n'était a priori pas de la partie.

¤Un lâche. Un lâche et un imbécile imbu de sa personne.¤

Nul n'aurait pu savoir ce à quoi pensait la rôdeuse en parcourant ce spectacle macabre, eut-il scruté avec attention ses yeux et ses expressions. Non, nul n'aurait pu le comprendre car même Miriel ne saisissait plus de sens au sein de ses pensées ... dégoût ... rage ... espoir ... frayeur ... désarroi ... impuissance ... hargne. Un pot-pourri de sensations la tiraillait en tous sens. Et alors il parla. De par le rang qu'elle lui connaissait, la jeune Agarwaen ne put s'empêcher de relever la tête pour le regarder parler, sans oublier de garder les yeux baissés en signe de déférence - un réflexe qu'elle aurait apprécié ne pas avoir. Que diraient ses compagnons s'ils s'aperçevaient, et comprenaient de quoi il en retournait ?

¤Seldarine ! Ses dents ... cet homme ne mérite pas de se prétendre ton fils, Rillifane, et de te demander ton aide et ta bénédiction. Il ne lui suffisait pas d'être un monstre dans l'âme ...¤

Dégoût. Voilà tout ce que lui inspira alors la posture, les expressions, les paroles, et la vue de cet homme. De son être émanait une telle suffisance que s'en était malsain, et ses dents ... Mais alors quand Saeonna s'avança vers Jeamenth, Miriel n'en revenait plus. Se pourrait-il que le Grand Maître Isòrion l'ait envoyé avec une mission beaucoup plus importante qu'il n'y paraissait ? Se pourrait-il qu'après la disparition de Lhamo, une autre diplomate ait été formée et ...

¤Arrête. Ecoute ce qu'elle dit ... cette femme n'est pas une diplomate de Thuldaë, mais elle a la parole du coeur. Seldarine, prouve que j'ai tort, et que ce Jeamenth a ne serait-ce qu'une once de raison.¤

Saeonna avait bien parlé, du fond du coeur elle s'était interposé entre leur groupe et Jeamenth qui avait sous ses ordres une petite dizaine d'archers d'élite dont les arcs pointaient vers elle, Nob, Rak, Oromë, Ethan et la jeune rôdeuse. Miriel était blessée, elle n'avait plus rien à perdre, et elle préférait mourir sous les traits de ses frères que d'une autre façon. Rak et Nob n'y étaient pour rien, mais s'étaient retrouvés dans cette affaire, avaient soutenu Thuldaë sans le savoir, de tout leur coeur. Et non, Miriel ne souhaitait pas voir mourir ses compagnons fidèles - ni Saeonna, trop jeune et inexpérimentée. De la Confrérie, elle était le plus vieux représentant, elle se devait de protéger les autres et de jouer sa dernière carte. Sa main fut-elle perdante.

Après un dernier regard pour Nob, puis Rak, Oromë qu'elle remercia de ses yeux, et enfin Ethan sur lequel son regard glissa comme une bénédiction, elle se porta calmement à la hauteur de Saeonna. Si Jeamenth était si insensé, il se devait d'apprécier la folie ...

-(elfe)Sy'Tel'Quessir ! Qui de celui qui emploie le vil commun et de celui qui use de la langue de nos ancêtres est le plus proche des hommes ? Qui de celui qui use de chantage et s'abaisse à la rage et à la rancune et de celui qui parle posément et avec son coeur est le plus proche des hommes ? Les bas sentiments ne sont-ils pas l'affaire de ces races nouvelles, fougueuses et insensées qui pullulent aujourd'hui sur Toril ? Qu'en est-il de ta race, Jeamenth ? Qu'en est-il du sang qui coule dans tes veines et fait de toi un membre d'une des premières races à avoir foulé ce sol ? Tu en appelles à notre jugement pour savoir si tu doit être clément, alors que tu devrais en appeller aux pulsations de ton coeur, à la course de ce sang qui te réchauffe le corps et te rapproche de ce monde ! Tu massacres des humains, sans leur donner aucune chance de survivre en justifiant cet acte par le massacre des tiens ! Les hommes sont des enfants ! Des enfants qui ne savent rien, ni la retenue, ni la raison, ni même le sens de la Nature. Des enfants auxquels il faut apprendre, et jamais la violence n'a rien appris à personne ! Jeamenth, que les tiens aient été massacrés, et que pour cela tu sois prêt à mettre à feu et à sang la Haute-Forêt, je ne puis le comprendre. Tu raisonnes comme eux, tu parles comme eux, tu te mutiles comme eux. Et nous serions les serviteurs des hommes ? Vois là où tout cela t'a mené, toi et ta tribu, Jeamenth ! Vois quel massacre et quel bouleversement ce serait si la guerre était déclarée ! Toi et Taeros avez quelque chose a régler. Crois-tu que la Haute-Forêt doive pâtir de cela ? Qu'il soit tué, je le comprends. Que tu perpétues ces massacres à sa façon, juste pour te venger, cela m'est incompréhensible. Taeros, lui seul, est ton ennemi. Et un combat rituel doit être organisé pour laver cet affront qu'il t'a fait, à toi, et à ta tribu. Je serais fière d'aller le dénicher avec toi, et de le voir agoniser sur le sol de la forêt.(/elfe)

Il n'était plus question de reculer ou de frissonner. Hors de question d'esquisser le moindre mouvement. Sans sciller. Juste le regarder dans les yeux, plonger dans ce regard sombre qui révelait le comportement d'un être jusque dans ses plus profondes pensées ...

Nob ne put s’empêcher de jeter un regard d’exaspération au jeune Ecaeris. Que celui ci est rejoint les siens ne changeait pas grand chose dans l’esprit du prêtre qui avait la nette impression d’avoir passé son temps a courir derrière ce gamin afin de le tirer des guêpiers dans lesquels il prenait plaisir à ce jeter .
Au final, il avait bien servit d’appât même si il ne servait pas aux flèches de son clan le groupe de poursuivant initialement prévu.

Saeonna comme Miriel semblait furieuse, cela ce devinait au ton de leur voix même si Nob ne comprenait goutte à leur discours. Peut être un peu trop furieux face à la colère de Jaemeth mais c’etait peut être la un ton que celui ci pourrait comprendre. Le massacre en soit ne choquait pas le Sagespectre, les Sombreterres auraient sans doute fait la même chose dans un tel cas et il appréciait en connaisseur une bonne embuscade rondement mené. Un groupe d’humain traquant des Hins dans les bois de Channath n’en serait certainement pas ressortit vivant et tout cela aurait été fêter le soir à la veillée de grand feux, de danses et du chant des tambours de guerre. L’humain, pleurant et gémissant aurait peut être été le premier à se réjouir d’une bonne chasse et Nob devait bien l’admettre, il n’aimait guère ces humains. Lui même n’avait il pas étés mis en cage afin de servir de bête curieuse à un riche collectionneur de cette race.
L’arrivé d’Ethan lui rappela toutefois que tout les humains n’etaient pas à mettre dans le même panier tout comme l’aventure de Rak démontrait que tout les hommes engagés par Teilos n’etaient pas forcément ses complices dans l’abomination. Mais de la à ressentir de la mansuétude pour le prisonnier de Jaemeth, un homme dont la présence en ces lieux démontrait qu’il ne pouvait pas ignorer les méfaits de son maître. Il fallait toutefois penser à l’avenir, espérer que la soif de sangs des uns et des autres finirait pas s’arrêter si on ne voulait pas le voir couler plus encore.

Les discours de ses compagnons avaient étés forts longs, trop pour que le Hin songe à en rajouter beaucoup plus. Que n’aurait il pas donner en ce moment pour une bonne bouffée de tabac histoire de détendre l’atmosphère mais il craignait fort d’être transformé en pelote d’épingle avant d’avoir le temps de fouiller son sac. Nob se contenta donc de s’asseoir le plus confortablement possible tout en déclarant.

-Que la folie d’un Homme comme Teilos ne contamine pas le peuple des Elfes. Ecaeris comme Ellifain n’ont déjà que trop frôlés la mort et méritent mieux que de vivre par et pour le sang. Les véritables coupables ne sont pas la et ce sont eux qui doivent payer que ce soit pour la communauté des Elfes qu’il massacre ou celle des hommes qu’il trompe.

Le prêtre d’Urogalan avait lâché le nom du jeune bébé elfe qu’ils avaient sauvés il y a une éternité, un nom qui ferait peut être réagir le druide, un nom qui représentait un peu l’innocence que tous semblait avoir perdu ici bas. Puisse ce nom rappeler à Jaemeth que cette innocence était à sauver également.

- Oui, chuchota Rak à Nob. Je le connais. C'est Dhalzel, l'homme d'armes du seigneur Eirontalar. C'est lui qui m'a recruté pour le compte d'Eirontalar qui voulait sois disant protéger sa fiancée. C'est quelqu'un d'assez impitoyable, sûrement responsable de la mort de nombreux elfes.

Rak se tut. Mieux valait faire profil bas. Surtout qu'Escaris venait d'attirer l'attention sur eux. Jeamenth les questionna alors. Le nain apprécia qu'il s'adresse à eux en commun. Au moins, il n'était pas mis à l'écart comme souvent. Aussi, Rak jeta un regard mécontent à Saëonna quand celle-ci débita une longue tirade en language elfique. Son mécontentement grandit quand Miriel fit de même. Seul Nob reçut un sourire reconnaissant quand il s'exprima en commun.

¤ Enfin un qui a un peu de considération pour moi. ¤

Le nain d'écu considéra Jeamenth, dont l'énervement était des plus palpable. Il choisit bien ses mots, conscient que la moindre parole déplacée pouvait provoquer un drame.

- J'ai travaillé avec cet homme qui s'appelle Dhazel, dit-il d'un ton uni, pour le compte d'Eirontalar. Et je sais qu'il est prêt à tout. Il m'a trahit moi et mes compagnons, en suivant les ordres d'Eirontalar. On protégeait la fiancée d'Eirontalar, mais c'était un leure et on nous a laissé dans un piège pour qu'elle puisse s'échapper. Dhazel est parti avec elle en nous abandonnant. J'ai compris ensuite qu'on avait été sacrifié. Cet homme est reponsable de la mort de nombreux elfes. J'en ai tué avec lui, car je croyais ce que Dhazel et son seigneur me racontaient. Donc oui, il est coupable de nombreuses morts d'elfes. Mais ce n'est pas à moi de décider s'il doit vivre ou mourrir. Car en le tuant. On est aussi horrible que lui. Voilà ce que j'avais à dire.

Rak sentit son coeur battre. Qu'allait décider Jeamenth ?

Vingt Septième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
27 Eleinte 1372 (CV)

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MJ
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e nain Rak de Delzoun avait semble-t-il une mémoire des visage tout à fait aléatoire, comment pouvait-il faire le rapprochement entre le pleutre qui se tenait à la merci de Jeamenth et l'homme d'arme du Eirontalar? Étrange comme parfois les esprits pouvaient transformer des visages et faire oublier l'essentiel. Pourtant cela ne faisait à peine que quelques jours que le fils de la pierre avait été recruté à Fort Olostin par ce même Dhalzel....

D'ailleurs l'homme ne se priva par de hurler son innocence en entendant les propos de Rak qui le condamnait bel et bien alors que l'homme qui répondait au nom d'Obstinüs se trouvait être un simple cuisinier employé pour nourrir la piétaille qui se trouvait là et n'avait rien à voir rien avec leurs agissements préférant mettre un mouchoir sur ce qu'il avait éventuellement vu. En le confondant avec le guerrier qui les avait recruté, Rak venait de commettre une terrible erreur.

Mais fort pour lui heureusement les paroles de chien de meute ne firent pas leur effet, ni celles de Nob Sombreterre qui se perdirent, du moins le croyait-il au profit de l'initiative perpétrée par Saeonna Aelrail. La novice qui souhaitait rejoindre la branche des Gardiens de l'Harmonie ne pouvait faire l'impasse sur les chances qui venaient de lui être données de faire usage de diplomatie. C'était sa mission première, empécher l'irrépable de se produire....Mais Jeamenth? Qu'allait-il en penser?

L'elfe sauvage au corps couverts de tatouages et de scarifications darda un regard étincelant de haine sur le prêtresse. son bâton décorés d'arabesques était toujours apposé sur la gorge de l'homme, sa victime pleurait maintenant à chaude larme, certain qu'il allait mourir.....

[espruar]- Le sang à été versé, le sang de dizaines des nôtres! Comment-peux tu me parler de sagesse femme de Thüldae alors que ces humains prennent les nôtres pour du gibier!

Il avait craché ces mots avec colère. Non loin de Nob et Rak, Ethan malgré son état de faiblesse, essayait de leur traduire aussi vitre qu'il le pouvait et à la grande satisfaction du sagespectre, il parvenait maintenant à saisir la signification de plus en plus de mots dans la langue des elfes, ce qui lui facilitait singulièrement la vie. Cette langue était d'une complexité inimaginable car malgré la colère du ton, elle restait étrangement musicale et fluide...

Hélas alors que la discussion s'engageait entre la prêtresse et le Sy'Tel'Quess,, Miriel prit la parole à son tour et l'air sembla s'électriser d'un seul coup quand les pupilles de l'elfe vert se braquèrent sur la rôdeuse. La réplique fut cinglante.

[espruar]- De ma race et de mon sang, j'en connais certainement plus que toi qui fraye avec ces n'tel'quess qui massacrent les enfants d'un peuple dont tu te réclames! La vengeance doit-être consommée!!! Elle le sera.

Un ordre en sylvestre fusa, les elfes sauvages abandonnèrent leur posture offensive, deux d'entre eux attrapèrent l'homme et le trainèrent vers l'intérieur des bois Pour le tuer? Pas certain surtout si les paroles de Rak ne s'étaient pas finalement si évaporées que cela...

Se préparant à se détourner, il dédaigna Miriel pour regarder Saeonna Aelrail.

- Vous avez sauvé mon fils! Pour cela je vous remercie mais le temps de la vengeance est arrivé et bientôt des têtes orneront nos piques, l'Archer Noir y veillera.....Ne tentez pas votre chance enfants du Grand Saule!!!

Alors Jeamenth fit volte face pour rejoindre ses compagnons....

Rak réalisa trop tard son erreur. En confondant cet homme avec Dahzel, il poussait malgré son souhait, à la mort du prisonnier.

Grâce à Ethan qui traduisait pour Nob et lui les paroles en Elfe, il put enfin comprendre tout ce qui était dit. Et cela ne le rassura pas.

¤ Jeamenth est plein de haine. Je le comprends. Rendre coup pour coup au seigneur Eirontalar, je ne sais pas si cela marchera. Et même nous. Il pourrait bien commander de nous tuer au moindre écart. ¤

Le guerrier avait serré les dents en voyant le prisonnier traîné vers le bois. Allait-il le tuer ? Le torturer ? Il ne pouvait rien faire pour ce pauvre gars. Etait-il vraiment coupable, ou simplement coupable de travailler pour vivre ?

¤ Bon, qu'est-ce qu'on va faire. ¤

Le nain considéra ses compagnons d'un oeil critique.

- Les amis, dit-il à voix basse pour que ses mots restent entre eux. Que faisons-nous ? On se trouve entre Taeros et Jeamenth. Et comme vous le voyez, c'est aussi risqué pour nous d'un côté comme de l'autre.

Saeonna était légèrement soulagé de voir que le bain de sang était reporter pour un peu plus tard. Seulement, le problème n'était pas réglé, il était seulement reporter. Saeonna ne pensait même plus en ce moment au fait qu'elle était en mission, non pas qu'elle oublie ce qu'elle devait faire, mais ce n'était plus une question de réussite ou d'échec pour les gardiens, c'était devenue une question de vie ou de mort pour elle. Elle était l'ambassadrice du Seigneur des Forêt, une ambassadrice de paix et d'harmonie.

C'était son devoir, mais ce à quoi elle pensait surtout en ce moment c'était au milliers de vie qui serais gâcher et tuer si un conflit sanglant dégénérait. Elle avait perdu son amoureux dans une cause presque similaire à celle-ci. Combien de mère, d'épouse, de sœur perdrait des être chers ? Combien d'elfe pleurerais leur morts ? Combien d'humain serait donné en pâture au elfe aussi, des humains qui se battrait vaillamment, mais qui serait massacré à cause de la traitrise de quelqu'un. Non, elle ne pouvait pas permettre cela.

Son esprit chechait une solution, une solution qui sauverait tout ce monde et il fallait la trouvé vite, très vite. Elle avait de la peine et de la compassion pour ceux qui était devant elle. Oh, comme elle les comprenait. La même rage avait bouillis dans ses veine nombre d'année plus tôt. C'était maintenant son tour de rendre tous les efforts qu'Arilyne avait fait pour les siens. Son tour de donné au suivant.

C'est la voix de Rak qui la sorti de ses pensée, c'est à ce moment aussi qu'une idée s'imposa à son esprit. Elle regarda tour à tour ses compagnon, non ses amis. Après avoir travers se qu'il avait traverser ensemble, elle les considérait maintenant plus que des compagnons. Ils le méritaient tous.

À voix basse elle aussi, elle répondi a Zak.

"J'ai une idée, mais c'est fou et dangereux aussi. Les chances de succès sont très mince. Cependant, je pense sincèrement qu'on doit tenter de le faire. Il faudrait que l'on capture les vrai responsable de se massacre et de ses tromperies. C'est eux et eux seul qui doivent sentir le courroux des elfes. Ni d'innocent humain, dans la limite d'innocence des humains bien sur, ni les elfes qui serait massacré aussi. On doit ramener a Jaeamenth les véritables coupable. Tout autant que cela me répugne a ce qu'une vie soit détruite, c'est aussi la loi de la forêt. Il doit payer pour ses crimes et je ne peux qu'approuver le désir de vengeance de ses elfes. Je le connait, je l'ai vécu moi aussi il y a quelque années. Mais que seule les coupables paies encore, et non d'autre innocents."

Vingt Septième Jour de Flétrissure, Année de la magie sauvage
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Lieu : Haute-Forêt
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MJ
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a question du fils de la Pierre trouva sa justement sa réponse dans la réaction instinctive du sihasapas qui s'avança , dépassant les compagnons....



L'elfe vert avait rattrapé le premier guerrier qui composait la suite de Jeamenth, tous s'étaient retournés en direction d'Oromë.

dit-il en saisissant la manche de la tunique d'un elfe sauvage dont certains tatouages ressemblaient à ceux que portaient Oromë dans le cou. C'était le cas d'un autre archer vers lequel le fils de l'orateur se tourna aussi

(- Si'lènan! ta jeune épouse doit enfanter dans les prochains jours! Souhaites-tu en faire un orphelin et une veuve! Stupide garçon! Vous vous égarez! Quant à toi Jeamenth, comptes-tu sacrifier les vies de ces jeunes guerriers pour venger les tiens! Dans un combat suicidaire! Tu vas droit au carnage! Car tu comptes attaquer Fort Noénar