|
|
Les bois de la Bête, Première étape
|
Disparue
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
Selora se frotta plusieurs fois les oreilles, convaincue que le son qu'elle percevait venait d'un insecte prisonnier dans la cire boueuse qui s'y trouvait. Pourtant, après quelques minutes, elle due se résoudre à y trouver une autre explication, ses recherches ne donnant rien. Identifiant l'origine du son, elle mit un moment à comprendre qui pouvait jouer à l'appeler en la sifflant. Puis la rôdeuse se rappela qu'elle ne connaissait qu'un être qui soit capable de la considérer comme son chien.¤ Alors, la petite fouine veut que j'accoure ? Qu'il crève ! Je vais le laisser attendre juste pour lui prouver que je ne suis pas à sa botte ! ¤ Sentant la frustration la gagner, la jeune naine ôta de son nez son doigt pour en étaler le contenu sur le mur le plus proche. Puis, dans un geste volontairement exagéré, elle se retourna, montrant son dos à la bâtisse où se cachait probablement l'hin et entreprit de marcher nonchalamment, faisant mine de retourner à l'auberge. Son petit manège lui parut suffisamment long pour agacer sa « victime », elle accéléra l'allure et vira pour aller le rejoindre lorsqu'apparut dans son champ de vision un humain dont elle ne connaissait que trop les traits. Le visage de Selora se crispa, et d'instinct elle serra les poings. Un désir impérieux de frapper l'illuskien la submergea, comme si toutes les frustrations dont il était à l'origine s'étaient condensées en une seule et unique sensation, fugace mais ô combien intense... Ses jambes la lancèrent en direction du moine, et durant le peu de temps dont elle disposait pour se calmer, la rôdeuse puisa dans ses ressources nerveuses.¤ Reste calme ! Si tu craques maintenant, il refusera de t'aider et la mission échouera. Pense à tes priorités : accomplir la mission pour obtenir ce que tu désires plus que tout au monde. Ensuite tu pourras laisser libre cours à ta fureur, et lui arracher les ongles avec les dents; ou lui réduire les yeux en bouillie avec un pilon ! ¤ Ragaillardie par les douces perspectives de la saine et savoureuse vengeance de sang-froid, l'hideuse femme atteignit Zelkior en pleine possession de ses moyens, prête même à lui sourire si il le fallait (elle saignerait des commissures des lèvres durant quelques jours pour s'être avilie à se point, mais ses priorités restaient bien définies). Les poings déserrés, elle ne jugea pas utile d'emmener son interlocuteur dans un lieu plus discret. Il ne devait pas avoir grand-chose à lui dire de toute façon, tel qu'elle le connaissait.- Que me vaut le plaisir de ce rendez-vous ? Entama-t'elle d'un ton grinçant. Vous savez, je pensais sincèrement lors de notre première rencontre, avoir à faire à un humain intelligent. Ils se font rares, mais vous auriez aussi bien pu en être un. Cependant, j'ignore quel tribu de babouins baragouineurs s'est chargé de votre éducation, mais ils ont manifestement oubliés de vous apprendre le sens d'un mot. . Dans votre langue : important. Lorsque je vous ai demandé à Everlund de me transmettre toute informations importante, ça comprenait une description des membres de l'expédition que vous connaissiez, les objectifs dont vous aviez connaissances et même la destination. Je suppose que vous le saviez, non ? Son timbre devint plus râpeux, plus sec. Sa colère contenue transparaissait. Je ne possédais qu'une unique et infime information, et avec elle pour seule indicatrice, nous aurions très bien pu ne pas nous retrouver avant des semaines. Des SEMAINES ! Se rendant compte qu'elle parlait trop fort, Selora se força à baisser la voix. Elle due respirer à fond pendant quelques instants avant de pouvoir reprendre.Alors je vais m'efforcer d'être claire : vous allez me suivre. Non ! Dit-elle brusquement en levant la main pour stopper l'homme qui s'apprêtait manifestement à prendre la parole. Vous allez me suivre, je veux que vous rencontriez quelqu'un. Il devrait vous plaire, vous vous ressemblez un peu... Un élan de politesse éphémère fit faire une pause à la jeune rôdeuse pour vérifier que son interlocuteur n'avait pas d'objections. Satisfaite, elle mit en marche la suite de son plan.
Avec vivacité, Selora avança à grand pas vers la cachette du semi-être qui, après réflexion, devait lui en vouloir un peu plus qu'elle ne l'aurait souhaité, ne prenant pas la peine de se retourner pour vérifier que Zelkior la suivait. Le trajet était court, mais la rôdeuse eut malgré tout le temps de se demander si les deux hommes réagiraient bien à leur rencontre... Une réaction purement masculine de sensation de compétition pouvait toujours survenir et menacer le bon déroulement de la mission. A tout prendre, si les deux ne parvenaient pas à s'entendre, la naine choisirait sans regret de s'opposer à Zelkior et à toute idée qu'il soumettrait. Juste par basse vengeance...¤ Mais on peut toujours espérer que cela n'arrivera pas... ¤ Pensa la rôdeuse avec une légère pointe de cynisme tandis qu'elle franchissait le pas de la petite maison.
Sois fort, ne montre jamais les tourments qui habitent ton coeur. Sois confiant, suis les seules décision de ton coeur, car il est ton guide. Sois clairvoyant, ne laisse pas ce que tes yeux te montrent masquer ta perception du monde qui t'entoure. Sois fier, la Solitude est ta seule amie, et sur elle seule tu pourras toujours compter. Sois loquace uniquement si c'est strictement nécessaire, car les mots ne sont souvent que de pâles réceptacles des idées qu'ils illustrent, et souvent, les utiliser revient à écorcher et bafouer ce qu'ils représentent. Réputation -0.5Absent du 12/07 au 17/08
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
|
|
|
Quinzième jour d'Eleinte 11h05 Quaervar Petite maisonPendant quelques secondes, non, même pas, quelques fractions de secondes, Selora aurait pu se sentir stupide, honteuse si un tel sentiment était parmi ceux qu'elle pouvait ressentir. La pièce dans laquelle ils venaient d'entrer était pour le moins sombre, très sombre même. Les yeux de Zelkior, malgré son dévouement à la cause de Shar, n'étaient pas fait pour percer une telle obscurité et même ceux de la naine plus puissants furent aveugles pendant un certain temps.
Après un instant d'adaptation aux conditions de luminosité, Selora put voir un peu mieux la scène. La pièce était meublée de seulement une table et une chaise, et encore la table était recouverte d'une sorte de drap sombre et épais. Elle semblait être incroyablement poussiéreuse et sentait mauvais. Dans toute la pièce, aucune trace d'une âme vivante ou même d'une personne qui y aurait vécu auparavant. Dans l'ombre de cette chaumière, il faisait frais, presque froid.
Soudain, sans que le moine ne puisse discerner le moindre changement, un pan d'ombre se mit à bouger, un pan peine plus haut qu'un enfant humain, et se tourna vers eux. Il lui était impossible de voir son visage mais elle savait qu'elle ne s'était pas trompé, que c'était à nouveaux Urufax. Sans lui laisser le temps de se plaindre, il prit la parole sur le même ton plat qu'il employait habituellement. | | -On dirait que vous avez trouvé un nouvel ami. Félicitation. Mes supérieurs m'ont mis en garde contre un échec et je ne vous ferai pas l'affront de vous dire que ce n'est pas envisageable. Ils m'ont donné ceci pour vous. Il y a, parmi nos ennemis, des personnes qui sont capables de sentir nos mauvais sentiments. Elles ont été assez stupides pour ne pas le faire plutôt et il faudra leur payer leur erreur. Cela devrait être assez puissant pour les empêcher de sentit votre inimité. Maintenant, avez-vous des informations intéressantes à fournir?
--------------------
|
|
Pendant qu'il parlait, deux bagues ornées d'une pierre marbrée de blanc et de noir s'était arrêtées devant Zelkior et Selora, lentement et de manière à ce que même l'humain qui était aveugle dans cette obscurité les voient arriver.
|
|
|
|
|
|
|
|
Disparue
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
En pénétrant dans la pièce, Selora apprécia une fois de plus sa vision nocturne, héritage de sa race. Avec mépris, elle eut une pensée pour le pauvre humain sûrement aveugle dans ses conditions. Les meubles, aisément repérables du fait de leur petit nombre, plaisaient à la rôdeuse, ainsi que l'humidité ambiante et l'obscurité environnante. L'endroit lui évoquait sa propre ligne de vie, qu'elle s'efforçait de maintenir à la plus spartiate possible. Nul besoin de choses superficielles, comme des lampes qui confèrent un éclat « chaleureux » aux pièces, ou un fauteuil si rembourré qu'à peine vautré dedans, on a l'impression d'être dépourvu de squelette et de ne plus pouvoir le quitter.
Promenant son regard, comme à son habitude à présent, la naine ne trouva aucune trace du petit être encapuchonné. Ce siffleur se montrait décidément très irritant, à exiger qu'on se jette à ses pieds à la seconde sans être présent au moment où on lui obéit. A ce moment, Selora paraissait avoir complètement oublié que c'était de sa propre volonté qu'elle était en retard, et donc entièrement coupable de l'apparente absence du hin. Mais tout plutôt que reconnaître ses torts.
¤ Si il a fait ça juste pour m'énerver, alors c'est réussi ¤Gronda-t'elle intérieurement. La situation promettait d'être encore une fois exaspérante jusqu'à ce qu'un pan d'ombre s'agite sur sa gauche, lui faisant porter sa main au manche de sa hache de guerre par pur réflexe. C'aurait pu être n'importe quel noiraud, mais Selora fut convaincue aux premières syllabes qu'elle n'avait pas à faire à un parfait inconnu.
«On dirait que vous avez trouvé un nouvel ami. » Même son, même style. Son discours, pour une fois, apporta des nouvelles à la rôdeuse. Non pas qu'elle ignorât les risques d'un échec (on peut même dire que les seuls instants où elle n'y songeait pas étaient ceux où elle passait de l'état de sommeil à celui de rêves), par-contre, elle n'avait jamais prit conscience qu'un adversaire pouvait sentir ses mauvais sentiments. Que leurs ennemis n'y aient pas encore eu recours représentait une chance sur laquelle il ne leur faudrait plus compter. Soupçonnant qu'il y ait de la magie derrière tout ça, la naine avisa d'un mauvais œil la bague blanche et noire qu'on lui présentait. Toutefois, ne pas profiter relevait de la folie quand on avait connaissance des capacités du camp adversaire. Comme à regret, elle passa avec un léger frisson de dégoût la bague à son index droit, sentant le métal froid se communiquer à son phalange. N'ayant pas l'impression d'être différente, elle se tourna vers Zelkior. Son ton se voulait cordial, mais des reliquats de sa colère contenue dénotaient dans son discours.
- Bien bien. Mon cher humain, je vous laisse faire les présentations (si toutefois vous désirez que nous connaissions votre nom). Il vous incombe de commencer votre récit, puisque de nous trois... Elle laissa planer un silence prolongé ...vous êtes le seul à posséder des informations valables. Je me permets de vous rappeler cependant une chose : j'ai pris la parole, cependant gardez-vous bien de penser que je me sois attribuée le rôle de chef. Gardez-vous de penser que quiconque soit le chef ici d'ailleurs ! Chacun de nous appartient à un groupuscule différent avec des intérêts différents. Personne n'est au-dessus de personne, n'importe qui peut donc faire une suggestion si le cœur lui en dit : sa vie ne sera pas menacée si il dit une idiotie. Le respect qui lui était alloué, par-contre, risque de chuter...
Laissant sa voix s'éteindre, la rôdeuse laissa la parole à qui voudrait la prendre. Elle se rangea dans un coin de la pièce, une petite réflexion courant dans sa tête sans pouvoir s'arrêter. Selora venait en effet de subtilement glisser une menace voilée dans ses dires.
¤ Chacune de nos vies a autant de valeur... Ca veut dire qu'aucun de nous n'est irremplaçable dans le groupe. Et ce n'est pas dire une bêtise qui menacerait notre existence, mais plutôt faire une bêtise... Ses lugubres pensées s'accordaient à merveille avec le décor de la pièce. Comme si l'environnement affectait le mental d'une personne.
Sois fort, ne montre jamais les tourments qui habitent ton coeur. Sois confiant, suis les seules décision de ton coeur, car il est ton guide. Sois clairvoyant, ne laisse pas ce que tes yeux te montrent masquer ta perception du monde qui t'entoure. Sois fier, la Solitude est ta seule amie, et sur elle seule tu pourras toujours compter. Sois loquace uniquement si c'est strictement nécessaire, car les mots ne sont souvent que de pâles réceptacles des idées qu'ils illustrent, et souvent, les utiliser revient à écorcher et bafouer ce qu'ils représentent. Réputation -0.5Absent du 12/07 au 17/08
|
|
|
|
|
|
|
|
Soeur-Ours
Chambre 36
Aucune gemme
|
|
|
C'est un éclatant sourire qui reçu Volan quand il s'approcha de Vëla et Brahm. La jeune fille avait bien entendu la conversation de Larmediable avec l'amant de la nature. Tout son être, fut soudain, emplit d'un renouveau qui lui apporta de la joie et un amour encore plus intense. Son sourire s'offrait aussi à Brahm qui avait montré, tout comme Volan, un intérêt de réconfort pour le malheureux sort des enfants orphelins. Elle ne douta point de la véritable volonté d'aide qu'offraient les deux nouveaux compagnons de route et son coeur devint d'Or et resplendissait ainsi tout son fort intérieur.
° Merci Torm! °
Une brise légère lui fit prendre une bonne inspiration et au même moment, Abby, fidèle à lui-même, vint ce frotter la tête contre son épaule droite.
° Moi aussi je t'aime Abby, vaillant destrier, allez vient! °
Abby hennit puis ils prirent le chemin des emplettes. Vëla, en marchant aux côtés de son fidèle ami, laissa entendre ceci:
-Brahm, Volan, je dois vous avouer que vous venez de me rendre plus heureuse encore et je vous en remercie du fond du coeur, vos paroles et la gratitude que vous démontrez me réjouis plus que vous ne le pensez. Torm vous en remercie.-
Un court silence suivit, puis avec diplomatie et psychologie, elle ajouta sur un tinte plus curieuse vers l'elfe, après s'être éclaircit la voix.
-Veuillez pardonner mon ignorance des lycanthropes, noble représentant de Sylvanus, mais nous devons quitter Quaervar demain à l'aube pour l'extrémité nord de la forêt afin d'accompagner un convoi de coupe de bois et il est fort possible que nous aurons, à un moment ou à un autre, dans les sept à huit nuits que nous passerons dans la forêt, la mauvaise compagnie de lycans. Vous devez me voir venir avec mes grands sabots, ... Auriez-vous des recommandations pratiques contre ce fléau que l'on nomme les Lycanthropes? Vous devez les avoir combattu et je ne doute point qu'ils ont une faiblesse, car soyez certain que nous n'irons pas dans ce bois sans y faire un certain ménage pour protéger le village de leurs attaques. D'ailleurs, je cherche une arme de jet, soit une arbalète légère ou bien un arc court, de seconde main bien sûr, mes pauvres moyens ne me permettent pas de grandes dépenses. Je me demandais si votre organisation aurait une telle arme, que je vous remettrais aussitôt revenue des bois?-
L'exaltée de Torm reprit son souffle, tout ouïe aux recommandations du noble elfe. Les représentants de Sylvanus devaient être, ici dans ce village, la seule force en présence et leurs effectifs devaient être réduits dus aux attaques des lycanyhropes. La paladin ne doutait pas qu'ils collaboreraient avec eux, mais à quel point, cela elle l'ignorait.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier en pause
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
e moine resta dans son mutisme, laissant la scène se jouée devant lui. Plongé dans l’obscurité la plus totale, il se sentait à la fois protégé dans le royaume de Shar, mais également vulnérable. Sa déesse ne lui avait pas encore permis de pouvoir percer son royaume, lui laissant le sentiment d’un profond regret. Instinctivement il se plaça le dos contre une paroi de la bâtisse, minimisant ainsi les angles d’attaques potentielles. Laissant sa main disparaitre dans le pan de sa robe, il effleura des doigts le métal de son éventail.
Tournant brusquement la tête en direction de la provenance du son, il tenta en vain de percer l’obscurité afin de mettre un visage sur ses bruits. Laissant les paroles parvenir à ses oreilles, l’Illuskien relâcha la tension accumulée. Les informations que divulguait l’homme, montrait son engagement en un but commun. Et ce n’est que tant bien que mal qu’il tenta de dissimuler sa surprise en voyant un anneau flotter à quelques centimètres de lui. Effleurant des doigts l’anneau, il la glissa dans une des pans de sa robe.¤obtenir ce genre d’information en si peu de temps et sans éveiller les moindres soupçons ; certain membre de cette organisation sont pour le moins des plus impressionnant.¤ Croisant les bras, le moine sortit de son mutisme. -(commun) Pour être franc avec vous, je ne pensais pas divulguer mes informations à cette naine. Tout au plus elle m’aurait servi de simple pion à sacrifier. Pour la simple et bonne raison que son incompétence me semble dur à égaler. Ma chère naine, la prochaine fois que vous voudrez me faire don de vos paroles futiles, évitée de le faire en plein milieu de la rue et qui plus est, juste devant l’auberge ou logent les personnes qui m’accompagnes. Quand à votre discernement et votre intelligence … Un rire moqueur s’éleva dans l’obscurité de la pièce. Vous mettez sur mon dos votre incompétence à ne pas avoir trouvé les informations que vous recherchiez, cependant avec un tant soit peu d’intelligence et de discernement, l’aubergiste du chêne doré à Lunargent, vous aurait remis un message contenant notre destination ainsi qu’une description détaillé de nos anciennes cibles. Mais notre réunion ici même n’a pas pour but de montrer votre inefficacité. Les yeux clos, zelkior essayait de se concentrer sur les moindres bruits trahissant un déplacement offensif. Je ne suis ici que depuis quelques heures. J’ai pu observer les nouveaux arrivants, recrutés par l’Assemblée, ils sont aux nombres de quatre. Notre chère naine présente dans la taverne, les a vus et pourra vous les décrire. Pour ma part je suis rentré en contact avec seulement l’une d’entre eux. D’après ces dires elle se nomme Elode. Elle n’a pas l’air d’une combattante, ou du moins sont physique ne le montre pas. Un homme de l’Assemblée est également présent, il ne nomme Procacily. A mon avis il semble bien connaitre les bois environnant et semble être le guide du convoi. En ce qui concerne notre trajet, aucun itinéraire n’a été encore décidé. Le moine stoppa laissant le son de sa voix se perdre dans l’obscurité. Dos au mur, les yeux toujours fermés il tenta de capter les moindres mouvements de ses interlocuteurs ; ou la moindre réponse.
Réputation 9Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011 Je suis l'ombre, insaisissable et mortelle, Mon esprit est une lame, Mon corps est une arme, S'adapter, C'est vaincre, Je sers la voix Unique, Je suis l'Ombre, Je danse et je tue.Le mantra des Ombres
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Chambre 26
Aucune gemme
|
|
|
Volan avait rejoint le demi orque et la jeune humaine et fut surpris de se voir accueilli par celle-ci avec un grand sourire sur les lèvres. Visiblement elle était heureuse mais se qu'elle dit ensuite fit tiquer le tieffelin sous sa capuche mais il n'en dit rien. Il la trouvait plus belle quand elle souriait et même si elle venait une fois de plus de se comporter comme sa mère, il ne lui en tint pas rigueur et se décida à continuer de la regarder sourire. La dernière fois qu'il avait une personne lui sourire était lorsqu'il travaillait avec la caravane halfeline et il n'y avait aucune femmes. Et la seule fois ou il avait suivi ses compagnons de route dans la taverne où ils logeaient, il avait pu passer une nuit avec une jeune serveuse avant de repartir sur les chemins poussiéreux. Quand ils étaient revenus dans le village, il avait appris que la jeune femme s'était mariée et était enceinte. Sinon, il ne se souvenait que des sourires de sa mère et ceux de la jeune esclave demi elfe qu'il considérait comme son premier amour.
- Vous savez, vous êtes bien plus belle quand vous souriez mademoiselle. Veuillez garder ce sourire s'il vous plait, il embellit cette morne journée.
Puis, avant que ces deux compagnons réagissent, il retourna voir le mâle elfe et le regarda sous toutes les coutures. Il avait peu l'habitude de fréquenter des elfes. En fait, à part les halfelins qui l'avaient accueilli sans crainte vis à vis de se qu'il était, il ne fréquentait personne. Et en pensant à eux, il se sentait triste de les avoir quitté, même s'il l'avait fait pas nécessité.
- Excusez moi, mais sauriez vous où je pourrais acheter des potions de potions légers ?
En attendant la réponse du mâle aux traits elfiques, le guerrier aux yeux rouges se tourna vers les deux autres et leur fit un sourire invisible sous son capuchon. Il espérait qu'il parviendrait à avoir de bonnes relations avec les autres membres de l'expédition et qu'il parviendrait à être moins méfiant et surtout moins violent. Il avait toujours peur de revoir apparaître ses penchants sanguinaires et son côté démoniaque qui le hantaient à chaque combat, quand il se laissait habiter par sa fureur de vaincre. il savait de quoi il était capable quand il se trouvait dans cet état là et ne voulait pas être jeté par les membres du groupe et son nouveau patron.
¤ Tout ira bien. Pour l'instant, cela se passe plutôt bien et je ne vois pas pourquoi ils chercheraient à me rejeter alors qu'ils ne me connaissent pas et qu'ils n'ont pas l'air de se fier aux rumeurs et aux préjugés. Et puis je ne suis pas seul, Désespoir est toujours avec moi ¤
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
|
|
|
|
|
|
|
|
Maître de l'Art
Chambre 31
1 gemme
|
|
|
Quinzième jour d'Eleinte 11h05 Petite maisonDissimulé comme il l'était dans des ombres sans doute pas toutes naturelles, Urufax était libre de laisser son visage exprimer ses émotions. Pourtant, il ne le fit pas. L'une des premières choses qu'il avait appris était que jamais personne ne doit pouvoir même imaginer que vous avez des sentiments. Visiblement, ses deux comparses malveillants ne semblaient pas partager son avis. Cela l'affectait peu, dans la mesure où ils étaient capables de réussir leur mission sans collaborer trop étroitement. De toutes façons, il ne pouvait pas dire qu'il appréciait la naine non plus.
A première vue, cette entrevue n'apportait rien aux trois comploteurs mais ce n'était qu'une impression. Zelkior, même s'il semblait estimer que ses informations n'avaient aucun intérêt, était porteurs de faits qu'ignorait Urufax, et qui était donc particulièrement intéressantes. Lui-même ne connaissait aucun membre de l'Assemblée, et ne voulait pas vraiment que cela change, mais il savait que dans les contacts de ses supérieurs, il y avait des gens qui trouveraient quelles étaient les faiblesses de ces nouveaux-venus et comment les utiliser contre eux. C'était dans ce genre de moment qu'il appréciait de ne pas travailler vraiment seul. Conservant un ton neutre, il prit la parole à son tour. | | -Vos informations sont utiles, quoi que vous en pensiez. Avec ces noms, je vais trouver les faiblesses de nos ennemis et comment les utiliser contre eux. Nous avons de la chance, les Maîtres de l'Assemblée ont pour habitude d'envoyer des élèves inexpérimentés et stupides et dans cette région les accidents arrivent vite. Il faudra en profiter.
--------------------
|
|
11h30La question de Vëla surprit l'elfe mais il donna l'impression de bien réfléchir à la solution qu'il emploierait pour lutter contre les lycanthropes. C'était une question difficile, qu'il s'était souvent posée, mais qu'il n'avait jamais eu l'occasion de devoir résoudre dans la réalité. La possibilité d'induire en erreur les courageux aventuriers qui allaient se lancer dans la forêt lui répugnait mais il devait essayer d'apporter son aide s'il voulait augmenter leurs chances de survie.-Personnellement, je n'ai jamais affronté les lycanthropes dans leur territoire, en dehors de ces murs je veux dire, et je suis certain qu'ils sont encore bien plus dangereux quand ils connaissent mieux leur environnement que vous. La seule chose certaine à leur propos est qu'ils sont sans pitié et que la moindre blessure risque de faire de vous l'un des leurs. A mon avis, le plus sage est de les éviter, de fuir, même, s'il n'y a plus d'autres choix, mais de le faire en groupe. Je ne suis pas un chasseur moi-même mais je sais qu'une proie est toujours plus vulnérable seule que dans la meute, et pour les loup-garous, nous sommes tous des proies. Pour ce qui est des armes, ce n'est pas le temple qui fournit les villageois en cas d'attaque et nous n'avons donc pas de réserves. Toutefois, il y a de bons artisans dans la ville qui doivent être capables de vous en fabriquer un même s'il n'en ont plus en réserve, ce qui m'étonnerait. Pour les potions de soins, l'un de mes camarades du temple les fabrique lui-même. Elles coûtent un peu plus de cinquante pièces d'or l'une mais, comme vous êtes des gens biens, je vais essayer de le convaincre de vous les faire pour cinquante pile. Cela vous convient-il? Ensuite, il expliqua tranquillement où ils pourraient trouver les fournitures que Vëla cherchait et la position de l'orphelinat. Il leur fallut un certain temps pour achever leurs emplettes mais, lorsqu'ils arrivèrent à l'orphelinat une demi-heure plus tard, l'elfe les attendait sur le pas de la porte en souriant. Il portait une sacoche sous le bras qu'il leur annonça contenir les potions qui lui avaient été commendées. Dans la cour devant le bâtiment, des dizaines d'enfants elfes et humains couraient en riant. La plupart des groupes étaient monoraciaux mais près d'un grand arbre, c'était un groupe très divers qui écoutait un vieil homme raconter une histoire. Certains enfants reculèrent lorsqu'ils virent Brahm et Volan mais la plupart étaient trop occupés pour s'appercevoir de leur présence.
|
|
|
|
|
|
|
|
Soeur-Ours
Chambre 36
Aucune gemme
|
|
|
Aux belles paroles de Volan, Vëla ne fut pas surprise, elle se sentit plutôt bien; une douce chaleur vint envelopper son corps et des rougeurs apparurent sur ses joues. Il était évident qu'elle ne recevait presque jamais de compliment, à part ceux de son fidèle destrier qui était des petites caresses de tête sur son épaule.
Un court silence s'ensuivit d'un léger signe de tête accompagné d'un sourire encore plus prononcé par le rouge de ses joues, puis elle lui dit:
-Que de galanterie Volan Dante Larmediable! Mais sachez que pour la beauté extérieure, je n'ai aucun mérite, je n'y suis pour rien, à part bien sûr mon sourire que vous méritez pleinement. Pour la beauté intérieure, remerciez Torm.-
Mal à l'aise, elle fut un court temps. Elle cacha, tout du moins, elle tenta de le cacher en s'approchant de Brahm et se détournant du regard de Volan.
° Il ne faudrait quand même pas qu'il se fasse des idées celui-là! °
Se dit-elle intérieurement, en même temps qu'elle ressentit un rire moqueur et lointain. Torm ce moquait. Comment peut elle croire plaire aux genres masculins, elle si prude, entêtée et endimanchée comme un homme de guerre? N'avait-elle pas comme seul amant son adorable dieu Torm?
L'esprit un peu égaré, elle revint en présence de ses compagnons de route, lorsque l'elfe leur expliqua le peu qu'il connaissait des lycanthropes. La paladin écouta avec attention et retint la sage recommandation de ce dernier, le remerciant chaleureusement des bon conseils délivrés.
Une fois les emplettes complétées, elle disposa convenablement le tout sur Abby et continua la douce marche auprès de Brahm vers l'orphelinat. L'exaltée de Torm en profita, chemin faisant, pour remercier Volan ainsi que Brahm pour lui avoir offert de débourser l'excédent qui lui manquait pour l'achat d'un arc ou d'une arbalète. La jeune fille ne pouvait accepter une telle chose; elle pouvait emprunter un objet, mais pas de l'or. Elle fut néanmoins heureuse et touchée d'une telle bonté d'Âme de ses deux compagnons.
C'est rendu à l'orphelinat que son coeur se mit à battre plus fort. Voir tous ces enfants sans parents la toucha profondément, ses souvenirs lui revint rapidement, elle qui avait vécu seule avec son père, sans mère... Elle s'était toujours trouvée chanceuse d'avoir eut au moins son père. Mais eux, n'avait ni l'un, ni l'autre.
Son auréole de lumière devint d'une clarté céleste, elle respira la lumière de Torm et tout son être dégagea un Amour véritable.
Si elle n'avait pas encore réellement trouvé une raison valable, à part le fait que ce soit la compagnie qui l'envoyait ici pour accompagner un convoi de coupe de bois, là elle venait de trouver sa véritable raison. Torm lui avait fait prendre ce chemin pour les orphelins, il n'y avait là aucun doute.
La paladin voyant certain reculs d'enfants, à la vision de Volan et de Brahm, décida de rester auprès de ses deux compagnons tout au long de la visite. Aiderait-elle à la situation, elle ne le savait pas, mais au moins elle ferait tout pour que les enfants prennent confiance en eux. Elle laissa sans problème, les enfants approcher d'Abby et si certain voulaient monter son beau destrier, elle les aidaient avec joie et Amour.
À un certain moment elle se tourna vers Brahm, lui sourit et le remercia de tout coeur pour le beau moment qu'il offrait aux orphelins et à elle-même, ne manquant pas de remercier non plus, Volan pour sa bonté d'Âme.
Les deux comparses mâle pouvait voir le visage de Vëla resplendir, ils ne la verraient peut être plus jamais aussi épanouie qu'en ce moment. Ils avaient été pour elle, une découverte majeure, ils l'avaient fait grandir beaucoup plus qu'elle put y croire. Il était maintenant certain qu'elle leurs ferait confiance, jusqu'à un certain point, tout du moins, mais pour sûr, elle les seconderait sur le sentier lumineux, peu importe ce qu'il arriverait.
Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire. Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant. Fiche Vëla 1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*. 2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*. 3-Soins modéré.
|
|
|
|
|
|
|
|
Habitant des Royaumes
Chambre 26
Aucune gemme
|
|
|
Volan avait pu voir l'air gêné de Vëla et son plus grand sourire avant d'aller voir le mâle elfe. Mais par respect pour elle et pour ne pas la remettre mal à l'aise, il ne dit plus rien et marcha derrière elle et Brahm lorsqu'ils furent en ville pour faire leur emplettes. Il regarda chacun des étals de marchands et comparait intérieurement avec les marchandises qu'il avait pu voir dans les bazars calishites ou les grands marchés en Amn quand il travaillait comme garde du corps avec les halfelins. Il était un peu déçu ne de pas voir les beautés étalées sur les étals, les odeurs envoutantes des épices, la musique qui sortait des bordels, la vie et l'activité qui régnaient dans les rues dédiées au commerce, et enfin la rareté de certains produits, si, malgré lui, il en avait fait partie en tant qu'esclave. Il était heureux de ne pas voir d'esclaves dans cette partie du continent et priait pour ne pas en revoir, même s'il se doutait que dans sa patrie d'origine, l'esclavage était une pratique courante.
Le semi démon regardait marcher la jeune femme à côté du demi orque et de la monture et ne pouvait s'empêcher de sourire. Si elle s'était retournée et avait pu voir sous sa capuche, elle aurait vu que ses yeux brillaient de malice et de plaisir. Il tenait son trident qu'il avait en partie poser sur son trident et regardait tout autour de lui pour veiller à ne pas voir d'approches suspectes. Mais généralement, les personnes qui les regardaient tombaient généralement sur la queue de tieffelin et avaient tendance à changer de rue. Il souriait aussi en voyant ça, il inspirait la crainte sans rien faire ni rien dire.
Volan était heureux. Il s'en rendait compte et était en train de chanter une chanson qu'il avait traduite de l'azheldo en abyssal, sa langue de naissance et s'amuser à la chanter à voix basse mais suffisamment audible. Cependant, en arrivant à l'orphelinat, quand il vit certains enfants reculer en le voyant avec Brahm alors que lui portait sa capuche, cela lui fit l'effet d'une douche froide. Luttant contre son envie de repartir en tournant les talons, il alla voir le mâle elfe et le paya pour les potions de soins légers, le remerciant pour son geste. Puis il retira sa capuche de sur son visage et alla prêt du vieil homme qui racontait son histoire aux enfants et s'assit parmi les jeunes enfants, écoutant avec eux cette leçon.
Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.Fiche de Volan Dante Réputation 5.5 Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
|
|
|
|
|
|
|
|
Aventurier DCD
Aucune chambre
Aucune gemme
|
|
|
C'était un jour béni, Volan avait sourit et bien qu'il avait caché se sourire sous son capuchon , Brahm le savait il avait sourit et de plus il avait complimenté la paladin sur son sourire, c'était vrai , il ne mentait pas son sourire donnait gaité a ce jour !
Brahm sourit quand la paladin lui affirma qu'elle n'y était pour rien.C'est vrai mais a son avis ce Torm n'était en rien pour la beauté intérieure de Vëla, son âme pur peut-être mais la beauté elle se l'était forgée elle même comme on se forge une épée !
Il s'engagea sur la route de l'orphelinat avec ses compagnons,son ventre gargouillait de faim,il regarda le soleil, 11h et quelques normal, il faudrait manger bientôt !...En arrivant là-bas, il ne s'étonna pas que quelques personnes furent distantes voire apeurées en les voyant arriver, mais il sentait que Vëla était confiante et que Volan n'y portait pas du tout attention , il décida d'en faire autant et comme lui il alla chaleureusement remercier le vendeur de potions !
Quelques instants plus tard il remarqua Volan assis parmi les enfants écoutant la leçon du vieil homme.Il alla vers Vëla et lui demanda avant d'aller rejoindre le tiffelin cornu.
-Vëla, si une arbalète tu veux vraiment tu peux demander, ravis de t'aider nous serons !
Il lui sourit, et s'en retourna près de Volan et lui tapota l'épaule en s'asseyant près de lui :
- Alors, qu'est-ce qu'il raconte celui-la ?
Souriant de nouveau il s'assis en tailleur et écouta attentivement.
|
|
|
|
|
|
|
Suivre ce sujet
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’une réponse est faite dans ce sujet et que vous n’êtes pas présent sur les forums.
S’abonner à ce forum
Pour recevoir une notification par e-mail lorsqu’un nouveau sujet est créé dans ce forum et que vous n’êtes pas connecté.
Télécharger / Imprimer ce sujet
Télécharger ce sujet dans différents formats ou afficher une version imprimable.
|
|
|