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> Les bois de la Bête, Première étape
écrit le : Samedi 07 Février 2009 à 00h59 par Vëla
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Avançant de façon sûre parmi la foule apeurée, la jeune fille constatait que ce n'était pas le feu qui les effrayaient ainsi, mais une force toute différente. Ses questionnements sur le sujet la rendit un peu distante du moment actuel. Ce qui la ramena rapidement à la situation présente, fut par la Grâce, dût à l'intervention de Zelkior. Tout au long du court trajet, elle ne s'était pas aperçue du comportement de ce dernier; étant à l'avant, elle s'était concentrée uniquement sur la foule.
Jusqu'au moment où elle vit, par dessus un pauvre villageois, une bête des enfers: Un véritable Démon!

Jusque là, la situation n'était pas critique. ° Un Démon! ° C'était-elle exclamée mentalement. Mais quand son regard se porta sur l'église des fervents de Sylvanus, Vëla prit conscience de la tragédie du moment. Sur le coup, ses yeux se plissèrent pour être bien certaine de ce qu'elle voyait: Il n'y avait pas qu'un seul Démon mais bien plusieurs! Puis soudain, la réalité la frappa.

Zelkior lui apparut sur sa droite. Comme un fou, il se jetait dans la gueule du loup, sans arme, crachant des paroles aux consonances fines, distordues par des intonations légèrement gutturales aux rythmes endiablés. Elle cru à la fin de l'itinérant. Cette pensée la fit réagir. Tout en se plaçant stratégiquement, la paladin commença une prière à haute voix et durant sa courte prestation pieuse, son auréole de lumière céleste éclairait son alentour proche ainsi que sa volonté.


- Du point de Lumière dans la Pensée de Torm,
Que la Lumière afflue dans la pensée des hommes,
Que la Lumière descende ici-même.

Du point d’Amour dans le Cœur de Torm
Que l’Amour afflue dans le cœur des hommes,
Puisse Torm revenir par mon intermédiaire.

Du centre où la Volonté de Torm est connue,
Que le dessein guide le faible vouloir des hommes,
Le dessein que les Maîtres connaissent et servent.

Du centre que nous appelons la race des hommes,
Que le Plan d’Amour et de Lumière s’épanouisse,
Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.

Que Lumière, Amour, Puissance et Justice divine restaurent le plan ici même, présentement! -

Des cliquetis métalliques de son armure se firent entendre, preuve de sa mise en action. Ses deux mains levées tenant Ô sur le coté droit de sa tête, elle châtia en céleste, tout en chargeant, le même démon que Zelkior venait d'engueuler.


- Torm, défendez nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que la puissance céleste lui fasse sentir son empire, nous vous en supplions! Et Vous, Prince de la Milice Céleste, précipitez en enfer, par la Force Divine, ce démon et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour la perte des âmes!
Qu'il en soit ainsi!-

La folle de Torm exécrait toute forme de malice et sa seule délivrance était le châtiment de ceux-ci.




rp.gif Châtiment du Mal. Charge et attaque en tenant à deux mains son épée Ô. rp.gif



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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écrit le : Samedi 07 Février 2009 à 09h09 par Elode
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Initiée des Arcanes
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La surprise fut de taille pour Elode, la guerrière n’en était pas vraiment une.

¤ Elle prie, c’est une paladine ou une prêtresse de guerre, cette fois le mal a trouvé une véritable combattante.

Elle est une servante du dieu Torm, il y a de bonnes choses en cela. Cette femme est certainement bâtie pour ce genre de défi, mais si la carapace qui protège son cœur se brise, alors on doit trouver plein de douceur entourée de crainte, c’est cette carapace de justice qui protège les véritables sentiments des adeptes de torm ¤


Vela se déplaçaient et leva son épée, Elode examina rapidement la situation.


¤ Vers qui va-t-elle frapper ? ¤

C’était vers le démon face à Zelkior.

Elode fit un pas de côté pour ne plus avoir Zelkior directement devant elle, tendit la main vers le démon, pensant qu’un peu d’aide envers la paladine pouvait lui être utile et pressa un endroit précis de sa baguette qui tira un projectile magique



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tel une ange d'amour j'adore transpercer les coeurs, mais aimerez vous mes méthodes?
 
 
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écrit le : Samedi 14 Février 2009 à 15h30 par Ana N' Si
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Maître de l'Art
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Quinzième jour d'Eleinte
18h20


Les deux barbares regardèrent, se retenant de rire plus par crainte de remontrance de la part de leurs ainés que véritablement par respect pour la naine, Selora se jeter sur le morceau de viande salée. Ils avaient l'impression de traiter avec un animal magique, une sorte de loup doué de parole ou un truc du genre qui aurait pris l'aspect d'une naine, et cela leur semblait être un signe de leurs esprit-totémiques que quelque chose clochait.

Le discours de la rôdeuse les sortit bien vite de leur état d'hilarité contemplative. Profaner les tumulus des ancêtres était un crime passible d'une sanction bien plus grave que le meurtre et faire usage de magie quand on était pas chaman était un sacrilège très grave aussi. Si cela n'avait tenu qu'aux deux gardes, la troupe serait déjà partie à l'assaut pour faire payer ces impies dans un déluge de sang. Mais ils n'étaient que des gardes, de jeunes guerriers à peine parvenus au statut nécessaire pour porter une arme.

L'un des deux fit signe à Selora de le suivre. Il ne lui tendit pas la main et essaya d'éviter de la toucher partagé entre la crainte de fâcher un animal béni par les esprits et la répulsion due à l'odeur étrange de la naine. Le camp s'élevait sur les deux rives de la rivière et la naine dû se mouiller les pieds avant de parvenir à la tente du chef du clan. Sa tente était sensiblement plus imposante que celles de ses voisins mais n'avait pas vraiment de caractère ostentatoire.

A l'intérieur, un homme qui ne devait pas avoir plus de cinquante ans était assis en train de discuter avec un autre, légèrement plus vieux, qui semblait donner ses conseils. Deux jeunes hommes étaient debout derrière eux en train d'écouter leur conversation sans intervenir. Une femme était assis sur le côté de la tente en train de disposer des couvertures sur le sol, un bébé dans les bras tandis que deux garçons d'une dizaine d'année se bagarraient bruyamment dans le fond sans que personne ne fasse attention à eux.

La discussion cessa dès que Selora et son guide eurent franchi le seuil de la tente. Le garde invita la naine à répéter son histoire au chef et au chaman de la tribu qui les regardaient maintenant avec insistance. Ce récit achevé, le chef gratta sa barbe blonde coiffée et décorée avant de se tourner vers le chaman pour entendre son avis.


-Chef, vous savez que j'ai demandé ce déplacement car les esprits sont perturbés et que quelque chose est en train d'arriver que les esprits veulent éviter. Uthgardt en soi témoin, les propos de cette naine me prouve que les choses sont pires que ce que nous pouvions craindre. Nous devons intervenir pour prêter nos bras aux esprits qui nous offre leur sagesse, tel est mon avis.

L'avis des deux jeunes hommes derrière le chef était le même. Ils étaient les fils du chef et n'avaient pas eu, encore, l'occasion de porter les armes au combat et, s'ils avaient craint que ce pèlerinage ne soit qu'un long périple ennuyeux, ils comptaient maintenant bien se battre. Toutefois, malgré l'avis de son conseiller et de ses fils, le chef restait hésitant.

-Naine, toi qui te fait messagère des esprits, je ne comprends pas tes actes. Si nos rapports avec les gens de ta race sont bons, jamais ils ne se sont intéressés à nos rites et je ne croit pas qu'il iraient espionner pour savoir savoir qui nous veut du mal. Parle sans détour, qui t'envoie pour nous prévenir et pourquoi? Car nous n'avons aucune preuve que ceci n'est pas un piège tendu pour nous détruire. Trop nombreux sont les valeureux guerrier de notre clan qui ont perdu la vie par traitrise et les espions ne m'inspirent pas confiance.

Seizième jour d'Eleinte
2h00


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Le combat avait commencé sans prévenir ou presque. L'homme, toujours vivant, sur lequel se tenait la créature hurlait de douleur tandis que partout ailleurs des personnes fuyaient en hurlant ou combattait. C'était une scène digne des abysses d'où venaient les assaillants innombrables.

Zelkior avait découvert un nouveau pouvoir qu'il sentait être dévastateur et il était décidé à en faire usage pour tester la puissance qu'il venait d'acquérir. Son sort frappa la créature avant qu'elle ai eu le temps de se préparer à affronter de nouveaux adversaires mais la créature ne sembla pas particulièrement affectée par la magie de Zelkior.

Préférant la puissance de son bras et la grâce divine à l'art profane, Vëla chargea la créature sans pitié profitant de l'absence de passants entre elle et sa cible. Par malchance, la place était souillée d'immondices difficilement discernables dans la lumière dansante des incendies et le pied de l'exaltée de Torm glissa au moment où son coup partait le rendant inefficace.

La créature, heureuse de trouver une nouvelle cible à portée sans avoir à déplacer son corps obèse profita de l'occasion. Sa main gauche partit droit vers le visage de Vëla creusant une profonde entaille qu'elle ne réussit à ne pas rendre trop profonde que par un réflexe salvateur. La main gauche rata sa cible mais permit à la mâchoire acérée de trouver un accès vers la main de Vëla sur laquelle les multiples dents de la créature laissèrent des traces sanglantes.

Elode, restée à une distance raisonnable, décida de se servir de sa baguette magique pour soutenir ses équipiers sans prendre de risques inconsidérés. La boule bleuâtre frappa le démon en plein dans son ventre charnu mais ne sembla pas l'affecter beaucoup plus que le sort lancé par Zelkior.


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Enfin, le combat tournait en la faveur de Volan et Brahm. Le barbare qui commençait à en avoir plus que marre de se faire trouer par tous les adversaires réussit enfin une attaque et une belle. D'un coup habile, il trancha la créature démoniaque en deux ne lui laissant aucun espoir de survie. Les deux morceaux de la créature commencèrent à s'agiter, tournant en sens inverse l'un de l'autre, tout en rapetissant jusqu'à disparaitre complètement.

Il ne fallait toutefois pas oublier l'existence d'un autre adversaire qui ne comptait pas abandonner sans combattre malgré sa petite taille. Volan, en fin stratège, voulut se faciliter la tâche en effrayant le petit démon ailé mais la seule réaction de leur adversaire au mot de Volan fut un rire sonore qui déstabilisa le guerrier par sa désinvolture. Il venait de se faire prendre à son propre piège. Ce sentiment de crainte, quoique ténu, fut suffisant pour déstabiliser Vlan et le faire manquer sa petite cible qui recommença à rire d'autant plus ostensiblement.

Ceci fait, elle piqua vers le barbare qui était resté concentré sur la bestiole pleine de pique et lui griffa le cou avec méchanceté sinon avec violence. Les réactions du barbare furent, par contre, assez prompte pour éviter la deuxième petite main et les dents.

Des gens avaient commencé à se tasser aux fenêtres estimant, à tort ou à raison, qu'elles étaient plus en sécurité à l'intérieur des bâtiments épargnés par le feu. Non loin du groupe formé par Brahm, Volan et leur adversaire, trois hobgobelins sortirent de l'ombre pour charger Brahm dans le dos. Toutefois, ils n'allèrent pas jusqu'au barbare mais s'arrêtèrent lorsqu'ils virent distinctement leur cible. Le premier se tourna vers ses compagnons en criant:


-Arrêtez, c'est le chef. Faisons demi-tour, allons aider les autres.

Et ils repartirent comme ils étaient venus.



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écrit le : Lundi 16 Février 2009 à 13h06 par Selora
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Répondant à la demande de l'un des deux jeunes hommes, l'hideuse naine suivit le barbare de près, sans pour autant prendre conscience du fait que son guide répugnait à tout contact avec elle. Une grimace passa sur le visage de la rôdeuse quand l'eau froide de la rivière qui séparait le camp Uthgardt en deux lui caressa les pieds de sa main glaciale. Puis on l'amena en direction d'une tente plus grande que celles alentours. Toutefois, bien que Selora l'examina aussi minutieusement que son jeune guide le lui permettait, aucun indice sur l'importance de l'habitation n'était visible. Résignée, elle pénétra dans la tente sans vraiment savoir à quoi s'attendre.

Sa première impression fut auditive : un brouhaha mêlant des chamailleries et une discussion moins bruyante, plus posée. Alors qu'elle entrait sous la toile, le second bruit se tut. La naine contempla son environnement d'un regard neutre, avisant les deux garçonnets comme source des chamailleries et dénombrant au total sept individus et un nourrisson. Sur la demande de son accompagnateur Uthgardt, Selora prit une inspiration et se lança d'une voix plus sûre dans la répétition de sa tirade :


- Ma présence sur vos terres à pour but de vous prévenir que quatre intrus dont une magicienne vont bientôt tenter d'emprunter vos sentiers. Comme je l'ai déjà dit, j'ignore en vérité le but de cette incursion. Je ne peux cependant pas imaginer une magicienne passer si près de vos tumulus... Il n'y avait plus d'hésitation dans sa prononciation... Sans qu'elle n'éprouve l'envie irrésistible d'aller y fouiner son nez au mépris de la mémoire de vos ancêtres...

La rôdeuse laissa sa voix s'éteindre sur ce constat. Durant toute sa prise de parole, deux hommes l'avait fixée sans ciller. Les deux plus vieux de la pièce.

¤ L'un d'eux est le mâle alpha. ¤Songea-t-elle en les détaillant : l'un arborait une barbe blonde décorée et dégageait une aura de commandement : ce devait donc être le chef. Par déduction, le second et plus vieux devait donc être le chaman, puisqu'on lui avait demandé de répéter son histoire devant le chef et le chaman du village.

Les avis émis par le chaman et deux jeunes hommes de l'arrière-plan confortèrent la naine : les Uthgardts paraissaient très pressés de se battre pour défendre leurs terres d'intrus et ne chercheraient probablement pas à discuter avec le convoi pour s'assurer qu'il représentait une menace réelle pour leur tribu. De plus, par un hasard dont les dieux étaient sans doute responsables, les esprits que vénéraient les barbares avaient alertés le chaman sur l'imminence d'un danger. Tout semblait donc indiquer que les choses se passaient comme prévu. Néanmoins, Selora préféra attendre l'opinion du chef pour se sentir fière. Dans les structures tribales, ce dernier peut souvent se permettre de se fier à son instinct pour prendre des décisions allant à contre-courant de l'avis générale parce que son pouvoir lui vient de ses qualités physiques, et qu'une contestation franche aboutit généralement à un affrontement dont il a de grandes chances de ressortir vainqueur, bien que dans le cas présent, il ne paraissait plus franchement être en état de se battre comme un loup.

Toujours debout et droite, Selora écouta les propos du vieil homme d'une oreille attentive. Sa première constatation fut qu'on l'avait vraisemblablement nommée « messagère des esprits » sans lui demander son avis. Ajoutée à cela, la volonté du chef à vouloir connaître l'identité des commanditaires de l'attaque contre l'Assemblée et sa méfiance des espions obscurcirent beaucoup le tableau que la naine avait commencée à se dépeindre de sa situation. Prenant conscience du fait qu'elle se trouvait entourée de barbares prêts à l'enfermer en cas de réponse inappropriée ou trop mensongère, elle marqua un temps de pause pour réfléchir. Le mensonge n'était pas une habitude qu'elle avait, qui plus est lorsqu'il s'agissait de peuples sauvages. Cependant, une petite voix s'éleva dans sa tête :


¤ Ces barbares sont méfiants, et ainsi ils survivent. Aujourd'hui s'est produit un cas rare : la vérité que tu pourrais offrir à leur méfiance ne les convaincrait pas de faire le bon choix. Pour ce jour, exceptionnellement, il te faudra mentir pour garantir la survie à cette tribu. ¤

La voix s'éteignit, et les certitudes de la naine grandirent : en se présentant comme une envoyée de l'Amasstarte, jamais il ne lui serait attribué confiance. Son désir de protéger les Uthgardts du convoi n'était pas artificiel, et si elle le pouvait, Selora désirait éviter au village des pertes inutiles. Dans cette optique, il lui faudrait nécessairement « oublier » certains détails. Restait à voir comment présenter les choses pour que son mensonge passe pour plus petit qu'il n'était en réalité. Sa réflexion l'amena à considérer en premier lieu comment présenter ses employeurs. D'un point de vue strictement relationnel, elle avait été envoyée par l'Amasstarte, mais depuis, elle obéissait à un autre groupe dont elle ignorait tout, dont le seul représentant qu'elle ait jamais rencontré était plus qu'avard de confessions. Ensuite, il fallait régler la question de son objectif. Ici, c'était bien plus simple : ses intérêts étaient que le convoi échoue. Aider les ennemis de ses ennemis apparaissait comme logique. Satisfaite par ses lumineuses trouvailles, elle se lança dans sa réponse, sans perdre de vue son objectif secondaire :

- Je vais être tout à fait franche avec vous : j'ignore pour qui je travaille. C'est chose fréquente pour nous autres, aventuriers peu portés le bien commun : les gens nous contactent parce que nos idéaux correspondent à leurs intérêts. On nous propose un travail, et c'est à nous d'accepter ou pas. La plupart du temps, on ignore pour qui on travaille, parce l'on ne nous fait pas confiance... C'est une mesure de protection, en quelque sorte.
Pour ma part, j'ai été envoyée pour faire échouer un projet avancé par l'Assemblée. Je ne peux que faire des suppositions, mais c'est sans doute pour mon dégoût de la magie qu'on m'a engagé... Aussi, même si mon but principal n'est pas de vous aider, je n'en partage pas moins une partie de vos opinions... Je n'ai donc pas le moindre intérêt à vous tuer ou à faire en sorte que votre peuple ne meure.

Pour conclure, je vous laisserai ensuite prendre votre décision, si je suis au courant de ce mouvement du convoi, c'est grâce à l'aide d'un espion qui fait partie du groupe. Aussi, si vous trouvez un homme sans armure sur vos terres et portant une bague blanche, ne le tuez pas : vous avez une dette envers lui.

Selora s'arrêta de parler avec sur le cœur un poids, comme si elle avait avalé de travers et que le morceau descendait douloureusement dans son estomac. Mentir ne lui plaisait pas, quand bien même c'était pour s'assurer que sa mission serait remplie. Le moine devait vivre, c'était certain. Pourtant, si on découvrait qu'il était un espion, sa survie au sein du groupe serait fortement compromise. Son espoir principal reposait sur les barbares, et leur incapacité à déceler le mensonge dans sa voix.



Sois fort, ne montre jamais les tourments qui habitent ton coeur.
Sois confiant, suis les seules décision de ton coeur, car il est ton guide.
Sois clairvoyant, ne laisse pas ce que tes yeux te montrent masquer ta perception du monde qui t'entoure.
Sois fier, la Solitude est ta seule amie, et sur elle seule tu pourras toujours compter.
Sois loquace uniquement si c'est strictement nécessaire, car les mots ne sont souvent que de pâles réceptacles des idées qu'ils illustrent, et souvent, les utiliser revient à écorcher et bafouer ce qu'ils représentent.

Réputation -0.5

Absent du 12/07 au 17/08
 
 
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écrit le : Lundi 16 Février 2009 à 15h49 par Kerlomar
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Volan avait de nouveau échoué dans sa tentative de frapper le petit démon, alors que Brahm, d'un coup magistral de sa hache en avait pourfendu un en deux, sans aucune espoir de s'en sortir pour le démon en question. Volan le regarda disparaître et se demanda s'il disparaîtrait de la même façon s'il venait à être tué. Il commençait à sérieusement envisager cette possibilité au vu de la situation actuelle. Le fait que des démons attaquent un village n'était pas courant, même au Calisham où les gens étaient portés sur la magie et où combats entre éfrits et ginns étaient terriblement fréquents. En allant vers le marché aux esclaves afin d'aider son maître à choisir de nouveaux combattants dans l'arène, pour la plus grande gloire et fortune de son maître. C'était ce jour là qu'il avait choisi la jeune demi elfe qui allait devenir la première femme dont il tomba amoureux. Deux esclaves, deux métis, deux âmes soeurs, et aucun avenir commun. Delos avait été tuée dans un combat deux contre deux,. Il se battait avec elle contre deux demi orques. L'un d'eux avait tué Delos d'un coup de hache dans le flanc avant de la décapiter. Lui-même avait frôlé la mort et lorsque le combat avait été arrêté car l'un des deux camp abandonnait toute hargne pour se laisser mourir, Volan avait été apporté à l'abri. Il avait passé plusieurs semaines à se remettre de ses blessures ainsi que de son chagrin, et, en revenant sur le sable brun de l'arène, était devenu encore plus sanguinaire qu'avant.

Volan sentait des larmes commençant à couler le long de ses joues et secoua la tête pour chasser toutes les pensées le ramenant à se souvenir de Delos, le seul amour de sa vie. Il s'était promis de toujours survivre et il survivrait, quelque soit les épreuves auxquelles il serait soumis. Mais, au lieu de se laisser totalement envahir par le chagrin, il fit comme il l'avait toujours fait, il le transforma en arme mentale pour se re-concentrer sur le combat. Il avait compris qu'il avait échoué dans son attaque parce qu'il s'était laissé déstabiliser par le rire de son adversaire. Il ne voulait pas refaire la même erreur et se mit à tourner autour de son adversaire, cherchant le moindre point faible dans la défense, dans l'armure naturelle du démon. Il sentait de plus en plus ses instincts revenir, penser à Delos les avait momentanément rabattus au second plan. Mais à son chagrin se mêlait la colère, colère sourde à laquelle il n'avait pas envie de résister. Face à ses propres émotions, il préférait laisser son instinct prendre le contrôle et lui donner suffisamment de haine, pour lui-même et pour ses ennemis, et de rage pour combattre jusqu'au bout.

Cependant, il vit clairement les trois hobgobelins courir vers Brahm, prêt à le frapper dans le dos avant de se détourner. Mais se qui avait véritablement surpris le tieffelin, c'était l'affirmation de l'un d'eux, qui disait qu'ils s'étaient trompés et que c'était leur chef. Le semi fiélon commençait à bien cerner le demi orque aux côté duquel il combattait et savait bien qu'il ne pouvait être le chef de cette force d'invasion. Seulement, il ne serait plus aussi ouvert et cordial, il tenait tout de même à rester méfiant au cas où les dire de ces petites créatures seraient véridiques.

- ( commun ) Brahm, si tu parle la langue des orques ou un autre langue gobeline, donnes l'ordre à ses trois créatures qui partent là-bas de battre en retraite en leur disant de faire passer le mot en autre. Prétextes en même temps qu'une armée de secours a été prévenue et arrive, ou alors que la bataille est définitivement perdue. Essaies de trouver quelque chose qui les poussera à se replier dans les bois. Comme ça, ça nous laissera le temps d'en finir avec les l'invasion démoniaque.

L'esprit de Volan tournait à deux cent à l'heure. Il lui fallait réfléchir afin de ne pas être totalement submergé par se qu'il refoulait au plus profond de lui et donc, il se lançait dans des essais de stratégie, espérant que cela pourrait fonctionner, et surtout que Brahm Coeur- Tonnerre n'allait pas prendre ça comme un ordre, mais plutôt comme un demande visant à faciliter la tâche des défenseurs.

Enfin, l'ancien gladiateur reporta de nouveau toute son attention sur le petit démon volant qu'il était en train de combattre à la base, même s'il l'avait déjà raté deux fois. Enfin, il était heureux que le démon hérisson soit définitivement anéanti mais voulait tout de même en tuer au moins un. Il savait d'où venait ce goût pour le sang mais il ne parvenait plus à le réfréner. Gardant tout de même son cri de rage et de désespoir pour lui, il se plaça derrière son adversaire et le frappa de toute la force possible dans le dos, espérant ainsi le renvoyer dans les abysses et alléger les soucis de Brahm et des habitants de ce village.

hrp.gif Attaque le petit démon volant en le prenant en tenaille hrp.gif



Un homme ne se juge pas sur son apparence, mais sur ses choix et sur ses actes.

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Fiche de Volan Dante

user posted image Réputation 5.5

Le Bien et le Mal n'existent pas, il n'y a que le Pouvoir et ceux qui sont trop faible pour le saisir !
 
 
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écrit le : Mardi 17 Février 2009 à 13h45 par Brahm
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Aventurier DCD
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Ça tournait trop mal, ça n'allait pas, pourquoi n'arrivait-il pas a toucher sues microbes volant au rire de hyène ?!

Même sa rage n'avait aucun effet, mais celle-ci augmentait comme si on la lui implantait à l'aide d'une seringue. Sa rage augmentait vite, trop vite, il pensait que ses tempes allaient exploser sous la pression !


¤ Monte. MONTE. MOONTE. MOOONTE. MOOOONTE !!!! ¤

-YAAAAAA !

Brahm frappa de toutes ses forces et trancha le volatile en deux morceau. Il fut soulagé quand le petit corps se dématérialisa et disparu enfin, mais l'autre hogoblins était toujours vivant et ses blessures commençaient à lui piquer et à le brûler. Les trois griffures au torse saignaient plus abondamment à chaque minute qui passait...

Volan étudiait les faiblesses du hogoblin près à l’attaquer à la première ouverture

Alors qu'il allait attaquer le porc-épic ambulant, il entendit des bruits de pas précipités sur la chaussée, il se retourna près à lancer Blood Axe a la figure du premier qui pointait son nez, mais ils se retournèrent dès que Brahm se tourna, il était sois disant leur chef !

Brahm étonné fut sortit de ses pensées par l’ingénieuse idée de les faire partit en leur donnant des ordres en tant que « leur chef ».

Il s’efforça de parler normalement sans son accent orque et leur lança :


- (gobelin)Hey vous là bas, qu’es-ce que vous faites encore ici ? On bat en retraite, prévenez tout le monde, on sort d’ici ! Dépêchez vous ! Allez !

Il les regarda méchamment et se retourna vers le démon ailé pour lui asséner un grand coup de hache dans la nuque

Rage + coup de hache dasn la nuque du volant



 
 
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écrit le : Mercredi 18 Février 2009 à 23h19 par Vëla
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°... Mais! Aïlleee... °

Voilà le seul résultat mental qu'elle put concevoir suite à toute l'agitation divine qu'elle venait d'opérer.
La folle de Torm faisait une folle d'elle, c'était indéniable.

Après s'être fait balafrer le visage et mordre l'une de ses mains par l'obèse Démon, Vëla continua son élan de quelques pas de l'autre côté de l'immondice infernal pour se retrouver quelques pas plus loin. Ayant manqué lamentablement sa cible et ayant perdu son seul espoir de le châtier, la paladin avait comme seul atout, sa propre volonté. Son Dieu Torm ayant préféré regarder la scène plutôt que d'intervenir.

Il était vrai que sa choisie, n'avait jamais combattu de Démon, plus encore, elle n'avait jamais crut en combattre dans sa vie et encore moins, plusieurs.

Se retournant pour refaire face à la situation, elle hésita un court moment.
° Suis-je à la hauteur ?° Se demandait-elle. ° Bien sur que non Vëla la sotte, ils ont l'appuis de leurs Dieux mauvais tandis que toi, ton Dieu joue et s'amuse de toi.° Pensait-elle. Ses joues rougissaient comme son tempérament fougueux. Ce qui la rendait encore plus désinvolte dans son tempérament, était que les villageois fuyaient. Ils fuyaient les Démons, leur peurs, leur hontes, ils fuyaient et le feraient toujours, car ils n'étaient pas des Humains, non, ils n'étaient que des ombres d'eux-mêmes, des larves peureuses et le mal profitait d'eux, profitait de leurs peurs, qui grandissaient la force des esprits malins présents.

Machinalement elle leva encore Ô dans les airs, tandis que son auréole s'agrandissait et cria à plein poumon:


-Je suis peut-être indigne Torm, mais si vous daignez me regarder avec bonté et amour, je me grandirai et pourrai agir… Je ne suis que l’instrument, et vous êtes le Maître, mais mon cœur est plein de gratitude et d’amour, et je suis votre serviteur.-

Puis poussée par une volonté céleste elle cria encore plus fort dans la direction du suppôt, ne manquant pas d'attirer son attention et celle, peut-être, de quelques villageois qui verraient en elle un salut:


-Faites, Torm, que par la puissance de votre pouvoir, vous vous serviez de l’instrument que je suis à seule fin de soulager et d’apaiser.
Que la chaleur de votre amour traverse ce plan et réchauffe les êtres que le mal abat et glace…
Que la Lumière chasse les ombres… Que la chaleur pénètre et brûle les racines du mal pour libérer les êtres qui s’inclinent devant vous de l’étreinte du mal et de sa cohorte de souffrances et de déchirements…
Merci mon Dieu, merci Torm…
Je suis votre serviteur et ma vie est vôtre…-

S'attendant à une attaque de la part du vil Démon, la cavalière plaça Ô devant elle de façon défensive. Par la suite, si suite il y avait, elle pourrait attaquer le prenant en tenaille entre elle et Zelkior.



Je suis la chevalière Solitaire, non pas par peur des humains mais par respect des humains, par respect du silence des humains, par respect de l'intégrité des humains. Je m'achemine jour après jour vers le temple de mon coeur et le soleil s'y trouve, s'y féconde la Rose qui se déploie Chevalier d'O. Je regarde la Source, je devient Source, je coule Source... Telle est ta répétition mantrique, chevalière Solitaire.
Faire quelque chose à contre-coeur c'est faire quelque chose à contre courant; alors que être au coeur des Choses, c'est toujours être au courant.

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Fiche Vëla


1-Bénédiction*, Sacrifice divin, protection contre le mal*.
2-Éveil du péché*, Précision bénie*, Force du taureau*.
3-Soins modéré.
 
 
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PM
écrit le : Jeudi 19 Février 2009 à 09h03 par Zelkior
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Aventurier en pause
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Ces yeux pâles fixant la créature bouffie, il laissa sa respiration reprendre un rythme normal. Le flux intense d’énergie qui venait de le parcourir et qui le galvanisait, venait maintenant de disparaitre. Fermant les yeux quelques secondes, il sentait pourtant que ce flux magique parcourait son corps de manière latent, attendant que son utilisateur la laisse de nouveaux parcourir librement. Rouvrant les yeux, il ne put se retenir d’un frisson, lui parcourant son dos. Levant les yeux au ciel, il se laissa succomber aux bien être que lui procuraient ces tremblements, courts mais si intenses.
¤ Oh grande prêtresse de la nuit ! Votre cadeau m’honore. Je serai pour vous et à jamais votre serviteur.¤

Rouvrant les yeux sur la scène qui se jouait, il vit les prémisses d’un combat entre la guerrière et la créature. Laissant son regard se porter sur la jeune femme derrière lui, il regarda la déflagration bleutée parcourir les airs. Fixant la jeune femme, il savait maintenant avec certitude qu’elle utilisait la magie profane.

Scrutant les alentours, il devait se débarrasser au plus vite de cette chose avant que d’autres créatures s’engagent dans le combat
.
¤Tant qu’elle se trouvera isolée, on aura toute nos chances de l’abattre rapidement.¤
L’adrénaline commença à galvaniser chaque muscle de son corps au vu de la confrontation proche. Inspirant profondément, le visage impassible du moine en proie à la concentration, il s’avança d’un pas vers la créature. Crispant ces muscles, il bondit de toute sa vitesse. Dévalant les mètres qui le séparaient du combat, il décrivit un arc de cercle se plaçant dos à la créature. Proche de la créature bouffie, il prit appui sur sa jambe gauche, s’élevant dans les airs en direction de la créature par l’inertie de sa course, il éleva son genoux droit en direction de l’être démoniaque.

Zelkior charge la créature la prenant en tenaille entre vëla et lui



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Fiche Zelkior < = mise à jour le 19/10/2011

Je suis l'ombre,
insaisissable et mortelle,
Mon esprit est une lame,
Mon corps est une arme,
S'adapter, C'est vaincre,
Je sers la voix Unique,
Je suis l'Ombre,
Je danse et je tue.


Le mantra des Ombres
 
 
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écrit le : Samedi 21 Février 2009 à 18h49 par Elode
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Initiée des Arcanes
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Elode avait suivi du regard, la trajectoire lumineuse de son projectile magique.

Elle fut ravie de le voir s’écraser sur le torse de l’agresseur, mais cette joie fut de courte durée en s’apercevant du peu de dégât produit par celui-ci.

Cela ne l’avait point arrêté, et, il avait infligé une terrible blessure a la paladine, enfin c’est ce qui semblait, vue de cette distance, et par cet angle.

Le mouvement de la patte griffue et le mouvement de la tête de la jeune femme au moment de l’impact.
L’échec de son coup d’épée avait contribuer a la mettre en mauvaise posture, et a permette de rompre sa défense, ce qui était fort dommageable, sachant que la mage comptait énormément sur cette attaque pour mettre fin au combat.


Elle aperçut Zelkior qui tournait la tête vers elle, puis qui se mit à courir vers le combat.


¤ que va-t-il faire ? Attaquer l’amazone ou la défendre ? Toi je te tiens a l’œil.¤

Elle tendit sa baguette vers lui. Mais il s’écarta du combat pour revenir à revers du monstre et elle l’aperçut faire un bon prodigieux au dessus de ce dernier pour le frapper. Réagissant instinctivement, elle modifia sa cible et tira de nouveau vers le démon, en espérant que son aide n’était point futile. Mais son esprit était ailleurs.

¤ cet homme est vraiment imprévisible ¤



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tel une ange d'amour j'adore transpercer les coeurs, mais aimerez vous mes méthodes?
 
 
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écrit le : Lundi 02 Mars 2009 à 19h34 par Ana N' Si
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Maître de l'Art
Chambre 31
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Quinzième jour d'Eleinte
18h20


Après que Selora eut fini de parler, le chef resta silencieux pendant plusieurs secondes. Il n'avait jamais eu la rage guerrière de son père ou de son frère et si les esprits lui avaient pour l'instant donné la chance de rendre son peuple prospère, il ne pouvait douter que sa prudence et sa sagesse n'étaient pas complètement étrangères à sa réussite.

La réponse de la naine n'apportait pas vraiment de réponse ses questions les plus importantes sinon qu'elle ne se souciait pas vraiment du sort des barbares. Cela était sans doute la preuve que ce n'était pas un piège et qu'il pouvait lui accorder une confiance relative. Malgré tout, elle parlait de choses qui lui étaient trop étrangères pour qu'il puisse avoir un avis définitif. Dans ce cas, le plus simple était sans doute de faire confiance à ses conseillers.


-Je ne comprends pas la moitié de tes propos, naine, mais j'en comprends assez pour savoir que c'est moins le salut de nos terres que la réussite de tes objectifs qui t'intéresse. Je comprends mieux ton ambition que ton altruisme et je vais faire le choix de te croire.

Il se détourna de Selora. Il avait des ordres à donner à son entourage et, dans la mesure où la naine n'avait absolument rien voir avec son clan, le fait qu'elle assiste à cela lui était profondément indifférent. La première personne à qui il s'adressa était le chaman qui attendait patiemment à ses côtés que des questions lui soient posées ou des ordres donnés.

-Nous avions prévu de nous rendre aux tumulus, cela ne devrait pas modifier notre trajet, tout au plus l'accélérer, n'est-ce pas? Il me semble que nos ancêtres avaient prévu ce genre d'éventualité, il nous suffit donc de trouver ce qu'ils avaient mis en place. Il se tourna alors vers l'un de ses fils. Réunis un tiers des guerriers du clan que tu mènera sur le chemin pour le surveiller pendant que nous ferons route, tu partira dès que tu aura fait ton choix. Il s'adressa ensuite au second de ses enfants. Trouve les plus vifs de nos chevaucheurs et pars avec eux chez nos frères pour leur demander de réunir aussi vite que possible un conseil aux tumulus. Je m'occuperai personnellement de l'administration de nos guerriers qui devront protéger les femmes et les enfants. Il revint ensuite au chaman. Annonce aux autres qu'à partir d'aujourd'hui nous ne ferons plus de hâte avant que la nuit ne soit tombée et que nous repartirons dès que le soleil aura montré son nez. Allez.

Les trois hommes sortirent pour exécuter les ordres qui leur avait été donnés sans émettre le moindre son. Il n'était pas en leur pouvoir, quand bien même il le souhaiterait, de contester les ordres de leur chef et, sans doute, étaient-ils assez satisfaits par ses choix. L'homme se souvint finalement de la présence de la messagère et il recommença à lui parler.

-Maintenant, que comptes-tu faire? Tu es libre de repartir si tu le souhaites à moins que tu ne tiennes à rester en notre compagnie tant que tu ne sera pas certaine de la réussite de notre intervention.

Seizième jour d'Eleinte
2h00


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La situation avait beau être légèrement compliquée, cela n'empêchait pas Volan et Brahm de réagir avec un minimum de sagesse et de maîtrise d'eux-même. Dans un premier temps au moins, leur but était de sauver Quaervar et cela passait par la réduction du nombre d'attaquants. La stratégie de Volan aurait sans doute pu être bonne mais elle était presque un peu tardive. Les hobgobelins avaient déjà fait demi-tour lorsque Brahm commença à hurler ses ordres et même lorsqu'ils s'étaient approchés au maximum, ils étaient encore largement hors de portée de Blood Axe.

A défaut de pouvoir trancher les gobelinoïdes, les deux courageux aventuriers avaient l'occasion d'en finir avec le petit démon ailé qui continuait de les défier. Mais, malgré toute leur hargne et leur soif de vaincre, la créature particulièrement habile et chanceuse, réussit à éviter tout autant le coup de hache que le trident en continuant de voleter d'un air nonchalant.

Mais la situation n'était plus tellement à son avantage quoique il essaye de faire paraître. Il était seul et sans le moindre doute possible bien moins puissant que ses deux adversaires et leurs dernières attaques, si elle n'avait pas réussi à le toucher, l'avaient suffisamment déstabilisé pour qu'ils aient encore l'avantage de l'offensive.


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


Après avoir remercié Shar pour son don, Zelkior chargea avec violence le démon qui paradait sur le corps sanguinolent du villageois qui continuait de hurler sous lui, les tripes en train de se répandre sur le sol. Le jour, ou la nuit pour être plus précis, n'était sans doute pas aux charges fougueuses car Zelkior lui aussi glissa et manqua s'empaler directement sur les griffes de son adversaire seulement grâce à la qualité de son entrainement. Mais il n'avait pas réussi à frapper sa cible.

Celle-ci, par contre, n'hésita pas à profiter de son avantage pour planter ses griffes dans le bras de Zelkior qui avait été obligé de le tendre pour conserver son équilibre. Cependant, il ne fallait pas sous-estimer les capacités du moine qui évita aussi bien le deuxième bras griffu que les dents de la créature avec une agilité impressionnante. Cela ne sembla pas beaucoup plaire à la créature qui poussa un cri de mécontentement.

Les filles avaient décidés de la jouer plus subtile. Elode, plus habile pour la magie que pour le combat et qui ne se trouvait sans doute pas à sa place dans ce paysage apocalyptique continuait d'utiliser la puissance de sa baguette. Se faufilant sous les bras de Zelkior le projectile lumineux frappa le démon au visage pendant qu'il hurlait sa colère. Cela mit fin à son cri mais ne sembla pas lui causer bien plus de douleur que le projectile précédent. Vëla, déçue sans doute pas l'échec de sa manœuvre, s'attendait à ce que le démon s'acharne sur elle et s'éloigne donc du villageois qu'il écrasait, ce que l'ennemi ne fit pas trop occupé à se venger sur Zelkior. Cela n'était pas suffisant pour déstabiliser la paladin de Torm qui tenta d'asséner un coup violent au démon mais la chance ne devait pas être de son côté car, sans la regarder aucunement, le démon se baissa fort propos pour éviter le coup d'estoc. Le sort de Zelkior faisait toujours effet mais la grimace que fit la créature était difficile à identifier: soit il avait légèrement souffert, soit la haine qu'il ressentait augmentait encore.

A leurs côtés, la situation évoluait mais lentement. Les prêtres de Sylvanus jetaient des sorts particulièrement puissants qui donnait à la bataille un aspect assez étrange. Un puissant diable cornu et ailé combattait en même temps une elfe qui brillait d'un lueur verte et une plante grimpante qui semblait vouloir lui arracher un membre. Ailleurs, un groupe de villageois s'était rassemblé en cercle et tenait ses adversaires en respect à coup de fourches. Plus loin encore, un gnome était debout sur un toit faisant circuler dans les rues en-dessous de ses pieds qu'occupaient les démons une sphère bleutée que ne semblaient pas apprécié ceux qui se retrouvaient pris à l'intérieur.



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