Le long du Boilune, Vers le Puit de Béorunna et le bois Froid

Le début c'est ICI.

Tirant sur la fermeture de son grand manteau de fourrure, Absurbanipal regarda une dernière fois le petit village avant qu’ils ne s’enfoncent tous dans l’épaisse forêt. Bien que la tâche qu’il ressentait comme étant celle vers laquelle son Dieu le poussait le laissait fiévreux à l’idée de pouvoir démontrer sa foi, il n’en ressentait pas moins un léger pincement de regret à l’idée de partir de ce petit havre de paix qu’avait été pour lui Quaervarr. Certainement trop habitué au faste des palais de la Mulhorande, il avait retrouvé en ce lieu perdu au milieu de nulle part la douceur cotonneuse et douillette de cette ancienne vie qui lui semblait désormais si éloignée. Afin de se réconforter quelque peu, il posa une main sur l’épaule de leur jovial ami Stor. Le robuste nain apportait lui aussi une présence rassurante de par son allure puissante et son visage serein. La splendide Ylinya, quant à elle, dispensait une grâce toute elfique dans leur petite équipée. Nul doute que sa connaissance de la nature serait pour eux une formidable alliée dans les jours prochains.

- Que notre voie soit clémente et éclairée, puissions nous trouver les réponses à nos questions... En route, mes amis. Il avait dit ces quelques mots à voix basse, pareils à une dernière supplique pieuse avant que ne commence leur traversée des bois pour gagner la lisière extérieure de la forêt.

renant résolument la tête du petit groupe, Stor s'était engagé sur la piste conduisant, à travers bois, jusqu'à la lisière du Boislune. Il serait bien temps, une fois sorti des couverts de bifurquer vers le nord pour atteindre le but de l'expédition. Tout bien pensé, si croiser les lycanthropes pouvait s'avérer une expérience amusante, le halfelin n'était au fond pas si pressé que ça de rencontrer les adeptes du Sang Noir.

Pour l'instant, jovial et insouciant, le barde marchait d'un bon pas, enfin d'un bon pas pour un halfelin, et rythmait le cheminement du petit groupe d'un chant entraînant dont il avait le secret. Tout dans la vie était question de musique, il existait une musique appropriée pour toutes les occasions et Stor possédait un répertoire particulièrement garni. Pour le moment, un chant de marche s'élevait, accompagnant les pas des aventuriers et leur faisant un peu oublier de leur fatigue.

- Je suis parti un jour sur la route
Di lala di oh, eh! Di lala di oh!
Je ne reviendrai jamais sans doute
Di lala di oh oh oh!

- J'ai quitté Quaevarr et ses murs gris
Di lala di oh, eh! Di lala di oh!
J'ai quitté Quaevarr et ses soucis
Di lala di oh oh oh!

- Le chant des oiseaux nous accompagne
Di lala di oh, eh! Di lala di oh!
Le long des buissons de la campagne
Di lala di oh oh oh!

- J'ai marché dans la plaine et le vent
Di lala di oh, eh! Di lala di oh!
J'ai marché dans le soleil levant
Di lala di oh oh oh!

- J'ai vu tant et tant de beaux pays
Di lala di oh, eh! Di lala di oh!
Où toutes les filles sont jolies
Di lala di oh oh oh!

Jet de Représentation de Stor : 5(Dé)+8=13 Réussite Quelconque. 1pex.

MJ
Sortir du Boilune fut rapide et facile, comme l'avait dit Amra la proximité du bourg et les nombreux rôdeurs embusqués assuraient la sécurité et après une heure trente de marche vers l'est sur de petits sentiers boueux, les quatre aventuriers sortirent du couvert du bois pour affronter la bise glaciale du Nord. A ce moment commençaient vraiment leur voyage dans les terres des fins-fonds sauvages et la difficulté de leur tâche leur apparu réellement. Un grand vent balayait les hautes étendues d'herbes coupantes en une lande boueuse qu'avaient du affronter Ylinya et Mjöllnir deux jours auparavant. Les deux amis ne purent s'empêcher de regarder vers l'est, là où ils avaient perdu de nombreux compagnons... Mais c'est une route qui partait vers le nord qui leur fallait prendre maintenant, de ce côté des nuages menaçants s'accumulaient dans le ciel comme pour les sommer de faire demi-tour au plus vite. Il n'y aurait qu'une étape marquante durant leur voyage s'ils décidaient de ne pas faire de détour car au delà de Quaervar, sur leur chemin, peu de civilisations arrivent à vivre. Seules quelques tribus nomades et des créatures isolées y vivaient et les occasions de se faire des amis étaient rares. Quoiqu'il soit, ils devaient avancer sans faiblir... Le bruit de leurs pas sur la piste à peine tracée rompait, seul, l'inquiétant silence qui planait alentour. Et si ce n'était la grande muraille verte des pins de la forêt du Boilune qui s'élevait derrière eux, le paysage était totalement désert, sans végétation ou peu et sans relief. Nulle forme ne se dessinait à l'horizon.

Après six heures de marche un repas et quelques haltes, rien n'avait changé, sauf le bois qui maintenant se trouvait plus loin à l’ouest. Pourtant, loin devant eux, ils percevaient de faibles cris d'oiseaux qui bientôt s'amplifièrent et se rapprochèrent rapidement du groupe. Une pensée leur traversa l'esprit, les figeant sur place: s'agissait?il de corbeaux? Oui, leurs croassements sont aussi perçants que ces cris. Les aventuriers levèrent la tête pour tenter de repérer où ils se trouvaient. A ce moment, semblant crever le ciel, ils aperçurent des petites formes noires qui tournoyaient à quelque lieues et à proximité de la lisière de la forêt.

l n’y avait guère longtemps qu’Absurbanipal avait terminé son cérémonial de l’Aspirant du Zénith lors de leur dernière halte et il était depuis resté muet, encore tout emplit de sa dévotion religieuse. Méditer sur les choses sacrées et y être tout entier, tel était un des devoirs principaux du zélote et le prêtre mulhorandi aimait ce rôle avec une passion dévorante. Aussi, profondément pensif, ce n’est qu’après un bon moment qu’il remarqua le ‘nuage’ de volatiles. Bien qu’étranger à la faune et à la flore de la région dont il ignorait presque tout, l’évènement rompant la monotonie du voyage qui s’était installée fut suffisamment marquant pour qu’il le fasse remarquer à la belle druide, sûrement plus au fait de ces choses là.

- Noble Ylinya, qu’est-ce donc que ces étranges oiseaux, et pourquoi se regroupent-ils ainsi? Est-ce un vol migrateur en cette saison? Il s’agissait d’une caractéristique évidente et permanente chez le servant d’Horus-Rê, il aimait poser des questions et ne trouvait le sommeil que lorsqu’il obtenait réponse à ses questions. Sa soif d’apprendre était intarissable et, en ces lieux sauvages si éloignés de sa patrie d’origine, il y avait tant et tant à découvrir que parfois la tête lui en tournait presque. Cependant, sa curiosité naturelle ne lui faisait pas perdre de vue les dangers que pouvaient receler toute nouvelle rencontre avec une espèce inconnue, aussi était-il très soucieux de l’attitude qu’affichaient présentement ses compagnons, surtout sa compagne elfique et son ami Stor qui se révélait souvent une étonnante source de savoir.

jöllnir marchait d’un pas constant mais sans se forcer, emmitouflé dans son épais manteau de fourrure, s’épargnant, pour éviter de transpirer et de s’en retrouver refroidi comme s’il n’était pas couvert. Il pouvait presque entendre le pas lourd des forts poneys et les voix chaleureuses de leurs guides sur ces mêmes terres qui garderaient longtemps un parfum de mort et de désolation. Il se força de ne laisser rien paraître de cette douleur qui ne disparaîtrait jamais tout à fait et de se montrer fort comme le roc sur lequel Yli’ pourrait s’appuyer au besoin. Pour le moine le temps n’était rien plus que menaçant.

¤Il en fallait beaucoup plus pour empêcher un rocher de rouler.¤ Lança-t-il pour lui-même au ciel en colère. Le rythme cadencé de leurs pas sur la route boueuse lui rappelait le martèlement des pavés d’une armée et il n’était plus une poignée mais une centaine dans son esprit, prêts à donner l’assaut contre le monstre sans forme qui leur faisait face. Les croassement des corbeaux maintenant plus proches le ramenèrent au présent et à la raison.

- Ce sont des corbeaux Absu', des charognards... Il y a du y avoir une bataille pour attirer autant de ses volatiles de malheur... Sans parvenir à se souvenir précisément des détails les concernant, l’image d’hommes féroces montant de pareils volatiles géants s’imposa à lui, cruels et rejetant avec force toute idée de civilisation.

- J’ai entendu parlé d’une tribu barbare utilisant des corbeaux géants comme monture. Sommes-nous déjà en Terres Uthgardt mon cher Stor? ¤Voilà bien des adversaires que je n’aimerais pas avoir à affronter...¤

e silence si particulier de la nature. Celui fait de mille petits bruits, d'une écoute attentive à l'arrivée du voyageur ou plus simplement du prédateur chassant sa proie. Elle avait remercié Stor pour son chant mais plus ses enjambées l'avaient éloignées de Quaervarr plus elle avait repris conscience de ses choix. Même si la nature n'était pas toujours clémente avec ses serviteurs, la jeune druide sentait à quel point elle appréciait la voix qu'elle avait décidé de suivre... Et cela même si elle se retrouvait loin de la mer. Après tout il existait aussi des océans de verdure.

¤Le voyage va rester rude et éprouvant... Et je compte bien tous les ramener en un seul morceau...¤ Ylinya avait apprécié cette courte pause, n'ayant pas la même résistance que ses compagnons de voyage. Mais elle ne s'était ni plainte, ni rebiffée, sachant que cela était nécessaire. Durant leur cheminement elle avait aperçut quelques animaux ou volatiles diverses mais maintenant son regard se portait vers la nuée de corbeaux, un brin inquiète. Mjöll' répondit à sa place à la question du prêtre qui semblait rencontrer ses oiseaux pour la première fois.

- Mjöll' a raison. Ils ont souvent ce comportement au dessus d'une dépouille, qu'elle soit humaine ou non. Je ne sais pas de quoi il s'agit mais la mort a fait son office là-bas, juste sous eux. La druide espérait qu'ils n'allaient pas découvrir le charnier résultant d'une mauvaise rencontre entre de simples voyageurs et un ennemie plus redoutable... Pourtant la curiosité la rongeait. Il valait mieux en savoir plus, au moins pour pouvoir savoir ce qui pouvait roder à la lisière de ces bois et leur être nuisible pour la nuit qui s'annonçait pour bientôt.

- Des corbeaux comme monture? Si c'est bien le cas, peut-être devrions-nous nous mettre à couvert, j'ai peur que nous soyons facilement visibles depuis le ciel. Pendant qu'elle disait cela, sa main droite se porta à son front, formant une visière et elle essaya de mieux voir la nuée. Au moins estimer taille, poids et possibles cavaliers. Cela éviterait peut-être d'avoir une mauvaise surprise. Embrun miaula doucement aux pieds de sa maîtresse, la faisant sourire. Si les corbeaux étaient géants, l'instinct naturel serait inversé, le chat fuyant l'oiseau... Elle attendait la réponse du barde, l'espérant négative mais elle ne put s'empêcher de penser à Simaïus qui aurait certainement eu son mot à dire sur ces corbeaux. Mauvais présage...

tor avait marché d'un bon pas au milieu de ses compagnons, heureux de profiter de l'instant présent et insouciant des dangers qui pourraient survenir. Indifférent au monde extérieur, la route s'était écoulée en chantant, autant pour rythmer la marche que par habitude, notre volubile barde ne sachant pas demeurer plus de quelques secondes la bouche fermée. Ramené à la réalité par les questions de ses compagnons relatives aux volatiles qui s'étaient regroupés, croassant au bord de la forêt. Amusé et curieux, il les fixa un instant avant de se diriger vers eux, intrigué par ce qu'il risquait de trouver.

- Ce sont des charognards qui semblent faire ripaille. Qui sait quel charnier ils ont débusqué? Allons voir ce qu'il en résulte. Nous sommes encore fort loin de notre objectif, mais en ces temps de trouble, il vaut mieux s'informer de tout. Le regard du halfelin pétillait d'excitation alors qu'il esquissa quelques pas vers les corbeaux. Puis, sans que rien ne puisse le laisser prévoir, il répondit à Mjöllnir, comme s'il venait seulement d'entendre la question...

- Les tribus de Uthgar sont partout chez elles, mais nous sommes bien loin du tertre ancestral du Corbeau, même si leurs raids meurtriers les conduisent parfois par ici. Nous sommes d'avantage sur le domaine du Poney Céleste ou nous risquons aussi de voir des membres du Lion Noir ou du Tigre Rouge. Les Uthgardts sont essentiellement des nomades qui vivent de pillages et leurs guerriers parcourent toute l'étendue des Marches d'Argent. Je ne serai pas surpris que l'attention des charognards n'ait été attirée par le résultat d'un de leur raid. Nous serions un peu plus au nord, j'aurais opté pour une escarmouche entre Poneys Célestes et Adeptes du Sang Noir. Enfin, allons voir et nous serons fixés...

MJ
Le groupe se dirigea donc vers la lisière du Boilune. Cette fois-ci, ils étaient loin de Quaervar et même si Amra leur avait annoncé que l'influence des rôdeurs du bourg s'étendait jusqu'à un jour de marche aux alentours, la présence des corbeaux et les temps troubles comme l'avait fait remarquer Stor ne permettait pas d'affirmer qu'ils ne risquaient rien... Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient leurs inquiétudes sur la présence de corbeaux géants furent dissipées, les volatiles étaient de taille normale et n'avait rien de différents en comparaison avec ceux qu'ils avaient déjà pu voir néanmoins vu leur grosseur ceux là ne devaient pas avoir de problèmes pour se nourrir... Les aventuriers en dénombrèrent une quinzaine. Après vingt minutes lorsqu'ils s'engagèrent prudemment dans les sous bois, les oiseaux de mauvais augures vinrent se poser dans les arbres et stoppèrent leurs croassements comme si l'arrivée allait mettre un terme à leur attente...

De là où ils étaient le terrain descendait sur une pente ayant une inclinaison de près de vingt mètres sur cent parcourus. Depuis cette hauteur chacun des aventuriers tentaient de repérer ce qu'attendait les corbeaux, à part la senteur caractéristique de la forêt, il n'y avait pas d'odeur particulière de putréfaction pouvant amener à penser qu'un charnier était tout proche. Après quelques secondes, d'attention ils aperçurent tous en même temps que quelque chose avait bougé dans les frondaisons grisâtres à quarante mètres sur leur droite. En effet une créature était accroupie sur un corps à moitié dévoré... Cette vision leur glaça le sang des quatre compagnons, la créature se redressa comme alertée par une quelconque présence, elle portait des vêtements de couleur brune ainsi qu'une cape plus foncée, une longue queue épineuse lui poussait dans le dos, ses bras s'épaissirent sous une contraction et des griffes pointues apparurent au bout de ses doigts. Son visage difforme et encapuchonné avait des allures reptiliennes, avec des yeux rouges et une large bouche plantée de dizaines de dents qui, même à cette distance et surtout vu l'état du cadavre, devaient être tranchantes comme des rasoirs. Ses yeux se posèrent sur le groupe...

Jet d'Initiative d'Absurbanipal : 18(Dé)+0=18.
Jet d'Initiative de Mjöllnir : 18(Dé)+1=19.
Jet d'Initiative de Stor : 18(Dé)+3=21.
Jet d'Initiative d'Ylinya : 19(Dé)+0=19.
Jet d'Initiative de l'Homme-lézard demi-fiélon : 9(Dé)+2=11.

idéré devant ce monstre, Stor marqua un temps d'arrêt avant de faire un bond en arrière, effrayé par cette apparition. Tout en empoignant son arc d'une main ferme, le regard curieux, le petit barde observait la créature avec attention. Tout dans cette homme-lézard l'intriguait, depuis sa queue reptilienne jusqu'à sa gueule d'où coulait encore un filet de sang. Mais c'étaient les yeux rouges qui le fascinaient le plus au point de lui faire oublier la dentition pour le moins inquiétante.

Mais pour intrigante qu'elle fût, l'apparition était assez effrayante pour glacer le sang du plus endurci des baroudeurs. L'air inquiètent de la créature n'incitait pas à tenter de nouer le dialogue aussi Stor encocha vivement une flèche et, visant rapidement, la décocha sans sommation sur le monstre, lançant le signal des hostilités. A ce qu'il savait, la mentalité de cette race divisait le monde en deux parties, les chasseurs et le gibier. Au groupe de faire en sorte de ne pas se trouver dans la deuxième catégorie... L'absence d'odeur de putréfaction laissait supposer que le massacre était encore récent et que le groupe venait de débusquer son auteur et Stor n'avait nullement envie de figurer au prochain menu.

linya resta quelques instants horrifié par le corps à moitié dévoré qui se trouvait face à l'homme-lézard. C'était l'expression même d'une chaîne naturelle immuable, celle du chasseur et de sa proie. D'un autre coté, toute druide qu'elle fut, elle préférait éviter de prendre le rôle d'une seconde et possible proie aux yeux de la créature reptilienne. Elle sentit le mouvement du barde non loin d'elle... Au moins semblait-il armé d'un arc, tout comme le moine d’une arbalète... Elle modula un court sifflement qui signifiait à Embrun d'aller rejoindre la hauteur des corbeaux, bref de se mettre en sécurité. Elle ne tenait en aucuns cas à ce qu'il soit blessé par l'homme-lézard ou par l'un d'eux par inadvertance, étant donné qu'il n'était pas spécialement gros et visible.

¤J'espère que cela fonctionnera correctement...¤ La jeune druide s'accroupit au sol, posant sa main sur la terre, en ayant rapidement enlevé le gant avec ses dents avant de le laisser choir. Elle se concentra afin de positionner son sort de telle manière que la limite soit à un mètre de son compagnon le plus proche de l'homme-lézard. Elle souhaitait ainsi ralentir la progression de la créature de façon à ce que Stor et Mjöllnir puissent lui tirer dessus en toute tranquillité et qu'Absurbanipal puisse, de son coté, user de la magie de son Dieu... Même si le soleil n'était pas très visible sous les frondaisons. Elle doutait qu'il ne s'arrête à d'aussi simples détails.

- La demi-elfe ne se releva qu'une fois son sort en action, dégainant alors son cimeterre et son bouclier. Elle ne connaissait que peu ces créatures et ne savait pas si elle serait ralentit. Elle ne pouvait qu'espérer et se tenir prête à se défendre en cas de problèmes. Elle ne quittait plus des yeux l'humanoïde reptilien qui ne semblait absolument pas en passe d'avoir un échange fraternel avec eux... Le fait qu'il soit vêtu lui parut étrange aussi. Mais ce qui était fait, était fait, la flèche de Stor était déjà partie de son arc en sa direction...

Ylinya lance enchevêtrement