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> Dans Cormanthor, à la recherche des enfants, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 3
écrit le : Samedi 05 Juillet 2008 à 13h41 par Narvarth
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Narvarth s'était mit à réfléchir aux paroles pleines de bon sens et de réflexion de son frère des marches.
Le nain semblait avoir des connaissances non négligeables sur les pièges, à moins que ce ne soit sa raison qui l'ai fait raisonner de la sorte.
Toujours est il que de son côté, le halfelin n'y connaissait rien aux pièges, en tout cas rien de ceux composés d'un système complexe.

Les seuls systèmes de piégeage auquel il avait été confronté dans son passé était des éléments des plus grossiers, utilisés dans le seul but d'attraper des bêtes lors des chasses destinées à approvisionner le clan Languelion en viande fraiche.

Et encore dans ces chasses, il était très rare d'utiliser des piège, à moins qu'un certain nombre de chasseurs du clan aient subit des blessures peu avant la chasse, limitant ainsi leur efficacité, et les seuls pièges utilisés étaient alors on filet grossier tendu entre deux arbres afin de ralentir le gros gibier dans sa course pour laisser le temps aux chasseurs de rattraper l'infortuné animal.

Les rares, très rares fois ou les chasseurs du clan quittaient le couvert de la jungle des Monts Trempefeu pour aller capturer des animaux de plaines, amenaient à la préparation de pièges un peu plus complexes, comme des fosses creusées dans les sentes des troupeaux allant s'abreuver à quelques points d'eau, mais dans tout les cas les pièges étaient loin de la composition de celui qui les ralentissaient dans leur progression, loin de sa discrétion, et encore plus loin de ce sentiment de trouble qu'il amenait quand aux effets amenés par son déclenchement.

Aussi prit-il en considération les éléments amenés par le raisonnement de Mirtzar.

Il hocha la tête comme pour signifier qu'il appréciait la justesse de ses paroles, signe de respect et de reconnaissance vis à vis du bon sens du nain, mais ne dit mot pour accompagner son geste, de peur de ne pas s'exprimer correctement et surtout parce qu’il pensait qu'il n'amènerait rien de constructif à la conversation.

Mais la voix de Jereicia se fit alors entendre, enfermant d'avantage Narvarth dans son silence. Et ce qu'il fut dit provoqua un grand trouble chez le petit être.
Il avait déjà côtoyé différents humains lors de ses voyages loin des siens, et ce peuple si répandu sur Toril ne cessait pourtant de perturber le sagespectre.

Ils avaient un mode de pensées, une manière d'appréhender quelque situation délicate, que ne comprenait toujours pas le hin. Il ne savait que penser des paroles de la prêtresse.
Chez les siens, il n'était pas rare de chercher à tirer quelques avantages de la mort d'un membre du clan, principalement à travers le partage de ses possessions, et toujours au profit du bien être général du clan.
Mais jamais au détriment du corps du défunt, pas comme le proposait Jereicia.

Et là ce fut Mirtzar et l'elfe du soleil qui évitèrent aux paroles désagréables du halfelin de sortir de la bouche qui allait les prononcer.
Il apprécia encore d'avantage la force de caractère dont faisait de plus en plus preuve le nain. Il n'était pas non plus indifférent au fait qu'Aël’Telàwërith partage ses connaissances sur sa culture, sur le fonctionnement de son peuple. Même s'il se doutait que l'elfe ne leur parle que de choses presque insignifiantes en comparaison à tout ce qu'il devait savoir des siens, le sagespectre appréciait qu'il leur ait fourni ces indications.

Un sursaut ébranla le corps du petit être, des frissons lui parcoururent le corps quelques instants alors qu'un cri envahissait l'endroit.
Il tourna la tête pour voir une scène qui le choqua au plus haut point.
L'elfe qui avait remplacé Mirtzar dans le transport du défunt était prêt à jeter le corps sans vie dans les escaliers, et au vu de ses gestes, rien ne semblait pouvoir l'arrêter.

Qu'est ce qui avait bien pu lui passer dans la tête pour qu'il en arrive à un tel acte sauvage? Narvarth ne savait que penser. Il lui arrivait à lui aussi de changer radicalement de comportement, lors de combats rudes, lorsqu'il ne se contrôlait plus et que son héritage ancestral, la bestialité sauvage de ses ancêtres, prenait le dessus chez le petit être. Dans ces moments là il ne se contrôlait plus, mais pas de là à arriver à de tels actes.
Et cette haine, cette rage, il ne l'avait pas vue chez ce compagnon elfe depuis qu'il l'avait rencontré. Peut être n'était-ce pas cette rage qui avait provoqué un tel débordement chez Yvhann. Mais le moment était mal choisi pour se poser ce genre de questions.

Il regarda impuissant l'elfe terminer son mouvement. Dans l'esprit du sagespectre, le temps semblait s'être arrêté et il était là en simple spectateur, à regarder la scène sans pouvoir agir.



Si tu veux être obéi, donne des ordres raisonnables.

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Fiche niveau6 de Narvarth
Narvarth, Ascha Cheynn
 
 
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écrit le : Samedi 05 Juillet 2008 à 17h43 par Belgos Dalaèl
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Maître de la Confrérie
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user posted imagePremier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
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MJ
Narration: Tous

user posted imageour certains des compagnons, la température baissa de plusieurs degrés dans cette partie de la tour quand Yvhann accomplit un geste que personne à par l’aurilite avait envisagé qu’il soit capable de faire. Le corps du défunt rôdeur s’écrasa mollement sur la marche suspecte et aussitôt une série de cinq grandes lames firent irruptions de la pierre, balayant l’espace sur la largeur des dalles suspectes. L’une d’entre elle pénétra par l’entrejambe du rôdeur, traversant son corps de part en part avec une facilité déconcertante, son crâne explosa comme un fruit trop mur, et celui qui fut un homme plein de vie se vida complètement de son sang qui inonda le sol dallé alors que les lames se retiraient

Cela ne dura que quelques seconde et quand les lames réintégrèrent leurs places, un bruit sourd résonna en bas de l’escalier, se répercutant entre les parois du couloir comme si de la pierre était en mouvement….

Jereicia, pleine de morgue et d’assurance prit l’initiative la première, certaine de ce qu’elle faisait et quelque peu désabusée par le comportement de certains de ses compagnons mais confortée par la réaction d’Yvhann. Une nouvelle fois, l’elfe sauvage faisait preuve d’une audace surprenante. La prêtresse ingra pour le moment l’Ar’Tel’Quess et adressa une prière muette à Aurile tandis qu’elle avançait dans l’escalier, enjamba sans crainte le corps

¤ Tu nous auras été utile jusqu’au bout brave Kana, Que le souffle glaçé d’Aurile t’accompagne au cours de ton voyage vers d’autres plans.¤

Elle posa un pied sur l’autre marche, puis posa le second sans que cela ne déclanche le moindre piège. Elle regarda Mirtzar dont le teint semblait rappeler celui d’une vestale d’Aurile le jour du rituel de l’Étreinte.

- Maître nain, une chose est certaine maintenant, nous pouvons passer cet obstacle tranquillement mais je crains que pour le reste, nous aurions besoins de vos talents innés pour nous guider.

Elle sourit et d’un geste presque maternelle, se saisit de sa couverture qu’elle déploya sur les restes de l’humain sans que cela ne déclenche une autre réaction.

Notar, quant à lui, s’avança à son tour, le dégoût s’affichant clairement sur son visage. Il lança un regard dépité vers l’amas de chair du rôdeur puis jeta une regard fébrile vers Yvhann qui se tenait immobile.


- Etait-ce bien nécessaire ?

Alors que le silence se fit après les paroles du rôdeur, il s’agissait maintenant pour les compagnons d’aller de l’avant et d’imiter la prêtresse. Le gnome inspira un grand coup.

- Le piège a été révélé mais l’autre bruit…cela ne me dit rien qui vaille, murmura Notar assez fort pour que les autres l’entende.




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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Dimanche 06 Juillet 2008 à 01h01 par Enoriel
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Gardien Errant
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Trop occupé à écouter les discordes qui éclataient au grand jour entre les membres du groupe, Enoriel ne vit rien venir. Il ne réalisa d'ailleurs pas vraiment tout de suite. Est ce le bruit mat du corps du rôdeur qui tombait sur les dalles ou le bruit des lames déchirant les chairs du jeune humain qui le sortir de sa torpeur, il n'aurait su le dire. Quand il constata avec horreur ce qui venait de se dérouler sous ses yeux, sans qu'il ait pu esquisser le moindre mouvement, Enoriel voulut crier. Mais son cri ne fit que résonner dans sa tête. Les yeux ecarquillés d'effroi il venait d'être doublement choqué. D'une part par la scène sanglante qui venait de repeindre les murs de l'endroit avec le sang de son ancien compagnon. Et d'autre part, avec une violence morale inouie, par la nature de l'instigateur de cet acte... Il fixait Yvhann, comme s'il ne voulait pas croire ce qu'il avait vu. Ce n'était pas possible... L'elfe doré peut-être, la sang-mêlée sûrement puisque c'était elle qui avait proposé cette dégoutante solution... Mais lui. Le chef des Gardiens Errants. SON chef. Son dirigeant. Celui qu'il respectait depuis qu'il avait rejoint l'Ordre des Gardiens Sylvestres. Enoriel avait juré de protéger l'équilibre. Celà siginifiait beaucoup de choses et parmi lesquelles respecter les morts. Mais là... Tous ses espoirs s'étaient anéantis en quelque secondes. Il ne voulait pas y croire. Il ne pouvait pas. Pas lui. Les larmes commençèrent à lui monter aux yeux et il ne remarquait même pas Khell qui, inquiet, tentait de bousculer son maître pour qu'il se reprenne. Sa main se crispa sur son bâton. Ses yeux grands ouverts. Son coeur vide. Que faire... ? Le flot d'émotions contradictoire emporta l'esprit d'Enoriel. Comme pour le combat contre les diablotins. Il revit la gifle d'Yvhann. Il sut.

Aggripant son baton, Enoriel frappa Yvhann à la tempe. Sans retenue. Puis avant que quiconque ait pu esquisser le moindre geste, il arracha le symbôle des Gardiens qui pendait à son cou et le jeta aux pieds de celui pour qui il avait eu la plus grande estime au cours de ces dernières années. Pas de parole, le geste était assez équivoque pour son ancien mentor. Pour les autres, celà n'avait pas d'importance. Enoriel lui même s'en moquait. Tout ce en quoi il avait cru, ce pourquoi il s'était engagé dans la cause des Gardiens venait d'être bafoué en un temps aussi court que quelques battements d'ailes. Plus rien n'avait d'importance maintenant. Pas même sa propre mort. Suivi par Khell qui trottait les oreilles baissées derrière son ami et maître, il dépassa ses compagnons sans un regard et descendit les marches, laissant les larmes couler...

Papa... Pourquoi ?



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écrit le : Dimanche 06 Juillet 2008 à 11h19 par Ana N' Si
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out s'enchaînait beaucoup trop vite pour le nain d'or. Au moment où Aël'Telawërith avait fini de parler, Mirtzar avait commencé à se retourner pour lui parler. Il tenait à le remercier de son soutien, qui lui faisait chaud au cœur lui montrant qu'il était fort possible qu'un jour ils deviennent plus proche, mais surtout pour les efforts qu'il faisait visiblement pour se contenir. Le guerrier n'avait aucune idée de la manière dont l'elfe doré définissait son honneur et à partir de quel moment il se sentait offensé mais il était presque certain que le comportement de Jereicia devait lui déplaire fortement et qu'il le considérait peut être même comme insulte.

Pour essayer de montrer qu'il voulait faire des efforts pour parvenir à s'entendre avec lui, Mirtzar avait commencé à ouvrir la bouche afin de parler. Il voulait s'excuser de son ignorance en matière d'architecture, en particulier en matière d'architecture elfique, en avançant que les seuls bâtiments construits par des elfes qu'il se souvenait avoir vu étaient les remparts de cités drows, murs dont il avait eu du mal à apprécier la beauté quand il savait que ses amis mourait à leurs pieds. Il voulait demander s'il pouvait espérer voir un jour la splendeur d'une cité elfique, tout en croyant savoir que la plupart des royaumes des elfes étaient interdits aux étrangers et qu'il devait donc se montrer plus que digne de confiance. Toutefois, il n'alla jamais plus loin que:
- Maître elfe ...

Le jeune nain d'or était incapable de dire s'il était plus surpris ou choqué par le geste d'Yvhann. Sans doute les deux. Il se tourna vers lui juste à temps pour voir Enoriel jeter quelque chose au sol. Mirtzar ne savait pas ce que c'était mais il devinait que l'elfe sauvage souffrait beaucoup et lui-même souffrait de ne pas savoir comment lui remonter et surtout de ne pas savoir si cela était possible. Sans savoir si c'était la meilleure solution, Mirtzar choisit de laisser Enoriel réfléchir tranquillement. Si un jour il voulait se confier à lui, il serait là mais il devait laisser à l'elfe le temps de faire le point. Il ne pouvait par contre pas ne pas parler à Yvhann.

-Maître Yvhann, avec tout le respect que je vous dois, ce que vous venez de faire était stupide. Non seulement vous auriez pu tous nous faire tuer mais vous n'avez en rien faciliter notre tâche. Transporter le corps de Kanabhendril sera maintenant bien plus difficile et bien plus pénible, car je ne supporterait pas de l'abandonner ici, et vu que les lames sont rentrées dans leurs orifices nous ne pouvons pas être certains qu'elles ne ressortiront pas dès que l'un d'entre nous reposera le pied sur cette marche. Mais il est trop tard. Allons.

Mirtzar recommença à descendre les escaliers en examinant avec soin les marches pour ne pas déclencher par inadvertance un piège qu'il aurait pu voir en faisant plus attention.



Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.
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écrit le : Dimanche 06 Juillet 2008 à 14h40 par Adlareth
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Le haut-Elfe attendait avec une certaine curiosité la réponse de Jereicia. Il n’y avait vraiment pas grand-chose qui l’intéressait chez cette femme. Mais la réponse à la question précise, qu’il venait de lui poser, faisait partie de ces choses pour les quelles l’Ar’Tel’Quess avait un réel intérêt.
Puis tout s’enchaîna si vite. Alors que la demi-elfe défiait outrageusement le Faernsuor en le regardant droit dans les yeux. Le serviteur de la Couronne d’Arvandor la vit détourner les yeux. Non pas qu’elle eut comprit quoi que soit à la bienséance en vigueur chez les Elfe du soleil. Non, il s’agissait plutôt de quelque chose qui était entrain de se dérouler maintenant.

L’elfe doré cru d’abord à une ruse pour l’obliger à lui tourner le dos. Aël’Telàwërith ne broncha pas et resta face à elle. Ce ne fut que lorsque son cousin Grugash poussa un cri de rage et de douleur. Que le prêtre de Corellon fit volte-face pour voir ce qui se passait. Il vit Yvhann porter la dépouille de l’humain sur son dos. Il le vit la faire passer au dessus de sa tête pour la lâcher sur cette maudite marche.

Le bruit qui s’en suivit n’avait rien de bien engageant. Un instant Aël’Telàwërith cru que finalement Mitzar avait eut raison, et de le système d’effondrement du toit venait de s’enclencher. Puis il se reprit, comme il n’y eut pas d’autre bruit. Cela ne devait pas être ça. Il ne put s’empêcher de sourire de s’être laissé impressionner comme un enfant.

C’est alors que la demi-elfe dédaigna de donner la réponse que le Haut-Elfe attendait. Cette fois, s’en était trop.

Une sourde colère commençait à envahir l’esprit du Ar’Tel’Quess. Comment cette demi-humaine, cette A’N’Tel’Quess (presque non elfe) pouvait oser le défier ouvertement. Lui, Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir descendant de la famille de la maison Aëryndra de Cormanthyr, à ce moment là, tous ces manquements répétés au respect dû à son rang ressurgirent. Il les avait affrontés avec dignité, gardant la tête haute et faisant preuve d’une incroyable compréhension envers ceux qui ne connaissaient pas les règles en vigueur chez les Ar’Tel’Quessir, et même de la part de ceux de sa propre race qui ne devaient rien ignorer de l’étiquette. Depuis qu’il avait la rencontre de ce groupe, il faisait de vrais efforts pour s’exprimer en commun, alors qu’il trouvait cette langue d’une réelle vulgarité. Il avait tenté de se montrer le plus conciliant possible, en venant parfois même à croire que les races inférieurs qu’il côtoyait avaient du mérite et qu’ils méritaient peut-être le respect d’un Haut-Elfe. Tout cela venait de voler en éclat dans la tête du prêtre. Tous ces affronts remontèrent comme une charge de eani-Esti (cavalier efique) sur leur pur sang.


¤ Quelle malédiction est à l’œuvre ici-bas ? Ô Corellon guide ton enfant, donne moi une partie de ta sagesse infinie. Ne me laisse pas succomber à ces bas instincts que je ressens. Baigne-moi d’une infime partie de la quiétude d’Avandor, je t’en prie. Aide-moi à être juste. ¤

Est-ce que c’était Corellon Larethian qui venait de répondre à son appel, où plus simplement le temps qu’avait prit le l’elfe du soleil pour prier son dieu, lui avait permit de contrôler cette vague d’émotions violentes qui avait failli le submerger ? Cette fois, Aël’Telàwërith ne chercha pas comprendre. Il ferma les yeux, prit une grande inspiration, et souffla lentement.

Jereicia pouvait attendre encore, il y avait bien plus important qu’elle. L’urgence n’était pas à régler les petits problèmes personnels du Ar’Tel’Quess. Les enfants de Corellon étaient sur le point de se déchirer. Cela fît souffrir l’elfe doré aussi sûrement que si on lui enfonçait une dague cérémoniale dans le cœur. Et le pire était que Aël’Télàwërith ne comprenait pas le pourquoi de ce déchirement.

Sa première réaction en voyant le geste d’Yvhann, ne fut pas très lointaine de celle d’Enoriel. Les evereskans avaient un rapport particulier avec les morts. Si son arrière arrière grande tante Alystraë, la Baelnorn de la maison Aëryndra de Cormanthyr, n’avait pas mit son petit petit neveu face à ses responsabilités, vis-à-vis de sa famille. Aël’Telàwërith serait devenu un des respectés Gardien des Cryptes. Ou tout du moins, il aurait tout fait pour.
L’elfe doré n’était pas sans ignorer la différence qui existait entre la plus part des Tel’Quessir, qui considéraient la dépouille des défunts comme une coque vide, dès que l’esprit l’avait quitté. Alors que les evereskans portaient un très grand intérêt à ce que les morts puissent reposer en paix dans leur crypte. Il fallait bien avouer, qu’étant donné la grande quantité d’illustres seigneurs qui reposaient sous les monts entourant la Maison Fortifiée, cela avait dû engendrer ce changement de vision par rapport aux autres elfes. Il s’agissait également de garder les artefacts qui étaient enterrés dans les tombeaux, et qui ne manquaient pas d’attirer les charognards de toutes races.

Mais dans ce cas précis, il ne s’agissait pas d’une dépouille Esti (elfique). Aël’Telàwërith ne connaissait pas bien les coutumes N’Tel’Quess. Il était donc partit du principe qu’elles ne devaient pas être très différentes des siennes. Aux vues des propos de Jereicia, qui était ce qu’il y avait de plus humain dans ce groupe, il se dit qu’il se trompait lourdement. Ils n’avaient aucun respect pour leurs morts. Enoriel ne devait pas être très loin de penser comme le Faernsuor.
Par contre, Aël’Telàwërith ne comprenait pas la réaction du Grugash vis-à-vis de Yvhann. Après tout, il ne s’agissait que d’un humain. Et son esprit n’était pas perdu. Même si le corps avait été mutilé post-mortem, il suffisait de le ramener sur ces terres natales pour qu’il puisse rejoindre le Grand cycle de la vie et que son esprit trouve le repos près de son dieu.

Le rôle du prêtre de Corellon était maintenant à la fois simple et pour le moins ardu. La discorde s’était installée entre les elfes. Son rôle était de la faire cesser, et de rapprocher les deux Grugashs. Le serviteur de la Couronne d’Arvandor en était là de sa réflexion. Lorsqu’une évidence s’imposa à lui.


¤ Rien de tout cela, ne se serait produit, si Jereicia ne l’avait pas suggéré. Que cherche-t-elle à faire ? ¤

Aël’Telàwërith prit sur lui. Sa lignée, si elle était importante pour lui, passait tout de même après ses devoirs envers Corellon Larethian et son peuple. L’elfe doré se dirigea vers Yvhann, en le regardant droit dans les yeux.
Dans le regard du prêtre il n’y avait aucune accusation, aucun reproche sur son acte. Arrivée devant le Grugash, il se baissa avec grâce. Prit délicatement la broche dans les mains. Cette dernière qui était encore d’un brillant éclatant sur le torse d’Yvhann, avait perdu tout éclat lorsqu’elle gisait au sol. Et elle ne reprit pas plus d’éclat lorsque Aël’Telàwërith la tenait. C’était un peu comme si elle la vie qui l’animait s’était enfuie. Elle était morte.
Puis il les mains ouvertes, jointe l’une à côté de l’autre, la broche reposant sur ces dernières, il tendit le bijou qu’Enoriel venait de jeter aux pieds de son chef.
Un signe qui ne pouvait tromper personne. Le Grugash pour une raison qui échappait encore à l’Elfe doré venait de se désolidariser de l’organisation à laquelle il appartenait. Le bijou n’était ni plus ni moins qu’un symbole. Yvhann portait le même, il devait très certainement s’agir d’un signe de ralliement. Le Haut-Elfe se dit en lui-même qu’il devait en apprendre un peu plus sur les Gardiens Sylvestres s’il voulait avoir une chance de pouvoir réconcilier les deux elfes.


[elfique]- Comme je penserais, ainsi vous penserez; Comme je me sentirais, ainsi vous serez; Comme je ferais, ainsi vous ferez; Comme je ne ferais pas du mal, ainsi vous ne ferez pas; Comme le clan fera, ainsi je ferai; Comme Nous sommes, Vous êtes aussi. Les gens sont comme un et jamais je m'en égarerai, ni vous non plus. Faire une digression, c'est vous diminuer et vos gens également.
Tenez, Yvhann De Yössmar, druide-rôdeur dirigeant des Gardiens Errants de la confrérie des gardiens sylvestres, fils de feu d' Ysmaë de Yössmar, Druide et ancient du conseille des sages de Thuldae et fils de feu de Maëll Illsdram, rôdeuse et gardienne rouge de notre ancien clan,
ceci vous appartient, maintenant. Reprenez-vous Ellon (chef), certain compte énormément sur vous. Soutenez-les en cette période de trouble. Tel est votre devoir. Reforgez ce qui vient d’être brisé. [/elfique]

Aël’Telàwërith inclina la tête en espérant que le Grugash reprenne son bien. Un symbole, si l’on en jugeait par le geste d’Enoreil, qui portait le même. Certainement que cela avait un lien avec cette organisation qu’ils appelaient la Confrérie des Gardiens Sylvestres. Puis le prêtre reprit la parole, un peu plus fort pour qu’Enoriel puisse l’entendre également.

[elfique]- Nous nous souvenons des villes maintenant dans la ruine et les forêts assassinées, pourtant nous chantons aux étoiles et attendons le recommencement. [/elfique]




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« Tourmenteurs d'esprits Tel’Quessir, craignez la colère de Corellon Larethian.

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PNJs : Aalric, Adlareth, Alyndra, Wefnesh
PJs : Dinenda, Elion d’Alusaire
 
 
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écrit le : Lundi 07 Juillet 2008 à 14h39 par Ana N' Si
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e visage de Mirtzar s'empourpra soudain, signe qu'il ressentait une forte émotion. Il n'arrivait pas encore à réaliser qu'Yvhann avait soudain perdu son calme que le nain admirait tant. Si Mirtzar n'avait pas eu d'autres tâches si importantes en tête, il n'aurait sans doute pas fait l'effort mental auquel il se forçait pour ne pas perdre le peu de contrôle qu'il avait encore sur ses nerfs. Les larmes aux yeux, les dents serrées de même que les poings, il se forçait à regarder droit devant lui à la recherche d'éventuels autres dangers dissimulés dans l'escalier sans penser au corps déchiqueté de Kanabhendril qui se trouvait non loin de lui ou à Yvhann qui avait soudainement perdu beaucoup de son prestige aux yeux du nain même si il restait pour Mirtzar celui qui avait le plus d'affinité avec le rôle de chef de part son expérience et sa connaissance du monde sylvestre.

Un autre événement vint à nouveau altérer le peu de concentration sur sa tache que parvenait à garder le nain d'or. Dans son dos, à à peine quelques mètres, Aël'Telawërith venait de prendre la parole dans la langue de son peuple, une langue que Mirtzar souhaitait apprendre mais qu'il ne maîtrisait pas. Une fois de plus, il se sentit exclu alors qu'il avait l'un des rôles les plus importants pour leur progression. Il avait envie de pleurer de hurler, de se retourner vers le prêtre de Corellon Larethian pour lui dire ce qu'il pensait quitte à lui aussi perdre le peu d'estime qu'il avait gagné. Mais il se retint.

Il se souvint d'avoir dit quelques secondes plutôt que, selon lui, tout ceux qui marchaient à ses côtés avaient un même but et qu'il fallait qu'ils essayent d'accepter la présence des autres et qu'il fallait essayer de se faire un peu confiance. Et lui-même, presque instantanément, refusait d'offrir à l'elfe doré ce qu'il demandait aux autres de se donner. Il ne pouvait pas, et ce sans preuve, supposer que le prêtre elfe parlait dans sa langue natale dans le but d'isoler une partie du groupe. Il devait lui accorder le bénéfice du doute et même accepter qu'il pouvait faire cela pour une bonne raison et pour la réussite de cette mission. Non, en réalité, il était maintenant convaincu que c'était bien le cas. Pour achever de se rassurer, le nain choisit d'adresser une prière à Clangeddin Barbedargent mais en silence pour ne pas donner aux autres l'impression que d'entendre parler une langue qu'il ne maîtrisait pas le poussait à en parler une qu'ils ne maîtrisaient pas pour leur rendre la pareille.


¤ ¤

Cette prière avait rendu à Mirtzar son calme et sa sérénité et il put reprendre sa tâche. Plein d'espoir et de foi en la sagesse de ses compagnons, il décida de laisser à Aël'Telawërith l'occasion de montrer qu'il était une personne bien. Conscient que ses rapports avec Jereicia étaient pour le moins tendus, comme le sont aussi les rapports de la prêtresse avec les autres elfes, Mirtzar décida de l'éloigner au moins momentanément de lui pendant qu'il parlait. Se retournant vers Jereicia, il l'appela en lui souriant.

-Jereicia, quoique mes yeux soient plus habitués que les votre au travail de la pierre, je ne peux m'empêcher de craindre de vous conduire tous dans un piège. Venez à mes côtés, deux paires d'yeux seront toujours plus efficaces qu'une seule.



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écrit le : Mardi 08 Juillet 2008 à 03h17 par Yvhann
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La tristesse l'emparait profondément, tellement qu'il ne put faire autre chose que de continuer à être tourmenter. Le moment fut long et pénible, une attente interminable, ou se déroulait en image atroce, le déroulement de ses maudits souvenirs. Pour lui et son feu clan, les morts était morts, l'on ne revenait pas sur cela, quand la vie quittait le corps, l'Esprit mourrait aussi, mais l'âme si elle n'avait pas régressé dans la noirceur de la matérialisation, elle et elle seul, allait plus loin, retournait dans le grand tout qui formait l'Âme. C'était d'ailleurs, le pourquoi qu'ils brûlaient les corps pour que le feu purificateur puisse faire passer l'âme a sa demeure initiale, et grandi. Il soupira puis ... Vlan sur la tempe.

Là il revint a lui, ses yeux gris pairs se tournèrent dans ceux d'Enoriel. Le regard fut glacé et empreint d'une rage contrôlé, mais comme tout grugach, habitué aux rixes entre eux, le fait de s'affronter n'amenait aucune animosité au contraire cela amenait une certaine amitié. Là c'était autre chose; le coup porté d'Enoriel ne fâcha aucunement le druide-rôdeur, il en avait le droit, comme il lui en avait précédemment donné l'autorisation.
Mais de là a arracher le symbole des gardiens sylvestre qui représentait, de jeter la confrérie en entier pour le simple fait et acte d'un seul représentant, même si celui-ci était le dirigeant d'une des fractions, fut pour Yvhann un affront de taille, une trahison, Enoriel en payerait de son sang pour celle-ci.

Le grugach mit la main sur sa dague coup de point, se geste furtif avait la mort a même le mouvement. Un cri, celui de Floyr, encore une fois, le remit en garde. Il baisa les yeux sur Mirtzar et avec étonnement, il écouta son propos tonifié de reproche. * Qui est tu pour me faire un reproche...Nain. * Qu'il pensa orgueilleusement. Non pas que son propos n'avait pas une certaine vérité, mais en se moment la sauvagerie coulait dans les veine du grugach qui n'avait de yeux et d'oreille que pour Enoriel.

A la suite, le sauvage vint pour se diriger vers Enoriel pour une raison déterminé, et encore une fois, Floyr lâcha un autre cri. Le noble s'interposa devant lui, sans était trop. Sa poigne se referma sur le manche de son poignard et serra son bâton prêt a réagir.

Un baume, ce noble, tout comme Isorion, fut un temps, venait de soigner son tempérament fougueux et condescendant. Les paroles qu'ël’Telàwërith venait de dire, le soigna d'un grave trouble de comportement, plus même, elles lui fit lâcher son emprise sur la poigne de son poignard pour reprendre le symbole d'Enoriel.

Encore là, le moment fut pénible. Le druide-rôdeur se remémora les paroles du nain et de sa propre réaction mental du moment, il se méprisa, se détesta, se n'était pas les autres, les coupables de ses malheurs, il en était le seul responsable. Il n'aurait jamais du accepter de devenir le dirigeant des gardiens errants, il en avait pas l'étoffe. Il l'avait accepté car son père avait été, pour la confrérie, un grand des jours, ainsi que sa maternelle. Lui, n'avait que fuit les garous et avait abandonné son clan et était arrivé que trop tard, bien après l'attaque du Démon Korn au Saule. Non... Il n'était qu'un égoïste, il n'avait jamais aimé la compagnie des autres auprès de lui. Depuis son enfance qu'il était sur la cime des arbres, seul avec Floyr, il avait toujours été seul avec son fidèle ami, son seul... Il périssait tranquillement dans ses méandres a la rose bleu, mais encore là, Aël’Telàwërith vint souffler des mots qui remit le déficient grugach sur une route qui lui était cher; * Ne soyons pas nos propres ennemis.* Qu'il se redit pour lui même.

Il leva les yeux sur Enoriel qui descendait les marches puis dit à haute voix, en commun, pour être certain que tous l'entendre...


- Frère Enoriel, j'ai commis une erreur, une grave erreur et toi, pire. Tu est passible de trahison pour ton geste. Maintenant sache qu'en plein droit de la confrérie je puis en tout temps et moment venu, te bannir pour une telle offense a la confrérie.
Mais ton geste a été plus révélateur que tu puis imaginer. Tu ne peut délaisser ainsi la confrérie et tu le sait très bien, tu deviendrait un bannis et loin de là est ton vouloir.
Maintenant, en plein droit et en présence d'Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir descendant de la famille de la maison Aëryndra de Cormanthyr, comme témoin, je te remet mon autorité ainsi que mon rôle de dirigeant, pour une parfaite cohésion et pour la réussite de la mission. Je me remet à toi et ce, jusqu'à ce que l'on retourne tout deux au Saule pour le rapport. Qu'il en soit ainsi.-

Enoriel avait le choix, soit qu'il acceptait ou bien, pour sa trahison il en payerait de son sang.



La terre, pendant longtemps ma demeure dans l'obscurité de l'hiver, a fléchi sous le souffle d'air du matin. Le plan me presse maintenant de donner mon souffle. Pourquoi suis-je ici? Pour quelle raison suis-je revenu cette fois-ci? Et l'air souffle sur moi sa réponse rieuse. "Tu es la vie. Tu es le tout en train de devenir Un. Fais ton expérience."
Fiche Yvhann

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Niv.0:Assistance divine 2x, Résistance, Illumination, repérage.
Niv.1:Détection des collets et fosses*, Enchevêtrement, soin léger*, Grand pas.
Niv.2:Peau d'écorce, Puissance animal*, Soins modérés*, lien tellurien.
Niv.3:Morsure du loup garou, croissance d'épines*, Croissance végétal, Appel de la foudre*.
Niv.4:Soins importants*, Dissipation de la magie.
Niv.1 Rôdeur: Grâce du chasseur 2x, tir assisté*.
 
 
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écrit le : Mardi 08 Juillet 2008 à 17h00 par Narvarth
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Lorsqu'il avait rejoint les rangs de ses Frères de la Compagnie des Marches, Narvarth avait été placé devant un choix, concernant son implication dans la guilde. Non pas par le biais de quelque mission, mais bien au travers d'un but ultime qu'il devait approcher de son mieux.

Ce but, en rejoignant la phalange du Cerf, était d'œuvrer au mieux pour établir des relations avec les principales populations sylvestres reconnues.
Aussi lorsqu'il avait été mis en lien avec un haut représentant de la Confrérie pour l'escorte de feu Syliel, il avait vu en cette proposition une occasion de mieux connaître ce qu'il avait compris au premier abord comme étant un regroupement du peuple elfique.

C'est dans une optique complètement tournée vers une meilleure compréhension de la Confrérie qu'il avait pris la route avec sa représentante.
Même si cette dernière n'était plus des leurs à présent, il avait continué le voyage car il ne pouvait laisser les enfants à leur sort alors qu'il avait quelque possibilité de leur rendre secours.

Lors de l'enterrement de la barde avec qui il avait voyagé quelques temps, Narvarth avait bien compris que les deux elfes présents ce soir là étaient liés au même regroupement qu'elle. Et même si les événements l'avaient jusque alors empêché de quémander des précisions sur ce qu'était cette confrérie, il avait toujours quelque part dans son esprit des pensées lui rappelant qu'il devait apprendre à connaître ses compagnons Gardiens afin de partir sur les meilleures bases possibles s'il voulait un jour pouvoir faire convenablement le lien entre la Compagnie et la Confrérie.

Mais le comportement d'Yvhann et la réaction de son compagnon qui en suivi dérouta le hin. Il ne savait comment il devait comprendre les événements qu'ils déclenchaient, et les implications que chacun de leurs gestes amenaient.

Il était là le long du mur, du haut des escaliers, à voir différents de ses compagnons se remettre en marche en étant lui même incapable de bouger, dépassé. Il devait faire le tri dans ses pensées, car certaines il le savait n'amèneraient rien de bon dans la vision qu'il avait commencé à avoir de la Confrérie et de ses Gardiens.

Il s'était ainsi retrouver à penser qu'il était vain de vouloir œuvrer en lien avec cette guilde dont les représentants s'échangeaient les responsabilités, s'en débarrassaient, au gré de leur humeur.
Il avait toujours eu énormément de mal de voir les implications des faits au delà de leur simple apparence, mais cette fois, il prit sur lui pour se forcer à réfléchir plus profondément à ce que pouvait représenter ce semblant de passation de pouvoir.

Mais son esprit ne lui apporta aucune réponse précise si ce n'est qu'il était loin de bien comprendre chaque fait qu'il essayait de prendre en considération dans son raisonnement. Et que sans précision de la part des principaux intervenants sur les causes et les conséquences de leurs actes, il ne pourrait qu'arriver à un raisonnement erroné de leur comportement.

Mais tellement de choses se disaient autour de lui qu’il ne pouvait chercher des éclaircissements pour le moment. Il tenterai d'être patient afin de se faire une opinion non précipitée.

Le fils de clan Languelion tourna la tête vers le semi être qui à ses côtés était au moins aussi silencieux que lui.
L'halfelin avait les traits du front tirés par les soucis que lui donnaient cette scène dont ils étaient témoins et ne savait que faire.
Il n'osait s'engager dans les escaliers à la suite des deux autres membres de la Compagnie de peur d'être complètement décalé de l'altercation entre les deux elfes sauvages. Il ne pouvait résoudre à se mettre en marche tant que leur conversation ne serait pas close.

Mais incapable de rester inactif et silencieux, il plaça sa main derrière son dos, dans une poche de son sac pour en ressortir le bijoux qu'il avait récupéré sur le corps de cette dame elfe qui reposait maintenant à quelque distance de la tour, objet destiné à être ramené à son véritable possesseur maintenant que Syliel ne pouvait plus le porter.
Mais au vu de l'importance qu'avait la broche qu'Enoriel avait jeté à terre, le hin se dit qu'il ferait peut être mieux de ne pas trop toucher ce bijoux elfique de peur de froisser quelqu'un. Il le remit donc à sa place en attendant la suite des événements.



Si tu veux être obéi, donne des ordres raisonnables.

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Fiche niveau6 de Narvarth
Narvarth, Ascha Cheynn
 
 
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écrit le : Mardi 08 Juillet 2008 à 19h43 par Belgos Dalaèl
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Maître de la Confrérie
Aucune chambre
Aucune gemme
 Il n'y a pas d'objets
Haut
Bas
 
 

user posted imagePremier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Tour de Fabian, Cormanthor
Temps : /
Moment :/


MJ
Narration: Tous


Cliquez ici pour dérouler le parchemin...


user posted imageour une raison inconnue, le groupe se désolidarisait et à la surprise de tous, Mirtzar et Aël’Telàwërith furent de ceux qui par leurs paroles tentèrent d'apaiser les esprits mais non, cela ne servait à rien. Enoriel venait de rejeter en bloc la confrérie et les valeurs qu'elle véhiculait en jugeant et condamnant un des ses frères et peut-être cherchait-il une simple excuse en la personne d'Yvhann. Ce dernier, au contraire de son compagnon druide portait la confrérie dans son coeur car il s'agissait désormais de sa famille et elle le lui rendait bien. Enoriel avait fait son choix, en son âme et conscience, le temps peut-être le ramènerait à la raison mais toujours est-il que la broche du loup argenté que le druide portait venait de changer de couleur et se ternissait. Dans quelques jours, elle deviendrait aussi noire que l'ébène perdant à jamais ses pouvoirs.

Alors que chacun était dans l’expectative et qu’une ambiance délétère régnait dans cette tour qui était de plus en plus sinistre, Enoriel avançait vers son destin suivi de près de son fidèle compagnon, sans prendre la mesure de ce qui pouvait l’attendre. L’elfe sauvage dépassa le nain et l’aurilite sans prêter la moindre attention aux paroles d’Yvhann qui s’était engagé à son tour dans les escaliers suivi du prêtre, du hin et du gnome. Soudain un clic sonore résonna aux oreilles d’Enoriel qui porta un regard hagard à son pied tandis que derrière eux, venant du plafond, quelque chose coulissa et une énorme pierre round tomba sur les premières marches et commença sa descente mortelle dans un fracas assourdissant.

Et c’est à partir de là que tout s’enchaîna à une vitesse folle. La pierre qui descendait, les compagnons qui prenaient leurs jambes à leur cou pour échapper à ce terrible danger et les quelques mètres qui les séparaient d’un autre danger aussi terrible. Car tout le monde comprit ce que signifiait le bruit qu’ils avaient entendu lors du déclenchement du premier piège, c’était une immense fosse qui venait de s’ouvrir dans le couloir devant eux . Si la fosse était large, sa profondeur atteignait la douzaine de mètres mais le pire est que cet obstacle ne pouvait être franchit qu’en sautant. Enoriel fut le premier à sauter mais l’émotion engendré ces dernières minutes eurent raison de ses réflexes et il ne réussit pas à prendre suffisamment d’élan pour réussir à passer et il tomba sur le sol, il essaya d’amortir sa chute mais sans vraiment de réussite, il ressentit une violente douleur au pied droit alors que l’agile Khell réussit quant à lui à atterrir de l’autre côté. Mais le compagnon d’Enoriel se mit à japper furieusement en réalisant que son maître n’était pas à ses côtés.

Khell fut rapidement rejoint par Yvhann, Narvarth et Aël’Telàwërith qui sans rendre compte réussirent à franchir la fosse sans encombre même si pour Narvath, tout s’était passé à quelques centimètres prêt. Mais hélas, le mauvais sort ne s’arrêta pas à l’ancien gardien errant car le nain lui aussi sombra dans la fosse et atterrit lourdement sur le sol en entendant craquer de manière terrible son épaule et sa jambe droite. Idem pour Notar, le gnome tenta l’impossible mais entraîné par le vide, il s’écrasa sur le sol et un voile écarlate tomba devant ses yeux. C’est certainement Jereicia qui réalisa au dernier moment qu’Aurile l’avait proprement abandonnée et si elle s’écrasa sur le sol en hurlant de douleur en voyant sa jambe se briser sous le choc. Mais la prêtresse n’eut pas le temps d’apprécier sa double fracture ouverte et elle leva un visage en pleure vers le plafond pour entendre un grondement se rapprochant à une vitesse folle, une masse ronde assombrit son champ de vision et la pierre ronde qui les poursuivait depuis quelques secondes tomba à pic sur la demi-elfe qui se retrouva réduite en pulpe sanguinolente et au silence.

Mais les compagnons qui se trouvaient dans la fosse et qui étaient encore conscients,pouvaient être rassurés nmalgré l'immense douleur, la pierre avait cessé de rouler et restait immobile tandis que la poussière soulever par le choc envahissait les lieux.



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L’aventure est dans chaque souffle de vent.
Pj's: Belgos Dalaèl (Compagnie des Marches) et Télim Osonsaar
Pnj's: Adrian (Conseiller), La Guetnorn, Shevarra (Compagnie des Marches.)
 
 
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écrit le : Mercredi 09 Juillet 2008 à 15h39 par Ana N' Si
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ourir n'avait jamais été le point fort de Mirtzar. Maintenant qu'il était couché, visage tourné vers le sol poussiéreux, il repensait à son enfance et entendait à nouveau les voix des morts. Il entendait sa sœur et ses cousins se moquer de lui. Il s'en souvenait parfaitement. Il se trouvait dans sa chambre enfermé. Plus tôt dans la journée, en jouant, sa sœur avait accidentellement fait tomber une statuette de pierre représentant Berronar Purargent qui s'était brisée sur le sol de la pièce. Lui ne jouait pas avec eux, pour une raison qu'il avait oublié, et tous les trois étaient partis en courant lorsque son père était arrivé. Evidemment, Mirtzar qui ne voulait pas se trouver seul sur les lieux du crime et être accusé à tort avait essayé de fuir aussi mais ses courtes jambes l'avaient si peu aidée que son père l'avait rattrapé avant qu'il ai quitté la pièce. Par loyauté envers les autres, Mirtzar ne les avait pas dénoncé et avait donc dû avouer une faute qu'il n'avait pas commise. Pendant qu'il purgeait sa peine, les trois autres étaient venus se moquer, gentiment car ils se sentaient coupables, de lui et lui avaient promis de l'aider à compenser la petitesse de ses jambes. Il avait toujours refusé d'apprendre à courir et à sauter correctement trouvant cela très noble d'être pris à la place de quelqu'un d'autre et de le couvrir. Une fois de plus il avait subi les conséquences de l'erreur d'autrui et, s'il n'en voulait pas à Enoriel d'avoir déclenché le piège, il s'en voulait de n'avoir pas su l'éviter.

Il se retourna sur le dos dans un premier temps pour voir comment il allait sortir de ce trou, certain que ses compagnons, moins malhabiles que lui avaient réussi à franchir le trou. S''il n'avait pas vu les autres choir c'était surtout parce qu'il n'avait pas eu le courage de garder les yeux ouverts pendant sa chute. Le premier coup d'œil lui appris que d'autres avaient chu en sa compagnie. Il ne vit d'abord qu'Enoriel et Notar. Puis il vit ce qui ressemblait à une mare de sang juste à côté de lui, sous la pierre, et il remercia Clanggedin Barbedargent d'avoir fait tomber le rocher ailleurs que sûr sa tête. La présence du sang ne l'étonnait guère, si sa jambe et son épaule malgré la douleur qu'il ressentait ne saignaient pas du tout, il s'était légèrement entaillé la peau de la tête et il supposait que ses deux compagnons d'infortune devaient s'être blessés aussi. Ensuite il vit ce qui ressemblait à un bras, mais avec des angles bien trop nombreux, achevé par un semblant de main écrasée et à laquelle semblaient manquer des doigts. Si il n'avait pas vu, autrefois, des corps mutilés par les tortures des drows, il aurait sans doute été pris de nausée mais il réussit à contrôler son estomac. Il était légèrement sonné mais il avait assez de lucidité pour comprendre que Jereicia se trouvait sous la pierre. Le dernier membre de son trio venait de perdre prématurément la vie. La seule consolation qu'il pouvait avoir était qu'elle n'avait pas dû souffrir.

N'ayant pas le cœur d'observer plus longtemps la bouillie qu'était devenu le cadavre de son équipière, il préféra se concentrer sur l'état des deux autres malheureux qui avaient chuté. S'il semblait être gravement blessé, Enoriel semblait être encore vivant et conscient. Perdre plusieurs compagnons d'un seul coup lui aurait sembler trop horrible.
Notar, dont il n'était pas même certain de se souvenir le prénom tellement il le connaissait peu, semblait être dans un état critique. Mirtzar n'était pas médecin, il avait même presque peur du sang, mais il se souvenait avoir autrefois essayé d'aider son oncle à panser les plaies de blessés lors de l'effondrement d'un tunnel. C'était donc à lui d'agir au mieux. Il décida dans un premier temps de se diriger vers le gnome pour constater les dégâts et vérifier qu'il pouvait encore être sauvé. Estimant que c'était le cas, il leva la tête vers l'endroit où devaient se trouver ceux qui n'étaient pas tombés.


-Ici, Mirtzar. En bas se trouvent aussi Notar et Enoriel. Je crains que Jereicia ne soit morte écrasée par le rocher. L'un d'entre vous pourrait-il nous lancer une corde pour nous aider à sortir. Enoriel semble en état de se hisser mais je crains que Notar ne soit trop gravement blessé. Je vais essayer de lui prodiguer quelques secours ici avant de le faire monter sur mon dos. Vous allez-bien de votre côté?

Sans vraiment attendre une réponse, Mirtzar se pencha sur le corps inanimé du gnome et commença à panser les plaies avec des bouts de tissu provenant de ses vêtements et de ceux du blessé conscient qu'il n'étaient pas assez propres pour représenter de bons pansements. Il adressa une nouvelle prière à son maître avant de se mettre au travail.

-

Mirtzar fait un jet de Premiers Secours pour empêcher Notar de saigner le temps qu'il puisse le remonter en espérant que l'un de ceux qui ont réussi à sauter soit capable de le sauver de manière plus efficace.



Etre le meilleur n'est pas un but, ce n'est que le moyen de protéger les innocents.
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