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۞ Île et Naufragés ۞
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Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)Lieu : mer des étoiles déchues Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, vent faible Température: environs 20°C Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps. Marée haute se retirant L'expédition pris donc la route de la plage pour chasser le phoque. La marée était encore haute et le vent toujours faible. Sans doute étaient-ils encore dans la matiné, mais le ciel d'un noir lourd et pesant empêchais de savoir avec précision l'heure du jour. La pluie fine tombait sans cesser. Trempant aisément tout vêtements non prévu pour la pluie. Par chance, il ne faisait pas trop froid. Mais les rares rafales de vent qui plaquait soudainement les vêtement moite sur la peau avaient de quoi refroidir les plus douillet.
Mais de douillet, il n'y en avait pas sur cette île. Entre un semi orc qui devait trouver le temps bien agréable, un marin coutumier du grain et des temps marin peu clément, un elfe habitué aux forêt, et une humaine qui vécu longtemps en compagnie de tribu que beaucoup qualifieraient de sauvages en des landes régulièrement trempée par la pluie et la neige. Aucun ne rechigna, face a ce temps peu clément. Devant eux, les phoques s'égayaient dans l'eau, évitant soigneusement de sortir hors des récifs où des squales rôdaient.
Une armée de crabes semblait s'aventurer vers l'eau, tandis que des oiseau en nombre s'acharnaient à tenter de les retourner pour les tuer d'un coup sec sur leur ventre plus mou. Maacareux et fou se disputaient les poissons marins, et se retrouvait parfois la proie des roussettes de la baie. La plage était un immense vivier où tout n'était que chasseur et chassé tour à tour.
Le groupe avait déjà collecté quelques fruits, suffisant pour passer la journée et la soirée pourvu que l'on accompagna le tout de viande. Mais tout le groupe ne rêvait que d'une chose, de pain, de gruau, pomme de terre, crème, lait, fromage. Tout ces produit du quotidien qui remplissaient aisément un ventre et lui apporte la chaude satisfaction d'être bien repu.
Une chose étrange, était cependant à noter. Quelques singes avaient quitté leurs arbres pour chasser les crabes. Armé de bâton long et souple. Ils renversaient les crustacés habillement pour ensuite leur briser la carapace à coup de pierre massives. Puis, ils récoltaient la chair sur des feuilles certaines étaient acheminée vers les bois, avec les carapaces, d'autres sur lesquelles étaient aussi disposé des poissons échoués que les singes maniait avec ce qui ressemblait à du dégoût, étaient mené vers le cratère. D'une manière évidentes, les singes semblait avoir une sainte méfiance de l'eau de mer, et il n'était pas rare de voir certains d'entre eux fuir avec des cris d'alarme une vague un peu plus hautes que les autres.
Autre fait notable, quelques oiseaux commençait à quitter les cieux pour retourner à leurs abris. Sans doute s'étaient-ils assez nourris.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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a cueillette terminait, le petit groupe partit en direction de la plage afin de compléter leur réserve de nourriture par de la viande pour accompagner le menu végétarien contenu dans leurs besaces. Le temps n’était franchement pas au beau fixe, mais aucun d’entre eux ne sembla plus dérangé que cela. Voyant le balai des animaux, qui se déroulait devant leurs yeux, la roublarde pensa qu’ils pourraient presque chasser aussi aisément que de faire une nouvelle cueillette. Regardant le manège des singes, elle comprit qu’il faisait cela pour aller rapporter cette nourriture aux serpents du cratère. Et en fit par à Kaelik, qui n’avait pas assisté à ce manège avec eux, n’étant pas présent lors de la première expédition. Mais ce qui lui fit avoir un mauvais pressentiment, fut de voir les volatiles allaient se réfugier dans la forêt. Ce tournant vers les membres du petit groupe, elle s’adressa à eux :- Je crains que nous devions nous dépêcher pour notre chasse. Si les oiseaux se cachent, je crains que cela signifie que nous allons de nouveau subir une tempête assez rapidement. « Tout en s’adressant à ses compagnons, elle regarda Kaelik, afin de voir si ses craintes était justifié ou non. Après le plus expérimenté dans le domaine naturel était le rôdeur et nul autre. » Je propose donc que les plus habiles d’entre nous tirent sur les oiseaux venu chasser les crabes. Ensuite tout en ramassant nos oiseaux, nous irons justement attraper les dits crabes comme le font les singes afin de compléter nos réserves de nourriture pour le temps que nous resterons près du cratère. Suite à quoi faisant comprendre, qu’elle faisait partit des plus adroit d’entre eux, elle s’empara de son arc et y encocha une flèche afin de tirer l’un des oiseaux. Mais avant de tirer, elle précisa à ceux prenant leur arme à distance comme elle d’attendre avant de faire feu, que tous soit prêt afin que si le premier tir venait à rater, la totalité des volatiles ne quittent pas les lieux, les laissant sans gibier. Au moins, si tous tiraient en même temps, même si un trait venait à ne pas atteindre sa cible, les autres auraient eu au moins le loisir de s’y essayer également limitant les chances de revenir bredouille.- Encore une chose, lorsque nous irons chercher le fruit de notre chasse, soyez attentif à tout ce qui nous entoure. Car je pense que nous sommes tous d’accord sur le fait que cette île ne nous sourit pas vraiment et je ne tiens pas à perdre de nouveau l’un des nôtres aujourd’hui par manque d’attention. Une fois tous en position de tir, Nice donnera le signal de tir. Ensuite, le groupe descendra en détection pour tous, afin de ne pas être surpris par quoique ce soit, afin de récupérer le fruit de leur chasse et de ramasser quelques crabes.
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Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)Lieu : mer des étoiles déchues Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, vent faible Température: environs 20°C Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute après midi en raison des rafales. Marée haute se retirant. Bien qu'astucieux, le choix de la roublarde fit au moins un malheureux. Le pauvre Hiartok fulminait de se voir ainsi privé des plaisir de la chasse. Il n'avait pas d'arc, et aurait bien attrapé les oiseaux à main nue, et puis c'était fourbe de se cacher comme ça, il n'y avait pas de traque pas d'affut. Etc etc. Mais fort heureusement, le marin Hilo sugerra au semi-Orc une prodigieuse idée. Il s'il essayait avec des cailloux. Ce serait là plus difficile, un vrai défit pour un guerrier tel que lui! De son côté, Kaelik répondit aux questions silencieuse de l'humaine.« Que des singes fournissent de la nourriture aux serpent, voilà qui est bien étrange. Il doit sans doute y avoir quelque raison derrière cela. Quant au temps... Rien n'annonce la venue du mauvais temps. Mais peut être goûterons nous à ces même tempêtes qui nous ont déjà frappée. » L'idée plut au barbare, et il s'empara immédiatement d'un cailloux de la taille d'une tête de gnome au moins, qu'il arma sur son bras. Prêt à la lancer. Nice se dit que jamais avec un tel rocher il n'abattrais d'oiseau en plein vol. Et quand bien même, un caillou plus petit aurait fait l'affaire. Mais l'orc jetait un regard plein de défit aux autres membres présents. Défis que ne put s'empêcher de relever du regard Kaelik, et un bref instant, ils se toisèrent et se firent mutuellement des affront du regard, un duel d'oeil presque grotesque et empreint d'une subtilité qu'on ne soupçonnait pas jusque là chez le barbare.
Nice donna le signal, et en quelque seconde, deux flèche, un carreau, et une pierre fusèrent vers le ciel. Si Nice et Hilo manquèrent leur coup, Hiartok atteignit un oiseau pourtant bien haut dans le ciel avant que sa pierre ne retombe au milieu du lagon, abattant peut être autre chose là bas. Mais la performance la plus impressionnante fut celle de Kaelik, qui d'une seule flèche, tirée légèrement en retard par rapport à l'ordre de Nice, atteignit deux oiseaux. Le premier tout proche du groupe se faisant littéralement transpercer de part en part par la flèche, tandis que le second qui s'attelait à un crabe quelque mètre plus loin fut atteint en plein gosier.
Ces attaques n'eut qu'en partie l'effet craint par Nice. Seul les oiseaux proche de ceux atteint par Kaelik prirent la fuite. Les tirs malhabile ne firent pas même hésiter les autres oiseaux. Seul la pierre prodigieusement lancée fit s'écarter maint volatile. Malheureusement pour le groupe, l'oiseau qu'Hiartok avait abattu tomba en pleine mer où il se fit happer par une masse noire que tous supposèrent être un squale. De dépit, ce dernier lança une seconde pierre plus petite vers un oiseau proche, mais manqua ce coup ci sa cible atteignant un crabe plutôt que l'oiseau qu'il visait. Boudeur, le semi orc effectua un dernier tir du pieds sur un cailloux trainant là, que l'on ne pouvait, à raison, que considérer comme une bravade à Timora.
Cependant la chasse au crabe fit rapidement oublier à ce dernier son désappointement. Hiartok les saisissait vivant et s'amusait à retirer patte après patte a ces pauvres créatures qui tentaient vainement de se défendre, avant de les broyer d'une chiquenaude sur la partie frêle de la carapace. Le stock, assez conséquent fut constitué rapidement, et rejoignirent les oiseaux tué par Kaelik dans un panier de chasse que possédait ce dernier.
Ils étaient encore sur la plage quand la première rafale de vent souffla, emportant sable, pluie et embrun. Giflant les êtres présent comme milles petites aiguilles. Les phoques se mirent à hurler en se précipitant vers la mer encore haute, les quelques rares oiseaux encore dans le ciel se firent balayer, ceux sur la plage rejeté vers les bois. Hilo lui aussi fut projeter à terre. Tandis que Kaelik et Nice se voyaient contraint de se déplacer dans le sens du vent, incapable de résister à la force de la rafale. Les crabes commencèrent à s'enfouir dans le sol. Ils n'avaient pas craint le coup de vent, contrairement aux singes, eux aussi projeté vers les terres et qui s'enfuirent vers les bois sans demander leur restes, emportant leur trésor de chairs de crabes.
Les restes d'une vague léchèrent les pieds d'Hilo qui se redressait. Resté le plus en arrière, il constata avec horreur que le vent avait du lever une vague si haute, qu'à quelque mètres de là il se faisait engloutir. Il détala comme un lapin vers le refuge des bois, suivit par Hiartok qui même s'il n'avait pas été le moins du monde gêné par le vent, comprenait le danger de celui-ci.
Les oiseaux qui le pouvaient encore s'envolèrent durant l'accalmie. Pour tous, deux refuges étaient désignés. La forêt ou la mer. Encore que la seconde avec ses récifs et ses hautes vagues que le vent poussait ne semblait qu'un mauvais refuge.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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omme elle l'avait pressentie, la tempête s'était levée. Mais le rôdeur lui avait pourtant dit, que rien ne laissait à penser qu'un mauvais temps était à prévoir. Les vents que subissait l'île étaient donc bien liés au mystère de ce lieu. Et vu que les seuls qui avait fuis avant son arrivée, n'étaient autres que les singes nourrissant les serpents du cratère et les volatiles qui surveillaient l'île sans doute pour eux, la roublarde commença à penser que ce mystère pourrait sans doute trouver une réponse au sein du cratère également.
Vu que le vent les repoussait vers la forêt, elle ne se fie pas prier et encouragea le reste du groupe à suivre rapidement le mouvement afin d'éviter de perdre l'un d'eux bêtement. Ils avaient de toute façon largement de quoi survivre avec toute la nourriture qu'ils avaient recueillit de leur chasse. Elle sourit même en repensant à son tir raté, alors qu'elle avait été la première à sortir son arc pour montrer qu'elle se savait adroite. L'elfe lui avait montré le talent de son peuple, mais le coup incroyable de Hiartok, même si sa cible avait était mangé par un squale, lui avait quelque peu fait ravaler sa fierté.
Tout en partant vers le refuge des bois, l'illuskienne mit sa main droite sous ses vêtements afin de saisir l'anneau de celle-ci. Juste pour vérifier qu'il ne réagissait pas sur ce phénomène. Puis elle leva la tête vers l'endroit où se trouvait le cratère, voir si on pouvait y apercevoir une quelconque réaction au phénomène se produisant actuellement.
Une fois à l'abri du vent dans la forêt, elle demanderait à Kaelik de les mener vers le cratère et s'y possible en passant non loin du cours d'eau pour vérifier si le même phénomène d'hier dans la nuit se reproduisait. De toute façon, ils ne leur fallait pas perdre trop de temps, sans quoi il ne serait pas arrivée à temps pour l'étrange cérémonie nocturne des résidents du cratère.
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Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)Lieu : mer des étoiles déchues Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, tempête de sable Température: environs 20°C Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute après midi en raison des rafales. Marée haute se retirant. Le groupe fila vers le cratère après s'être enfoncé à l'abri des bois. Encore une fois le contraste entre les deux univers se faisait impressionnant, là où tout n'était que furie des vents la forêt opposait le calme pesant des bois. Les singes intrigué se mêlèrent une fois encore au groupe, tandis que celui-ci rejoignait la rive. Pas de trace de grand serpent en vue, mais une mue indiquait qu'il pouvait y en avoir dans les environs.
Nice ne s'attarda donc pas, et effectua sa brève tentative. Rien ne se passa, enfin si, l'anneau sembla réagir très très légèrement au début, puis plus rien. Comme s'il ne s'agissait là d'un écho lointain de ce qui avait été vécu au cratère, et qui avait envahit l'âme et le corps de Nice. De plus, elle avait noté que l'anneau semblait avoir une protection similaire à la forêt, aucun grain de sable ou souffle puissant du vent ne l'atteignait. Mais la protection était si maigre, à peine l'épaisseur d'un doigts. Peut être n'était-ce là que le hasard. De son côté, Kaelik fit remarquer que le ruisseau était comme en légère crue, et le sol de la forêt lui même semblait s'être gorgé d'eau. Mais sans doute la pluie du matin y était pour quelque chose.
Ils arrivaient maintenant à l'orée des bois. Encore une fois, Nice remarqua que le cratère était à l'abri, mais plus précisément, elle remarqua que seul l'intérieur l'était, la protection dépassait en réalité un peu englobant aussi en partie les crêtes, et le sable se heurtait bien au dessus du lac comme sur un dôme. La protection semblait aussi bien plus efficace. Si dans la forêt une très fine pluie de sable existait, et quelque petites dunes réussissaient à pénétrer à l'orée des bois, rien ne tombait dans le cratère.
Cependant, pour approcher ce dernier, il fallait traverser une maigre bande de terre qui ne semblait à l'abris d'aucune protection face au vent. La crue empêchait de longer les falaise au abord du ruisseau ce qui les aurait abrité.
Quelques singes semblaient s'amuser avec le vent, montant sur un bord de la crête, et se laissant propulser par les rafale de vent d'est, sur la pente herbeuse sur la face ouest de l'île, plus abritée. Un concours entre les plus habile à traverser les zones de rafales semblait en cour parmi eux, celui allant le plus loin étant en quelque sorte acclamé par des dizaines d'autre resté dans les arbres. Un singe portant un bâton dans la mains semblait lui, scandalisé par ces jeux. Et il haranguais ses congénère par de grand gestes et cris variés en désignant les bois. Quelques singes restaient auprès de lui, dans une attitude calme et sages comparé à la frénésie des jeux et des cris qu'accomplissaient les autres. Dans un recoins, Nice remarqua que les singes avaient entreposé la nourriture qu'ils avaient ramassé pour les serpents comme elle le supposait. Aucun singe n'y touchait en tout cas. Tandis qu'une autre réserve était allègrement pillée par l'un ou l'autre qui, après avoir courru ou harangué, y ramassait un fruit, un peu de crabe, des oeufs de petit oiseau, des souris, ou des lézard assommés. Toute ces réserve étaient à l'abri dans les hauteur des arbres.
Parfois il faut se cacher dans l'ombre pour dénicher le mal ou ses secrets.
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’illuskienne ne sut que trop penser de son expérience dans le cours d’eau. Si l’anneau avait réagit, elle aurait pu en conclure que le cours d’eau avait lui aussi une importance ou tout du moins un rôle à jouer dans le mystère de l’île. Et s’il n’avait eu aucune réaction, qu’il n’en avait aucune. Mais le fait qu’il y avait eu une réaction même très légère au début, pouvait signifier plein de chose différente, soit il ne s’agissait que d’une rémanence du phénomène d’hier soir, soit le cours d’eau avait un quelconque rôle à jouer dans tout ce foutoir, où encore pire quelque chose essayait de cacher l’importance de celui-ci en faisant disparaître toute influence de celui-ci avec l’item qui avait sans doute été détecté hier soir brisant la monotonie du phénomène. Finalement, cette expérience lui amenait encore plus de question que de réponse.
Mais bon, elle espérait bien en découvrir un peu plus avec le phénomène de ce soir. Du moins, si elle parvenait à arriver jusqu’au cratère avant que celui-ci ne se produise. Car les éléments naturels semblaient leur avoir joués un nouveau tour. Elle espérait juste que cette montée des eaux était bien liée à la pluie et non à une nouvelle bizarrerie de l’île. Lorsqu’ils arrivèrent à l’endroit où ils ne pouvaient poursuivre sans passer à travers les rafales de vents, elle fut bien tentée de passer à travers sans même y réfléchir, elle avait toujours aimé sentir le vent sur son corps et même celui qui était formé par cette tempête ne lui faisait pas plus peur que cela. D’ailleurs, ces quelques singes qui semblaient jouer avec le vent l’encourageaient presque à les suivre. Mais elle n’était pas seule cette fois, et elle avait un peu pris le groupe en main involontairement. Aussi si prendre ce risque n’était rien pour elle, il n’en était pas forcement de même pour le reste du groupe. Et à en voir le vieux singe qui rouspétait sur eux, il semblait évidant que leur petit jeu était un jeu dangereux. Aussi voyant le tas de nourriture, destiné sans nul doute aux reptiles du cratère, posé soigneusement sur le coté en attente d’être acheminé vers leur destinataire. Elle comprit qu’il leur suffisait d’attendre avec les primates que le temps se calme pour poursuivre leur route. Elle espérait juste que cela se produirait avant la nuit, de toute façon, elle se refusait de laissait le groupe derrière elle. La dernière fois cela avait coûté deux vies dont l’une l’affectait beaucoup.
E retournant vers le reste du groupe, elle leur fit part de ses observations et poursuit an leur disant ce qu’elle pensé préférable de faire pour eux tous : - J’aurais préféré arriver au plus vite au cratère, mais je ne suis pas persuadée que chacun d’entre nous soit apte à passer ce passage livré aux vents. Et je pense que nous serons d’accord pour que deux morts suffissent pour une seule journée. Vu que la nourriture des serpents du cratère se trouve ici et qu’elle finira par être emmenée à eux. Je pense qu’il serait de bon aloi de patienter un moment ici, afin de ne pas prendre de risque inutile pour notre groupe. Ceci dit, si vous êtes tous d’avis de poursuivre, je ne puis aller contre vous trois.
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Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)Lieu : mer des étoiles déchues Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, tempête de sable Température: environs 20°C Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute après midi en raison des rafales. Marée haute se retirant. Kaelik semble hésiter longuement, tandis que Hiartok sympathisait de nouveau avec les singes, s'amusant à quelque jeu d'adresse avec eux. Au grand déplaisir du vieux singe qui grognait dans son coin avec toute sa clique. Le vent n'indiquait aucune baisse d'activité, si bien que l'elfe fini par prendre la parole.- Je ne suis pas certains que ce vent magique ne baisse d'intensité de si tôt, cependant il semble plus fort que de coutume. Vous n'avez point eu de soucis la première fois? Ce vent magique ne cesse en général qu'à l'arrivé du phénomène, en pleine nuit. L'impasse semblait donc réelle, pourtant les singes patientait calmement de leurs côté. Peut être avaient-ils prévu de rester là jusqu'au lendemain? Le mystère battait son plein. Lorsque Hiartok, après avoir lancée approximativement cent fois plus loin un cailloux dix fois plus gros que ce que le plus habile des singes avait réalisé, revint les rejoindre.- Singe savoi' comment jouer! Vous t'ouver comment passer? Eux pas fo't, ça pas d'ôle pour Hiartok, et moi peu' fai'e mal petit singe. Eux t'op petit. Mais eux pas bête comme aut'e animaux. Eux savoi' faire co'de et panier. Moi vu panier. Ça pas facile à fai'e, t'availle de femme, Hiartok pas savoi', mais savoi' ça pas facile. Danae peu-êt'e sait fai'e? Elle femme. Puis il montra la direction du cratère.- Moi pouvoi' aller là, avec co'de acc'ocher 'ocher, si co'de solide. Ça fai'e plaisi' aux singe. Ou alo's nous attend'e et faire camps ici. Ça bonne idée. Pas devoi' ma'cher tout soi' pou' 'eveni' à l'aut'e bout de fo'êt, avec mauvaise magie au milieu. Puis souriant fièrement à une nouvelle idée qui lui traversa l'esprit.- ou alo's nous fai'e deux. Danae femme, elle fai'e co'de, et homme fai'e camps. Avec tente et feu. Et place pour singe aussi. Ça bien non? Pouvoir manger c'abe cuit et fai'e soupe. Manquer juste shaman pour belle magie, homme fo't pour jeu combats, et g'osse bête pour sac'ifice à g'ummsh. » De toute évidence, Hiartok était partit en pensée vers le mystérieux monde de son enfance, ces camps d'orcs, et décrivaient là la vie d'un camps de cette population. Un vrai document ethnographique, de première main. Pour peux que cela intéresse quelqu'un dans le groupe.- Et v'ais femme plus belle, plus fo'te pour fai'e jeux dans tente. Ça bien! Et pas eau pa'tout et mauvaise magie, ça enco'e mieux! Le retour à la réalité risquait d'être bien dur pour notre semi-orc.
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e premier à avoir réagit aux dires de la roublarde fut le rôdeur, ses paroles firent réfléchir l’illuskienne qui se rappela bien n’avoir eut aucun souci à sa première venue avec le demi orque et le marin. Ceci dit, ils étaient arrivés dans la matinée alors que le vent ne soufflait pas encore. Puis une autre chose lui fit se poser des questions, le vent semblait plus violent et l’eau semblait avoir monté de niveau tel que le cours d’eau était en cru. Et si tout cela était un des nouveaux mystères de cette île. De plus, une chose lui donnait à croire que les singes restaient non pas par peur de traverser la tempête, mais parce qu’ils attendaient quelque chose. De toute évidence, nombre d’entre eux réussissaient à passer la tempête et ce sans grand dommage pour eux, ils pourraient donc passer la nourriture par ce moyen. Hors, aucun d’entre eux n’en amenaient. Au contraire, beaucoup d’entre eux semblaient attendre patiemment avec les mets destinés aux reptiles. Comme si c’étaient les serpents eux même qui allaient venir à eux. Mais la question à présent était de savoir, si les serpents étaient ceux du cratère ou ceux vivant dans la rivière.
Puis ce fut au tour du barbare de faire part de ses remarques et idées somme doute simpliste, mais au combien honnête. Le fait que les singes sachent fabriquer des cordes et des paniers n’aurait pas surpris la roublarde, si des humains ou autres humanoïdes étaient présent sur l’île pour leur apprendre à le faire, ce qui n’était point le cas, dut moins à leur connaissance. A moins que cette race qu’elle avait aperçue dans sa vision la veille, le leur ait appris dans des temps reculés et que les singes l’aient ensuite appris à leur descendance. Mais plutôt que de se faire des idées sans preuve, Nice préféra demandait à Hiartok, où se trouvait sa découverte.- Hiartok, pourrions nous savoir où as-tu vu ces paniers ? J’aimerais qu’on y jette un coup d’œil au cas où. Ensuite, comme tu l’as si bien dit tu es très bon en escalade, ce qui n’est pas notre cas. Tu l’as bien vu hier lorsque nous étions au cratère. Aussi nous allons te laisser nos cordes et tu essayeras de nous trouver le chemin le plus sur pour des personnes aussi maladroite que nous. « Puis se tournant vers les deux autres membres du groupe » En attendant, nous prépareront le campement ici au cas où il trouverais cela trop difficile pour des êtres aussi inexpérimenté que nous en comparaison de notre compagnon. Et puis surtout, je trouve étrange que la plupart des singes attendent si patiemment ici. Cela cache peut être quelque chose, tout comme le fait que les variations climatiques soient encore plus forte que d’habitude. Le temps qu’on préparait les cordes pour le demi orque, Nice suivi celui-ci pour voir ces paniers dont il leur avait fait part.
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Quatorzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (14 Flammerige 1372)Lieu : mer des étoiles déchues Climat : nuages bas et gris couvrant tout le ciel, tempête de sable Température: environs 20°C Moment de la journée non déterminable suite au mauvais temps, sans doute fin après midi en raison des rafales et du temps passé. Marée basse. Hiartok mit un temps fou à comprendre et à se faire réexpliquer les consignes de Nice. Ou plus exactement, il mit du temps pour se calmer et faire preuve de bonne volonté après avoir cru que Nice se moquait de lui en utilisant des mot « complexes » exprès.
Il indiqua rapidement la présence des paniers, ces dernier n'étaient pas loin, juste au dessus des têtes, dans les arbres, inaccessible et impossible à observer en détail donc. Néanmoins, les paniers étaient de toute évidence simpliste. Un arceau de bois souple renforcé, et un filet en corde. Restait à savoir d'où ils tenaient celle-ci. Ces dernières étaient minces, sans doutes issues d'un produit naturel tressé.
Hiartok une fois équipé, et ayant apparament assimilé les consigne de Nice, pris la route du cratère. Tout droit. Sans trop observer autour de lui. Si bien que Nice se demanda rapidement si elle avait bien fait de confier une telle mission au semi Orc.
Le camp fut rapidement monté. Pas de tente, et rien de bien compliqué à faire si ça n'est un foyer un jour de tempête. Toute une assemblée de singe et de corbeau s'étaient rassemblé autour d'eux pour les observer silencieusement. Des milliers de petits yeux. La sensation qui leur avait fait craindre l'île en premier lieu, celle d'être observer discrètement apparut de nouveau. Mais cette fois-ci, l'explication se trouvait facilement. Une armée de singe et de corbeau scrutait le moindre de leur gestes.
Certains singes semblaient même commenter entre eux les agissement de l'humaine et de l'elfe. D'autre tachaient de reproduire leur fait et gestes, avec plus ou moins de réussite. Kaelik avait tout d'abord trouvé un endroit à l'abris de la tempête qui ne soit pas le bois. Puis avait dégagé la végétation et tapissé le futur lieu du foyer de terre qu'il cerna de pierre humide qu'il aspergea d'eau. Pendant ce temps Nice rassemblait le bois sec. Une fois le bois disposée, le feu fut allumé. Ce qui provoqua des réactions variées parmi les animaux. La moitié des corbeau se mit à croasser de terreur, parmis les singes, certains exultèrent et multiplièrent les cabriole, tandis que d'autre se réfugiaient d'horreur auprès du plus vieux des singes. Certains s'approchaient le regard emplis de curiosité devant ce feu, d'autre hurlaient de colère. Autour d'eux ce fut un chaos sans noms de cris de tout genre, puis les singes se mirent à crier entre eux, sans doute pour savoir comment agir collectivement devant ce mystère. Le vieux singe bougeonna, tandis qu'un autre, pas beaucoup plus jeune, semblait tenir des propos exalté. Dans l'ensemble, ils se retirèrent parmi les arbres. Ne restait plus que le jacassement de deux singes, et le croassement de quelques corbeau, ces dernier étant beaucoup plus méfiant quand à l'existence du feu s'en étaient rapidement écarté.
Le calme se fit. Kaelik fit mine de se reposer et entra en méditation, laissant Nice à ses seules pensée. Pensée qui vagabondèrent un temps. Mais les pensée furent rapidement happée. Par quelqu'un? Quelque chose? Oui et oui, ce quelqu'un était elle même, et ce quelque chose était son corps. Son propre corps, quand son esprit partait au loin dans ses rêveries, semblait avoir quelque chose à dire.
Hélas, c'était comme apercevoir quelque chose du coin de l'oeil. À l'instant même où vous tourner vos pupille vers ce bord flou, l'image disparaissait. Dès qu'une pensée claire se formait, ou s'intéressait à ce message du corps, tout disparaissait. C'était agaçant, et l'agacement n'aidait pas. Surtout ne pas se concentrer, laisser son esprit vagabonder, mais dire cela rendait la chose impossible, et lorsqu'elle y arrivait, dès qu'elle tentait de saisir les messages de son corps, pouf, tout avait disparut.
Au loin, la masse verte de Hiartok bougeait dans tout le sens parmi les rocher. Sans doute avait-il compris que ses comparses auraient du mal à passer par le même chemin que lui. Et Nice eu même des scrupules, quand un fin crachin se mit à tomber, flagellant la lande de fine goutte. Tandis qu'elle et Kaelik étaient au chaud. En outre, par ce froid, le sable cinglant devait être plus douloureux à affronter, car alourdit, et la peau plus sensible. C'est à ce moment que les singes se mirent à chanter. Oui, chanter, avec des accord certes étrange et une esthétique hermétique a l'oreille humaine, mais un chant tout de même, avec choeur, cannons et mélodie. Nice et Kaelik n'en croyaient pas leur oreilles. Et c'est alors qu'elle était dans cet état de stupeur que soudain Nice put percevoir ce que son corps voulait lui signifier. Il y avait deux vent distinct qui s'associaient. Elle ne savait pas lesquels, ni comment, ni pourquoi, et encore même comment elle savait cela. Mais un bref instant, elle avait eu cette certitude.
Cela la plongea à nouveau dans une certaine stupeur, dont elle ne sortit que lorsqu'un pas massif s'approchant la fit sortir de ses pensée. Un Hiartok trempé et tout sourire revenait vers eux.- Moi t'ouvé chemin facile. Même petit singe et bébé o'c pouvoi' passer! Mais avant 'etou'ner Hia'tok faim, soif et 'ester p'êt bon feu!
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algré les malheurs de la journée, la roublarde réussit à garder son calme et recherchant des mots simple pour rester dans la compréhension plus que limité du demi-orque. De toute évidence celui-ci avait du recevoir plus du coté orque que du coté humain. Ce qui fit disparaître les derniers remord de l’illuskienne sur le fait de l’envoyer rechercher un passage pour le reste du groupe, malgré le danger.
Pour le nouveau mystère autour de ses paniers, elle avouait ne pas comprendre d’où les singes avaient pu créer ou trouver de telles choses. Mais s’il ne trouvaient rien de nouveau d’ici demain soir pour quitter l’île elle aurait tout le temps de se pencher sur cette question. Elle jugea pour le moment que ce détail n’était pas indispensable pour trouver un moyen de sortir de cette étrange île.
Ensuite le groupe réussit à se mettre en branle de façon plus qu’efficace, malgré les événements, sommes toutes assez déstabilisant, de la journée. Et une fois n’était pas coutume sous les regards curieux des différents animaux de la faune présents. Une chose parue évident à Nice, même s’ils ne semblaient pas apeuré par la présence des humanoïdes, la création du feu créa un énorme mouvement de panique, prouvant bien qu’ils ne connaissaient pas non plus bien les dangers de celui-ci.
Puis attendant que Hiartok cherche le chemin et que ces deux autres acolytes se reposent quelques peu, la roublarde sembla courir mentalement après quelque chose qui semblait lui avoir échappé. Malgré toutes ses tentatives, elle ne parvenait à mettre le doigt dessus, ce fut lorsque les singes se mirent à faire un chœur qu’elle saisit. Ce n’était pas un vent qui créait cette tempête, mais la fusion de deux souffles différents qui produisait un vent d’une telle force. Voilà, ce qui pouvait expliquer pourquoi même le rôdeur n’était pas parvenu à détecter l’arrivée des tempêtes. Mais comment avait elle pu comprendre cela ? Elle n’était pas une experte en météorologie, ni même une habitué des vents marins. Même si elle avait toujours aimé laissé son corps se faire caresser par les différents courants éoliens, elle était loin d’en être une experte, ce cercle en forme de serpent avait il eu une influence sur elle ? A moins que ce ne soit l’expérience qu’elle avait subie hier soir ? Elle était toujours en train de se poser ces questions lorsque le barbare revint au campement, leur disant qu’il avait trouvé un accès pour eux.
Les paroles du demi orque lui passèrent dessus comme une bise, elle ne pensait pour le moment qu’a cette découverte. Elle l’invita donc à faire victuaille en utilisant les mots les plus simple de son répertoire afin de ne pas outrer une fois de plus la masse de muscle. Puis elle se tourna vers Hilo, celui-ci était marin peut être avait il déjà rencontrer pareil phénomène sur les flots.- Hilo, je viens de me rendre compte que ce qui provoque ces tempêtes sont l’association de deux vents différents. Ce qui explique pourquoi ces tempêtes apparaissent aussi soudainement et que nous pouvions les prévoir. Avez-vous déjà entendu parler de tel fait au cours de vos séjour sur les océans ? Le marin répondit du tac au tac, à la négative du moins pour ce qui était de la présence de deux vents au même endroit, disant même que cela était impossible. Mais après une légère réflexion, il ajouta cependant l’exception de la présence d’un vent magique. Ce qui à ne pas s’y tromper était certainement de ce fait pour le cas présent.
Prenant rapidement de quoi se sustenter, l’illuskienne se leva et examina l’anneau tout en observant la réaction des animaux encore autour d’elle. Puis se tournant vers le groupe, elle leur dit qu’elle allait essayer de nouveau de faire réagir l’anneau avec le phénomène afin de voir. Si la découverte qu’elle venait de faire, lui avait été possible grâce à celui-ci ou pas. Suite à quoi, elle pénétra dans la zone de vent anneau à la main. Essayant de se remémorer tout ce que Elvith avait essayer vainement de lui apprendre sur l’utilisation des objets magiques. A présent, elle regrettait amèrement de ne pas avoir mieux écoutée ses instructions.Si jamais Nice ne décèle aucune réaction des animaux autour d’elle, ni quoique ce soit avec son expérience, Une fois le groupe reposé et repu de son repas, on prendra la route en suivant Hiartok et en s’attachant les uns aux autres.
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