۝ Rêves & Réalité ۝, (Début de quête pour Zvain Ddamm)

NARRATION

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : Port-ponant
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Nuit, environ 4h du matin, puis Matin environ 8h00


…Et tout à coup le rêve se transforma, De jeune femme elle retourna à l'état de jeune enfant dans son berceau. Le décor changea brusquement, il était étrange, comme si l'on avait superposé l'ambiance d'une pièce chaleureuse illuminé par un bon feu, et l'immensité de l'océan, l'air sentait l'embrun et le familier. La lumière rougeoyante vacillait comme les flammes, mais le ciel était bleu azur. Enfin, Zvain se sentait à l'abri, dans la chaleur d'un doux foyer. Dans le même temps un vent chaleureux soufflait son esprit d'aventure sans limites d'espace et de temps.
Deux créatures floues étaient penchées sur elle, comme des fées sur son berceau. Le langage qu'elles utilisaient lui était inconnu, et murmuré très bas. Et pourtant, pourtant elle n'entendit rien d'autre et en compris le sens.

«Crois-tu qu'elle est prête?
-Hum, elle doit encore comprendre l'épreuve avant de rejoindre ses frères.
-Mais comment fera-t-elle seule?
-Imbécile elle n'est pas seule, regarde qui sommeil à ses côté.
-Tu veux dire qu'ils vont se rejoindre. Elle doit se rendre à l'est par la mer avant de les rencontrer.
-Rejoindre? Mon pauvre ami, le temps est bien plus complexe, ils se connaissent déjà. Mais ne le savent pas encore. C'est à eux de se prendre en main pour se retrouver et rejoindre leurs frères. Mais passons, il est grand temps de commencer l'initiation.»

Les créatures disparurent comme des ombres au soleil. Le décor lui semblait ne pas avoir changer. Et pourtant elle était à présent adulte, dans une ruelle d'une cité magnifique. Les habitations étaient fait de verre, de pierre blanche et de nacre. Et c'est en sautillant joyeusement qu'elle se rendit au marché.

Un détail attira tout de même son attention, un étrange miroir était disposé sur le bord du chemin. Et alors qu'elle regardait son reflet tout s'accéléra. Au départ, elle ne se reconnu pas, en vérité son apparence lui semblait floue, comme si le miroir ne reflétait que ce qu'elle se rappelait de son apparence, mais ça n'était pas la sienne. Puis son visage changea et se fit légèrement plus net, alors que dans le reflet, elle aperçut que le village n'était plus que ruine. Tout changea encore, et elle se retrouva sous l'eau, son visage était maintenant net, une peau légèrement bleuté, un regard abyssal, et une barbe naissante sur le menton. Soudain d'un univers aquatique elle passa à celui d'une terre enflammé et mouvante, chaos sans fin. Puis elle se reconnu dans des trait pourtant différents des siens, elle était femme, le ventre rond d'un enfant à venir, et le visage marqué d'un étrange tatouage rappelant les ombres qu'elle avait aperçut. Le feu c'était apaisé et dorénavant on trouvait un îlot. Les visages et décors s'accélérèrent, elle fut homme, femme, grand-mère, enfant, danseuse, mage, agriculteur, mère au foyer, caravanière,… cent milles vies ou plus passèrent. Le décors lui changeait peut, puis il y eu à nouveau une explosion de flammes et la géographie changea, l'eau monta jusqu'à tout recouvrir avant de descendre jusqu'à un niveau plus bas.

Les deux derniers visages qu'elle vit furent celui de sa mère, puis le sien plus âgé. Elle n'eût pas le temps de mémoriser à quoi ressemblait le décor derrière elle qu'elle se réveilla en sursaut. Le visage de sa mère lui rappelant les bons souvenirs, mais aussi celui plus douloureux de l'accident…

Matinée

Ce rêve la travailla tant qu'elle faillit arriver en retard au rendez-vous qu'elle avait fixé. C'était un jeune bibliothécaire, elle l'avait séduit pour pouvoir accéder gratuitement aux ouvrages. Aussi c'est en pressant le pas qu'elle atteignit l'arrière de la bibliothèque, l'entrée de service.
De manière assez extraordinaire, elle arriva en avance tant elle avait couru, et c'est une jeune femme rêveuse que Ghizehm rejoignit. Il était beau, et du même âge qu'elle, mais trop bête et peu malin pour l'intéresser vraiment. Elle jouait la carte de la séduction uniquement parce que cela lui permettait d'accéder à la majestueuse bibliothèque de Port-ponant à moindre frais, et même mieux, d'accéder aux archives. Ce qu'elle cherchait? Elle ne le savait pas trop, principalement des informations sur les dragons, ou sur la magie innée et les "ensorceleurs" tel qu'on nommait les gens comme elle en langue commune. Zvain préférait le surnom "d'héritière des dragons" que certaine région du monde leur octroyais. Alors qu'elle entamait la lecture d'un vieux manuscrit Ghizehm pris soudainement une mine inquiète, celle de la jalousie.

«Dit moi, en tu, tu…je…euh» Le visage du jeune homme fut celui de quelqu'un de déterminé. L'ensorceleuse comprit tout de suite qu'il allait faire sa déclaration. Décidément dans le domaine de la séduction certains jeunes hommes n'étaient pas très doués. Comme si elle ne se doutait pas qu'il était intéressé par elle…«En venant ici un drôle de type m'a donné une missive pour toi. Il n'a pas cessé de me parler de ta beauté et… enfin je voulais savoir si…Si tu… si tu le connaissait.»

Ah, finalement il n'avait pas osé, et sa mimique d'inquiétude et de frustration en devenait presque comique. Le jeune homme lui tendait une lettre. Etrange elle ne se rappelait pas avoir de connaissance dans les environs qui avait bien put lui écrire…

Le réveil fut rude ce matin, comme souvent, mais les rêves prenaient rarement une telle ampleur. Qu'importe, le passé est scellé et il fallait faire de son mieux pour que l'avenir convienne aux attentes. Les larmes essuyées d'un geste de la main, la jeune femme se hâta de rejoindre ses ouvrages.
___________________________

[...]Les yeux de l'ensorceleuse, malgré les images du rêve de cette nuit qui l'entêtaient, luisaient d'une soif sauvage de connaissances alors que se tenait devant elle un des innombrables manuscrits dont regorgeait la grande bibliothèque. Cependant Ghizehm la perturba rapidement avec ses stupides balbutiements et sa missive.. Zvain prit délicatement la lettre en effleurant de ses doigts ceux du bibliothéquaire avec un sourire taquin, pour lui donner une impression de réconfort. Elle était intriguée par le contenu de la lettre, peut-être était-ce là l'occasion de s'amuser davantage aux dépends du jeune homme.

"Je ne sais pas mon gentil Ghizehm, si tu me disais à quoi il ressemble je pourrais te répondre. Possible qu'il s'agisse d'un ancien amant qui m'a vue entrer là, ou alors d'un nouveau prétendant qui tente de me conquérir? Sur lequel des deux tu aimerais parier?"

Aucune raison de se méfier de l'enveloppe, et le visage de Ghizehm l'amusait assez pour lui donner envie de rire. Elle ne préférait pas un type d'homme en particulier, chacun ayant ses avantages et ses défauts.. Mais lui, elle ne l'aimait que pour sa crédulité; aussitôt ses recherches terminées ici elle l'abandonnerait sans attendre, sans mot dire et sans remord. Son unique regret serait de quitter ces superbes parchemins et autres ouvrages. Ce serait bien de pouvoir en "emprunter" un ou deux avant de partir, elle espérait que Ghizehm le permettrait. Zvain referma le livre avant de parcourir des yeux le texte de la lettre du mystérieux inconnu..

NARRATION

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : Port-ponant
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Matin environ 8h00


Ghizehm resta bouche bée lorsque la jeune femme lui répondit, ne sachant que répondre, il sembla tenter de réfléchir à une réponse mais son visage empourpré tendait à prouver qu’il risquait de rester dans cet état pendant quelques longs instants.

Pendant que le doute semé dans l’esprit du simplet l’occupait bien assez, Zvain jeta un bref regard au cachet de la lettre, à première vue il devait s’agir d’un anneau ou du moins une forme de cercle, mais elle était bien trop intriguée par le contenu pour s’intéresser à la forme et ouvrit vivement pour se plonger dans les écrits.

Si l’écriture était belle, soignée, avec d’agréables boucles, la langue surprit rapidement la jeune femme sans pour autant la prendre de court. Elle comprenait mais il s’agissait bien de la langue ancestrale des Dragons.

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

.setiahuos el ut is sartîannocer el uT ? ut-sardner y’t ,egayov not recnemmoc ruop dnetta’t uaetab ni .erviuc ed selliacé sed ellif ,elbon tse gnas not ,se ut iuq sias eJ ? ut-sardnerp el ,iot tnaved ervuo’s nimehc nu te ,ettellif ,sneiv ut ùo’d uv sa uT .nu’uq tnos en spmet sel suot ,rutuf emêm in tnesérp lun ,éssap lun a y’n li segnoS sed emuayoR uë .neib te leb tnos el sli rac ,selleér is tnelbmes te tirpse erton snad tnennollibruot te tnelov slu .seiv ed sreillim sed eriov seniatnec sed retnoc tnelbmes iuq sevêr sec siannoc eJ

Le message était signé d’un mystérieux « Le Rêveur » de la même écriture. Aucun autre signe ne permettait de remonter à l’expéditeur du message mais une chose était sure : Zvain n’avait jamais rencontré cette personne auparavant.


Je continue à la place de Jeb, c’est moi qui vais m’occuper de ton début de quête en solo. N’hésites pas à me contacter par MP si tu as un doute ou une remarque. Amuses-toi bien

Zvain ne faisait même plus attention à Ghizehm au moment de voir la fine écriture qu'elle n'avait l'habitude de voir que dans les livres poussiéreux des bibliothèques. Elle dévorait des yeux le message à plusieurs reprises en se demandant qui pouvait bien être ce Rêveur. S'il s'agissait d'un humain il devait posséder de puissants pouvoirs magiques pour épier ses rêves en détails et pour affirmer ses liens draconiques alors qu'elle ne l'ai jamais rencontré.. Mais pourquoi espionner ses rêves à elle? Elle regardait avec plus d'attention le cachet en forme d'anneau dans l'espoir de se rappeler de quelque chose à son sujet, tout en s'adressant au jeune homme qui la cotoyait.

"Ghizehm, mon chéri, tu pourrais me laisser emprunter ce livre pour la journée? Je te le rapporterai demain au plus tard, j'ai une chose très urgente à faire et je ne peux malheureusement pas attendre."

Zvain replia la lettre pour la ranger dans son havresac, puis fit les yeux doux au pauvre bibliothéquaire assis à côté d'elle et dont le visage rougi ferait presque pitié. Mais elle n'avait plus vraiment le temps de jouer avec lui, il fallait se diriger vers le port dès que possible. La main de l'ensorceleuse glissa lentement sur la joue de Ghizehm pour lui faire donner une réponse immédiate.

"A mon retour, tu auras une sublime récompense qui te plaira certainement, je te le garantis.."

Elle s'arrangea pour que son décolleté soit 'malencontreusement' bien en vue afin de persuader son simplet d'amant sans grand effort.

NARRATION

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : Port-ponant
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Matin environ 9h00


Zvain observation plus attentivement le cachet de la lettre. La cire dans laquelle on avait posé l'empreinte était d'un rouge sombre et elle dût s'y reprendre à plusieurs fois pour bien distinguer le dessin : un serpent ou quelque chose du genre, et qui se mordait la queue. Mais cela ne rappela rien du tout à la jeune ensorceleuse, elle n'avait jamais vu cet emblème par le passé.

Lorsque Zvain usa de ses... charmes pour convaincre Ghizehm, celui-ci tenta de détourner le regard mais ses yeux furent irrésistiblement attirés par la vallée tant désirée. Aussi en bafouillant terriblement, il répondit :

- Bah euh... euh oui... oui d'accord... prends-en soin... reviens-moi vite... enfin je veux dire... ramène-le vite !

Son sourire béa était tout simplement pathétique. Zvain n'eut pas grand peine à le laisser et sortir à la recherche, sans le moindre remord. La jeune femme était non loin du port mais la question principale était : et si c'était un piège ? Se pouvait-il que ce soit pour la faire prisonnière ? Elle ferait une belle prise pour un esclavagiste... Après tout, elle ne savait pas du tout qui était ce "Rêveur" mais... il semblait en savoir tant sur elle... pouvait-il vraiment lui en apprendre plus sur son... son destin ?!

Deux choix s'offraient à elle : chercher le fameux bateau qu'elle "reconnaitrait" ou essayer d'oublier cette histoire un peu trop douteuse...

L'ensorceleuse arpentait le chemin menant au port à grandes enjambées, satisfaite de son effet sur le jeune Ghizehm et du "cadeau" qu'il lui avait fait à ses dépends. D'ailleurs elle rangea avidement le grimoire dans son havresac. Mais ce petit jeu n'était guère important comparé à ce qui l'attendait au travers de cette mystérieuse lettre.. Même s'il s'agissait d'un piège, l'appât était bien trop tentant pour le laisser filer; et en cas d'imprévu elle saurait bien s'en tirer grâce à ses pouvoirs.

Inutile de trop se méfier sans davantage d'éléments. En remuant ces quelques pensées dans son esprit, Zvain finit par atteindre la superbe zone portuaire de Port-Ponant. Son sang bouillonait d'excitation et de curiosité en imaginant ce qu'elle pourrait tirer de sa future entrevue.. Elle inspecta de loin les différents navires amarrés, la lettre disait qu'elle reconnaitrait facilement le bâtiment sur lequel elle devait se rendre.
A moitié cachée par un abri de fortune, elle prenait son temps pour trouver son point de rendez-vous.

- Ou êtes-vous, monsieur le "Rêveur"..? Caché ou bien en toute évidence?

Zvain s'imagina que cela faisait partie d'une sorte de test afin de voir si elle semblait digne du savoir qui lui serait apporté, ce n'était pas pour lui déplaire, elle qui aimait les défis..

NARRATION

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : Port-ponant
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Matin environ 9h00


La fraicheur matinale avait laissé un voile de brume sur la mer des étoiles déchues, donnant au port une atmosphère mystérieuse, peut-être inquiétante ou romantique suivant l'humeur. Les bateaux dansaient paisiblement, bercés par les grincements de leurs planches de bois. Le tumulte s'était calmé à cette heure, pour quelques temps seulement mais cela permettait à Zvain d'être tranquille pour guetter le signe. Quel signe ? Elle ne savait pas, le Rêveur n'avait pas été très généreux en détails pour simplement lui dire qu'elle saurait...

La jeune femme cherchait du regard... quelque chose, elle espérait ne pas rater l'indice qui devait la mener sur la bonne route. Les nappes de brume baignaient certains navire comme s'ils flottaient sur des nuages quand soudain...

Une figure monstrueuse surgit du brouillard. Un monstre, ou plutôt une figure de bois d'un réalisme terrifiant était sortie de son voile blanc. Il ne fallut que le temps de dépasser la surprise et un peu de frayeur à Zvain pour reconnaître l'animal : un dragon, et pas n'importe lequel. L'ensorceleuse connaissait cette morphologie par cœur, il s'agissait d'un dragon de cuivre. Fruit du hasard ?

Un peu plus loin, un homme attendait au pied de la passerelle montant à bord.

Zvain restait un moment là, stupéfaite de voir une embarcation comme celle-ci. Dans la brume on pourrait croire qu'il s'agissait d'un vrai dragon, elle aurait aimé toucher un peu le navire pour se faire une idée de ce qu'elle ressentirait face à une de ces superbes créatures..

Ce n'était pas le moment de s'émerveiller, il fallait monter à bord. Mais qui était cet homme devant la passerelle? L'ensorceleuse le regardait quelques instants avant de se diriger vers lui; après tout, elle pouvait toujours le défigurer s'il tentait quelque chose d'embarassant.
Zvain marchait sans se presser, elle ne quittait pas des yeux la figure de bois qui la fascinait jusqu'à ce qu'elle arrive devant l'individu semblant garder l'accès au navire. Sur ses gardes, elle prit un air presque plus amical que neutre et se présenta à lui.

- Hm.. Bonjour messire.. On m'a donné rendez-vous à bord de ce navire, pouvez-vous m'aider?

La jeune femme n'était pas très sûre de ce qu'il fallait faire ici. Elle lui donnerait un faux nom et la lettre qu'elle a reçu si nécessaire, mais elle commençait tout de même à canaliser sa puissance profane pour la convertir en acide si l'homme se montre hostile..

NARRATION

Douzième jour de la Marée estivale année de la magie sauvage (12 Flammerige 1372)
Lieu : Port-ponant
Temps : Ciel Nuageux, vent léger.
Moment : Matin environ 9h00


L'homme était relativement taillé, pas un simple marin, plus proche du docker aux muscles gonflés par les lourdes charges et au ventre... par les fûts de bière. Il avait la peau noire, fait suffisament rare dans le coin pour qu'il soit remarquable. Une boucle à l'oreille lui donnait un air assez exotique mais surtout celui d'une brute. Il fut d'autant plus impressionant qu'il dépassait Zvain de deux bonnes têtes.

Après le jeune Ghizehm, le paysage était bien différent à en arracher un petit sourire d'ironie à la jeune femme. Lorsqu'elle s'adressa à lui, l'homme tourna son regard en grognant de surprise puis, d'une voix profonde comme ses yeux d'une nuit sans sélune, il répondit :

- Ola mam'zelle ! De quoi vou'm causez là donc ! Ya pas de rendez-vous sur mon navire ou s'il y en avait un je le saurais vous croyez pas ? C'est moi le capitaine du Cuivré et c'est moi qui donne les rendez-vous à mon bord, et je'n vous connais point du tout 'tite dame ! dit-il en plissant les yeux pour regarder de plus près la jeune femme.

Alors qu'il s'était un peu baissé, Zvain put mieux distinguer la peau tannée et les rides qui strillaient le visage du capitaine. Pas un jeune loup de mer, pour sûr, il ne valait mieux pas le prendre à rebrousse poil.

L'ensorceleuse prit quelques secondes pour réfléchir. Dans la lettre, le Rêveur lui avait juste dit de monter à bord du navire pour commencer son voyage. Elle était un peu déçue s'il se cachait ailleurs, mais tant pis, elle suivrait quand même son indication.
Zvain leva la tête pour regarder la tête de dragon du navire en souriant.

- Je me suis sûrement faite des idées, ne vous en faites pas. Vous prenez des passagers à votre bord? Je n'ai pas très envie de prendre racine dans les environs et votre bâtiment est vraiment splendide..

La jeune femme n'avait aucune intention de passer sa vie ici et voulait profiter de cette belle occasion pour s'échapper rapidement d'ici sans trop marcher à l'aveuglette. Elle espérait juste que le massif capitaine allait se montrer assez coopératif pour la laisser monter sans lui faire perdre trop de temps.. L'usage de la force lui paraissait être une alternative peu encourageante pour commencer son voyage à bord du Cuivré.

- Je suis sûre que vous partez pour une destination très exotique.