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> La fête à Ashaba, Après avoir passé le gué.
  écrit le : Jeudi 13 Avril 2006 à 09h45 par Bor Boucledacier
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La rivière était haute et turbulente ces jours-ci, à cause de la pluie et des rafales qui avaient traversé la région ces derniers temps. Pourtant, ce soir là, le temps s'était dégagé, et la lune commençait à se lever, aucun nuage ne couvrait le ciel autres que cet amas à l'horizon qui semblait s'éloigner; les prochains jours présageaient d'être beaux. Ank avait du retirer ses chausses et relever ses vêtements, pour traverser le gué qui menait à Ashaba, et même ainsi, la rivière en colère avait assailli ses vêtements. Cela, bien sur, n'améliorait pas l'humeur du jeune moine. Dans ses chausses il entendait l'eau se promener, maltraitant ses pieds, et lui donnant des frissons causés par le froid. Cela devait bien faire une bonne demi-heure qu'il avait franchi ce gué, et il ne voyait toujours pas se dessiner les contours de la cité d'Ashaba. Le soleil était en train de se coucher, et il allait bientôt faire nuit.

Tout aventurier sait qu'il n'est guère bon de traverser les forêts après la tombée de la nuit, et Ank n'était pas mieux protégé qu'un autre, même armé comme il l'était pour repousser des hordes d'animaux sauvages qui ont faim. L'hiver avait trop duré cette année, et on attendait avec impatience la venue du printemps, comme les loups attendaient la fin de l'hibernation. Se sentant de moins en moins en sécurité, Ank pressa le pas, et ne tarda pas à apercevoir la cité. Il ne la connaissait pas, et commença déjà à détailler son aspect extérieure, malgré la pénombre qui ne laissait deviner que des ombres.

La cité était basse, les remparts fortifiés ne s'élevaient pas à plus de trois mètres, mais elle semblait large. Du point de vue du jeune homme, il y avait au moins un bon kilomètre en longueur. En s'approchant, il finit par entendre des bruits venant de la cité. On entendait des roulements de tambours, des détonations, des applaudissements et des cris; la ville semblait en fête. Se creusant l'esprit pour retrouver la raison de ces festivités, Ank se rappela qu'on célébrait aujourd'hui la Longue Nuit, le retour du printemps qui s'était d'ailleurs fait ce soir même en beauté. Ainsi, tous villageois confondus allaient danser, chanter, crier, jusqu'à l'aube. Aujourd'hui, dans de nombreuses villes, on fêtait le printemps, l'amour et la joie.

Ank continuait de s'approcher, s'en voulant de ne pas s'être rappelé de cet évènement. Durant son voyage, le calendrier lui était complètement sorti de l'esprit. En observant la ville, et plus précisément l'endroit vers lequel il se dirigeait, il aperçut les grandes portes. Celles-ci étaient closes, bien plus tôt que d'habitude sans aucun doute, à cause de la fête, on ne voulait pas des étrangers qui puissent venir gâcher cet évènement, on ne voulait pas de crimes et de vols. Ank continua à s'approcher, un petit espoir de rentrer demeurait toujours en lui. Il se trouvait à quelques pas des portes quand un homme sortit d'une petite tente sur le côté qu'Ank n'avait pas remarqué jusque là, le bleu marine de la tenture ne ressortant pas sur le gris noirci par la pénombre des remparts. Il s'avança, lanterne à la main, épée au fourreau, vers le jeune moine. Son visage ne semblait pas agressif mais strict, et il lança
:" Hey qui va là, qui êtes vous et que voulez vous?"



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écrit le : Jeudi 13 Avril 2006 à 19h25 par Ank
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Ank avait continuer à avancer malgré la nuit tombante, il commençait à avoir froid la traversée de la rivière l'avait complètement trempé et épuisé.

¤Maudite rivière à croire qu'il aurait mieux fallu que je ne traverse pas ! Je vais vraiment attraper une maladie si je ne fais pas attention¤

Sur ce, le jeune moine resserra son manteau de fourrure autour de lui tout en continuant de se diriger vers les portes d'Ashaba.
Arrivé à une quinzaine de mètres des portes il entendit la musique et la fête qui se situait à l'intérieur de la cité. Mais pour l'instant il se retrouvait dans une drôle de situation : le confort d'une auberge, d'une ambiance festive derrière deux grandes portes et un garde qui l'avait acosté.

¤Et bien, cette fête tombe vraiment au plus mauvais moment, la sécurité doit y être plus importante, et les étrangers ne seront peut-être pas forcément les bienvenus¤

- Et bien messire, je me nomme Ank, je suis un jeune moine itinérant qui après avoir traversé le gué cet après midi, en est ressorti mouillé des pieds à la tête. Cela fait déjà une journée que je voyage et le confort d'un lit pour la nuit ainsi que la compagnie d'un feu pour me réchauffer serait la bienvenue. Connaissant la proximité de la Cité je m'y suis dirigé afin de pouvoir y passer la nuit, mais surtout afin d'assister à la fête de la Longue nuit qui est réputé pour sa beauté !
En tant que moine j'ai passé beaucoup de temps enfermé dans des murs et les seuls récits ou écrits qui me sont parvenu on fait naître une curiosité en moi au sujet de cette fête.

¤J'espère qu'il va me laisser rentrer car ce soir je ne suis pas dans l'état de dormir dehors.¤

Le moine avait dit tout cela d'un ton paisible, afin de rassurer et de satisfaire ce garde avide de questions. Il espérait que celles-ci puissent lui ouvrir les portes de la ville.



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écrit le : Vendredi 14 Avril 2006 à 08h16 par Bor Boucledacier
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Le garde, méfiant, releva la lanterne à la hauteur du visage du jeune moine, et l'approcha sensiblement afin de pouvoir mieux détailler les traits du jeune homme. De son côté Ank pouvait lui aussi mieux voir le garde. Il semblait jeune, il ne portait pas de casque et ses cheveux blonds mi-longs étaient laissés flottant au vent. Il ne portait pas le harnois habituel des valeureux guerriers, trop inconfortable pour un tour de garde, mais il avait sur lui une côte de maille revêtit d'une tunique sombre. Il avait l'air inquiet et ennuyé.

L'examen mutuel ne dura pas plus que quelques secondes, mais ces regards qui s'étaient croisés était sans aucun doute le début d'un combat, d'un combat d'arguments. Le garde avait abaissé sa lanterne, mais continuait de toiser le jeune moine, qui attendait sa réponse, puis enfin, quand il sentit le moment venu, le garde reprit la parole d'une voix forte et claire...


-Et bien messire, laissez moi vous décevoir, mais notre jolie ville ne peut guère vous offrir de la place cette nuit, toutes les auberges sont complètes. Je suis fort désolé si vous avez été trempé par l'eau de notre sympathique fleuve, mais elle est intempestive ces derniers temps. Si c'est le confort d'un lit et la chaleur d'un feu que vous cherchez, je vous conseille de passer votre chemin. Nous avons fermé nos portes il y a une bonne heure déjà, et nous avons reçu le ferme ordre de ne laisser entrer personne. Si vous voulez dormir confortablement, c'est une autre vile qu'il faudra rejoindre, une ville qui ne fête pas la Longue Nuit. Quand à ce que vous le dites, comme quoi vous êtes venu pour célébrer la Longue Nuit, j'ai du mal à vous croire, et je n'entrevois que deux solutions. Ou bien vous aviez oublié qu'elle se déroulait ce soir et, pris de court, vous essayer d'utiliser cet argument, ou bien vous êtes un idiot car si vous désiriez vraiment fêter la Longue Nuit, il aurait fallu arriver bien plus tôt, et réserver une chambre dans une de nos auberges. Alors dites moi, quel genre de gars êtes vous?

Quand il eut cessé de parler, le garde abhorrait un sourire au lèvres, se disant que ça ferait un gêneur de moins ce soir là. Dans ses propos, il semblait attaché beaucoup d'importance à sa ville, mais on entendait tinter dans sa voix des onces d'ironie.



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écrit le : Vendredi 14 Avril 2006 à 10h55 par Ank
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¤Hum, je n'ai vraiment pas envie de passer la nuit dehors, ça serait infernal¤

-J'ai effectivement été pris de cours, je suis parti il y a peu de temps de mon monastère et même en me dépêchant je n'ai pas pu arriver à temps pour la fermeture des portes, à cause de la traversé de la rivière. Vous me demandez de réserver dans une auberge, mais je n'ai que cela à vous répondre : regardez-moi, ai-je l'air de rouler sur l'or pour pouvoir me permettre de faire parvenir un messager par coursier ? Je ne le crois pas. Vous n'avez qu'à regarder ma bourse !
Le jeune moine agita la maigre bourse suspendue a sa ceinture à côté de sa boite de carreaux. Il semblait que la bourse résonnait à peine faisant s'entrechoquer quelques pièces d'or.
"Je ne désire rester qu'une nuit pour assister à la fête et vider le restant de ma bourse. Et puis surtout je dois honorer la promesse que j'ai faite à un ami de le rejoindre. Il était si heureux d'avoir pu me convaincre de venir ! "

Un mince sourire de béatitude apparut sur le visage du moine, il semblait se rappeler le souvenir qui allait avec le mensonge qu'il venait d'inventer.




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écrit le : Vendredi 14 Avril 2006 à 22h27 par Thoglin
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e bruit d'un cheval au galop se fit entendre et bientôt un destrier apparût, portant une petite forme qui se tenait la tête penchée et le dos courbé dans la pénombre du soir
Thoglin avait aperçu de loin les lumières de la ville, et désormais il entendait de nombreux bruits caractéristiques d'une fête, bien qu'il n'en devina pas l'origine puisqu'il ne s'était jamais aventuré au contact des hommes jusqu'à il y a quelques semaines. Il vit la lumière d'une torche à un endroit de la muraille et décida de se diriger vers celle-ci, supposant qu'il devait s'agir de l'entrée de la ville où il serait heureux de trouver un toit et un bon repas.


¤Enfin une ville! Il était temps!¤
-Encore un effort Ràna! Bientôt tu savoureras au sec la meilleure avoine de cette ville!

Arrivé à proximité de la source de lumière, il mit pied à terre et constata qu'il s'agissait bien de l'entrée, deux grandes portes séparant la civilisation de cette ville des contrées sauvages où il avait voyagé pendant toute la journée. Devant lui se dressait un garde qui semblait de toute évidence barrer le chemin à un voyageur aussi malchanceux que lui. Il prit Ràna par la bride et vint à leur rencontre.

-Holà gardien de la cité! Qu'attends-tu pour ouvrir les portes à deux voyageurs détrempés? Et quelle est cette fête que j'entends de l'autre coté de ces murs?

Apercevant que le voyageur avait sorti sa bourse, Thoglin commença à s'inquiéter car il ne lui restait que peu d'argent, son vagabondage lui ayant coûté la quasi-totalité de ce qui aurait dû lui suffire pour son voyage dans son intégralité. Il craignait plus que tout un droit de passage sur son chemin, connaissant son impossibilité à payer, ce qui lui fit jeter un regard inquiet mais contenant aussi une pointe de colère au garde. Il ne désirait pour rien au monde rester en dehors de cette cité, par laquelle il serait de toutes façons obligé de passer pour rejoindre Montéloy.

-Par la barbe de Moradin! Tu n'oserais quand même pas faire payer des voyageurs inoffensifs qui prient simplement avec humilité cette ville de leur accorder l'hospitalité qui est due à tout voyageur! Je suis un envoyé de Moradin et il me faut traverser cette ville pour gagner Montéloy, je ne resterai que cette nuit et partirai dès demain matin. Une fois que mon cheval aura repris des forces et que j'aurai pu goûter le bœuf à la bière qu'on sert dans cette cité. Nous en avons bien besoin après toute cette journée de chevauchée et la traversée de ce maudit gué. Si des frères nains habitaient aux alentours, il y a longtemps qu'un pont aurait été construit! N'entrave donc pas la volonté de mon Dieu et laisse-moi passer, de même que ce voyageur qui semble lui aussi avoir grand besoin de l'hospitalité que cette ville peut dispenser.

Prononçant ces mots, il tenta du regard de convaincre ce garde.



Ce message a été modifié par Thoglin le Jeudi 27 Avril 2006 à 20h37



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écrit le : Lundi 17 Avril 2006 à 22h54 par Bor Boucledacier
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Test de bluff d'Ank: 9(dé)-3=6 DD>?< Echec

Le garde écoutait patiemment le jeune moine qui lui débitait toute sorte d'arguments mal rangés et triés. Il ne prêta d'abord pas attention à l'arrivée du cavalier, il méditait, sceptique, sur l'exactitude des propos du moine. Surprenant que celui-ci n'aie pas parlé de son ami plus tôt, surtout que le garde n'avait omis aucun des propos du moine, et se souvenait bien d'un certain "Connaissant la proximité de la Cité je m'y suis dirigé afin de pouvoir y passer la nuit". Non, le garde avait de sérieux doutes quand à la confiance qu'il pouvait mettre en ce voyageur, certes il ne lui aurait pas donné sa vie. Il s'agissait maintenant, pour que cet aventurier lui laisse finir sa nuit tranquillement, de lui montrer rapidement qu'il avait tort de s'attaquer à plus fort que lui, et qu'il aurait mieux fait de s'abstenir de mentir.

Le soldat préparait méthodiquement sa réponse quand le cavalier, qui s'était approché pendant ce temps là, commença à clamer son droit de passage de vive voix. Le garde n'avait absolument rien contre les nains, il en voyait passer tous les jours, mais le ton de celui-ci, réclamant ses droits comme on plaide la condamnation, l'agaça rapidement. Il tourna lentement son visage vers Thoglin, essayant de se retenir d'afficher son mépris, et lui expliqua en quelques mots...


-Holà messire! Calmez vous! Sachez que ce n'est pas moi qui possède le droit d'ouvrir ces portes, surtout un soir comme celui-ci, où nous fêtons la Longue Nuit. Vous ne semblez même pas au courant, auriez vous trop voyager pour vous souvenir de notre humble calendrier? Allons bon! Non, je ne compte pas vous faire payer pour rentrer, pour une simple raison, vous ne rentrerez pas! Maintenant si vous désirez vraiment rentrer dans cette ville, vous pouvez camper dans les environs, et vous rentrerez demain matin.

Immédiatement après avoir remis ces choses là au point, le garde se tourna à nouveau vers le moine et lui dit simplement, avec un sourire au coin des lèvres:"Comment s'appelle votre ami? Avec un peu de chance je le connais." Il importait peu au jeune garde que le voyageur soit menteur ou pas, seul l'intéressait de voir sa façon de se défendre, car d'après lui les meilleurs armes de l'homme sont la parole et la perspicacité. Ce n'était pas pour rien qu'il se retrouvait aux portes de la ville et non sur le champ de bataille. Et en matière de garde de porte, on pouvait difficilement trouver plus juste. Si son père ne s'était pas obligé à lui créer une carrière militaire, le jeune homme aurait fait un métier toute autre, mais il savait que sa chance viendrait.



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écrit le : Mardi 18 Avril 2006 à 05h15 par Dalekh
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e fut à ce moment que Dalekh Dorian arriva. Il pestait contre lui-même pour sa lenteur, qui l'avait fait arrivé après la tombée de la nuit ; dès lors, il doutait de pouvoir légitimement rentrer en ville. Il décida de tout d'abord parler aux gardes, puis, le cas échéant, de monter un campement non loin... Toutefois il allait avoir l'air vraiment très idiot dans ce cas... Camper au pied d'une cité... Mais il ne pourrait s'en prendre qu'à lui-même, s'il s'était dépêché, il aurait pu arriver avant le soir.

Arrivé après le début de l'échange entre le garde et le nain, il décida de rester an arrière. Il pourrait toujours, en cas d'ennui, plaider qu'il avait lui-même été garde, mais cela ne l'aiderait sûrement en rien. En revanche, il s'était rendu compte, en approchant, qu'une fête se préparait à Ashaba. Et rien que cela aiguisait sa méfiance et lui ferait comprendre que les gardes ne le laissent passer, non plus que les deux autres personnes attendant, si elles n'entraient évidemment.

C'est pourquoi il resta quelques mètres derrière le nain et l'autre personne, attendant la fin de leur échange avec le garde, par politesse et aussi pour éviter les ennuis, il ne désirait pas qu'on pense qu'il était avec eux si cela tournait au vinaigre...



Les guerriers sont des prêtres de Kelemvor, ils ne font que lui donner des âmes.
 
 
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écrit le : Mardi 18 Avril 2006 à 15h54 par Thoglin
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a réponse du garde le frappa en plein visage. Ce n'était certes pas la réponse qu'il attendait et sa réaction fut rapide...

- Nom de...! Mais subitement il se ravisa. Quelle mouche le piquait? Cette réaction de violence gratuite correspondait à l'ancien Thoglin! Et non au paladin nouvellement établi dans ses fonctions! Il se devait au contraire de faire honneur à Moradin en faisant respecter la paix partout où c'était possible. Il se reprit donc et constata à la mine du guerrier, que celui-ci avait été irrité par son arrivée 'brutale'. Ce qui, avec le recul, lui paraissait justifié.

- Hum... Veuillez me pardonner. En effet je dois avouer que ma chevauchée d'aujourd'hui s'est avérée très éprouvante pour mes nerfs. Mais je dois préciser que je n'ai aucune idée de ce qui a lieu dans cette cité puisque j'ai toujours été très éloigné de la culture humaine jusqu'a peu de temps... En tout cas je me vois mal dormir dehors, tout comme cette personne je présume. Il désigna l'aventurier arrivé avant lui et en regardant autour de lui il s'aperçut de la présence d'un nouveau voyageur. "Ah! Encore un voyageur! Vous comptez donc faire dormir dehors toutes les personnes qui arriveront devant ces portes? N'y a t-il pas au moins une grange ou un quelconque abri ou nous puissions dormir? De plus je n'ai même pas de quoi faire mon dîner..."

Triste à cause du refus catégorique du garde et du vide total auquel il aurait droit dans son assiette de ce soir, il caressa doucement Nàra, son seul ami en ce lieu.

- Désolé mon pauvre Ràna mais je crains que ce soir nous devions tous deux dormir à la belle étoile... Il poussa un soupir, prépara sa deuxième pipe de la journée et avant de ranger son herbe se décida à en proposer aux autres voyageurs et même au garde pour s'excuser de sa conduite.



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écrit le : Mardi 18 Avril 2006 à 19h55 par Ank
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nk ne devait pas exprimer la colère qui bouillait intérieurement, comme il l'avait appris longuement auparavant dans son monastère, il contrôla sa colère et la dissimula derrière un mince sourire. Le garde n'était pas bête, il n'avait pas gobé son mensonge et je ne pense pas que lui non plus vu la médiocrité de celui-ci. Pourtant le garde s'était intéressé à la personne qui l'avait soi disant invité. Résolu à rentrer dans cette cité, le jeune moine s'attarda un peu plus sur le nain qui ne jurait que par Moradin depuis qu'il était arrivé. ¤Cela me donne une idée, ce nain est sûrement au service d'un dieu, nous allons peut-être pouvoir rentrer tous deux si seulement..¤

Le jeune moine et se tourna vers le nain, faisant dos au garde, il lui adressa un clin d'oeil insistant, que le nain ne pouvait ne pas avoir vu car son visage était éclairé par la lanterne du garde. Le jeune moine s'approcha alors du destrier du nain et le forçant à se pencher vers lui, lui chuchota quelques mots à l'oreille :

- Messire nain! Je craint que nous soyons tous deux dans la même galère car j'imagine que vous avez reçu des instructions d'un noble vous ordonnant de vous rendre dans la ville D'Ashaba et de garder cette mission secrète.

Espérant que le nain ait comprit la combine dans laquelle le jeune moine essayait de l'entrainer, celui-ci retourna auprès du garde qui était rester à distance des deux hommes. Il s'approcha près du garde, qui ne l'arrêta pas tout en gardant sa méfiance, et lui dit d'une voix audible pour seulement les trois hommes présent...

- Maître garde, j'approuve votre loyauté et votre foi en votre travail, ainsi que tous l'honneur que vous y mettez, mais il faut nous laisser passer tous deux. Nous sommes attendu par un jeune noble de votre ville, notre mission est secrète et nécessite de longues heures de voyages mais aussi de repos. Et j'aimerai vraiment me reposer pour satisfaire mon maître. Laissez-nous passer! La voix du jeune moine s'était fait plus ferme à l'encontre de se mensonge grandissant, le jeune garde restait seul contre deux hommes mais le moine n'était pas disposer à user de sa force, il admirait et respectait le travail du garde même si son zèle excessif l'empêchait d'entrer.



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écrit le : Mardi 18 Avril 2006 à 21h08 par Thoglin
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e nain resta stoïque et aucune expression n'apparaissait sur son visage mais à l'intérieur de ce petit corps, ça bouillait... ¤Mais... de quoi parle-t-il? Est-ce que par hasard... Nom de nom! Il tente de bluffer le garde et il m'entraîne sans mon consentement dans cette combine digne d'un abruti!!! Quel idiot! Il ignore que je suis paladin et que je ne peux mentir... Mais si je nie ce qu'il avance, nous passerons tous deux pour des menteurs et nos chances de rentrer serons anéanties. Bon, pour l'instant je n'ai rien dit ou fait qui relève du mensonge. Donc si je fais comme si de rien n'était, logiquement je ne viole pas mes préceptes.¤

Ainsi Thoglin alluma sa pipe, l'air de rien et scruta les murailles, comme s'il attendait tranquillement l'autorisation du garde. Puis en tirant quelques bouffées, il se dirigea vers le nouvel arrivant, pour éviter toute question du garde à laquelle il serait obligé de répondre par un mensonge, tout en espérant que Moradin ne lui tiendrait pas rigueur du mensonge auquel il prenait part indirectement.

- Thoglin de Ophathome, pour vous servir. Et bien compagnon, que venez vous faire dans cette ville? Si ce n'est pas indiscret bien sûr. Au cas où vous ne le seriez pas, il nous est malheureusement impossible de rentrer dans cette ville. Ce garde s'y oppose et il est têtu! Il lui tendit quelques feuilles de son meilleur tabac. "Vous m'en direz des nouvelles. Je pense que vous avez largement le temps de les fumer d'ici à ce que le garde daigne nous ouvrir... s'il le fait avant demain matin."



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