Les Héros de l'Ombre de la Harpe, Mjöllnir, Guzlik, Kayana, Gerbo

Deuxième jour de la Première Chevauchée d'Eléasias, Anno : 1372
Localisation Géographique : Gué d'Ashaba – Caserne de la garde
Localisation Temporelle : Après midi– Cadran : Inconnu
Météorologie : Brouillard dense (22°) – Force du vent : Aucun

Compagnie: Les Coureurs du Gué, Kayana, Holfast et Allen

Mjöllnir
olfast écarquilla les yeux en voyant débouler le nain devant lui, réclamant haut et fort une chope, une de celle qui vous remettait en place.
Et il s’exécuta aussitôt, lui offrant une ale ambrée du pays.

- On va commencer par se calmer hein ? Qu’est ce qui vous met dans cet état là ? Y-a-t-il eut un accident là où vous vouliez aider les ouvriers et les soldats ? Racontez bon sang !

Valis, lui aussi était tout ouïe. Il avait continué à feuilleter ses livres et à installer son petit QG dans l’auberge d’Holfast. Il s’enquit aussi de nouvelles concernant Silupin, le halfelin, au cas om Mjöllnir l’aurait rencontré dehors..


Kayana, Guzlik, Gerbo et Allen

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Kayana observe la porte : Fouille : 1(d20)+4=5 >< DD ?? – Echec
Kayana ouvre la porte : Crochetage 1 : 16(d20)+7=23 >< DD21 – Réussite
Crochetage 2 : 8(d20)+7=15 >< DD16 – Echec
Crochetage 2 : 20(d20)+7=27 >< DD16 – Réussite
Crochetage 3 : 19(d20)+7=26 >< DD12 – Réussite

a jeune femme mit un certain temps, assez long au gout des autres, mais assez satisfaisant dans l’ensemble. Elle fit sauter le cadenas et les deux serrures avec succès, alors que la sueur perlait de son front délicat.
Aucun mouvement suspect ne vint les interrompre pendant leur manège, ce qui paraissait presque irréaliste. Le temps semblait arrêté, comme s’il attendait que les aventuriers décident eux même de la marche à suivre. Le cadenas indiquait clairement que la porte avait été fermée de l’extérieur, aussi Kayana, après avoir rangé ses outils, réunit tout le beau monde devant la porte. Une fois en place, elle se décida à l’ouvrir avant même qu’Allen puisse parler.
Soudain, une boule de feu géante vint embraser le sol et brûla horriblement les aventuriers, les entraînant dans une horrible mort.. (Bon non j’déconne)

Tout à coup ! Rien ne se passa. Les yeux grands ouverts, les muscles tendus, la demi-elfe s’était attendue à déclencher un piège ou quelque chose du style, mais absolument rien ne se passa de la sorte. Elle sourit d’un air assuré, prouvant qu’elle avait fait entièrement son travail, et de manière très professionnelle.
L’inspection rapide de la pièce révéla un plancher de chêne usé, une bibliothèque couvrant le mur est, une cheminée et un râtelier d’armes sur le mur ouest, et au centre, un grand bureau plat massif aux pieds pleins. La pièce ne devait pas excéder à vue d’œil la dizaine de mètres. Allen renifla et regarda son ancien bureau comme s’il le découvrait pour la première fois.

- Commençons à fouiller, rien n’a changé dep.. que ?!

Un grattement retentit vers le bureau. Faible pour commencer, puis plus fort et insistant. Vraisemblablement, le bruit venait de sous le bureau, mais il était impossible d’en voir la provenance du fait que les pieds étaient pleins.
Un nouveau grattement, suivi d’un petit grognement retentirent. Et là, une tête émergea. Une bête, car ce ne pouvait en être autrement.
Une bête au corps semblable à celle d’un chien de taille normale. Cependant, l’animal était décharné, ses muscles crouteux saillaient abominablement. Sa tête, sans oreilles affichaient des yeux globuleux d’un jaune obscène. Sa gueule semblait garnie de crocs en fer et son grognement aussi lugubre que le frottement de l’acier ensanglanté.
La bête grogna une nouvelle fois et tourna la tête vers le groupe, prêt à fondre sur eux.


Initiatives :
Cleps : 1(d20)+3= 4
Allen : 14(d20)+2= 16
Gerbo : 19(d20)+3= 22
Guzlik : 12(d20)+8= 20
Kayana : 10(d20)+4= 14

Gerbo – Guzlik – Allen – Kayana – Cleps

tupéfait, Gerbo fixa la bête pendant une seconde, d'un air à la fois dégoûté et terrorisé. Qu'était-ce que cette horreur putride, une charogne sortie d'une fosse où elle dormait depuis des jours !? Un golem de chair à la forme de molosse ? Drôle de chien de garde pour un capitaine...

- Aaaaah ! lâcha t-il d'une voix perçante. "F...f... faut qu'on tu cette bête !"

Avec toujours la même expression sur le visage, reculant instinctivement d'un pas, Gerbo sortit sa dague de sa ceinture le plus rapidement possible, et comme pour se défendre, d'un geste qui avait l'air désespéré, il la lança en direction de la gueule du monstre. Le gnome n'était pas mauvais au lancer de couteau, mais là, c'était plutôt la peur qui lui avait dicté de le faire !

Mais après cette grande vague d'adrénaline, le petit magicien reprenait déjà ses esprits... Et il se disait que la dague n'était peut-être pas une arme insensée... Car contre une bestiole semblant sortie de la tombe, qui sait si le meilleur de ses sorts aurait le moindre effet.

ayana avait retenu son souffle lorsque Guzlik avait plaque sa figure devant la serrure. Il l'avait fait avec tellement d'insouciance, sans penser un seul instant qu'il pouvait y avoir un piège, un poison ou même les deux dans cette serrure apparemment inoffensive. Il faudrait qu'elle lui en touche deux mots plus tard. D'ailleurs ce geste avait un poil refroidis ses ardeurs à son égard, elle qui comptait lui confier sa vie, il était pas fichu de faire attention à la sienne. Décidément, il valait mieux qu'elle ne compte que sur elle même au niveau de sa survie en milieu hostile. Heureusement pour son compagnon, rien de grave n'arriva, ce qui soulagea grandement la jeune demoiselle.

Mais mécontente et tendue cette dernière eut du mal à se concentrer correctement sur la serrure Elle eut beau passer un temps fou, selon elle, pour examiner l’objet mais non, elle n'identifiait toujours aucun mécanisme douteux et aucun autre bruit venant de l'autre coté de la porte. Et pourtant elle se disait bien que ca ne pouvait pas être possible. Il était rare qu’elle ait eu affaire à une serrure non piégée et la pour une personne haut placée dans l’armée quand même c’était vraiment étrange…

Tant pis, se satisfaisant à regret du diagnostique de sa fouille, elle porta son attention vers la serrure. Elle avait vu plus tôt qu’elle devrait, pour ouvrir la porte, débloquer par trois fois le mécanisme, compose d’un cadenas et de deux serrures. Sachant cela, elle tira hors du creux de son bustier deux outils enroulés dans deux morceaux de toile différents. L’un contenait un crochet, l’autre une espèce de grosse aiguille de la taille d’un stylet. La roublarde s’en empara, un dans chaque main et se mit à triturer le cadenas. Si l’on tendait l’oreille, on pouvait entendre le petit cliquetis que faisaient les deux outils lorsqu’ils se rencontraient.

Mais au bout d’un moment assez raisonnable pour débloquer le premier mécanisme, un clic plus sonore se fit entendre, le cadenas venait de céder et il laissait par la même occasion sa place à la première serrure. En toute logique, ce nouveau problème ne devait pas être trop difficile à résoudre et pourtant… Trop impatiente, Kayana eu la main lourde. Au lieu d’appuyer son crochet au centre et d’ensuite tourner son poignet sur la gauche, elle avait tourné à droite. Ce qui bloqua complètement la serrure. Irritée par sa propre bêtise, elle reprit la manœuvre, cette fois avec tellement de soin qu’elle pourrait encore se souvenir de ce verrou bien des années plus tard.

Le troisième crochetage ne causa à la roublarde aucun problème. Elle fit donc signe aux autres qu’elle avait terminé. Elle ne se rendit pas compte que pour eux, elle avait pris du temps. De toute façon qu’est ce qu’ils en savaient ? Que c’était aussi facile que ca que d’ouvrir une porte ? Humpf, rien à faire, elle rangea ses chers outils à leur place initiale et se leva tout en époussetant sa jupe, puis elle ouvrit la porte sans même demander a qui que ce soit son avis. Les muscles tendus, elle s’attendait à voir un piège, parce qu’après tout, derrière la porte, même si elle n’avait rien détecte, un doute subsistait… et justement ! Pour elle il devait forcement y avoir quelque chose. Et si lorsqu’elle ouvrirait la porte, un carreau d’arbalète allait se ficher dans sa tète ? Trop tard, la porte était déjà ouverte…

Le coeur battant à cent à l’heure, elle était sure et certaine que quelque chose allait lui arriver à cet instant. Mais rien… Si elle avait été seule, elle aurait pleure des larmes de soulagement, plus jamais elle n’ouvrirait ainsi la porte en se mettant bien en face de tout objet pointu, plus jamais. Elle afficha donc un sourire assure sur son visage, masquant avec efficacité la trouille qu’elle avait eu.
La demi elfe regarda la salle, avide de voir si un objet ou deux allaient l’intéresser, on ne sait jamais, après tout elle n’avait pas dit à l’ex capitaine si elle l’écouterait ou non… Un rapide coup d’oeil à cette pièce lui suffis pour voir qu’il n’y avait pas grand chose de frappant. Certes elle pourrait peut être regarder avec plus d’attention cette bibliothèque, des écrits intéressants pourraient s’avérer fort rémunérateurs pour des voyageurs cultivés mais elle n’eut guère le temps de pousser sa logique matérialiste plus loin puisque l’humain attira son attention.

Ils étaient soudain interrompu et par quoi ? Par un grattement qui n’augurait rien de bon. Et dire que le coeur de Kayana venait de reprendre son rythme normal, voilas qu’il s’emballait de nouveau! Ces grattements lui faisaient imaginer les pires choses et en même temps lui faisaient penser à des choses ridicules mais le grognement qui suivit, aussi petit qu’il soit, la fit tout de suite regretter de ne pas avoir pensé à apporter de la viande ! Au moins la chose qui venait d’apparaitre la sous ses yeux ne la dévorerai pas elle, mais le bout de chair qu’elle lui aurait balancé dans sa gueule de fer !

L’ouvreuse de porte qui s’attendait à voir un piège se déclencher, n’avait nullement pensé que ce serait une bête qui l’accueillerait et encore moins cet espèce de chose monstrueuse qui était bien trop affreuse pour même la décrire. Kayana avait elle une chance de s’en sortir fasse à ce… cet animal ? Pas étonnant qu’elle détestait les bestioles, au moins avec des êtres doué de pensée, elle pouvait les amadouer de diverses façon alors que les bêtes, il fallait soit les effrayer, soit les rassasier, soit les tuer. Et vu la férocité de l’animal qui se trouvait en face d’elle, aucune chance qu’elle puisse l’amadouer, il fallait la tuer c’est tout. Ah moins de fuir soi même ?...

¤ Après tout j’ai finis mon travail, j’ai été déjà payée certes que la moitié mais serais je prête à risquer ma vie pour 20 pièces d'or? Oui, peut être... et je ne suis pas seule, c'est sur ! Devant eux je ne peux pas faire ma couarde alors que je viens de réussir si brillamment mon travail! D'autant plus que le soldat me doit mes sous ! Mais est ce qu'ils savent se battre eux ou non ? ¤

La roublarde regarda rapidement ses compagnons, jaugeant à vu d’oeil leur efficacité aux combats. Elle envia immédiatement les ailes de Guzlik, au moins lui, même s’il ne s’avait pas se défendre, pouvait s’enfuir par les airs… Gerbo semblait être le plus a même de se faire dévorer par la bête, lui de part sa petite taille, ne maitrisant pas du tout le combat vu sa maladresse… Il ne restait donc plus que l’humain sur qui comptait pour achever la bestiole. D’ailleurs c’était l’ex capitaine, donc les faits d’armes, il devait en avoir plein !

Bien sur, c’est ce qu’il fallait faire ! Une idée venait de germer dans l’esprit de la maligne qui s’empressa de l’exécuter. En fixant toujours la bête, elle releva sa jupe au niveau mi cuisse ou était accroche grâce à une lanière de cuir, le fourreau d’une dague. Elle tira l’arme hors de sa protection et recula d’un pas. Kayana se décala vers l’humain de façon à ce que le chien saute sur lui et non sur elle car selon elle, il devait faire son boulot de soldat et la protéger, elle une simple demoiselle en détresse. Mais bien sur vu son caractère elle ne le lui dirai jamais, c’est pourquoi, elle se mit en position de défense, la jambe droite en arrière par rapport à celle de gauche et le bras droit à moitie tendu, faisant comme si elle allait se battre, alors qu’en vrai elle attendrait que quelqu’un fasse tout le boulot.

Kayana active esquive contre le chien et se met à couvert derrière Allen.

- Me calmer l’ami ?Que le barbu m’en soit témoin, si j’n’ai pas bu s’en m’en apercevoir, y a bien que d’la brume là dehors ! Les ouvriers construisent plus vite qu’nos meilleurs bâtisseurs, et c’est comme s’ils avaient du sang d’géants dans les veines tant ils sont forts ces gaillards !

Mjöllnir avala une grande gorgée de la chope gracieusement offerte. Rien qu’à partager ces quelques propos, il se sentait à nouveau glisser vers la déraison. Il reprit, un peu plus calmement déjà, soucieux de transmettre une information correcte aux deux hommes avant que les bienfaits du liquide ne rendent compréhensible le plus improbable : - "Et c’n’est pas tout ! Les gars m’ont dit qu’le monde entier autour de nous était en guerre, qu’ça fait des s’maines qu’ils travaillent sur la palissade et qu’on s’rait en 1589 ! Pas moins ! J’aurais bien pensé qu’ils se payaient ma tête mais ils ont dit quelque chose de bizarre … pendant un moment ils se sont cru à Indroth … je ne connais pas c’t’endroit mais ça vous dit p’t’être quelque chose?"

Le vigoureux baissa les yeux vers la bière, au goût bien agréable pour une bière d’hommes, et dans une moue approbatrice, il conclut par son analyse de la situation : - "Tout ça m’dépasse mais j’pense que celui qui a fait construire la palissade fait plus encore que c’que nous pensions. La brume et tout ça, tout est lié dans un gros nœud à faire sautiller un gnome de joie, Silupin aurait adoré mais je n’l’ai pas vu. Soit le gars qui tire les ficelles est très puissant, soit il a trouvé quelque chose capable d’en faire autant. Tu parlais de Phlan Valis ? Y a un lien avec c’t’histoire ?"

Qui mieux qu’un ménestrel pourrait l’éclairer sur autant de folie ?

Deuxième jour de la Première Chevauchée d'Eléasias, Anno : 1372
Localisation Géographique : Gué d'Ashaba – Caserne de la garde
Localisation Temporelle : Ashaba Après midi– Cadran : Inconnu
Météorologie : Brouillard dense (22°) – Force du vent : Aucun

Compagnie: Les Coureurs du Gué, Kayana, Holfast et Allen

Mjöllnir
alis quitta un instant ses livres pour se plonger dans le récit du Vigoureux. Alors que Holfast affichait une mine interdite, le ménestrel lui, se leva de sa chaise et fit quelques pas en tournant le dos aux autres. Il réfléchit longuement à la situation avant de se retourner vers ses compagnons, croisant les bras.

Valis

- Cette partie que nous menons concerne une stratégie qui je l’avoue, me dépasse totalement. Nous sommes dans un puzzle où il semble manquer des pièces ! Par Sunie et tout ce qui est beau en ce monde, nous voilà en plein paradoxe temporel. Cela n’a pour l’instant plus rien à voir avec Phlan, malheureusement, et heureusement aussi. Les éléments doivent en effet être liés fit le chevalier en se rapprochant de la table et en feuilletant un nouveau livre. Mille cinq cent quatre vingt neuf.. Si je m’en réfère au calendrier actuel.. il semblerait que ni Augathra le Fou, ni Alaundo n’aient nommés cette année..C’est.. Etrange. J’avoue ne pas comprendre non plus Indroth, peut-être un nom pour nommer Ashaba ? Et cette guerre ? Et pourquoi ici ne sommes-nous pas affectés ? C’est à en perdre la tête.. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Valis soupira profondément, il ne savait visiblement pas par quoi commencer. Il voulait d’abord se rendre en ville et inspecter le brouillard ainsi que les villageois de ses propres yeux.

Valis

- Viens Mjöllnir, nous allons faire les éclaireurs un peu partout. J’espère que les autres seront rentrés d’ici là, et on prendra alors des mesures pour éviter de se perdre, comme visiblement avec le halfling. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Les autres

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Gerbo dégaine sa dague avec un déplacement
Gerbo lance sa dague : Jet d’attaque à la dague : 9(d20)+3-1(Distance)= 11 >< CA 15 – Echec
Guzlik prend son envol
Guzlik décoche un trait : Jet d’attaque à l’arc : 12(d20)+9+1(Hauteur)= 22 >< CA 15 – Réussite
Jets de dégâts : 5(d6)
Cleps subit 5 points de dégâts : 43-5= 38pv
Allen se déplace jusqu’au ratelier
Il saisit une arme : 1(d3), c’est une épée longue !
Kayana dégaine sa dague et effectue un pas de déplacement
Kayana est sur la défensive
Cleps saute sur le bureau.
Il hurle d’une façon horrible
Hurlement : Gerbo (21), Guzlik (15), Allen (19), Kayana (12) – Jet de volonté DD19 contre panique (2d4 rounds)
Gerbo s’en sort indemne
Guzlik est paniqué pour 2 rounds
Allen s’en sort indemne
Kayana est paniquée pour 3 rounds

Pris d’une réaction soudaine, le gnome saisit sa dague et la lança vers la gueule de l’immonde animal. Le trait d’acier vint se ficher à quelques pouces du chien, abîmant le bureau du capitaine.
Dans un même temps, rapide et agile comme un feu follet, Guzlik le pixie prit de la hauteur pour surprendre son ennemi et profiter que personne ne soit au corps à corps. Il banda son arc avec une flèche déjà encochée et lâcha toute sa puissance. Le trait vint se planter tout droit dans le fessier de l’animal qui ne broncha nullement. Cela écarta un petit éclat de rire à l’être fée.
Allen se baissa, craignant recevoir une flèche mal tirée et se rua vers le râtelier pour saisir une arme. Il trouva une épée longue qui lui convint parfaitement et commença à faire face à son ennemi en la brandissant droit devant lui.
Quant à la jeune femme, elle imita Gerbo dans le choix de l’arme et se contenta de se poster sur la défensive, regrettant fortement qu’Allen ne soit pas resté pour lui servir de bouclier humain.

Le combat aurait pu parfaitement s’enchaîner, un sort par ci, un coup d’épée par là, une flèche par derrière et une prise en tenaille pour défaire cet atroce créature, si seulement celle-ci n’avait pas ouvert la gueule, dévoilant des crocs impensables. Un son ultra aigue se dégagea de sa gorge grande ouverte et propulsa un hurlement à faire dresser le poil d’un Balor. Allen, baroudeur dans l’âme et Gerbo, spécialiste de l’occulte résistèrent de peu à ce flux de misère, mais pas leurs compagnons. Kayana se boucha les oreilles et se mit à genoux, ne bougeant plus d’un iota, tandis que Guzlik se rua contre le mur au dessus de la bibliothèque et y resta collé comme une tâche..


Gerbo – Guzlik – Allen – Kayana – Cleps

n dit que les gnomes sont courageux, et ce n'est pas pour rien. Ce molosse lui avait mis une bonne frousse il est vrai, mais déjà Gerbo reprenait le dessus, et faisait face tandis que Guzlik et Kayana partaient se terrer dans leur coin. L'ancien Capitaine tenait lui aussi sa position, mais le petit magicien craignait qu'ils n'en vinssent pas à bout à eux deux... Et que ce soit eux qui finissent en chair à pâté.

Alors, la magie s'imposa d'elle même ; c'était sans doute le meilleur moyen de se sortir de cette situation. Les Couleurs dansantes pouvaient bien marcher... Comme elle pouvait rester tout à fait inefficace. Le gnome ne savait pas quelle était la véritable nature de cet chose... Et le succès de son sort en dépendait.

Il ne recula pas d'un pas, et entama un rite précis et méthodique mêlant gestes saccadés et paroles étranges. Pour finir, il sortit quelque chose de sa sacoche, poing fermé, et l'ouvrit brusquement en tendant la main vers la bête. Un cône composé de mille couleurs, tourbillonnantes telles une tornade, jaillit ; la pièce entière fut envahie d'une lumière d'arc en ciel.

Kayana resta sans voix. Guzlik avait auparavant déjà montré son efficacité puisqu’il avait réussis à se débarrasser du garde mais là, agir aussi vite, de façon intelligente tout en réussissant à viser et à tirer juste, c’était… remarquable. Certes la chose ne broncha nullement mais elle, une voleuse de son état, arriverait- elle à faire de même ?
Probablement pas, et c’est avec sérieux qu’elle envisagea de s’acheter une nouvelle arme, un arc peut être ? Et dire qu’elle avait toujours pensé que ce bout de bois était plus encombrant qu’utile… Contre un molosse enragé, il était nettement plus approprié que ses charmes de demi-elfe.

Alors qu’elle se disait que les 40 pièces d’or de sa paye allaient être dépensé dans l’achat d’une arme, l’humain derrière lequel elle s’était réfugiée, décida de filer vers le râtelier la laissant seule, sans rien pour la protéger. Bien trop surprise pour protestée, Kayana eu tout juste le temps de se dire intérieurement qu’il était ingrat surtout après ce qu’elle venait de faire pour lui, même pas fichu de la protéger de cette chose !

Cette chose qui ouvrait soudain sa gueule en grand pour pousser un horrible son, rappelant à la roublarde des images de monstres entrevus dans les livres de magie de papy Laenan. Le souvenir de ses dessins, des risques qu’il y avait que de traiter avec ses créatures, des cauchemars qu’elle avait eu étant enfants et de cette impression de sang dans ses oreilles délicates de demi-elfe. Tous cela ne fis qu’ajouter encore d’avantage de frayeur à la malheureuse qui, sans même s’en rendre compte, tomba à genoux, les mains plaqués sur ses oreilles.

Paniquée, Kayana était incapable de bouger. La peur la terrassait et bouger d’un seul centimètre pouvait attirer l’attention de l’animal. Bien sûr rester ainsi sans rien faire à part attendre de se faire dévorer n’était pas forcément la meilleure solution mais l’esprit embrouillé par la terreur ne facilitait pas vraiment la réflexion. D’autant plus qu’une lumière aux milles couleurs apparus soudainement dans la pièce, donnant par la même occasion à la jeune demoiselle l’impression d’être devenu aveugle en plus d’être sourde...

Deuxième jour de la Première Chevauchée d'Eléasias, Anno : 1372
Localisation Géographique : Gué d'Ashaba – Caserne de la garde
Localisation Temporelle : Ashaba Après midi– Cadran : Inconnu
Météorologie : Brouillard dense (22°) – Force du vent : Aucun

Compagnie: Les Coureurs du Gué, Kayana, Holfast et Allen


Les autres

Cliquez ici pour dérouler le parchemin...

Désolé pour la mise en forme crade, mais je vais faire de ce combat qui nous gonfle tous quelque chose d'expéditif !

Gerbo Incante
Le chien est étourdi pour un round
Guzlik est paniqué
Allen se déplace jusqu’au chien
Allen frappe : Jet d’attaque à l’épée longue : 18(d20)+10= 28 >< CA 13 – Réussite
Jets de dégâts : 3(d8)+4= 7
Cleps subit 7 points de dégâts : 38-7= 31pv
Kayana est paniquée
Kayana est sur la défensive
Fin du Deuxième tour

Début du Troisième Tour
Gerbo se déplace
Il ramasse sa dague
Guzlik est toujours paniqué mais reprends ses esprits
Allen place un coup d’estoc : Jet d’attaque à l’épée longue : 9(d20)+10= 19 >< CA 15 – Réussite
Jets de dégâts : 4(d8)+4= 8
Cleps subit 7 points de dégâts : 31-8= 23pv
Kayana est toujours paniquée
Cleps bondit sur Allen : Jet d’attaque morsure : 2(d20)+8= 10 >< CA 12 – Echec
Fin du Troisième Tour

Début du Quatrième Tour
Gerbo se déplace derrière le cleps, il le prend en tenaille avec Allen !
Gerbo frappe de toutes ses forces : Jet d’attaque à la dague : 18(d20)+0+2(Tenaille)= 20 >< CA 15 – Réussite
Jets de dégâts : 1(d3)-2= 1 !
Cleps subit 1 point de dégât : 23-1= 22pv
Allen porte un brisé : Attaque à l’épée longue : 2(d20)+10+2(Tenaille)= 14 >< CA 15 – Echec
Guzlik se déplace dans les airs en décochant une flèche
Guzlik tire dans le tas : Jet d’attaque à l’arc long : 4(d20)+9+1(hauteur)-4(alliés)= 10 >< CA 15 – Echec
Kayana est paniquée mais reprend ses esprits
Cleps bonfit de deux mètres sur sa droite
Attaque d’opportunité de Gerbo : 5(d20)+0 = loupé !
Attaque d’opportunité d’Allen : 18(d20)+10= Touché !
Jets de dégâts : 8(d8)+4= 12
Cleps subit 12 points de dégâts : 22-12= 10pv
Le chien montre ses crocs : Jet d’attaque morsure : 19(d20)+8= 27 >< CA 12 – Réussite
Jets de dégâts : 3(d6)+3= 6
Jet de vigueur d’Allen : 17(d20)+7= 24 >< DD12 – Succès
Allen subit 6 points de dégâts : ?? – 6= ??pv
Fin du Quatrième tour

Début du Cinquième Tour
Gerbo charge le chien : charge à la dague : 1(d20) mais tombe à terre !
Guzlik volète et recharge son arc
Guzlik décoche un trait : Jet d’attaque à l’arc : 15(d20)+9+1(hauteur)-4(alliés)= 21 >< CA 15 – Réussite
Jets de dégâts : 5(d6)
Cleps subit 5 points de dégâts : 10-5= 5pv
Allen en profite pour frapper avec force : Jet d’attaque à l’épée longue : 9(d20)+10= 19 >< CA 15 – Réussite
Jets de dégâts : 2(d8)+4= 6
Cleps subit 6 points de dégâts : 5-6= -1pv

Fin du Combat, pfiou !

Ne laissant pas paraître leurs peurs, Allen et Gerbo se lancèrent dans la mêlée, tout en commençant par un rayon de lumière qui donna à l’opportunité au chien de gouter au gout de l’acier. Les deux hommes se rejoignirent pour encercler la bête qui montrait les crocs. Allen lui enfonça son épée dans le poitrail et la retira aussitôt. Aucun sang ne coulait à terre. Le gnome planta maladroitement sa dague dans la patte du chien, ne réussissant qu’à l’érafler à peine.
La créature immonde bondit sur le côté, non sans se prendre un revers bien placé de la part du capitaine, avant que celui-ci se fasse avoir à son tour, son bras lacéré par la gueule garnie de crocs. Une flèche vint se planter sur le sol, comme pour avertir la présence du tireur aérien. Langue pendante pour mieux viser, Guzlik décocha un autre trait très rapidement et avec force. Celui-ci atteint sa cible en plein dans l’œil, s’enfonçant littéralement dans le cerveau en en faisant tomber quelques bouts à terre.
Ecœuré, Gerbo voulut en finir mais trébucha lors de sa charge.
Ce fut Allen qui porta le coup final, en fendant en deux le crâne de la créature des enfers. Le chein tomba dans un bruit mât, sans même un hurlement et aussitôt, son corps fondit sur le sol, comme absorbé par une entité magique. Il ne restait plus rien de leur adversaire. Allen en semblait profondément choqué.

- Bon sang mais.. Faut m’expliquer là !

Kayana releva la tête et s’avança vers les autres d’un air plus rassuré. Guzlik vint se poser près de ses amis, sur le bureau.

Etre éclaireurs au milieu de la noirceur de cette folie, Mjöllnir trouvait l’idée excellente. Il n’était plus question de se cacher mais bien de faire la lumière sur les évènements que subissait Ashaba et, qui sait, le monde autour.

Bien qu’il n’ait jamais eu peur d’un peu de brouillard et des formes que l’imagination change en monstres, il était rassuré que Valis l’accompagne ne serait-ce que pour avoir un repère tangible. Le ménestrel s’était montré remarquablement efficace au combat, lucide et d’aussi bonne compagnie en tant que Dalekh, son changement d’apparence ne devait pas l’avoir changé tant que ça … même si, depuis, il lui semblait un poil trop mystérieux pour être honnête. Malgré tous ses a priori sur les Ménestrels et son mensonge passé, le moine sentait qu’il pouvait lui faire confiance –avait-il le choix ?

- Oï l’ami, nous y voilà. –Le Nain faisait grincer les jointures de ses gants, serrant les poings et les desserrant lentement. Il ajusta son habit comme s’il s’apprêtait à entrer dans une arène pleine de bêtes affamées, faisait jouer ses muscles pour les réchauffer et être près à répondre à la moindre nécessité. Il regardait tout autour, de la porte à peine franchie. Ils n’étaient plus que deux, dans un océan laiteux … hostile … le reste n’était qu’ombres …

- Ne t’éloigne pas trop, j’ai pas envie d’te perdre là d’dans. –lança-t-il encore en réprimant un frisson. Le vigoureux avait toutes les peines du monde à garder sa bonhomie et le sourire qui avait illuminé des jours pluvieux et ... se sentit soudain ridicule. Cette attitude n’était pas la sienne, il en avait vécu d’autres après tout, en quoi la situation était-elle pire ? Crachant au visage de la mauvaise fortune, de ses craintes et du reste, il partit d’un grand éclat de rire aussi soudain et surprenant qu'un coup de tonnerre dans un ciel sans nuage : -"Si tu voyais ta tête mon bon Valis, on est en train de d’venir aussi gris qu’tout ça ! Tiens ! I’m’vient une idée ! Y a pas une tour d’laquelle on pourrait voir au dessus du brouillard et les alentours d’Ashaba ? Juste pour savoir si c’est bien la guerre tout autour. La brume monte du sol depuis l’aube, d’assez haut on pourrait p’t’être même savoir d’où elle vient non ?"

L'impression de la perte de ses deux sens dura un temps fou pour elle. Certes la lumière avait finis par disparaître et la chose avait cessé depuis un bon moment déjà son hurlement, mais pourtant, Kayana était toujours aussi abrutis de terreur...
Perdue dans les cauchemars de son esprit, elle ne se rendit pas le moins du monde compte que le combat faisait rage autour d'elle. Elle ne vit donc pas que l'humain avait plus d'une fois touché la bête et que cette dernière s'étais jetée sur lui sans avoir néanmoins réussis à le mordre.

L'illusion de la peur commença par disparaître au moment où une flèche tiré par Guzlik vint se ficher au sol, ratant de peu la bestiole à 4 pattes. Encore confuse, elle ne distingua qu’approximativement la prise en tenaille raté de Gerbo et celle réussi de l’ex Capitaine.
Alors que la jeune demoiselle terrorisée reprenait complètement ses esprits, le féroce animal se jeta sur l’humain et lui mordit sans vergogne le bras. Cette vision d’horreur manqua de peu de jeter une nouvelle fois la malheureuse dans un état de panique totale.

Et encore, ceci n’était rien comparé à la scène qui s’en suivis. Un œil crevé par une flèche bien visée, des morceaux de cervelle voltigeant dans la pièce, un crâne fendue en deux et l’évaporation par magie de la mystérieuse créature. Les yeux exorbités, toujours fixés à l’emplacement même où se trouvait la bête quelques secondes plus tôt, Kayana sentis son ventre tressauter dangereusement. Si son morceau de pain mangé très tôt dans la matinée, n’avait pas été depuis longtemps digéré, elle l’aurait sûrement entièrement recraché sur le planché du bureau du Capitaine.

La remarque d’Allen chassa hors de son esprit l’image d’une bouillis malodorante. Elle releva la tête et regarda ses compagnons de mésaventures. Elle les avait mal jugés, ils s’en étaient bien sortis au combat contrairement à elle. Sa fierté devait être ravalé, c’est avec une honte sans pareil qu’elle se releva, épousseta sa jupe tout en gardant bien serré sa dague. Elle devait faire bonne figure. Avoir été aussi facilement paniqué par une misérable bestiole. Quelle honte !

La seule consolation qu’elle eu tout en se dirigeant vers le groupe, c’est qu’elle n’avait rien eu à faire. Ils s’étaient battus pour elle alors qu’elle était totalement sans défense devant la créature maléfique. Son plan avait marché. Elle n’avait pas eu à faire le moindre effort. Oui c’était ça ! Elle devait se raccrocher à cette idée pour préserver sa fierté ! Surtout qu’elle devait maintenant réclamer son du ! Voir plus ! Une prime de risque ! Elle devait retrouver son arrogance, sa fierté de roublarde.

La tête haute, les joues de nouveau un poil coloré, elle attaqua tout de suite.

- C’est plutôt vous qui devrez nous expliquer comment il se fait qu’une telle chose se trouve ici dans le bureau d’un simple « capitaine » qui n’est pas sensé avoir des pouvoirs occultes ! D’autant plus qu’il est logique maintenant que je devrais avoir une prime de risque ! Inutile de discuter. Un garde, un orque, tout ce que vous voulez qui ressemble à un être humanoïde sur deux pattes, j’accepte. Mais une chose affreuse avec une gueule couverte de croc à quatre pattes, je refuse !