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Les Héros de l'Ombre de la Harpe, Mjöllnir, Guzlik, Kayana, Gerbo
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Aventurière
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Guzlik n’avait pas répondu à son invitation pour les accompagner. Un peu déçue de la non réactivité de l’être ailé qu’elle considérait presque comme un joyeux compagnon, Kayana se consola avec l’idée que de toute façon, elle ne comptait pas rester des éons avec eux et que donc, même si elle avait souhaité un peu de bonne compagnie dans son travail, c’était rien, elle devait s’y faire. N’arrangeant rien à son humeur, Gerbo lorsqu’il parla ne fit aucune remarque sur sa proposition. Elle qui comptait arrondir sa somme… Tant pis. Elle se leva et suivis Allen. Elle avait décidé de les ignorer tous sauf peut être le soldat qui possédant l’argent de la transaction suscitait toujours l’intérêt de la roublarde. Mais après avoir passé la porte de l’établissement elle vit que Guzlik la suivait. Surprise elle lui fit un grand sourire en guise de remerciement. Et toute contente de le voir l’accompagner, elle ne fis guère attention à la remarque de l’ancien capitaine.
Son sourire disparut bien vite lorsqu’elle vit que le brouillard était si dense. Elle ne voyait rien du tout et n’entendait pas un bruit. Fallait il considérer ce temps comme un avantage pour ce qu’elle comptait faire ? Certes cela lui permettra à elle et à ses compagnons de se cacher mais les gardes et les autres obstacles à sa mission pourraient tout aussi bien en profiter. Que faire ?… La jeune femme repensa à ce qu’avait dis l’humain quelques instants plutôt. Enfant, on lui avait enseigné l’histoire des elfes ainsi que la religion. Elle connaissait à peu près toutes les religions, bonnes comme mauvaises mais ce n’était pas une raison pour qu’elle les apprécia. En réalité, elle se fichait pas mal des dieux, d’autant plus que c’était leur faute si elle Kayana était née, elle n’avait rien demandé. Elle se rappela alors de ses journées passé à écouter ces langues vicieuses qui l’asticotaient sur ses origines tout en faisant en parallèle une ode à Corelon. Elle avait envie de vomir. La demi elfe s’était mainte fois demandé quel dieu elle détestait le plus entre Corelon et Ciryc. Aujourd’hui elle se posait toujours la question.
¤Suffis, cesse de penser au passé. Les Dieux ne sont rien. Baine, Ciryc et les autres sont tous les mêmes, ils viennent d’un temps bien révolue au tiens. Pense à maintenant, pense à ce stupide brouillard qui va sûrement te porter la poisse si tu ne te concentre pas sur ce qu’il se passe maintenant et tout de suite !¤
Essayant tant bien que mal de réprimer un frisson de peur et de colère, Kayana ne riait plus. Seul comptait maintenant l’argent, le brouillard et la porte du bureau du capitaine. Elle suivis Allen regardant partout autour d’elle. C’était un homme de parole car la bourse de l’ouvreuse de porte était maintenant plus lourde. Concentrée sur ce qu’elle allait faire, la roublarde se toucha discrètement certaine partie du haut du corps où étaient justement cachée certains de ses outils. Elle regretta de ne pas avoir pu se barbouiller la face de noir à épée et de porter cette longue jupe qui allait très certainement la gêner durant l’opération, mais peut être serait ce un atout pour après, si elle se faisait prendre ?…
C’est à ce moment là qu’elle sentis quelque chose lui cogner les fesses. Elle se retourna vivement, surprise et furieuse. Qui osait la toucher ainsi ? ! Et ce n’était autre que ce gnome a qui elle avait fais une invitation pleinement ignoré. Rougissante de colère, elle n’apprécia pas le moins du monde son geste. Apparemment, il ne l’avait pas fait intentionnellement, au contraire, mais Kayana en avait cure, elle ne permettait pas qu’on la touche sans son autorisation. D’autant plus qu’elle s’en voulait. Elle qui avait travaillé dur pendant des années pour maîtriser sur le bout des doigts la discrétion et l’observation, bin c’était raté. Ses sens de demi elfe n’avaient même pas su détecter la présence de ce lourdaud de Gerbo ! Ah ! comme elle s’en voulait ! ! Dès lors deux fois plus sur ses gardes vis à vis de ce brouillard et de toutes autres présences, elle regarda l’entrée de la caserne. Mais avant même qu’elle n’ai eu le temps de trouver une quelconque solution, l’indélicat gnome s’était mis gesticuler et à marmonner des formules qui ressemblaient presque à ce que grand père Laenan faisait.
¤Par contre niveau souplesse, c’est loin d’être le cas. Aucune beauté non plus dans ses mouvements.¤
A peine l’incantation terminé, Kayana entendit un bruit terrible non loin d’eux sur leur gauche. Comprenant immédiatement que Gerbo en était la cause, elle ne fut pas surprise de son ordre. Toujours mécontente de ce qu’il avait fait plus tôt, et n’aimant pas non plus qu’un homme lui dise quoi faire, elle le suivit tout de même à contrecœur…
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Fée de comptoir
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uzlik avait du mal à voir ses pieds. Pourtant, la hauteur entre son petit nez et ses sandalettes n’étaient pas très vertigineuse. Mais le brouillard s’était dangereusement épaissi. Un frisson de dégout parcourut le dos de l’être fée.Contrairement à ses habitudes, le pixie était devenu soudainement silencieux. L’atmosphère étrange qui pesait dans cette drôle de ville l’inquiétait. Il trouvait que les habitants de la région semblaient en savoir plus qu’ils ne voulaient bien leur en dire. De plus, cette brume n’avait réellement rien de naturel. Ce phénomène paranormal prenant des allures de pic de pollution les fermait-ils peu à peu dans une prison invisible ? C’est en tous cas ce que le pixie avait retenu de ce que leur avait dit Valis et cette menace commençait légèrement à l’inquiéter. Le Lecteur accéléra légèrement le pas jusqu’à se trouver à la hauteur de la jolie Kayana. Il lui donna la main tel un enfant apeuré cherchant à se protéger dans les jupons de sa mère, essayant ainsi d’attirer la sympathie de cette jeune femme.C’est devant l’entrée de la caserne que Guzlik marqua l’arrêt. Il lâcha la main de Kayana, lui sourit puis plissa les yeux pour essayer d’y voir plus claire et d’examiner la situation. Un homme semblait garder l’entrée, mais comment savoir s’il serait de leur côté ? Le petit être fit quelque pas en arrière, faisant signe à ses compagnons de le suivre de manière à ne pas être vu ou entendu puis leur murmura :- Je vous propose d’essayer de négocier avec lui. Moi, je vais voleter un peu au dessus. Peut être que je pourrais avoir une visibilité un peu plus large qui sait ? Et puis comme ça je vous couvre. Vous allez connaître la façon dont les pixies entâment la diplomatie, m'en direz des nouvelles les.. Les yeux ronds comme des queues de pelles, les mains sur les oreilles, le Lecteur leva un sourcil interrogateur vers Gerbo qui avait lancé sa propre initiative toute gnomesque. Mais Guzlik avait aussi son propre devoir à exécuter, ainsi s'envola-t-il en direction de la caserne, arc et flèche en main.
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Aventurier
Chambre 29
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Troncs équarris, cordage, pierre et terre. Le vigoureux cherchait aux milieux d’eux d’hypothétiques éléments de réponses pour comprendre la folie qui s’était emparée de la cité. Où se cachait donc la vingtaine des siens qui auraient pu eux aussi –puisqu’il ne semblait y avoir aucun géant à l’œuvre- faire avancer les travaux à une telle vitesse ?
Le Nain parcouru le chantier, offrant sporadiquement son aide, au levage d’un tronc, le déplacement d’un autre, à la recherche de celui qu’il avait entendu donner ses ordres juste avant de rencontrer Allen. Le moindre semblant d’autorité devrait lui permettre de remonter de proche en proche jusqu’à l’organisateur des travaux.
A chaque ouvrier rencontré se dessinait un peu plus une idée pessimiste qui ne ressemblait lui guère. Et si il n’y avait là rien d’autre à trouver que quelques manœuvres lancés dans une tâche tels des bœufs qui jamais ne cherchent la raison de leur labeur ? Comme la pluie, cette brume le vidait de sa joie de vivre et rendaient ses gestes lents, plein de cette résignation qui l’entourait de toute part mais le moine luttait, comme on lutte contre le sommeil qui vous alourdit les paupières et trompe vos sens après un trop bon repas et pour lui-même, pour remettre un peu de couleur dans la morosité, s’écria pour lui-même, assez fort pour que chacun l’entende : - "Mais par ma barbe! Ca ne tiendra jamais ! Il faut revoir les plans de cette palissade ou elle n’empêchera aucune de ses peaux vertes de passer !"
Si le brouillard n’avait rien d’humide, il y faisait penser et … ne suffirait-il que l’Ashaba sorte de son lit pour mettre à mal les fondations d’une palissade construite à la hâte ? Une autre idée lui vint presque aussitôt que d’attirer l’attention de la sorte... et si la construction avait pour but de les empêcher de sortir ?
Tout en cherchant à percevoir les réactions de l’un ou l’autre responsable, il chercha un interstice pour voir au dehors …
PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}MJ Atlas - Oeil du Dragon, Antre des Brumes PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel Réputation 9
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Maître des Intrigues
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Deuxième jour de la Première Chevauchée d'Eléasias, Anno : 1372Localisation Géographique : Gué d'Ashaba – Caserne de la garde Localisation Temporelle : Zénith – Cadran : Inconnu Météorologie : Brouillard dense (22°) – Force du vent : Aucun
Compagnie: Les Coureurs du Gué, Kayana, Holfast et AllenKayana, Guzlik, Gerbo et Allenans prévenir qui que ce soit, Gerbo envoya une explosion illusoire afin de détourner l’attention du garde de l’entrée. Immédiatement, suivis de Kayana et d’Allen, les trois compagnons trottinèrent vers l’endroit qu’avait choisi le gnome, mais quelque chose clochait. Au son retentissant, Guzlik avait préféré partir de son côté, prenant élan avec sa grâce naturelle, il vola à travers les brumes avec une rapidité hors du commun. De son côté, le garde ne semblait pas bouger. Il effectua quelques pas en avant, se penchant sur le côté afin de découvrir ce qui se tramait, mais le cœur n’y était pas. L’homme avait semble-t-il trop peur de s’aventurer seul dans le brouillard, ainsi préféra-t-il rester à son poste, dégainant son épée et regardant autour de lui d’un air anxieux. Son regard se porta immédiatement sur le petit groupe, puis il pencha violement la tête vers un autre côté, où il crut apercevoir des ombres se mouvoir. L’homme se retourna alors, faisant mine d’aller prévenir quelqu’un lorsque..Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Guzlik entame la négociation : Jet d’attaque à l’arc : 16(d20)+10+1(Hauteur)= 27 >< CA 12 (Pris au dépourvu) – Réussite Le Garde tombe de sommeil. Lorsque l’homme s’effondra dans un bruit mât, un trait lumineux s’étant abattu en plein sur son crâne. Quelques instants plus tard, une petite silhouette vint se poser sur el corps endormi et posa ses poings sur les hanches. Les autres vinrent le rejoindre et constatèrent que le garde ronflait légèrement. Allen en fut surpris et soulagé que l’homme ne fut pas tué, ni même blessé. Il alla demander comment cela était possible, lorsque le pixie se contenta de le devancer d’un air malicieux et d’un index posé sur les lèvres en signe de secret. L’ancien capitaine acquiesça et montra du doigt la cour intérieure. Celle-ci devait faire une quarantaine de mètres de long. Il indiqua que les écuries se trouvaient à droite, les dortoirs étaient tout droit, et les bureaux sur la gauche. Par chance, aucun soldat ne semblait patrouiller dans la cour ou était en entraînement. Ils devaient être stationnés dans le bourg pour la palissade.- Le bureau qui nous intéresse, c’est la deuxième porte à gauche. Va falloir être discret, au cas des miliciens patrouilleraient au dessus. Heureusement il y a une marquise sur le pas de la porte, ça nous dissimulera un peu. J’insiste sur le fait qu’on ne doit rien voler, si on apprend que nos éventuelles preuves ont été obtenues illégalement, ça nous retombera dessus. Si aucune preuve n’est trouvée contre moi, je pourrai toujours baratiner. Bon, allons-y en rasant les murs.. Les protagonistes entamèrent leur procession jusque ladite porte et tentèrent de se camoufler du mieux qu’ils purent une fois sur place.Cliquez ici pour dérouler le parchemin... Les aventuriers se dissimulent : Discrétion : Kayana : 20(d20)+6+5(Brouillard)= 31 >< DD16 – Réussite Guzlik : 2(d20)+15+5(Brouillard)= 22 >< DD16 – Réussite Gerbo : 15(d20)+7+5(Brouillard)= 27 >< DD16 – Réussite Allen : 20(d20)+3+5(Brouillard)= 28 >< DD16 – Réussite Personne n’eut de difficulté à se fondre dans le brouillard, la chose fut aisée, mais à présent, il fallait trouver le moyen de passer cette fichue porte.MjöllnirLe Vigoureux ne savait comment réagir pour attirer l’attention. Bon nombre de soldats et de roturiers étaient à l’ouvrage, et bien que l’édifice fût assez solide, il parla bien assez fort pour contredire la vérité. Durant un moment, rien ne se passa, personne ne réagit, et, en sueur, le moine en profita pour s’assoir un moment. Il put alors observer les ombres qui se profilaient en périphérie de son regard, mais n’en prêta nulle attention, vu le nombre de personnes qui travaillaient ici. Ce qui le choqua plus nerveusement, était la facilité avec laquelle ces paysans soulevaient de fortes charges, sans mêmes des outils d’ingénierie.- Hé t’es pas du coin l’ami toi, ça s’voit, hiéhié ‘hips’ fit un homme qui posa une main sur l’épaule du nain. Mjöllnir en sursauta presque. Il venait une fois de plus de penser que ces hommes ne pouvaient qu’être que des zombies, mais celui-ci, manifestement en pause avec sa bière à la main, n’avait rien d’un mort vivant. D’autres se massèrent près de lui, tandis que l’un d’eux préparait un feu.- Tout il est solide ici mon gars, ça fait des jours et des jours qu’on est sur cette portion d’palissade, ouais. L’est bientôt finie, ‘va pouvoir continuer l’tour d’Indroth pour s’protéger efficacement. C’est bien qu’des étrangers ils s’intéressent à not’ sort et s’joignent dans cette guerre, j’trouve ça bien, hein ouais les gars ? - Ouais ! firent tous les autres en levant leur chope.
Chope qui ne tarda pas à atterrir dans les mains du nain. Le godet était sale, comme dans une mine, mais la drôle de liqueur à l’intérieur avait de quoi être des plus suspicieux. La bière était d’un sombre passé, tout comme son arôme qui semblait avoir disparu depuis des lustres, comme si elle était restée au soleil durant des jours.
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Aventurier
Chambre 29
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- Pour sur l’ami ! Mais on n’est jamais d’trop pour construire n’est-ce pas ? Des jours… c’est bien c’que j’me disais … j’ai du cuver longtemps … j’aurais juré que c’matin même vous en étiez très loin ! On est quel jour là ?
Mjöllnir se grattait le crâne comme pris d’une gène soudaine. Il se passait bien quelque chose au niveau du temps, il en avait maintenant la preuve et la certitude. Restait à déterminer combien s’en était écoulé depuis qu’ils avaient pris le Zent et surtout à en trouver la cause mais il avait la délicieuse impression d’avancer dans ses recherches.
Il leva le verre au liquide étrange, trinquant à leur cri de joie … avant de réagir, à contrecoup, comme il convient pour quelqu’un qui aurait abusé de bonne boisson et qui aurait encore la tête en dessous de la ceinture, et sans boire comme il convient pour quelqu’un de malgré tout prudent face à quelque chose qui ressemble plus à du jus de chausses qu’à de la bière, à ce qu’il venait d’entendre : - "Qu’est-c’est qu’c’t’histoire d’Indroth ? D’quel guerre tu parles donc ? Vous ne vous protégez pas juste des Orcs qui ont jeté c’brouillard ? C’est c’qu’on m’a dit, et j’aiderai toujours avec joie ceux qui casseront de la face de porc mais une guerre contre eux, voilà qui m’enthousiasme vraiment !"
Une fois de plus, Mjöllnir ne mentait pas - même s’il ne disait pas plus toute la vérité. Une bataille, avec des Orcs aux os tangibles qui craquent sous les coups et les empêchent de se relever se lançant sur une ville fortifiée, avait un parfum de normalité dont le Nain se saoulerait volontiers. Si tout pouvait se résoudre à ça, il serait un Nain heureux. Malheureusement, il n’y croyait pas une seule seconde …
- J’ai la tête dans l’coton les gars, vous voulez pas m’en dire plus ?
PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}MJ Atlas - Oeil du Dragon, Antre des Brumes PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel Réputation 9
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Maître des Intrigues
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Mjöllnir
Les quelques mots de Mjöllnir firent mouche sur l’interlocuteur, ainsi que ses propres compagnons ouvriers. Sa jovialité se mua soudainement en intense réflexion, puis son visage s’éclaira. Il était difficile de sonder son esprit, tant il semblait pris de confusion, tout comme ses camarades.
- Heu, Indroth ? Je voulais dire Ashaba.. L’homme marqua une pose. Enfin, c’est bizarre, Indroth ça m’dit quel’qu’chose.. - Moi aussi tiens, ça m’est familier, comme si je croyais qu’on y était hé !
Mjöllnir resta silencieux, tout en sirotant son semblant de bière. Rien ne pouvait la qualifier de tel, car ce liquide éventait avait plus le gout d’eau croupie que de la liqueur amère dont les nains étaient devenus experts. Il ne savait quoi penser de la perplexité de ses interlocuteurs, voulaient-ils cacher sciemment quelque chose ? Auquel cas ils n’avaient pas été discrets, ou étaient-ils vraiment décontenancés, comme abasourdis par cette question-révélation.
- On est l’combien au fait Mügen ? Reprit le contremaître - Bah, je sais plus, le trois non ? - On n’est pas l’deux ? fit-un autre ? - Ha ouais héhé, ça doit être ça, la paye elle tombe l’cinq. T’as vraiment cuvé hier mon bon nain, faut aussi te rappeler toute la date tant qu’à faire ? Devant le sourire niais du moine, l’homme s’en étonna et ria un bon coup, tapant sur l’épaule d’un camarade. Bon sang ! Et on n’était même pas invité ! Allez, on est le deux Eléasias, de l’an mille cinq cent quatre vingt neuf mon bon monsieur ! - Que l’temps passe vite fit un des plus vieux, l’air très sérieux.
Mjöllnir n’en crut pas ses oreilles. Se jouaient-ils de lui pour le taquiner ? Une blague humaine de mauvais goût destinée à le déstabiliser ? Pourtant l’homme semblait, autre que son ton dérisoire, assez sérieux, et ne fut contredit par personne.
- J’crois que tu devrais rentrer là où tu crèches mon pote. La guerre, elle est partout dans l’monde, on survit comme on peut, les gens voyagent plus, alors ça fait plaisir de t’voir ouais, mais si t’as plus toute ta caboche.. Laisses donc nous terminer c’te palissade, ça fait des semaines qu’on est d’ssus t’sais.
Le contremaître sourit et se retournât, voyant que ses ouvriers étaient déjà en train de repartir au travail. Il salua le nain de la main et s’en retourna à son tour à ce qu’il devait faire.
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Aventurier
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¤ Fallait-il qu’je m’arrête dans cette échoppe et qu’le monde en profite pour plonger dans la folie ? Qu'est-ce que c'est que cet Indroth ? J'vois qu'Allen pour m'aider à y voir plus clair ... ou Stor mais je doute qu'il soit dans le coin ... ¤
- Par tous les dieux j’ai perdu la raison ! Deux siècles n’ont pas pu disparaître sous la brume ! Attendez vous autres, ‘faut qu’vous m’expliquiez ! Dites-moi au moins qui dirige Ashaba !
Mjöllnir secouait la tête, chassant la folie et l’éclat de rire qui l’accompagnerait s’il la laissait prendre plus de place dans son esprit mais parlant à voix haute comme s’il avait besoin de s’entendre pour être sur de ne pas dormir. Rester auprès des travailleurs ne lui apporteraient rien de plus. Soit ils étaient fous, drogués ou sous l’influence de quelque magie et il ne pourrait rien pour eux, soit ces possibilités étaient siennes … et il devrait trouver une manière de s’en assurer. Le besoin de retrouver ses compagnons Coureurs du Gué - s’ils existaient encore … peut-être n’avaient-ils pas fait ce même saut dans le temps – s’imposait à lui, impérieux, il devait se raccrocher à quelque chose.
- Holfast Harpécu, j’avais raison d’dire que c’beffroi sonnait n’importe comment, c’est tout le temps qu’est déglingué par chez toi ! Prépare-moi une bonne choppe, cette histoire me donne soif !
Le pas rapide du Nain se changea en trot tant il lui tardait de partager avec quelqu’un l’inimaginable situation de la palissade et tout au long du trajet, il imagina ce que le monde avait pu devenir au regard des quelques mots de Mügen, tout ce qu’il avait connu de stabilité réduit à poussière, gerbe de sang, pierres brisées et arbres arrachés sous le poids d’armées de monstres et d’humains. La sauvagerie régnant partout en dehors des cités de plus en plus fortifiées et le monde plongé dans cette fichue brume ! Ca ne pouvait être vrai, ce devait être un rêve, oui, ou le jeu d’un Kalkenik qui lui avait fait passer une porte à son insu…
PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}MJ Atlas - Oeil du Dragon, Antre des Brumes PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel Réputation 9
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Kayana ne s'attendait pas du tout à cela mais alors pas du tout. Elle qui se disait justement que le garde n'était qu'un trouillard, pas fichu de prendre son courage à deux mains et d'aller voir de plus près... C'était décevant. Encore plus décevant encore quand il fit un pas en direction de la caserne. Mais à se moment là, il s'écroula au sol, un jet de lumière venait de le frapper en pleine tête. Stupéfaite, la roublarde s'était immobilisée et regarda en l'air, là où devait approximativement être venu ce jet. Bien évidement, elle ne vit rien d'autre que ce brouillard.
¤ Alors ce que l'humain avait dis à l'auberge était vrai? Il y aurai vraiment des monstres caché dans ce brouillard? ¤
Crédule, la demi elfe repris son chemin vers la porte et tout en s'approchant, elle vit une chose ailée s'approcher du corps.
¤ Il va le dévorer?! Non s'pas possible! ¤
Sans s'en rendre compte, elle avait accéléré le pas. Elle n'avait jamais vu auparavant de monstre sur le point de dévorer un homme et c'est pour cela qu’inconsciemment elle se rapprochait, pour voir de ses propres yeux ce festin. Mais bien vite, elle reconnu Guzlik derrière les traits du monstre.
¤ Heu... Mais qu'est ce que j'ai mangé ce matin? J'ai pas assez dormis? Est ce le brouillard qui me donne pareil hallucinations? Guzlik un monstre carnivore... Si c'est le stress, c'est pas drôle! Ressaisi toi et vite, tu vas bientôt devoir te mettre à l’œuvre! Déjà que tu n'as pas tout ce qu'il te faut, ta concentration doit être à son maximum pour que rien ne loupe! ¤
Mais il fallait le reconnaître, le petit être ailé que Kayana appréciait pour sa méfiance, venait encore de gagner des points après ce qu'il venait de faire. C'était efficace. Simple mais efficace. Avec un sourire, elle se demanda comment réagirait papy Laenan qui s'évertuait à faire des sorts complexes pour obtenir parfois le même résultat. Une étincelle de respect brillait dorénavant dans les yeux de la roublarde qui ne connaissait rien en la magie mais savait en reconnaître l’utilité dans certains cas. Elle en était sûre maintenant, elle allait bien s’entendre avec lui, Guzlik qui lui ressemblait un peu mais en miniature. Elle se mit à penser qu’elle pourrait compter sur lui pour entrer dans le bureau. Mais elle n’oubliait pas non plus son professionnalisme, elle devait avant de laisser sa vie entre les mains de quelqu’un voir bien évidemment s’il était apte à la garder. C’est pourquoi, dès lors elle observa discrètement son compagnon…
En regardant l’intérieur de la caserne, la jeune femme se dis qu’elle aurai du ramener un panier de nourriture avec elle. En cas de fuite, elle aurait très bien pu jouer une jeune fille distribuant généreusement de la nourriture que sa mère avait donné pour remercier les gardes de l’effort qu’ils faisaient pour les protéger. Mouai c’était douteux quand même, surtout lorsqu’on voyait avec quelle genre de personne elle traînait…. Il était trop tard de toute façon, il valait mieux qu’elle n’y pense pas et qu’elle suive bêtement le guide. Mais lorsqu’elle entendis la remarque d’Allen, Kayana se sentis immédiatement touchée par se qu’il venait de dire.
¤ Bin merci ! Je ne comptais pas du tout voler quoi que ce soit mais rien que pour ce qu’il vient de dire je crois qu’une bricole ou deux ne feront rien de mal… Homme de parole oui c’est vrai qu’il l’est mais là… Ah moins que j’arrive à magouiller quelque chose comme le fait qu’il vient de payer mes charmes ? Je me demande s’il est marié… Tiens une idée qui explique le pourquoi du comment de ma présence dans le bureau du Capitaine avec Allen!… Mmmm on verra. ¤
Confiante dans ce qu’elle comptait sortir comme excuse, oui car il faut toujours prévoir une issue de secours, Kayana longea le mur de gauche tout comme les autres. Et grâce au brouillard elle n’eut qu’à faire attention au bruit qu’elle pouvait faire non à sa présence. C’est pour cela que bien qu’elle porta une jupe et non ses chausses noirs, elle réussi avec facilité à atteindre son objectif sans se faire repérer. Les autres aussi réussir. Guzlik ne s’en sortais pas trop mal ça aller espérons qu’on ne les découvre pas… Ca y est elle était maintenant devant sa mission. Prenant une grande inspiration, elle regarda la porte puis s’agenouilla pour voir de plus près. Dès lors elle ne se concentrerai sur rien d'autre que sur cette porte.
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erbo était plus que déçu par l'échec lamentable de son sort. Les hommes n'étaient pas tous aussi prévisibles... Et la facilité avec laquelle Guzlik s'était débarrassé du gêneur ne faisait qu'ajouter à son amertume. Le visage fermé, ruminant sa défaite, le gnome suivit le groupe silencieusement, sas prêter grande attention à ce qui les entourait, si ce n'était aux paroles d'Allen.
Mais tout cela était déjà presque oublié quand ils arrivèrent devant la fameuse porte... Celle pour laquelle la jeune Kayana avait été engagée. Gerbo était curieux de savoir comment elle allait l'ouvrir, mais il y avait mieux à faire que de la regarder agir. Il fit un signe aux autres pour attirer l'attention, puis pointa deux doigts vers ses yeux avant de les porter vers la cour, signifiant qu'il surveillait ce côté du couloir. Même si la caserne semblait plutôt calme, il n'était pas impossible qu'un garde débarque sans prévenir... Après tout, ils étaient ici chez eux !
Le gnome trouvait d'ailleurs assez intéressant, voire même excitant de s'immiscer ainsi dans les affaires des autorités du village... Qui sait ce qu'ils allaient y découvrir ?
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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e pixie voleta en direction de la cour intérieure. Il n’avait finalement pas été très compliqué de passer la porte de la caserne sans se faire remarquer. Décidément, ces oreilles rondes étaient facilement maitrisables. Guzlik continuait d’avancer en sautillant joyeusement, scrutant de ses grands iris les moindres recoins rendus si peu visible par cette satanée purée de poix. Il se frotta les yeux nerveusement, comme pour essayer de retrouver sa vue et se tourna vers Allen avant de murmurer la bouche en cœur - Maintenant, on va voir de quoi est capable notre jolie Kayana. Moi, je vais me planquer sur la marquise. Je doute qu’on me repère facilement de là haut. Et puis malgré le brouillard, j’aurais peut être la possibilité de vous prévenir assez vite si quelqu'un approche... Puis, s’adressant à Gerbo : Et si tu sens que le danger est proche mon pote, tu peux toujours siffler et je viendrais t’aider... D’un air un peu moqueur, Guzlik se pencha vers la serrure, y colla son nez comme pour l’examiner de plus près, se retourna vers Kayana d’un air mutin et lui adressa un clin d’œil, comme pour lui lancer un défit.¤ A toi ma belle, il est temps de jouer de tes épingles à cheveux ¤ Puis le petit être fée s’envola pour se percher sur la marquise la main bien tendue en visière sur le front. Il sera prêt à agir en cas de danger.
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