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Les Héros de l'Ombre de la Harpe, Mjöllnir, Guzlik, Kayana, Gerbo
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Fée de comptoir
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uzlik regardait la charmante demoiselle du coin de l’œil. Un drôle de pressentiment l’accaparait tandis que la douce voix de cette jeune femme chantait à ses oreilles pointues. Le petit être fée n’avait pas très envie d’accorder sa confiance à Kayana. Jolie et charmante, il en allait sans dire. De plus, elle semblait dotée d’un sacré tempérament et Guzlik aimait les gens de caractère. Mais elle jouait trop de ses charmes et une telle créature au milieu d’un groupe d’hommes, ça risquait de causer beaucoup trop de dégâts. S’il l’avait rencontrée en d’autres circonstances, cette donzelle lui aurait très certainement plu mais là, son comportement aguicheur commençait à l’agacer. Mais il lui fallait à tout prix contrôler son irritation. Le jeune joueur de violon était connu pour s’énerver très rapidement, mieux valait donc essayer de canaliser au mieux ce sentiment d’agacement qui commençait à monter en lui. Ses yeux se tournèrent vers Gerbo, le pixie essayait de lui lancer un avertissement du regard. Mais celui-ci semblait comme ensorcelé par les beaux cheveux de cette charmante créature et ne voulait rien voir. Le lecteur devenait soucieux. Ce n’était pas le bon moment pour que l’un des siens tombe amoureux. Cette femme cherchait à les manipuler en usant de ses atouts féminins. Le rouge commençait à monter à ses pommettes.- Vous trouvez mon copain à votre goût vous aussi ? Et bein on est pas sortie de l’auberge ! dit il en tapant du plat de la main sur la table. N’allez pas croire que je suis jaloux Kayana mais je vous trouve juste brusquement un peu trop aguicheuse pour être honnête. Vous vous invitez à notre table, vous cherchez à nous soutirer de l’argent en nous proposant vos services de serrurière et maintenant que vous voyez que ça ne marche pas, vous chercher à accaparer l’attention de l’un des notre en usant de votre doux sourire... Il faudrait être fou pour ne pas y succomber et vous le savez mais... Je trouve ça un peu gros quand même. Qu’est ce qui nous prouve que vous ne chercher pas à nous amadouer pour arriver à vos fins mademoiselle ? Et d’ailleurs, que cherchez-vous réellement ? Un brigand vous aurait-il soutirée votre bourse pour que vous soyez tout à coup dans une si grande détresse financière ou faites vous partie de ces femmes prête à tout pour de l’argent ?
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Aventurière
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Lorsque le dénommé Guzlik l’avait interpellée, Kayana l’avait regardé et son sourire charmeur adressé à Gerbo, quelques secondes plus tôt devint plus réservé. Mais bien vite, un sourire éclatant vint s’étirer sur ses lèvres rouges.
¤ Et bien ! Celui là a l’œil ! Moi qui pensais que c’étaient tous des bons à rien, en voilà un qui a de l’esprit ! Ca me plaît !¤
- Je suis flattée par vos compliments et c’est pour cela que je ne prendrai pas comme une offense les reproches que vous venez de me faire. Au contraire, votre méfiance à mon égard m’amuse beaucoup. Je n’ai pas séduit votre ami après avoir « conclut » le marché. Je lui plaît apparemment et j’ai pensé qu’être aimable lui ferai plaisir. Mais je vois que cela ne vous satisfait guère Guzlik. Je n’ai pourtant aucune mauvaise intention contre votre ami et plus largement contre votre groupe. Je veux juste de l’or qu’y a t-il de mal là dedans ?
La demoiselle tout en posant cette question pencha la tête légèrement de coté toujours tout sourire comme une enfant qui pensait être dans son bon droit.
- Mais vous avez raison, je pourrai être prête à tout pour l’argent. Enfin presque, je ne suis pas folle au point de laisser ma vie pour un sac plein de pièces d’or. Je comprends néanmoins vos inquiétudes pour votre ami et je ne compte pas à vous inquiéter d’avantage, après tout je ne vais pas rester éperdument dans votre groupe d’aventurier, ma mission terminée, l’or dans la poche, je repart sur la route.
Elle qui avait depuis le début de la conversation avec les étrangers agis de façon détourné fit pour la première fois un sourire sincère sans cacher outre mesure ses intentions.
L’être ailé l’avait mise de bonne humeur et la jeune femme ne voyait pas en quoi il serait bon pour elle de continuer sa mascarade car si l’un d’entre eux avait un doute, les autres n’allaient pas tarder à réagir de même. Elle n’avait rien à craindre d’eux, donc pas de quoi en faire tout un plat si elle couchait par intérêt. Elle regarda Gerbo se demandant s’il aurait toujours envie d’elle après ce qu’il venait d’apprendre.
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Maître des Intrigues
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Deuxième jour de la Première Chevauchée d'Eléasias, Anno : 1372Localisation Géographique : Gué d'Ashaba - Auberge du Cerf Blanc Localisation Temporelle : Zénith – Cadran : Inconnu Météorologie : Brouillard dense (23°) – Force du vent : Aucun
Compagnie: Les Coureurs du Gué, Silupin, Allen, Holfast et Kayanaolfast indiqua que le beffroi était en parfait état de marche, et que si celui-ci sonnait les douze coups, c’est qu’il était effectivement midi. Il était cependant impossible de vérifier par soit même à cause de la vision gâchée par la purée de pois. Cela avait quelque chose de troublant et d’inquiétant, le temps semblait détraqué.. Qu’en était-il des habitants ? Allen répondit à la jeune femme par l’affirmative, si celle-ci préférait voir l’argent tout de suite, l’homme d’âge mâture était tout à fait prêt à partir, dès que les autres l’étaient aussi. De son côté, Valis déplaçait légèrement ses pions selon les paroles des parties présentes. Il semblait réfléchir. Il plaça soudain une Tour devant les autres pions en la faisant avancer délicatement, puis la coucha ; Celle-ci roula un court instant, formant presque un arc de cercle. | | - Tout ce que je puis affirmer, c’est qu’à Phlan, tout commença par une brume tout à fait semblable, mais néanmoins intermittente. Elle n’était pas omniprésente comme ici, ce qui a pour effet de m’inquiéter davantage. On rapporte aussi les témoignages de nombreux survivants, s’accordant sur le fait que la brume abritait d’étranges créatures. Je n’en sais pas plus, mais je sais cependant de source fiable que tout cela avait un rapport avec le culte de Baine. De nos jours, Baine n’est plus, mais si vous attendez et observez, vous remarquerez que certains clercs, dissimulés sous les atours d’autres divinités, vouent toujours une sainte terreur au Seigneur Noir, et pis encore, ceux-ci sont pourvus de pouvoirs divins. Si cela est possible, cela veut clairement dire que le Tyran est de retour, ou du moins, qu’il essaie de revenir. Qu’on essaie, de le faire revenir.. Alors méfiez vous des prêtres, défiez vous d’eux. Le temps joue contre nous, le terrain est posé et nous sommes engagés dans la partie, si nous ne voulons pas être éliminés d’entrée, il va falloir jouer serré.
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Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers.. |
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Fort peu rassurant, mais néanmoins réaliste et sincère, Valis termina sa phrase en faisant défiler les pages d’un livre dont il lu le contenu, comme si plus personne n’était présent. Mjöllnir, rouspétant dans sa barbe, adressa son salut à l’assemblée et leur donna rendez-vous ici même dans la soirée, en espérant que chacun puisse apporter du sien dans l’affaire. Le moine se mit donc en route et les poils de son corps se hérissèrent immédiatement une fois dehors. La brume surnaturelle avait quelque chose de dérangeant et d’hostile, perçant l’intimité comme un observateur inconvenant, mais la menace n’était pas clairement identifiable. Arpentant les chemins du bourg, le nain se perdit deux fois avant de retrouver les bruits de construction de la palissade. Il avait observé le comportement des citadins, et rien n’indiquait que ceux-ci soient perturbés par le fait que le temps se soit avancé. Le temps restait implacablement nuancé de gris. Mais quel ne fut pas l’étonnement du Garrot d’Ours lorsqu’il découvrit que cette palissade avait semble-t-il, énormément progressé en l’espace de quelques petites heures. Quel phénomène pouvait être à l’origine de cela ? Le mur de protection était déjà à plus de la moitié de sa version finale, cela était aberrant.
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Quêteur de Chants
Aucune chambre
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Silupin ne savait plus quoi faire.
D'une part Mjöllnir souhaitait partir tout seul vers la barricade, et venait d'ailleurs de le faire, ce qui n'était pas très prudent vu les circonstances.
D'autre part Valis, le chef du groupe ne souhaitait apparemment plus quitter l'auberge, préférant y rester pour réfléchir à la situation.
¤ Si nous ne bougeons pas, comment résoudre d'énigme ? ¤
Et il y avait cette Kayana qu'il avait proposé de suivre, paroles qu'il regrettait d'avoir prononcer. En effet, qu'est-ce qui prouvait que celle-ci ne se dépêcherait pas de lui trancher la gorge avant de s'enfuir avec l'argent de l'aubergiste ?
Comme personne ne semblait s'occuper de lui, Silupin se glissa dehors. Après tout, vu sa petite taille, il pouvait aisément partir enquêter seul. Il l'avait déjà fait au matin, et sans une malchance ahurissante, il n'aurait jamais été découvert.
¤ Je vais leur montrer de quoi je suis capable. Après, ils me considéreront avec un peu plus de respect ! ¤
D'un pas rapide, le barde s'éloigna de l'auberge en direction de la petite agglomération.
Ecoutez ma musique, écoutez mes chants, écoutez mes histoires, et laissez-vous envoûter !
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Fée de comptoir
Aucune chambre
Aucune gemme
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cause de sa petite taille, Guzlik était obligé de lever la tête pour écouter les paroles de la demoiselle qui était bien plus grande que lui. Sa nuque commençait à le tirer et il esquissa une grimasse de douleur. Il passa sa main derrière sa tête et fit quelques petits gestes en agitant les épaules et les bras pour essayer de se détendre la nuque puis avala une gorgée d’eau. Maintenant qu’il avait exprimé sa méfiance, il pouvait retourner à ses rêveries. Après tout, Gerbo n’était pas assez idiot pour se laisser envouter par le chant d’une sirène... C’est du moins ce que le pixie espérait. Ses jambes commencèrent à s’engourdir et une excitation bien connue par le petit être fée s’empara de lui. Le lecteur sauta de son tabouret et commença à gigoter autours du groupe. Il vit Mjöllnir et Silupin s’éloigner et leur souhaita bonne chance par un geste de la main puis se tourna vers Valis.- Bon, on fait quoi finalement ? On voit en quoi Kayana peut nous aider et on essaie de pénétrer dans les bureaux ? Si vous le souhaitez, je peux faire le guet. Avec mes petites ailes, je passe facilement inaperçu en voletant loin de portée des regards. Et puis, j’ai de quoi nous défendre dit il en moulinant l’air à l’aide de ses poings serré comme s’il boxait un dragon imaginaire et je commence à m’ennuyer ici. J’ai bien mangé, je me suis bien désaltéré, maintenant, j’ai envie de jouer aux espions...ou au chat et à la souris...ou encore à cache cache! De toute façon, tout ça est, en quelque sorte, au programme du jour. Guzlik applaudit en prononçant ces dernier mots, l’appel de l’aventure se faisait sentir et le lecteur était de ceux qui avaient besoin de se mettre en danger pour se sentir vivre. Alors on fait quoi ? On y va hein ? On ne va pas continuer à perdre notre temps comme ça ce serait idiots non ?
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Aventurière
Aucune chambre
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- Effectivement, ce serait stupide de continuer à attendre ici.
Kayana avait détaché ses yeux de Gerbo. Guzlik avait raison, elle avait perdue assez de temps. Si Gerbo s’intéressait toujours à elle, il le lui ferait savoir, inutile donc qu’elle attende sagement qu’il se décide lui. Elle fis un pas dans la direction de l’ex capitaine.
- Mais d’abord je dois voir cet argent. Allen, quand vous voulez.
Et se retournant vers l’être ailé qui l’avait tant amusée tout à l’heure, elle lui proposa un peu de distraction.
- Dites moi, ça vous direz de nous rejoindre ? D’après les propos de l’autre, elle montra du menton Valis, il vaut mieux sortir en nombre, ça vous dégourdira un peu avant l’action. Et je doute qu’avec la brume, quelqu’un remarque votre physique particulier. Fit elle avec un clin d’œil.
Mais se rappellant soudain d'une chose cruciale elle se tourna vers le soldat aguerri.
- Pourrai t-on après avoir vu l’argent, faire un détour vers le bureau du Capitaine ? Je pourrai réfléchir à un moyen d’entrer. Bref autant profiter du fait que je sois dehors pour repérer les lieux.
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Aventurier
Chambre 29
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Ainsi donc la matinée entière s’était éclipsée sans qu’ils s’en rendent compte ? La nouvelle n’avait rien de rassurant même si elle mettait de côté l’hypothèse de l’attaque et la suite l’était moins encore. Le retour de Baine le fléau … était-ce possible ? Une fois de plus, le moine douta être à sa place. Que pourrait-il bien faire si les dieux eux-mêmes se lançaient dans la partie ? Mjöllnir était-il cette tour, protégeant de sa masse ses compagnons d’aventure, qui n’était qu’à un pas de … tomber ? Pour soucieux qu’il fut, le choix du Nain était fait et toutes ses craintes ne purent freiner son pas puissant.
Le voile brumeux lui faisait plissé les yeux et le visage autour, dans une curieuse grimace, pour essayer de percer à jour la réalité qu’il dissimulait trop bien et comme pour l’empêcher de s’infiltrer en lui. Il s’arrêta net en voyant l’état d’avancement des travaux. Interdit. Tout semblait dire qu’il y avait bien plus que quelques heures à avoir disparu, des jours entiers si quelque intervention divine n’était là aussi à l’œuvre ! Le vigoureux referma sa bouche entrouverte de surprise, crachant pour chasser la brume qui avait pu s’y glisser, cherchant parmi les travailleurs quelque géant, avatar divin ou mage responsable du prodige.
Sur la défensive, tentant néanmoins de ne rien en laisser paraître, il s’approcha encore à la recherche de quelqu’un disposé à l’entendre : - "Oï camarades ! C’bien ici qu’il faut s’présenter pour aider à la construction d’la palissade ? Deux bras puissants comme des troncs qu’j’vous offre pour protéger la cité !" C’était vrai, il n’avait pas à mentir, même si la construction n’était pas son but. Au milieu d’eux, il en apprendrait sans doute plus et parviendrait à éclaircir la sombre menace qui planait sur Ashaba...
PG Mjöllnir “Poing-de-Cendres” Noirmarteau du Monastère des 9 Portes - Moine Nain Phrénique - niv 7 (FP9) {FICHE}MJ Atlas - Oeil du Dragon, Antre des Brumes PJ Gaerlhach'dhin - Rôdeur-Druide Demi-elfe - niv 2 {FICHE}PJ Arzhaelig Tenedor de la Main des Mystères - Barde Humain Demi-fée - niv 7 (FP9) {FICHE}PNJ Kiirmyeti - Main des Mystères, Explorateur du Surnaturel Réputation 9
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Explorateur
Aucune chambre
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e gnome, se grattant la tête, regarda Mjöllnir, puis Silupin sortir de l'auberge. Les paroles de Valis le préoccupaient bien trop pour qu'il se souciât du départ de l'halfelin, qui quelques secondes plus tôt promettait d'accompagner la jeune fille... Celle qui déjà, à peine arrivée, provoquait maintes réactions parmi les Coureurs du Gué. Remarquant ses œillades inquiètes, Gerbo adressa un clin d'œil discret au Lecteur, montrant par ce geste qu'il était loin d'être fasciné par les allusions lubriques de cette obsédée de l'argent. Elle était jolie, certes, et en d'autres circonstances, il aurait volontiers profité de l'invitation pour connaître les dessous si mystérieux de cette demi-elfe -qu'elle fût, ou pas, intéressée.
Mais l'heure était grave, et il fallait à tout prix agir, ne pas adopter un jeu passif... Les adversaires, quels qu'ils fussent, maîtrisaient déjà leur tactique sur le bout des doigts... et il fallait les forcer à changer leurs plans.- Je ne peux malheureusement pas vous accompagner dès à présent, si vous partez, car j'ai besoin d'une demi-heure pour me préparer à nos escapades prochaines... dit-il en tapotant sa sacoche à l'attention de Guzlik et Valis, qui savaient qu'elle contenait son grimoire. "Vous n'avez qu'à me rejoindre ici ? Je redescendrai à ce moment là..." Il espérait qu'ils resteraient là à l'attendre, qu'ils ne se séparent pas encore... Ce qu'ils feraient sûrement si la requête osée de la jeune Kayana n'obtenait pas de réponse favorable. En partant, il glissa quelques mots à Valis.- J'aurais voulu discuter encore longtemps avec vous du retour de Baine et du Zhentarim... Mais le temps presse. Bonne chance, et prenez garde. Puis, tout haut :- Aubergiste, pourriez vous me mener à la chambre, je vous prie ? J'ai grand besoin d'un peu de calme... Ce message a été modifié par Gerbo le Blaireau le Samedi 21 Juin 2008 à 15h55
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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Maître des Intrigues
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Deuxième jour de la Première Chevauchée d'Eléasias, Anno : 1372Localisation Géographique : Gué d'Ashaba - Auberge du Cerf Blanc Localisation Temporelle : Zénith – Cadran : Inconnu Météorologie : Brouillard dense (22°) – Force du vent : Aucun
Compagnie: Les Coureurs du Gué, Kayana, Holfast et AllenTousinsi, après le départ de Mjöllnir et de Silupin, ce fut au tour du petit Guzlik et de la charmante Kayana de quitter les lieux en compagnie d’Allen. Holfast acquiesça quant aux propos de l’illusionniste et lui céda la clef d’une chambre à l’étage pour qu’il puisse étudier en paix. En temps normal, la fenêtre aurait donné une vue très sympathique sur le fleuve et quelques bâtiments éloignés, mais les choses étant ce qu’elles sont, l’étrange brouillard empêchait de voir quoi que ce soit plus loin qu’un petit jet de pierre. D’un pas lourd, Allen se leva et présenta la sortie de son bras. La roublarde passa la première, suivit de Guzlik qui avait opté pour la marche.- On se retrouve au second croisement, tout droit puis à gauche Gerbo, on t’attendra avant d’entrer en action, d’accord ? fit l’ancien capitaine d’un ton rassurant, avant de sortir lui aussi de l’auberge.
L’air étrange et mystique emplissait l’esprit des aventuriers. Jusque lors, la demi-elfe n’avait pas encore pris conscience de l’état même de ce brouillard qui était apparu soudainement. Elle tenta de réprimer un frisson en repensant aux paroles de Valis. Peut-être des paroles en l’air, aucune brume ne pouvait empêcher quelqu’un de sortir, mais ici, en ce lieu, rien n’avait l’air naturel. L’air était assez suffoquant, bien que tout à fait respirable. Aucune activité vivante ne semblait apparaître dans les parages, pas un seul bruissement, pas un seul animal errant, pas un seul oiseau. Tout semblait mort et vide sur le chemin qu’arpentaient les libérateurs, comme si chaque habitant semblait avoir disparu. En chemin détourné, Allen emmena ses deux amis vers une sorte de cachette où il entra un court instant, puis ressortit avec des pièces de platine entre les doigts, exactement ce qu’avait promis l’homme à Kayana. Avec un sourire, il s’en débarrassa et revint sur le chemin qui mena vers la caserne. Là-bas, la vie semblait enfin être présente dans les quelques allers-retours de gardes et de roturiers en plein travail, mais la question était de savoir quel travail sous ce temps des plus étranges. Quelque chose percuta les fesses de la demi-elfe de plein fouet, sans pour autant la faire avancer d’un pas. Elle hoqueta sous la surprise et se retourna rapidement pour découvrir un Gerbo se massant la tête. Le petit mage semblait être très soulagé, non pas pour avoir touché la créature idyllique, mais pour vite avoir retrouvé ses compagnons. A en juger par son essoufflement, il avait du avoir couru jusqu’à l’endroit de rassemblement indiqué par Allen. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est qu’il n’avait pas été pressé de les retrouver, mais il avait remarqué d’étranges ombres en périphérie de son propre regard qui semblaient suivre sa progression. Mû par la peur d’être seul, il avait alors accéléré le pas pour en finir. Allen indiqua la caserne du doigt, elle se trouvait de l’autre côté du chemin, à une dizaine de mètres. Une grande double porte ouverte donnait sur une cour intérieure, cette même double porte était gardée par un unique garde..
Mjöllnir n’avait pas trouvé de réponses à sa proposition d’aide, bien que la vie grouillait autour de lui, les gens semblaient absorbés par leur tâche de construction. Il ne comprenait pas comment une telle force pouvait avoir bâti aussi vite, mais le plus important pour lui était de venir en aide à cette population, alors il les aida du mieux qu’il pu.
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Explorateur
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erbo jeta quelques regards inquiets derrière lui, mais il ne vit aucune des silhouettes ombrageuses qu'il pensait à ses trousses. Rassuré, il dit d'une voix calme et posée, à l'attention de la jeune femme :- Nous pouvons tous les deux nous estimer heureux que vous ayez un si grâcieux popotin, mademoiselle, sans quoi le choc aurait pu être plus douloureux. Ce fut sans doute sa façon à lui de s'excuser, tandis qu'il passait ses doigts longs et fins dans ses cheveux comme pour se recoiffer, arborant un sourire malicieux et satisfait. Mais s'il semblait en rire, ses yeux et son esprit étaient déjà sur l'entrée gardée de la caserne. Il était évident qu'il ne fallait pas que le garde les voit, sans quoi le petit groupe risquerait d'attirer inutilement l'attention... Et il leur faudrait alors trouver une raison convaincante pour entrer. ¤Que nenni ! Allons au plus simple, et au plus rapide.¤
Sans demander leur avis aux autres, il se mit alors à réciter les ultimes paroles d'une incantation toute fraîchement apprise, gesticulant sur le même rythme d'une manière étrange et saccadée. Il fourra tout à coup sa main dans une des poches de son gilet, et en sortit aussitôt une petite boule de couleur blanche, qui fondit et s'évapora en un instant tandis que son bref rituel touchait à sa fin. Un battement d'ailes de mouche plus tard, un terrible barouf se déclara sur la gauche, pas très loin d'eux. On aurait dit qu'une pile de tonneaux s'était effondrée, entraînant de vives protestations et un début de bagarre.- Suivez moi ! Souffla alors le gnome à ses compagnons, avant de trotter discrètement à l'exact opposé de l'origine des bruits. Dès que le garde quitterait son poste pour aller calmer l'affaire, le petit groupe n'aurait qu'à se glisser dans le bâtiment... Gerbo avait fait en sorte d'éloigner suffisamment la source des sons pour que l'homme d'armes la pense dissimulée par la brume. Le temps qu'il comprenne, ils auraient largement le temps de passer...
Cette simple illusion, sans aucune lésion, te fascine et te ronge, t'emmène dans les songes.Fiche de Gerbo
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