Les Héros de l'Ombre de la Harpe, Mjöllnir, Guzlik, Kayana, Gerbo

Silupin adressa un sourire reconnaissant au guerrier quand celui-ci lui ota ses liens et le souleva.

- Vous voyez, j'avais dis la vérité. J'espère maintenant que nous pourrons nous faire confiance mutuellement.

Ses pieds prirent contact avec le sol et c'est d'une démarche claudicante qu'il pénétra dans l'auberge à la suite de Valis, les jambes ankylosées.

Récupérér ses armes lui semblait un priorité dans les temps troublés que vivait cette région. Mais le barde n'osa pas demander son arbalète au pixie dissimulé sous le manteau du moine. Et il ne put quémander ni sa fronde, ni sa dague au Gnome de Roches qui s'entretenait avec Holfast Harpécu.

¤ Il explique la situation à l'aubergiste. Je n'aurai donc rien à apprendre à celui-ci. J'espère qu'il ne regrettera pas de m'avoir payé. ¤

L'halfelin écouta Holfast Harpécu leur proposer son aide, préoccupé par la situation inquiétante, avant de pouvoir lui adresser quelques mots :

- Je ne suis pas allé très loin en suivant cette canaille de Zent. Il est tombé dans le piège de ces gens. Donc je ne peux pas vous apporter plus d'infos que celles dont on vient de vous communiquer.

Silupin vit Allen proposer à son tour ses services. Mais un doute lui vint sur l'efficacité de celui-ci.

¤ S'il n'a rien vu venir, et qu'il s'est fait déposséder facilement de ses fonctions, peut-il vraiment apporter une aide utile ? ¤

Le barde se garda bien de proférer ces critiques à voix hautes. Il venait à peine de gagner la confiance des membres du groupe. Et d'ailleurs, il savait qu'il se trompait peut-être. Et cette ville avait besoin de toutes les bonnes volontés pour s'en sortir. C'est pourquoi il décida de prendre la parole :

- Moi je ne suis qu'un barde, et petit avec ça. Mais si je peux être utile aux gens de cette bourgade avec lesquels j'ai passé une soirée formidable pendant la fête, alors je ferai tout mon possible pour les aider.

Rasséréné par sa liberté retrouvé, il fixa tour à tour ses différents interlocuteurs.

orsque tous rentrèrent dans le village, Guzlik avait cherché à se faire discret, le plus petit possible, pas un cheveu ne devait être aperçu par les habitants du village, car on ne savait pas ce que ces oreilles rondes seraient capable de faire en présence d’un être fée. Mais l’homme qui les accompagnait ne semblait pas menaçant. Et Dieux qu’il était difficile de se cacher dans les jupes d’un nain, arbalète et arcs en main. Le temps était il venu pour le pixie de refaire surface ?
De manière très égoïste, Guzlik espérait que le dit Tatipiou leur avait mentit. Il aimait sa nouvelle arme comme un nouveau jouet et n’avait aucune envie de s’en séparer. Cependant, il serait pourtant rassurant de se faire de cet étrange petit homme et des propriétaires de l’auberge de nouveaux alliés. En tout cas, ce serait plus rassurant que d’avoir tout le village sur le dos et de devoir s’enfuir et se cacher à nouveau.

¤ Se cacher encore et toujours, je commence à en avoir ma claque. ¤

Mais les choses avaient l’air de bien se passer. Le Lecteur avait profité du fait que les rues lui semblaient désertes et que l’ambiance générale de l’auberge était en leur faveur pour se libérer de l’étreinte de Mjollnir, heureux de pouvoir respirer à nouveau et de voir que ses craintes n’étaient pas fondées. De plus, l’invitation à déjeuner lancée par l’aubergiste n’était pas tombée dans l’oreille pointue d’un lutin sourd.

- Oh que bien volontiers, lança-t-il l’air de rien en se montrant au grand jour, je meurs de faim. Pour défendre le village, vous pouvez compter sur moi et sur mes bras musclés. Et non, vous ne rêvez pas, je suis petit mais costaud, puis il cru bon de rajouter, et gare à celui qui me prendra pour une poupée.

Tout en prenant place à côté de Gerbo, le Lecteur enlaça l’arme qu’il avait confisquée à Silupin.
"J’ai vraiment pas envie de la lui rendre, tu crois que je peux la garder encore un peu dis ?" chuchota-t-il à l’oreille de son ami gnome.

ilupin n'entendit pas les paroles chuchotées par Guzlik. Quelques instants plus tôt, un large sourire avait illuminé son visage à l'apparition du Pixie quittant la cachette que Mjöllnir lui offrait. Son regard s'était fixé sur l'arme dont il avait été dépossédé.

¤ Ah ! Le voilà enfin. J'ai hâte de récupérer mon arbalète. ¤

Cette arme était sa préférée. Elle représentait une certaine sécurité pour lui. Sa petite taille, handicap avéré par rapport à de nombreuses races, était quelque peu renforcée par la possession de cette arbalète. Car avec celle-ci, il pouvait espérer toucher un adversaire à distance, donc éventuellement l'abattre, ou au moins le blesser et ainsi obtenir une chance de lui échapper.

C'est donc avec des yeux avides qu'il regardait le Pixie. Une certaine exaspération envahit le barde en voyant que Guzlik ne lui rendait pas immédiatement son arme. Pire, les bras serrant l'arbalète démontrait que le Pixie pour l'instant aucune envie de la restituer.

- L'ami, lui dit Silupin qui maîtrisa sa voix.

Rien ne servait de s'énerver. De plus, venant à peine de revenir dans les bonnes grâces du groupe, il ne lui fallait pas ruiner son nouveau statut.

- Vous avez eu la preuve que je n'avais pas menti. Soyez donc assez aimable pour me rendre mon arbalète.

Un sourire amicale aux lèvres, l'halfelin tendit une main vers le pixie.

Mjöllnir se gratta la barbe de ses mains gantées … Ainsi donc une part de la population –ils ne pouvaient être que deux- ne demandait qu’à se rebeller contre la folie qui frappait Ashaba. S’ils trouvaient le moyen de faire ouvrir les yeux à une plus grande part, un soulèvement se ferait de lui-même et ramènerait l’ordre dans la cité.
¤ Du chaos pour chasser le mal … Les humains … ¤
Bien que l’idée dérangeât profondément la logique du Nain, aucune autre solution ne lui sautait aux yeux … à moins de ...

- Bon les gars. M’est d’avis qu’il est temps d’arrêter d’pleurer sur vos sorts et d’se bouger pour changer les choses. Avec vos trognes affichées sur les murs de la ville, ça risque d’pas être évident, faudrait vraiment vous déguiser si on r’part en ville. Et trouver un moyen d’prouver que l’origine d’la purée de poix est lié à tout ça.

Le Moine cherchait dans toutes les directions de quelle manière ils pourraient faire avancer les choses comme s’il disposait de pions à déplacer sur un plateau de jeu.

– Allen, faut voir c’qu’on peut faire avec tes gars qui t’sont restés loyaux, ils sont bien placés pour entendre l’une ou l’aut’ chose ou pourraient p’t’être nous aider à rentrer dans la garde pour l’entendre par nous même.

Se tournant ensuite vers le petit barde, il lui lança un regard noir et reprit une moue désapprobatrice aux lèvres qu’il y avait plus important que cette arbalète pour l’instant et que les oreilles d’un petit barde pouvaient pour l’heure être aussi efficace que l’épée d’un guerrier …

Silupin fronça les sourcils. Guzliz ne répondait pas à sa demande et conservait son arbalète. Voulait-il garder son arme malgré qu'il ait prouvé ses bonnes intentions.

Et maintenant, Mjöllnir venait de lui lancer un regard chargé de sous-entendus.

¤ Qu'est-ce qu'il me veut celui-là ? ¤

Le barde réfléchit. Il espérait que tout serait résolu entre lui et le groupe en arrivant ici. Et pourtant, rien ne se faisait comme il s'y attendait.

¤ Qu'est-ce qu'il a dis juste avant ? ¤

L'halfelin fouilla dans sa mémoire. Tout le monde parlait de la situation présente, de la brume, et de leurs maudits créateur.

¤ Ecoute un peu ce qu'ils disent, sinon, tu vas être largué. ¤

Malgré cela, il lança un regard chargé d'envie en direction de son arme favorite toujours détenue par le pixie.

Deuxième jour de la Première Chevauchée d'Eléasias, Anno : 1372
Localisation Géographique : Gué d'Ashaba - Auberge du Cerf Blanc
Localisation Temporelle : Aube – Cadran : 09h20
Météorologie : Brouillard dense (13°) – Force du vent : Aucun

Compagnie: Les Coureurs du Gué, Silupin, Allen et Holfast


olfast remercia le halfelin de ces maigres renseignements. Il n’avait pas pu apporter concrètement ce qu’il voulait et semblait s’être fait arrêté par d’autres informateurs, qui eux lui avait apporté de quoi se mettre sous la dent. Le dénommé Siiv apporta quelques collations aux aventuriers pendant qu’ils discutaient entre eux. Holfast et Allen semblaient heureux d’entendre des gens dire qu’ils étaient prêts à aider, mais Mjöllnir ramena tout le monde à la réalité en un clin d‘œil.

- Vous avez raison fit Allen. Entrons dans le vif du sujet. Ma première suggestion, qui nous seraient bénéfique à tous seraient de me voir remettre le titre de Capitaine de la Garde. J’ai effectivement des soldats qui étaient sous mon commandement, et qui sont restés bons amis. C’est d’ailleurs comme ça qu’ils ont remarqué des entrevues entre Falagōn et une mystérieuse personne non identifiable. Ils se remettaient des lettres ou des paquets de temps à autre. Un de mes anciens hommes jure que Falagōn entrepose tout ça dans mon.. Son bureau, à la garde. C’est aussi d’ailleurs grâce à mes hommes que j’ai pu découvrir que la construction de la palissade, et d’autres choses plus mineures, étaient dues à la contribution d’un donateur anonyme. En bref, tout ça sent la corruption jusqu’à la moelle, et en prouvant ceci, je suis sur que les vieux boucs ne pourront plus se voiler la face.

L’ancien Capitaine croisa les mains. Il savait plus de choses qu’il n’y paraissait, mais ne les dévoilaient que peu à peu.

- C’est une bonne idée renchérit Holfast. De mon côté je me propose de faire de mon établissement votre quartier de campagne. Je suis un peu en dehors du bourg, ce qui pour une fois est tout à fait profitable.. Foutre dieux, les affaires vont en pâtir avec tout ça. Il ne reste plus qu’à s’organiser. En allant fouiner vous pourrez peut être en apprendre plus sur la brume et sur les Zhents, non ?

Valis sourit, lui aussi avait quelques idées en tête, mais il les garda pour lui un petit moment.

erbo sortit d'un profond mutisme quelque peu rêveur, et sans répondre au pixie, rendit sa fronde à l'halfelin avant de sauter de son tabouret.

- Bonne idée en effet ! répondit-il aux deux hommes à la fois. Mais je vois pas de quoi tu parles Mjöllnir, pour l'instant j'ai pas l'impression qu'on soit recherchés... J'espère en tout cas. De toute façon, c'est pas en nous déguisant que ça changerait grand chose, vu l'allure de notre groupe... Quoi que je fasse, j'aurai toujours l'air d'un gnome, au mieux d'un halfelin. Et Guzlik, n'en parlons pas. A mon avis, c'est plutôt la rapidité qui sera la clé ; en ne perdant pas de temps, on devrait pouvoir prendre ces Zhents au dépourvu, en leur mettant discrètement des bâtons dans les roues...

Il marcha juqu'à la porte pour jeter un coup oeil au dehors, et revint.

- Alors, on fait ça ? On essaie de s'introduire dans votre ancien bureau, Allen, pour récupérer ces lettres, et on se retrouve ici, dans nos "quartiers"... Je pense que la plupart des gardes doivent être dehors pour la palissade, non ?

Les choses semblaient prendre forme. Et leurs deux alliés principaux n'étaient pas n'importe qui... Ils savaient beaucoup de choses sur le Gué, puisqu'ils y habitaient ; Holfast pouvait leur offrir une planque, et Allen pouvait réussir à convaincre les habitants... Cependant, c'était aux Coureurs d'agir, pour l'instant !

Un sourire de gratitude illumina le visage de Silupin lorsque Gerbo lui rendit sa chère arbalète. Il en caressa le bois d'un geste possessif. Puis il s'empressa de l'accrocher à son ceinturon.

C'est d'une oreille attentive qu'il écouta maintenant l'échange de paroles qui se déroulait dans cette salle.

¤ Quoi ! Pénétrer dans le bureau du chef des gardes ! Si on nous prend ! ¤

Mais le barde comprit qu'il n'y avait pas d'autres alternatives s'ils voulaient obtenir rapidement des renseignements. Le temps pressait. La proposition de l'aubergiste conforta l'halfelin.

¤ Si nous devons fuir la ville, nous pourrons nous cacher ici. ¤

Un consensus semblait maintenant se dégager grâce à l'intervention de Gerbo dont la détermination à passer immédiatement à l'action poussa Silupin à prendre la parole :

- Notre ami a raison. Il faut nous rendre sans tarder à ce bureau. J'en suis !

L'halfelin, du haut de ses quatre vingt un centimètres espéra avoir fait impression. Même si ses bonnes intentions avaient été prouvées, il lui restait à faire ses preuves. De plus, lui qui redoutait plus que tout la solitude, voyait avec envie se profiler la possibilité d'intégrer ce groupe d'apparence solide.

alis se leva un instant, défit son fourreau et posa son épée sur le comptoir. Il entreprit ensuite d’enlever sa cape et quelques autres pièces d’armure pour être plus à l’aise.

Valis

- Hé bien Gerbo, où cours-tu comme ça tête baissée ? Maintenant que nos ennemis ont abattu une carte, c’est à nous de poser les nôtres. Si nous nous précipitons comme des amateurs, nous mettrons les mauvaises cartes en jeu. As-tu pensé à toutes les conséquences de l’acte que nous nous apprêtons à faire ? Si tout fonctionne, à la bonne heure ! Nous aurons le soutien du Capitaine, mais dans le cas contraire, il ne pourra pas nous protéger.. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Le principal concerné alla ouvrir la bouche, mais s’abstint. Il comprenait ce que voulait dire le chevalier et acquiesça avec grâce.

- Et puis vous ne savez pas où est le bâtiment, qui le garde, quelles sont leurs habitudes, ni même la clef pour entrer ! Fit Allen.

Valis

- Exact surenchérit Valis. Pas de clef. Pour le reste, ce n’est qu’un travail d’observation et de discrétion, et il est vrai qu’avec la palissade mobilisant beaucoup de troupes, cela nous évitera un travail pénible. Mais je vous avais aussi promis un peu de repos une fois à l’auberge, afin de récupérer de cette nuit, et je crois me souvenir mon ami, que tu voulais étudier tes sorts, non ? Holfast se propose en plus, de nos offrir des locaux, alors autant en profiter, maintenant qu’il est dans le coup, nous ne devons plus agir à la légère, sous peine d’engendrer des dommages collatéraux. -------------------- Valis, le Chevalier à la Rose, connu anciennement sous le nom Dalekh le guerrier se révèle être un troublant agent ménestrel qui accompagne un jeune groupe d'aventuriers..

Pendant ce temps, à quelques coudées du comptoir, l’un des rares clients sirota son verre avec une importante curiosité vis-à-vis des étranges personnages qui parlaient non loin.
De l’autre côté, les deux autres derniers clients sortirent discrètement par la porte d’entrée, donnant l’impression de vouloir fuir un éventuel conflit auquel ils ne voulaient pas être mêlés.
Il ne restait plus donc qu’un client, qui avait en l’occurrence la beauté d’une nymphe. Ses oreilles semblaient bouger à la moindre notion d’infiltration dans un bâtiment étranger. Regardant attentivement chacun des protagonistes, elle soupira et entreprit de se lever..


Hop, plus de posts avant le personnage mystère.

Kayana qui écoutait ce qu’il se passait depuis l’arrivé de ces étrangers dans la taverne, se disait qu’enfin de compte ils n’étaient pas si inintéressant que cela.
En effet, reine de la discrétion, ces gros benêts étaient loin de l‘être. Parler ainsi aussi fort de leurs futures plans d’attaque dans un lieu où se trouvait des personnes étrangères à leurs coup était une preuve de leur stupidité.

¤ Rien d’étonnant, ya 4 humains avec eux… Dont le tavernier qui fixe des tarifs exorbitants pour mes faibles moyens… Tss…¤

Sans plus s’attarder sur la conversation qui lui arrivait dans les oreilles, elle retourna à son verre. Mais n’étant pas née sourde, elle continuait à entendre leur discussion qui devenait néanmoins de plus en plus intéressante.
Ils avaient besoin d’un ouvreur de porte et elle était faite pour ca.

¤ Hmmm… J’pourrais leur proposer mes services ?… Combien ? 45 pièces d’or ca devrait suffire…¤

Et c’est justement au moment où elle faisait ses comptes qu’elle entendit que le propriétaire de l’auberge les hébergeait gratuitement.

¤Ah !… Des nuits gratuites en plus ! Ca c’est pas rien. Alors voyons voir, ils ont besoin de moi, vu leurs discrétion, je paris deux pièces d’or qu’ils se font prendre.¤

La cambrioleuse étouffa un rire et repartie dans sa réflexion tandis que la conversation poursuivait.

¤ Si j’augmente mes tarifs ils vont refusés d’autant plus que je demande les nuits prochaines gratuites. Mais si je donne une prix élevé et que je me met à marchander et à baisser mes prix, ils vont croire que je suis conciliante et ils accepteront ce que je donne. Va pour 60 pièces d’or, ca me permettra de supporter leur compagnie.¤

C’est avec un sourire satisfait qu’elle finis son verre mais avant de se tourner vers eux elle recomposa son visage. Puis elle les regarda attentivement. Le nain n’aurait pus se faufiler dans une petite ouverture et ses doigts étaient loin d’être fins. Il y avait deux petites personnes aussi que Kayana trouva tout de suite ridicule. Elles auraient pu être discrète mais non il fallait qu’elles soient impatiente et bruyantes. Les humains ne l’intéressaient pas.

Malgré que la jeune femme ai eu à reconnaître le bon sens de celui qui semblait être le chef du groupe, elle n’appréciait pas du tout son rôle de chef. Elle qui travaillait à son compte détester recevoir l’ordre de quiconque et d’un humain qui plus est. Elle reporta donc son attention sur la petite chose avec des ailes qu’elle trouva tout de suite amusante. Certes la chose était loin de passer inaperçue avec ses ravissantes ailes dans cette ville faites pour les humains mais elle serait d’une très grande utilité postée sur les toit des maisons en guise de guetteur.

¤ Ils ne sont vraiment pas discret et ne pourront sûrement pas m’aider lors de mon opération sauf la chose et encore…¤

C’est donc avec un soupir qu’elle se leva et se dirigea d’un pas ferme vers les individus et c’est sans détour qu’elle attaqua la discussion.

- 60 pièces d’or pour vous ouvrir la porte et payer mes prochaines nuits ici. Je comptais me remettre en route des demain mais apparemment des affaires peuvent se négocier tout de suite et maintenant. Je me fiche des raisons qui vous poussent à vouloir cambrioler la bâtiment de la garde mais si cela peut augmenter le prix de mon service à cause du risque et des conséquences positives qui peut en résulter alors là, je suis plus qu’intéressée. Si vous n’acceptez pas mon offre et bien tant pis. Ce n’est pas moi qui vais me faire trancher la gorge pour avoir tenter d’ouvrir la porte du bureau du Capitaine.

C’est avec une confiance démesurée en ses capacités qu’elle avait achevée sa phrase. Elle avait une dernière carte à jouer mais qu’elle utilisait en général en dernier recours pour lui sortir d’un mauvais pas c’est pour cela qu’elle était si sûre d’elle. Elle regarda successivement les membres du groupe d’un regard dur mais seule la petite chose qu’elle trouvait ravissante n’eut pas a ressentir son regard sévère.