Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

L’élévation du mur avançait plutôt bien, et les petites gens n’arrivaient déjà plus à poser les pierres sur l’édifice trop haut pour eux. Il allait être temps de fortifier les bases et de celer tout cela avec de la boue. Aël’Telàwërith allait donner les ordres en ce sens, après ce dernier aller et retour. Lorsque le bruit caractéristique de la pierre frottant sur la pierre se fit de nouveau entendre. Instinctivement, Narvarth et le Haut-Elfe se portèrent à l’entrée de la tour afin de voir de quoi il en retournait. La fontaine venait de reprendre sa place. ¤ Par le Luth de Corellon !! il ne manquait plus que ça.¤

Déjà le Hin s’était rendu à La fontaine et tentait de trouver une solution pour rouvrir le passage. Le groupe se trouvait maintenant scindé en deux. Les partis en exploration du souterrain, les autres protégeant les lieux. L’elfe prit le temps d’analyser la situation. ¤ … ¤

Un nouveau dilemme se présentait à l’esprit du serviteur de Corellon. Prendre du temps pour tenter de rouvrir le passage, ou bien continuer la construction du mur et s’occuper de la fontaine après. S’occuper du passage, s’était permettre la réunification du groupe en cas de problème. Et continuer la construction du mur, c’était s’assurer qu’une fois ouvert le passage le resterait suffisamment longtemps pour qu’une fois leur labeur terminé, l’humain, le hin, Notar et lui-même puisse l’emprunter pour rejoindre les autres.

Il n’y avait pas d’elfe dans ce groupe, mais quelque chose dicta à Aël’Telàwërith, que s’il arrivait malheur à l’un de ceux qui était resté pour l’aider, on le lui reprocherait. D’autre part, ces mêmes personnes étaient restées pour assurer la protection des terres sacrées elfiques. Alors qu’il ne s’agissait pas de leur peuple. Au fond de lui le serviteur du premier de la Seldarine, se demandait s’il l’aurait fait de même pour assurer la protection des terres Hafelins ou Gnomes. Et la réponse qui s’imposait à son esprit était probablement que non. Pourtant, et même si la race Tel’Quessir était par bien des cotés supérieurs aux autres. Rien n’obligeait les « maçons » à rester avec lui. Ils étaient là sur la base du volontariat, et cela méritait respect et protection à leur égard.

Sa décision prise le Ar’Tel’Quess laissa choir sa pierre, et se dirigea vers la fontaine. Le Faernsuor (prêtre) n’avait rien vu de la méthode employée pour ouvrir le passage. Il n’avait tellement rien vu, occupé à discourir avec Yvhann, que dans son esprit c’était Kanabhendril qui avait manœuvré pour l’ouverture du passage. L’elfe n’était donc pas si inquiet que cela.

- Kanabhendril, est-ce que vous pourriez recommencer ce que vous aviez fait, afin de rouvrir se passage. Je pense que pour notre sécurité et celle des autres, il serait souhaitable que le passage reste ouvert, et que nous ne soyons pas totalement coupé du reste du groupe. Et pour répondre à votre question (Aël’Telàwërith faisait là un réel effort, il n’y avait qu’une journée ou deux de cela, il aurait la question, du hin, se perdre dans le vent.) je n’en sais rien. Peut-être qu’en ôtant la pierre de son logement, on bloque la fontaine sur la position dans laquelle elle se trouve. Mais ce n’est qu’une hypothèse.

L’elfe doré était persuadé qu’il ne s’agissait que de l’affaire de quelques secondes. Le temps pour l’humain de reproduire le geste qui avait permis à la fontaine de se déplacer la première fois. Et il allait retourner à sa besogne.

Au bruit qu'il entendit, Enoriel en déduit qu'ils étaient à présent bloqué dans ce souterrain jusqu'à ce que quelqu'un se donne la peine d'ouvrir à nouveau le mecanisme. Mais il n'en avait cure. D'autant plus que celà le séparait de l'Ar’Tel’Quess ce qui était loin d'être un mal. Celà éviterait à ce dernier une mort certaine s'il persistait dans sa stupidité. Chassant l'orgueilleux personnage de son esprit, Enoriel se retourna quand il entendit quelqu'un s'approcher de lui. C'était Jereicia. Si la demi-elfe et lui avaient eu des différents à cause des buts radicalement opposés des divinités qu'ils servaient chacun, il se sentait plus proche d'elle à présent. Leur différent commun vis à vis de l'elfe du soleil rendait, aux yeux de l'elfe sauvage, la demi-elfe bien moins antipathique qu'auparavant. Quand elle posa sa question, il lui sourit d'un sourire franc et amical et répondit :

-Rien pour le moment... Si ce n'est ces portes et ces statues qui semblent comme nous contempler... Espérons que ce couloir n'est pas truffé de pièges mécaniques ou magiques... Après l'épisode de la fontaine, je m'attend à ce que chaque construction nous reserve des surprises et par forcement bonne.

Enoriel reporta ensuite son attention sur ton compagnon à poil pour noter ses réactions. Khell avait des sens aussi sinon mieux développés que les siens et il pouvait peut-être avoir trouvé quelquechose...

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : Brumeux
Moment : Entre 9h30 et 10h00

MJ
Narration: Narvarth, Notar, Aël’Telàwërith et Kana

ien sûr, marmonna le rôdeur humain à la demande de l’elfe du soleil. Kanabhendril se dirigea vers la fontaine et adressa un sourire reconnaissant au hin qui s’était évertué à vouloir apporter son aide malgré sa petite taille. Notas s’était rapproché lui aussi et scrutait la fontain d’un air interrogateur en laissant les grandes personnes agir et en restant silencieux…

Repensant à Enoriel et à la façon dont il avait procédé, les doigts d eKana palpèrent se glissèrent dans la gueule avec attention les parois de la gueule puis il toucha un anneau de métal qui semblait bouger. Et c’est ainsi qu’il prit une grande inspiration et agrippa l'anneau pour le tirer de toutes ses forces vers lui, déclenchant des bruits de bon augure et ils virent avec joie la fontaine pivoter de nouveau dévoilant l’escalier. Satisfait, le rôdeur jeta un coup d’œil à la dérobée au prêtre. Autant continuer...

- Vous croyez que si on ôte la gemme, ça permettra de garder la fontaine ouvert ? Autant s’en assurer tout de suite non ?

Kana aimait faire preuve d'initiative et se montrer utile. Il dégaina sa dague et retira la gemme qui tomba au creux de sa main. Parmi les événements qui se succèdèrent à cet instant précis, une énorme herse de métal glissa avec un bruit effrayant condamnant immédiatement l’accès à la tour et barrant accessoirement le passage vers l’extérieur aux compagnons pendant que la fontaine reprenait sa place initiale et que l’eau se mit de nouveau à couler et les globes lumineux s’éteignirent.

Et tout cela s’était passé en à peine quelques dizaines de secondes.

MJ
Narration: Jereicia, Mirtzar, Enoriel et Yvhann

Jet de fouille Yvhann DD15: 8(dé) + 8 (comp)= 16: Réussite.

irtzar avait presque sauté de joie en voyant la découverte de Jereicia et c’est complètement requinqué qu’il se mit avec vigueur à participer à l’excursion souterraine. Après tout, c’était son élément. Il suivit son amie et se rapprocha de la première statue qui se trouvait face à la première porte qu’Yvhann inspectait, la pierre avait bien été travaillée, c’était certain mais il ne s’agissait pas d’une œuvre naine. Sur le devant de l’estrade où elle reposait, une inscription était gravée en lettre élégante mais dans une langue que Mirtzar ne connaissait pas. Le nain d’or appela à la rescousse Jereicia qui s’agenouilla et lut à voix haute.



Pendant ce temps, Yvhann inspectait la porte en bois massif, sur le fronton de la porte une autre inscription qu’il n’eut aucun mal à traduire.

’


Le grugash poursuivit son examen, il semblait que la porte avait été ouverte il y avait peu de temps. Quelques jours tout au plus. il n'y avait pas d'autre indice. Il voulut mettre la main sur la poignée et là c'est Khell qui se raidit. Enoriel vit son compagnon animal grogner doucement et retrousser ses babines...



Ce message a été modifié par Isórion le Vendredi 07 Mars 2008 à 13h34

¤ ¤ Cette fois encore rien ne se passait comme le Ar’Tel’Quess l’aurait souhaité. Il n’était pas question de blâmer l’humain d’avoir prit l’initiative de retirer la gemme. Même si le Faernsuor n’avait qu’émit une supposition. Aucun d’eux n’avait le moyen de pouvoir deviner ce qui allait se passer.

Le passage qui s’était rouvert, était à nouveau fermé. Mais, il avait quelque chose qui clochait. Lorsque le groupe était arrivé, la porte d’entrée de cette tour était bien ouverte. Pour autant la gemme n’était pas dans l’œil du dragon. Ce détail devait avoir son importance, et le lien de cause à effet entre, le fait de retirer la pierre et celui des évènements qui venaient de s’enchaîner n’étaient pas forcément liés.

Le groupe n’avait plus la possibilité de sortir de la tour. En tout cas, plus par cette porte-ci. De cela le Haut-Elfe n’en avait cure, car il ne souhaitait pas sortir par là. Il voulait trouver le portail, c’est par là, que se poursuivrait sa destinée. De plus, à bien y réfléchir, si personne ne pouvait plus sortir, personne ne pouvait plus, non plus, entrer. Les arrières du groupe étaient donc en quelques sortes protégés. Ce qui ne devait pas être si mal.
Par contre, la construction du mur, était pour le moment compromise. A moins de commencer à démonter les pierres de l’édifice. Et si ce dernier était protégé par une malédiction, ce n’était surement pas une bonne idée.

- Bien ceci étant fait, la question qui se pose est : et maintenant que va-t-on faire ?

Le serviteur ferma les yeux comme s’il attendait une réponse de son dieu à cette question. Cette impression n’était peut-être pas si éloignés de la réalité en fait.

¤ ¤

Que faire en effet, la seule chose qui vint à l’esprit de l’elfe du soleil était de remettre la pierre en place, et de voir ce qui allait ce passer. La situation aurait pu être bien pire, si l’un ou plusieurs des membres du groupes étaient restés à l’extérieur. Fort heureusement, il n’en était rien.

- Kanabhendril, que diriez-vous maintenant de remettre cette gemme à sa place et de voir ce qui va se passer ? Nous ne sommes plus à une surprise prêt, maintenant. A moins que quelqu’un ait une meilleure idée. A défaut de libérer la porte d’entrée, peut-être que nous pourrions rejoindre les autres.

Aël’Telàwërith regarda tour à tour Notar, Narvarth et Kanabhendril. Il s’agissait d’une vraie question. Et cette fois, le prêtre commençait à être à cours d’idée.

Le hin se sentait impuissant face à la complexité du système mécanique. Lui qui, à travers son clan, avait grandi en déplaçant réguliérement le campement, n'était en rien habitué à la technologie de mécanisme de ce genre, plus au fait de batiments solides et fixes. Il se sentait étoufé, dépassé par la situation. Trop de choses changaient dun coup pour lui, et simplement dues au fait de retirer une geme de son emplacement. Il n'osait imaginer ce qu'il se passerait en réponse à une action de leur part de plus ample envergure.

Il ne répondit pas à la première question de l'elfe comme il était encore trop surpris par les événements. En revanche la proposition que le prêtre fit sur ce qui leur était envisageable de faire calma un peu ses esprits, c'était d'après lui la chose la plus utile à effectuer.
-Je crois aussi que la gemme devrait reprendre sa place.

Il se rendait compte que son intervention ne ferait avancer en rien la situation, aussi réfléchit il comme il put pour donner une idée utile au groupe. Peut être que la peur de se retrouver enfermé dans ce bâtiment pour une durée indeterminée encourageait son cerveau à réagir vite et bien, en tout cas mieux que d'habitude, toujours est-il qu'une possibilité pour eux germa dant la tête de Narvarth. Il l'exprima à voix haute, conscient que c'était une idée des plus incompléte pour le moment.

-Messire elfe, vous qui semblez plus au courant des capacités de ceux qui ont conçu ce système avec la fontaine, pensez vous qu'ils auraient oubliés de prévoir un mécanisme pour tenir le passage ouvert? Peut être que quelque chose a pour but de retenir la poignée?

Il ne savait pas trop comment faire passer son raisonnement aux autres, il éspérait la présence d'un crochet ou quelque chose du genre pour maintenir l'anneau qu'avait tiré Kanabhendril.

Khell venait encore une fois, de sauver le druide rôdeur, d'une fâcheuse situation. L'avertissement de ce dernier, avait empêché le téméraire grugach de toucher une porte qui affichait, de plus, une mise en garde...

Il l'a lu a haute voix ... - Une fois entré, le sage ne demeurera pas ;
Car le danger, ici, on n’y résiste pas.-

* Même avant d'y entrer!* Pensa le sauvageons. Puis il se tourna vers Enoriel...

-Il me serais possible de faire une détection de la magie dans l'entourage, il m'en semblerais sage. Puis cette porte a servi, il n'y a pas plus de quelques jours, sûrement en liaison avec la broche trouvé par Jereicia. -


Il pointait la porte portant la mise en garde puis la fontaine bougeas au loin. Il attendit un instant s'attendant a voir les autres arriver mais un autre bruit se fit entendre, celui-ci métallique. Une interrogation se lu sur son visage. Regardant la réaction des autres, il resta sur ses gardes, s'attendant a tout, surtout au pire.

Quand il ressentit le malaise de son compagnon, Enoriel allait mettre en garde son camarade elfe sauvage. Mais c'était sans compter sur la promptitude de se dernier qui s'était déjà stoppé en cours d'action à la suite du grognement du loup. Il regarda Jereicia et Yvhann.

-Et bien il semblerait que l'avertissement ne soit pas à prendre à la légère. Il serait peut-être sage en effet de chercher toute trace de piège eventuel avant d'entrer ici. Malheureusement ce n'est pas en mon pouvoir. Jereicia ?

Il se tourna vers elle, espérant qu'elle pourrait user des dons de sa déesse qui, pour cette fois, pourraient s'avérer utiles... Puis il entendit, tout comme ses compagnons, à nouveau la fontaine et un autre bruit plus lointain. Répondant en langage druidique au questionnement tacite de l'elfe sauvage, il se signa :

-Nous n'avons pas le temps de savoir ce qu'il se passe là haut. Ils nous rejoindront quand ils le pourront...

Puis il reporta son attention sur Jereicia, espérant qu'elle pourrait les aider.

a prêtresse hocha la tête devant ce que venait de dire ses compagnons.

- "Par Aurile, je suis entièrement d'accord avec vous. Par contre Enoriel, je ne m'y connais que peu avec les mécanismes des pièges. Et Aurile ne m'a Octroyée aucun sort pouvant décelé de telles choses.Se tournant vers son ami nain, elle lui posa la question. Et toi mon ami aurais-tu quelques connaissances en ce domaine ? Yvahnn je te laisse faire ta détection. Pour ma part, je fais inspecter cet endroit à la recherches de quelques pièges dissimulés. Cela ne donnera peut être rien mais ne sait-on jamais."

La jeune demi elfe commença par inspecter les murs de gauches puis celui à droite.
La jeune femme avait comprit à la réaction de Khell que la porte était soit piéger soit qu'une présence Belliqueuse était derrière la porte. Et si cela s'avérait peut être que leur présence était déjà remarqué. Fallait-il s'attendre au pire ?
Secouant la tête, la jeune femme se remit à sa fouille.
Repensant à ce qu'elle avait lu y avait-il une chance qu'ils puissent forcer la porte et avoir le temps de passer ?
Devant cette question et sa naïveté la prêtresse se vilipenda intérieurement.

[détection]

Le druide rôdeur trouva Enoriel bien expéditif ces dernier temps et sa réponse sur l'autre groupe ne le surprit pas, mais le fait qu'il demande aide a Jereicia le fit sourire intérieurement. Son compatriote avait mit de coté son animosité envers la déesse du froid, bien sur pour une aide qui serait utile pour le groupe et surtout pour la mission et il trouva merveilleux le nouveau rapport qu'il entretenait avec Jereicia. Cette dernière agissait de façon très professionnel, mettant de coté les frictions qui pouvait y avoir a cause de leurs différence de piété. Yvhann était content des nouveaux déroulement. * Si ça pouvait continuer comme cela.* Se dit il pour lui même.

Il fit le signe d'une affirmation a Enoriel puis se tourna vers le couloir qui leurs faisait face. La sentinelle n'attendit pas longtemps avant de faire sa détection de la magie. Il commença par balayer le passage d'un mur a l'autre puis passa devant les portes ainsi que devant les statuts, sans oublier plafond et planché. Il prit son temps pour bien utiliser l'énergie nécessaire et se concentra sur l'intensité des auras magiques.

Après cette étude du lieux ils pourraient avancer sur un terrain moins dangereux, encore là fallait il qu'il détecte les bonne chose.

Floyr était calme, se qui donnait bon espoir. Il espérait quand même que le reste du groupe ne resteraient pas là-haut et qu'ils les rejoindraient au plus vite, car une fois passé la porte qu'ils devaient prendre, le prêtre de Corellon serait des plus utile de part son savoir de l'histoire. Il ne déniait pas non plus le reste du groupe, chacun avait son lot d'aides a apporter. Le grugach avait confiance, mais restait quand même sur la défensive et alerte.

Cette fontaine laissait perplexe le Ar’Tel’Quess. Comme toute cette tour du reste. Il avait beaucoup de choses qui restaient sans réponse. Beaucoup trop au gout d’Aël’Telàwërith qui aurait voulu prendre son temps, afin de bien réfléchir à toutes les conséquences que les actes qui se succédaient à une vitesse folle allaient bien pourvoir engendrer.

Pour l’elfe prendre une lunaison, deux ou bien six, n’était rien. Ce qu’il cherchait était resté des siècles et des siècles là où il était. Ce n’était pas quelques lunes qui allaient faire une grande différence. Quant à lui, il avait encore quelques belles et longues années à vivre devant lui. Aussi en passer une ou deux afin d’être certain que ce qu’il allait faire, n’aurait pas de répercussions fâcheuses sur la forêt, le portail et par-dessus tout sur les terres ancestrales et le Tel’Quessir. Non, il n’avait vraiment pas la même notion du temps qui s’écoulait.

Mais il n’était pas idiot non plus, et il se rendait bien compte que plus il passerait de temps ici, et plus les Dhaerow (face d’ombre) auraient l’occasion de profaner ces terres de la surfaces, et d’y rependre leur venin. Mais voila où on n’en était rendu à agir sans discernement et dans la hâte. ¤ … ¤

Lorsque Narvarth posa sa question, Aël’Telàwërith failli ne pas répondre. Il ne concevait pas que ceux qui avaient construit une fontaine comme celle-ci avaient pu oublier ce genre de détails. Aussi ne jugeait-il pas nécessaire de répondre à ce genre de question. Il se passa quelques secondes avant qu’il ne daigne adresser la parole au Hafelin, pour lui donner une réponse. Dans des moments comme celui-là, les veilles habitudes reprenaient le pas systématiquement.

- Non, je ne crois pas qu’ils aient oublié. Cette fontaine n’est peut-être pas faite pour rester ouverte. Mais la vraie question est de savoir pourquoi elle ne l’est pas ? Est-ce pour empêcher quelques choses d’entrer, ou pour empêcher quelques choses de sortir ? S’il y avait un mécanisme quelconque prévu à cet effet. Je pense qu’Enoriel l’aurait vu, ou alors Kanabhendril. Toute fois, je veux bien regarder si je vois quelque chose qui pourrait faire office de loquet. Mais s’il n’y a rien, obliger le mécanisme à rester en place serait selon moi une erreur.

Il ne restait plus qu’à attendre de voir ce qui allait se passer, lorsque l’humain allait remettre la gemme en place. Et si l’eau s’arrêtait de couler, alors à se moment là. Le prêtre de Corellon inspecterait la bouche du dragon. Même s’il doutait d’y voir quoi que se soit pouvant servir de loquet.