Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Les paroles du Grugash étaient pleines de bons sens mais aussi de mystère. Il était certain qu’il n’appartenait au Tel’Quessir de contrôler la nature, seul les dieux en avaient le pouvoir. Et il était certain également que la nature était douée du chaos, pourtant elle respectait un certain équilibre, et elle suivait en générale les cycles de la vie. Mais depuis quelques décades, il avait semblé à Aël’Telàwërith que cette dernière était changeante. Cela était subtile, mais pourtant déjà palpable pour ceux qui intimement liés à cette nature. Mais Yvhann avait raison, la nature était imprévisible.

Les mots du Sy’Tel’Quess étaient aussi énigmatique pour le prêtre de Corellon ¤ Mais qu’elle est donc cette confrérie dont il parle, les gardiens sylvestres ? J’ai pourtant lu pas mal de chose avant dans la grande bibliothèque d’Evereska avant de ma cité, mais rien à ce sujet. Ni au sujet de ce conseil des sages de « Thuldae ». Il y a encore bien des choses qui me restent à découvrir. ¤ Aël’Telàwërith se promit qu’il en discuterait avec le druide-rôdeur, afin d’en apprendre plus, s’il s’agissait d’une organisation Tel’Quessir il voulait savoir quels étaient les buts recherchés.

Les présentations du reste du groupe n’eurent que peu d’intérêt pour le Ar’Tel’Quess. Excepté pour l’un des compagnons qui jusqu’à présent était resté en réserve. Enoriel un autre Sy’Tel’Quess. Le serviteur du premier de la Seldarine fut obligé de reconnaître que le pouvoir de discrétion de cet autre Gurgash était des plus impressionnants. Car Aël’Telàwërith n’avait même pas soupçonné sa présence. Aussi lorsque l’efle vert accompagné d’un loup sortit du couvert végétal, il amena un léger sourire sur les lèvres fines du Haut-Elfe. ¤ Décidément, les Tel’Quessir n’ont aucun rival quant à la fusion avec la nature, surtout les elfes sauvages et les Sae’Tel’Quessir.¤ Le prêtre adressa une prière à Corellon pour le remercier d’avoir fait d’eux un peuple si parfait.

Aël’Telàwërith salua celui qui venait d’apparaître de nulle part. Cette fois, il était certain que les maigres talents du gnome ne lui seraient plus d’aucune utilité. Nul ne pouvait rivaliser avec les compétences de guides elfiques.

’

Puis, le Ar’Tel’Quessir reporta son attention sur le druide rôdeur.

’’ ’ ’ » « ’ ’ » « ’ ’

Pendant que les rôdeurs cherchaient un endroit propice à l’établissement d’un campement de fortune, Aël’Telàwërith se dirigea quand à lui devant l’entré de la tour. Il écarta les bras, son visage tourné vers les cieux, il ferma les yeux et pria Corellon.



Le prêtre investi par la puissance divine, regarda d’un œil nouveau l’entrée de la tour, Aël’Telàwërith était presque certain qu’un mage qui avait soit puissance soit les moyens de s’offrir la protection d’une gargouille, avait dû protéger son repaire par d’autre moyens. Aussi, le prêtre tentait de voir ce qui allait encore lui barrer la route pour atteindre son objectif. Il cherchait runes et autres glyphes de protection qui auraient pu être dissimulé afin de prévenir toutes intrusions étrangères d’une part, et d’autre part, s’il y avait les traces d’une quelconque malédiction.

Aël’Telàwërith lance détection de la magie, sur l'entrée de la tour et ce qui lui est visible sans entrer à l'intérieur de cette dernière. Il maintiendra sa concentration jusqu’à identifier les sources et les intensités d’auras magiques éventuelles.

Au vu de l'absence de réaction de l'elfe imbu de sa personne, Narvarth se contenta de suivre la marche sans développer d'avantage sa présentation. Il n'allait pas se faire connaître d'avantage de cet Aël’Telàwërith, la façon dont l'avait annoncé Yvhann suffirait.

En suivant ce dernier, le sagespectre se retrouva sans le vouloir au côté de ce petit personnage qu'il avait pris pour un des siens aux premiers abords. Supposant que celui çi serait moins désagréable que le grand être qui l'accompagnait, le barbare pris un air chaleureux avant de prendre la parole dans le langage connus de tous.

(Commun): -La bonne rencontre dans ces bois confrère des semis-être. Comme l'a dis messire Yvhann, je me nomme Narvarth Languelion, du clan Languelion des Monts Trempefeu au Sud-Est de ces bois. Navré pour cette approche belliqueuse, nous avons eu notre lot de combat ces jours çi, certains de mes compagnons s'étant battus ici même, nous nous attendions donc à ne rencontrer que des adversaires en cette forêt.

Tout en s'exprimant, le hin avait éloigné ses mains de ses armes. La surprise première passée, il n'avait plus besoin de se montrer suspicieux.

Trouver ainsi un interlocuteur à sa taille apaisait Narvarth, certes il avait pu discuter avec Mirtzar, mais le halfelin se sentait d'avantage proche des gnomes que des nains, aussi attentionnés soient-ils. Il espérait que la petite personne partage son goût de l'herbe à pipe ce qui rendrait la soirée plus joyeuse.

A suivre ses camarades, le hin se retrouva à son tour proche de cet arbre que d'autres adoptaient déjà comme un abris. Il s'arrêta avant d'entrer, observer les environs, la couverture d'aiguilles de pins sur le sol pouvait faciliter leur tour de garde, il était d'avantage difficile de se déplacer sur une telle couverture sans faire de bruit, ça pourrait leur être bénéfique au détriment des créatures hantant cette forêt de Cormanthor. Son observation passée, il entra à son tour dans cet abris, où il se sépara de son sac pour être d’avantage libre de ses mouvements pour la soirée qui s’annonçait.

Tout allait beaucoup trop vite pour le jeune druide. Il y a quelques instants, tous étaient méfiants vis à vis de ceux qu'ils venaient de découvrir dans cette clairière maudite et voilà que maintenant ils s'apprétaient à se reposer et à discuter sagement à leurs côtés ? Enoriel voulut crier à la folie, leur ouvrir les yeux. Ils ne savaient rien d'eux ! Alors qu'Yvhann avait été plus que méfiant avec le vieil ermitte, voilà qu'il baissait la garde, tout du moins en apparence, devant un satané elfe du soleil et son compagnon... De plus, Enoriel n'avait pas du tout apprecié le ton supérieur et hautain que l'elfe avait pris durant tout l'échange qui s'était établi. L'esprit du druide était brouillé, il ne comprenait plus, il sentait que quelquechose lui échappait. Même le nain se laissait abusé... Ses mains se crispèrent sur son bâton et il ne répondit rien quand l'Ar’Tel’Quess lui adressa la parole et lui posant une question dont il était certain que l'elfe n'en avait rien à faire... Pure politesse dégoulinante de mièvrerie. Il se contenta donc de le toiser avec une expression aussi neutre que possible, cachant sa gêne et son malêtre derrière un masque impassible.

Mais il ne pouvait décidemment pas rester à ne rien faire... Il devait faire part de ses doutes à quelqu'un. Yvhann était le seul à qui il faisait confiance et qui n'était pas encore allé se poser dans le pin, contrairement au nain et au rôdeur à la pipe. Il s'approcha donc de lui pendant que l'Ar’Tel’Quess semblait examiner la tour. Il s'arrêta à sa hauteur et , faisant mine de scruter les environs comme lui, lui tint ses propos en elfique et assez bas pour que seuls son compagnon elfe sauvage puisse entendre :

Il prononça ce dernier mot avec un mépris à peine voilé.

Il savait qu'Yvhann serait sans doute étonné des propos qu'il venait de tenir, Enoriel ayant été plutôt peu bavard depuis qu'ils se connaissaient. Mais il savait aussi que le grugash le comprendrait. Il avait foi en lui, plus qu'en tout autre de ses compagnons de route. Il n'attendit pas la réponse, de voulant pas éveiller de soupçons. Et pour faire bonne figure et ne pas s'exclure du groupe, il se dirigea d'un pas décidé vers le pin salvateur qui leur offrait un abri providentiel, Khell le suivant de près...

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage
30 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment :

Narration : Tous .

a tentative du serviteur de Corellon de percevoir une quelconque trace d’aura magique à l’entrée de la tour, et cela aussi loin que lui permettait ses capacités, ne donna rien. A moins de vouloir vraiment jouer la témérité et de s’approcher encore plus près, quitte à franchir l’ogive qui donnait sur l’inconnu, l’elfe du soleil devait se résoudre à attendre le lendemain matin pour aller plus loin.

Maintenant, il restait à savoir si le prêtre allait accepter de se mélanger avec toute cette petite troupe qui avait fait irruption dans la clairière, bousculant un peu ses plans. Mais le Haut-Elfe songeait-il un seul instant que si des siècles plus tôt les siens étaient maîtres sur ces terres, aujourd'hui ce n'était plus le cas et Aël’Telàwërith disposait-il des connaissances nécéssaires pour survivre seul ou continuer son périple dans une forêt qui regorgeait de dangers?

Pour le moment, il lui fallait décider de la conduite à tenir. Une nuit de promiscuité ou une nuit isolé avec son compagnon ? Aussi fallait-il que les autres acceptent l'elfe et le gnome. La question était posée. Pour Notar qui se trouvait près de l'elfe, le choix était évident, il fallait profiter de cet abri providentiel mais entre le choix de la raison et l'attitude de l'elfe du soleil, le rôdeur n'était pas certain que ce dernier opte pour la bonne solution.

Du côté des aventuriers, un semblant de cohésion semblait régner dans le groupe car jusqu’ici aucun d’entre eux, même Narvarth, le nouveau venu, n’avait fait défaut. Un atout non négligeable dans Cormanthor qui restait un lieu hostile et qui en permanence soufflait le chaud et le froid à ceux qui osaient traverser des bois, ce qui pour l’imprudent demeurait mortel. Le côté douillet qui régnait à l’intérieur du pin était rassurant, voir chaleureux et même si personne n’oubliait où il se trouvait et pourquoi, certains appréciaient à sa juste valeur ce confort inattendu dans Cormanthor.

Il ne restait plus qu’à profiter de la nuit et bien se reposer avant la journée du lendemain et l’épreuve de la tour qui les attendait avec au final, ils l’espéraient tous, retrouver rapidement la trace des enfants et du drow. Oui, le lendemain allait être une journée d’épreuve, chacun en avait conscience.

Kana s’était aménagé rapidement son petit coin pour dormir puis il se désigna d’office comme l’intendant du groupe, une tâche qui pouvait paraître fastidieuse mais qui dans l’avenir pouvait s’avérer vitale. Il demanda donc à chacun de ses compagnons de dresser l’inventaire de ses réserves de nourritures et de l’eau pour faire un point sur la situation. Pour les tours de gardes, tout le monde était volontaire, ainsi Narvarth et Mirtzar assureraient le premier quart, suivis de Jereicia et Kana et enfin pour terminer, les deux elfes sauvages. La soirée pouvait débuter.

Notar était resté un long moment silencieux. Il regarda les différents membres du groupe qui venaient de faire leur apparition. Ils devaient être au complet.
Le petit être se contenta d'écouter la présentation que fit l'elfe sauvage de ses compagnons. Il espérait juste que les elfes qui venaient d'arriver n'étaient pas tous aussi insupportable que le serviteur de Corellon.
Le petit personnage se contenta juste de se présenter rapidement avant de suivre le gros du groupe en direction de l'arbre.
Il se doutait que dorénavant Aël'Telàwërith ne se soucierai plus de lui, et qu'il allait se dépêcher de mettre les autres elfes dans sa poche.

Alors qu'il se rendait dans la direction de l'arbre creux , Notar fût interpellé par l'halfelin.
De tout les nouveaux arrivant, Narvarth était le seul à s'être vraiment vraiment intéressé à lui.
Aux dire de l'être mètre, tout devint clair dans l'esprit du gnome. Les traces qu'il avait observer en arrivant dans la clairière étaient celles du groupe. Et il y avait bien du grabuge ici.

- Heureuse rencontre Narvarth. Je suis Notar Sentesbattues, je viens de la foret de Léthyr. Pour ma part je suis aussi ici en raison des enlèvements d'enfants. Et c'est une chance de vous avoir rencontrer vous et vos compagnons. J'espère que nous continuerons nos recherches ensemble.

¤ Ils en savent plus que nous, c'est vraiment une aubaine. Avec un peu de chance je ne serai plus le seul à supporter l'elfe su soleil qui semble être ici pour une toute autre raison que les enfants.¤

Une bonne partie du groupe avait pris place au creux de l'arbre afin de se préparer pour la nuit. À son grand désarroi Notar devait attendre de savoir si son compagnon avait l'intention de se joindre au groupe. Après tout le gnome était son guide pour tout leur séjour dans cette foret.

Aël'Telàwërith était de nouveau face à la tour. N'ayant pas envie d'entendre de nouvelles remarques de l'elfe, Notar fit mine d'observer rapidement les alentours histoire de s'occuper un peu.

La réaction d’Enoriel ne choqua qu’à moitié l’elfe du soleil. ¤ Hum celui-ci est encore plus primitif que son cousin. Un vrai Ardavanshee (délinquant juvénile elfe). ¤ Aël’Telàwérith failli le remettre à sa place l’elfe sauvage. Mais il avait plus important à faire. Sans doute, le dirigeant du groupe allait lui faire la morale, et lui expliquer que l’on ne pouvait se comporter ainsi devant un Ary’Ar’Tel’Quess (noble elfe du soleil), qui plus est était un Kerynsuoress Aegisir’Tel’Quessir (prêtre combattant, gardien du peuple elfe). Aussi le Haut-Elfe ignora purement et simplement l’affront qui venait de lui être fait, en ce disant que le Fhaorn’Quessir Tel’Faerûn (la transformation des elfes de faerûn) n’était pas une légende, même pour les Sy’Tel’Quessir qui avait tenté de se tenir à l’écart des Aethen (autres les non-elfe).

Afin de vérifier les dires et de préparer le lendemain qui verrait certainement l’entrée du groupe dans la tour du mage. Le serviteur de la couronne d’Arvandor avait tenté de déceler la présence de protection magique ou une éventuelle malédiction. Il avait eu beau se concentrer, rien. Il n’avait rien décelé. Mais Aël’Telàwërith avait bien conscience que cela ne voulait pas dire qu’il n’y avait rien. Simplement, il n’avait rien perçu.

Le jour continuait de descende lorsque le Ar’Tel’Quess revint vers le groupe, et bientôt il serait l’heure de Aerasumé (levé de lune). Il eut deux surprises en s’approchant de l’arbre. La première fut une bonne surprise. Notar continuait à inspecter les alentours proche, preuve qu’il prenait à cœur la sécurité des Tel’Quessir et de leurs suivant. Cette constatation lui arracha un léger sourire. La seconde surprise fut de voir que tout le groupe s’agglutinait à l’intérieur de l’arbre creux. Faisant fi des règles élémentaires de sécurité, au profit du confort. C’était ridicule et pitoyable, et il n’allait pas se gêner pour en toucher deux mots à celui qui devait avoir la charge du groupe.

[elique] - Yvhann De Yössmar, dirigeant des Gardiens Errants de la confrérie des gardiens sylvestres, fils de d' Ysmaë de Yössmar, et de Maëll Illsdram, Tyss (cousin) Croyez-vous qu’il soit sage de tous vous enfermer dans cet arbre ? Si par malheur les Gnolls et leur chaman venaient cette nuit vous seriez tous Mor (mort) voir pire s’il s’agit de Ssri'Tel'Quessir, même la plus puissante Dhaerowathil (prière à Shevarash) de ma part ne pourra vous sauver tous. Je me doute que vous êtes tous fatigué et que vous voulez que vos suivants aient un peu de confort pour dormir. Mais vous mettre tous dans cet arbre, sans issue pour répliquer à une attaque est de folie. Imaginé ce que cela seraient de poster quelques archers adroit, et les Ssri'Tel'Quessir le sont, plus un ou deux mages suffisamment puissant. Cela serait une vraie Hahlorkhess (boucherie). Je ne peux le permettre pour la sauvegarde des Tel’Quessir. Et je n’ai vu aucun signe Avae’ess (de bonne augure).[/elfique]

Etaient-ce les sombres pressentiments, assaillant le Ar’Tel’Quess depuis plusieurs mois maintenant, qui le poussait à autant de prudence. Ou simplement la logique guerrière qu’on lui avait inculquée à l’académie des armes d’Evereska. Toujours était-il que rien que le fait d’imaginer une victoire facile des Dhaerow ou des Gnolls lui donnait presque envie de vomir. Il était clair dans son esprit que ni lui, ni Notar, ne dormiraient à l’abri de cet arbre si tout le monde y était déjà. Une solution intermédiaire germa dans son esprit.

[elfique] - Peut-être pourrait-on imaginer des roulements excepté pour les gardes. Si l’on y va part moitié, cela permettrait à tout à chacun de pouvoir profiter de l’abri, sans se mettre par trop en danger. Qu’en pensez-vous. [/elfique]

De la réponse du Sy’Tel’Quess allait dépendre la qualité de la nuit de Notar, la Cormiira de Corellon protégeant les Tel’Quessir contre les rudesses du climat. Tout comme cela ne faisait ni chaud ni froid au serviteur du premier de la Seldarine, que les N’Tel’Quess passent ou non une bonne nuit. N’étaient-ils pas là pour protéger et servir les Sy’Tel’Quess ? Aël’Telàwerith attendrait la réponse de Yvhann avant d’aller annoncer la bonne nouvelle à Notar. Même si celui-ci s’entêtait dans son erreur, le Aegisir’Tel’Quessir resterait lui dehors, prêt à protéger les enfants de Corellon Larethian. Il en avait fait le serment.

Yvhann n'avait pas entré dans le tronc du pin, il avait simplement resté en dessous des branches basses, tenant toujours son arc armé avec une attitude d'un animal a l'écoute du moindre son et du moindre mouvement. Les paroles d'Enoriel le rendit perplexe, il fut heureux de la méfiance de son compatriote qui était pour lui une valeur hors paire et en même temps, cela lui posa une question... Qui pour le moment, laissa en suspend.

Il regarda l'imprudent aller auprès de la tour et il allait l'arrêter juste au moment ou le noblion s'arrêta lui même. Yvhann soupira qu'il n'arrive rien.

C'est lorsque Aël’Telàwërith vint lui parler qu'il se leva sur ses deux pieds et le regarda droit dans les yeux sans aucune retenu et lança en commun cassé...
- Nous somme a couvert de cet arbre pour s'entendre, sur l'avenir qui nous concerne tous... Donc il serait préférable que nous puissions parler en commun. Nous avons tous le même objectif, faisons en sorte de nous comprendre, opérons vers une symbiose d'ensemble, nos chance en serons grandies.-

Il ne tentait pas de réprimander le haut elfe, seulement lui démontrer qu'il n'était pas seul et que la seule chance de s'en sortir tous, était le groupe. Il continua... - Seul les blessés et ceux ayant de la fatigue accumulé, resterons a l'abris du pin, les autres, sans exception monterons la garde, comme vous venez de le mentionner avec sagesse, a tour de rôle. -

Il restait des sorts de soins au druide-rôdeur qu'il comptait faire profil a ceux en ayant besoin. Lui même, encore blessé, il commencerait par lui puis il demanda... - Pour commencer, quelqu'un a besoin de soins!?-

Bien sur il regarda Enoriel qui serait le premier en liste mais il le savait que fatigué, donc il porta son regard sur Kana puis sur Mirtzar ensuite sur Jereicia et sur le sagespectre.

Ensuite ils pourraient faire leurs inventaire de vivre et arme, Yvhann avait l'intention de remplir tous leurs gourde d'une eau nouvelle, il attendait juste le constat.



[COLOR=green] Soin léger sur lui même et un autre sur celui ou celle le désirant.[COLOR=green]

Le monde en dehors d’Evereska était bien différent de ce à quoi s’attendait le Haut-Elfe. Et même s’il refusait de l’admettre, il était un peu déboussolé. Ne serait-ce que par le comportement des Sy’Tel’Quessir. Ces derniers semblait avoir maintenant plus de méfiance envers les elfes qu’envers les N’Tel’Quess. Eux qui d’après que qu’avait pu apprendre Aël’Telàwërith et de ce qu’il connaissait de ses cousins.

Les paroles d’Yvhann laissèrent le Ar’Tel’Quess pensif. ¤ Parler en commun…mais pourquoi donc ? Cette langue est tellement primitive et basique qu’il faut utiliser des tas de mots pour expliquer des émotions simples. ¤ Le prêtre de Corellon ne comprenait pas pourquoi ce serait aux elfes de s’abaisser, au niveau des N’Tel’Quess plutôt qu’à eux de tenter de s’élever un peu. De plus, si l’elfe solaire avait bien saisi ce que voulait dire le chef du groupe. Non seulement les N’Tel’Quess n’étaient pas des suivants qui étaient là pour la protection des elfes. Mais en plus ils avaient leurs mots à dire concernant les décisions à prendre. Cela pour l’elfe doré était tout bonnement incompréhensible.¤ Comment des êtres si peu évolué peuvent-ils ne serait-ce que conseiller sur ce qu’il faut ou ne faut pas faire. Les gnomes n’ont jamais été capable de prendre les décisions qui s’imposaient pour le développement de leur peuple, éxiste-t-il ne serait-ce qu’une grande cité bâtie par ces être-mètres ? Les nains sont si peu subtils qu’ils sont incapables de réflexion, ils ne sont que brutalité et grossièreté. Quant aux humains se sont peut-être les pires de tous. Ils ne sont que mesquinerie, jalousie, sournoiserie et trahison. Les quelques humains qui ne répondent pas à ses critères sont si impulsif et si jeune qu’ils ne peuvent réfléchir avec sagesse. Ils ne seront capable de sagesse qu’à l’aube de leur Mor (mort).¤ Non vraiment le Tel’Quessirmathor (défenseur des elfes) ne voyait aucun intérêt à discuter avec des races si inférieurs.

Sans répondre au Sy’Tel’Quess qui le dévisageait si effrontément, le serviteur de la couronne d’Avandor parti se mettre un peu à l’écart. Toute cette agitation, et toutes ses « révélations » avaient besoins que l’on si arrête quelque peu. Il s’écarta donc de quelques mètres du groupe, et s’assit au milieu de clairière. Laissant les derniers rayons du soleil, filtrant les branches des arbres vénérables caresser son visage, il médita sur tout ça. Commençant par adresser une prière à Corellon, très vite ses Akha (devoirs) lui revinrent à l’esprit. Il s’était engager de part devant son dieu à protéger Haereeunmn (toutes choses elfiques) et les Tel’Quessir de par leur vivant. Mais aussi à soulager les esprits Tel’Quess retenus prisonniers en ce plan d’existence malgré eux ne pouvant entreprendre le grand voyage. Aël’Telàwërith s’était engagé à leur ouvrir les portes vers Avanaith. Le temps de la retraite des elfes avait cessé, et il fallait maintenant préparer le retour du peuple, pour que les grandes cités d’autrefois jaillissent de leur cendre. Il n’y avait qu’à regarder autour de soi, pour voir dans quel état était devenu Cormanthor après seulement quelques siècles d’absence du beau peuple. Là-dessus, Aël’Telàwërith repensa à sa rencontre avec sa L’L’U’Osi’Nys (arrière arrière grande tante). La communion avec son aïeule lui avait pourtant ouvert les yeux. Il avait vu se qui était réellement. Les Tel’Quessir et les N’Tel’Quess Athkarayea (amis des elfes) tous sous la bannière de Myth Dranor. Cela avait été possible, le rêve du Coronal avait bien été réel, et même par delà sa Mor (mort) tous avaient combattus et péris ensemble. ¤Aiellesel Seladrie (Que la Seldarine nous protège). ¤

Ce pendant les veilles habitudes avaient la vie dur, et il était dans l’état actuel des choses, impossible au Ar’Tel’Quess d’admettre que les membres du groupe puissent être son égale. Mais il espérait que sa rêverie lui rappellerait les souvenirs que Alystraë de la maison d’Aëryndra de Cormanthyr avait laissés en lui. Le prêtre du premier de la Seldarine, espérait également que sa rêverie lui permettrait de refixer ses priorités. Ses recherches pour sa famille étaient-elles plus importante que de partir à la chasse aux Drows et commencer à œuvrer pour que cette forêt retrouve l’équilibre nécessaire pour accueillir le retour des Tel’Quess. Un vrai dilemme s’insinuait dans l’esprit d’Aël’Telàwërith.

Eltargrim Irithyl avait décidé que le seule façon de protéger Cormanthor était de s’allier avec les Aethen (Les autres non elfe), même sa tante lui avait dit qu’il ne pourrait jamais mené à bien ses engagements, s’il ne s’ouvrait pas plus aux N’Tel’Quess.

Ebauchant un sourire destiné à Yvhann, le sagespectre murmura une réponse à la proposition bienveillante de ce compagnon.
(Commun): -Non, merci, je n'ai besoin que de repos.

Puis se soustrayant à la discussion entre les deux elfes, il entra un peu plus loin dans cet abri providentiel, posa ses affaires à terre pour en sortir sa pipe et son tabac avant de s'installer un peu à l'écart de l'arbre creux. Il prépara sa pipe avec le tabac des soldats afin de se changer les idées, se perdant plus ou moins dans des pensées centrées sur son clan. Les mêmes questions revenaient encore et encore, que devenaient-ils, quand est-ce qu'il les reverraient, qu'est-ce que ses errances pourraient bien leur apporter?

Il était pris de la nostalgie des siens, il n'avait pas imaginé à son départ que cela l'éloignerait aussi longtemps de ceux qui l'avaient vu naître. A cette nostalgie venait s'ajouter un sentiment de culpabilité de les avoir abandonné au lieu de subvenir aux besoins collectifs de son clan.
Ignorant si un retour de sa part leur apporterait quelque chose, le sagespectre préféra sortir de ses errances cérébrales, revenant à une réalité où il était en mesure d'apporter sa part d'effort aux individus qu'il allait côtoyer dans les moments à venir.

Il retourna alors auprès de son sac pour en inventorier ce qui était comestible.
Manque de chance pour sa contribution personnelle, le tour qu'il fit de ses possessions fût des plus court, aussi rejoignit-il l'humain avec un air penaud.
(Commun): -Je n'ai qu'une outre d'eau déjà trop entamée et quelques restes de rations de voyage, pas de quoi alimenter autant de monde je le crains. Ce n'est plus guère suffisant pour m'être utile plus de eux repas. Et je doute qu'il nous reste en suffisance de la nourriture que les villageois nous ont donné.
-Peut être pourrions nous trouver quelques aliments aux alentours pour les prochains jours.

Premier jour de La Marée Estivale, Année de la magie sauvage
1er flammerige 1372 (CV)

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : Brumeux
Moment : 7h00

Narration : Tous .

Tous les blessés récupèrent l’ensemble de leurs PV
Tous les personnages sont en en pleine forme.
Jet de fouille Notar DD 15 : 5 (dé) + 2 (comp)= 7 : Echec

ettant à profit les premières heures de repos pour se soigner lui et le jeune nain d’or qui se trouvait être le plus affaiblit des compagnons. Yvhann veilla également à dresser l’inventaire de la nourriture et de l’eau de chacun. Sans compter le haut-elfe et le gnome, les réserves d’eau se trouvaient être au plus bas avec à peine un litre d’eau par personne, quant aux rations de survie, ils avaient de quoi nourrir l’ensemble du groupe pendant deux jours entiers, ni plus, ni moins. Il s’agissait maintenant de savoir ce qu’ils comptaient faire pour palier à d’éventuels manques ou décider de vivre le jour le jour.

Oui la nuit s'était passée sans incident, les aventuriers parlèrent peu mettant à profit chaque seconde de repos avant le grand saut dans l'inconnu. La tour les attendait et il ne leur restait plus qu'à y aller. Quand la forêt de Cormanthor s’éveilla sur un nouveau jour, plein d’espérance pour les aventuriers, tout le monde espérait qu'ils retrouveraient sans tarder les enfants et accessoirement mettre un terme aux méfaits de Rylak et des gnolls. Chacun se prépara donc pour la suite de l’aventure, une suite qui impliquait de pénétrer dans le sinistre édifice..

Justement, Notar et l’elfe du soleil avaient passé la nuit non pas à l’abri à l’intérieur du pin mais sous les frondaisons protectrices de l’arbre, ce qui leur avait fournit d’ailleurs un confort non négligeable malgré la fraicheur de la nuit. C’est ainsi qu’ils furent également les premiers à pied d’œuvre pour pousser plus en avant l’exploration des lieux. Conforté par une rapide inspection du rôdeur qui confirma au prêtre que rien ne semblait représenter un danger dans les proches alentours, ils gravirent les quelques marches avant de se présenter devant l’entrée en ogive, la porte avait disparue. Notar tenta d’observer avec soin le sol devant eux mais il ne décela rien d’étrange. De toute évidence, il ne leur restait à peine deux mètres à faire pour franchir l’entrée qui donnait sur un espace obscure.