Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Bien posté dans les branchages bas, Yvhann tenait toujours en mire le Ar’Tel’Quess qui d'après ses manies, frôlait la condescendance envers le gnome. Son peuple depuis fort longtemps, avait apprit a détester les Ar’Tel’Quess. Leurs reprochante manies de se croire toujours au dessus des autres, leurs regard rabaissant, ainsi que leurs détestable attitude de penser qu'ils possèdent la science infuse, fit pratiquement faire dégainer la flèche qu'il tenait encore précairement sur la corde d'arc qui chantait maintenant la complainte de la mort.

Il faillit la faire planté entre les jambes de l'Ar’Tel’Quess quand il le vit sortir son épée, mais le grugach se retint... Fallait mettre les vieille querelles de coté, d'ailleurs c'était son peuple qui avait de l'animosité envers eux et non lui.

Jereicia avait ouvert la conversation et Mirtzar avait suivit de près. Le gnome ne semblait pas avoir de mauvaise intention, ni même le Ar’Tel’Quess qui a son apparence citadine lui donnait un air presque perdu dans se lieu sauvage.

Se qui dérangeait un peu le druide-rôdeur était que le gnome venait de préciser qu'ils étaient là où ils voulaient aller... * Ils sont donc au courant ... Ou bien ils sont là pour d'autres raison!? * se demanda le sauvageon.

Il détendit doucement sa corde d'arc mais resta en mire on ne savait jamais, même un Ar’Tel’Quess pouvait se montrer dangereux quoi que cela ne l'énervait guère, au contraire, une pointe d'affront lui vint en tête, mais encore là, une sagesse lointaine vint lui refroidir les ardeurs... Il pensa a Jereicia et sa déesse puis a la confrérie des gardiens... Il fallait que Yvhann honore cet dernière en mettant de coté ses propres préjugé, la situation ne demandait pas de sa personnalité mais bien de ses compétence et de se que les gardiens demandaient de lui, une aide désintéressé voué a l'épanouissement de l'ensemble...

Il sorti doucement de sous les branchages et resta prêt a tout. Les muscles tendu, le regard impassible, il scrutait celui du Ar’Tel’Quess. Le tatoo de dragon jaune qu'il portait sur son corps garantissait a son lointain cousin, qu'au moindre faux pas, il aurait un grugach déterminé, de travers sur son chemin.

Floyr resta a faire le guet dans les airs épiant les alentours.

Au vu de l'évolution de la situation, le hin ne pensait plus qu'il soit obligatoire d'être ainsi sur la défensive, l'engagement d'une discution semblait tenter de dissiper le léger malaise qui aurait pu se présenter suite à la rencontre des deux groupes.

Narvarth laissa son bras se détendre au fur et a mesure que les secondes s'écoulaient jusqu'à ce que celui çi redescende bien se placer le long du corps, s'arretant en cours de route pour glisser sa fronde dans sa ceinture, juste à côté de son arme de mélée. Alors qu'il allait terminer le mouvement destiné à aligner son bras à son corps, la paume de sa main éfleura la tête de son kama. Son contact rappella au Sagespectre que même si leurs interlocuteurs ne semblaient pas des plus agressifs, le danger au creu de cette forêt n'en demeurait pas moins existant. Alors au cas ou il laissa sa main contre son arme, afin d'entre prêt à la sortir et à l'utiliser si le besoin s'en faisait sentir.

Estimant qu'il pouvait se permettre de laisser vagabonder un peu son regard et son esprit, le halfelin observa les alentours, briévement, plus pour une vue d'ensemble qu'autre chose, tout en tentant de conserver un oeil sur l'elfe et son demi-compagnon. L'exercice de concentration et la dispersion de son esprit n'étaient pas des plus aisés pour le barbare, aussi il retourna rapidement la tête pour se remettre dans la situation. D'après les dires de ses compagnons au cours de leur voyage, il se doutait que cette tour était leur objectif et celà lui amena une foule d'autres questions, principalement sur la suite des opérations. Il doutait que la recherche des enfants se passe en toute quétude, sans altercation. Aussi redoutait-il le lendemain. ¤Les lendemains même¤ espérait-il au fond de lui.

Quand l'halfelin s'approcha de lui, le druide haussa les sourcils en ecarquillant les yeux de façon à pein masquée. Avait-il entendu ses pensées à propos de lui ? Allait-il se mettre en colère ? Mais quand le petit homme se mit à lui parler, Enoriel le regarda avec un mélange de surprise et d'interêt. Il ne savait pas de quelle façon il avait compris ce que l'elfe pensait de lui mais de toute évidence, il cherchait à entamer le dialogue afin de fraterniser. Enoriel était quelque peu destabilisé. Depuis qu'il voyageait avec ses compagnons de route, aucun d'entre eux ne s'était vraiment attelé à lui parler et à lui poser des questions sur lui. Lui qui était taciturne et peu enclin au dialogue, celà lui convenait tout à fait. Il hésita donc quelques secondes avant de répondre d'un ton neutre :

-Ce n'est pas vraiment le moment de parler de celà. Nous devons eviter de nous faire remarquer et être attentif à la moindre menace." Puis dans un accès de consience il rajouta : "Mais si celà vous intéresse vraiment, je vous le raconterais à notre prochaine halte. Rappelez le moi simplement". Il esquissa un mince sourire à l'halfelin puis reporta son attention sur les environs...

Quand, plus tard, il entendit le signal du compagnon ailé d'Yvhann et la main levé de son compagnon, il s'arreta net, regardant tout autour de lui. Quand il aperçut les deux formes vers la tour, là où ils avaient bien failli succombé aux assauts d'une créature magique, il se demanda qui pouvait être ces deux individus. Des sbires des gnolls ? de Rylack ? D'autres aventuriers envoyés par la ville ? Après tous les événements qu'ils avaient vécu depuis qu'ils avaient pénétré dans la forêt du Cormanthor, il ne pouvait décidemment plus être sûr de rien.

Alors qu'il se demandait comment ne pas être repérés, il vit la demi-elfe s'avancer et donc faire la chose la plus stupide qu'il ait vu depuis longtemps... Elle venait de dévoiler tout le groupe de façon certaine alors qu'il restait encore une chance qu'ils ne les aient pas tous repérés... L'elfe n'avait jamais rien compris aux stratégies guerrières et ne pensait pas être particulièrement intelligent mais même un enfant avec un minimum d'instint de survie n'aurait pas fait une erreur aussi grossière mettant en danger d'autres vies... Maudissant le nom de la sang-mêlée et de sa déesse maléfique, Enoriel se tut, observant ce qui allait se passer tout en restant, muscles tendus, prêt à agir si besoin s'en faisait sentir...

Le moins que l’on puisse dire c’était que la rencontre des deux groupe d’aventurier était quelque peu tendue. Et cela était bien normal compte tenu des caractéristiques propres de Cormanthor et de ce qui semblait si dérouler. Aël’Telàwërith venait d’être conforté dans ce qu’il avait déduit, à savoir que cette femelle N’Tel’Quess n’était pas arrivée jusqu’ici toute seule. Lorsque Mitzar fit son apparition sortant du couvert de la lisière. Amenant une grimace sur le visage si fin de l’elfe. Grâce à sa tante, Aël’Telàwërith avait pu voir que les petits poilus avaient payé, eux aussi un lourd tribut, lors des affrontements finaux. L’elfe du soleil ne comprenait le mode de fonctionnement de cette race primitive et grossière. Mais force était de constaté, qu’ils étaient de valeureux combattants, et qu’ils avaient de l’honneur à défaut d’avoir des manières civilisées. De plus la légende disait que ce n’était pas la première fois que les nains et les elfes s’étaient allié face à un ennemi commun. Ainsi le panthéon nain et les Seldars avait combattu Gruumsh l’impétueux, leur ennemi commun.

Le nain qui lui avait paru de prime abord négligeable, tint un discourt qui retint l’attention du Ar’Tel’Quess. ¤ Ainsi donc, ce groupe est partit, comme Notar, pour enquêter sur les disparitions des enfants N’Tel’Quess.¤
Aël’Telàwërith ne comprenait toujours l’intérêt que pouvait bien représenter la perte de quelques N’Tel’Quess fussent-ils des enfants. D’autant que d’après ce qu’il avait vaguement entendu à Valombre, il s’agissait d’enfant de chevelu. Ces derniers se reproduisaient tellement vite, que la disparition de quelques uns n’était pas une catastrophe. En tout état de cause, cela n’émouvait point l’elfe doré.
Par contre à la mention d’elfe noir, le prêtre de Corellon senti subitement son intérêt grandir. ¤ Ces traîtres foulent donc réellement les terres ancestrales de Cormanthyr, moi qui croyais qu’il ne s’agissait que de racontars. Non seulement cette vermine faisait des incursions répétées à la surface, dans un antique royaume Tel’Quess, mais en plus ces drows de malheur se sentaient suffisamment libre de leurs actions pour monter des opérations de kidnapping. ¤

Aël’Telàwërith en était là de ses réflexions, lorsqu’un nouveau venu fit son apparition, sortant du couvert des arbres. Un Sy’Tel’Quess, quoi de plus normal en ces terres. Ce dernier tenait son arc dans une main, la seconde gardait son trait encoché. Mais se qui choqua le plus le serviteur de la couronne d’Arvandor, fut le regard du Grugach planté dans le sien. Comment un Tel’Quess pouvait-il manquer ainsi à la plus élémentaire des convenances ? Dévisageant outrageusement un elfe dont la race était bénit et élu de Corellon pour représenter la branche la plus pure de tous les elfes.
Après une rapide réflexion, Aël’Telàwerith se dit qu’au final, il ne devait surement pas attendre plus d’un sauvageon. Le jeune Ar’Tel’Quess servait Corellon Larethian, et si ce dernier avait baigné les Haut-Elfe de sa grâce, il n’en demeurait pas moins que le premier de la Seldarine était le père de tous les elfes. Et que, à ce titre il les chérissait tous.
De plus le représentant de la famille Eowëlathaèldir avait du respect pour les Sy’Tel’Quessir. Ces derniers avaient su garder intacte l’osmose entre la mère nature et les elfes. Ils en étaient même l’exemple parfait. Cependant pour arriver à cela, ils avaient du se réfugier au plus profond des forêts. Au détriment de la civilité de la race Tel’Quessir, aujourd’hui ils vivaient comme des sauvages, nomades dans l’âme, quelques tribus suivants la loi de la nature parcouraient les terres vierges mais ne laissait rien de concret. Féroce combattants, ils l’étaient cette qualité serait des plus utiles pour la reconquête des terres perdues. Mais il ne fallait pas compter sur eux pour la reconstruction des cités d’antan. A la réflexion, le fait qu’un Sy’Tel’Quess fut accompagné d’un nain, n’était peut-être pas si étrange que cela. Bien que les elfes sauvages, restait bien supérieur aux nains. A ce que le prêtre en savait, les nains ne portaient pas non plus les drows dans leur cœur. L’histoire se répétait donc, l’unité contre un ennemi commun.
Le Sy’Tel’Quess qui se tenait debout devant lui, n’avait ce pendant pas perdu toute notion des règles de civilité Tel’Quess. Il avait prit soin de ne pas engager la parole, laissant à celui qui avait le rang le plus noble, le soin de le faire lorsque bon lui semblerait. ¤ Ne faisons pas attendre plus que nécessaire ce Sy’Tel’Quess.¤

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Aël’Telawërith ne sentait pas de danger immédiat, il remit « Thal’Baeli’Ath’L’nu », la lame gardienne de l’espoir, dans son fourreau. Et croisa les bras sur sa poitrine.

Narration: Kanabhendrill

¤ En voilà un qui va m’énerver prodigieusement !¤

Sur l’instant, le rôdeur n’en avait pas crut ses oreilles mais le ton employé par l’elfe était d’une arrogance absolue et qui n’avait rien avoir avec Yvahnn ou Enoriel. Les deux elfes sauvages semblaient nettement plus civilisés que ce grand échalas qui toisait son monde. Et qui plus est parlait elfique ! Un comble car tout le monde ici présent n’avait pas la faculté de comprendre cette langue. Kana décida de sortir des fourrés et de s’approcher de l’elfe et de son petit compagnon. Ce dernier semblait au moins plus bienveillant que l’autre prétentieux.. Conscient que tout le monde était sur ses gardes, Kana s’adressa en premier lieu à l’être mètre et lui rendit la courtoisie de se présenter à son tour.

- Salutations à vous voyageurs, mon nom est Kanabhendrill, et comme l’a si bien dit Mirtzar, nous sommes là pour mettre un terme aux exactions d’un drow et de retrouver les enfants. Cela coûte que coûte.

Le jeune humain sourit une nouvelle fois au gnome puis se présenta à son compagnon à une distance presque irrévérencieuse mais dont le rôdeur se moquait éperdument. Du haut de son mètre quatre vingt quatre, il toisa l’elfe qui avait négligemment croisé les bras sur sa poitrine et toujours tout sourire, s’adressa à lui.

- Sans vouloir me montrer abrupte, je n’ai pas saisit le motif de votre présence ici, du tourisme, où quelque chose de plus personnel comme cette tour ? Car on peut dire que depuis que nous avons foulé la terre du Cormanthor, les rencontres amicales n’ont pas été légion si je puis me permettre.

C’était un langage élaboré que le rôdeur avait choisit à dessein. Unique héritage des heures passées auprès d’un père adoptif quelque peu instruit. Mais au fond de lui, Kana s’était retenu pour ne pas employer un langage beaucoup plus approprié à la situation.

Les récents évènements donnait raison à la prudence de l’elfe, maintenant, il pouvait compter un Sy’Tel’Quess, une sang-mêlé, un nain, un gnome et venait de se mettre à découvert, un humain. Le gnome bizarrement n’avait pas encore prononcé la moindre parole, ce qui était plutôt étonnant au vu du débit vocal incessant dont l’avait gratifié Notar depuis leur rencontre. Mais son attitude étant bien plus respectueuse que celle de l’humain.

Celui-ci qui c’était présenté comme étant Kanabhendrill parut très jeune au Ar’Tel’Quess. Trop jeune même pour parcourir cette terre, où visiblement les drows vaquaient à leurs détestables occupations. S’il y avait une race dont ce méfiait tout particulièrement le prêtre de Corellon, c’était bien les humains.
A Evereska, les sages définissaient les hommes comme étant des êtres instables, prompt à se faire la guerre, convoitant sans cesse ce qui appartenait à autrui, rempli d’une soif de pouvoir et de puissance qui heureusement était bridé par leur espérance de vie ridiculement courte. Le plus frappant restant leur reproduction galopante.
Certain des vénérables elfes avaient vu au cours de leur simple existence naitre des royaumes humain, ils les avaient vu prospérer et s’entre déchirer pour finalement sombrer dans l’oubli. L’homme est d’une nature particulièrement instable avec une prédisposition à la destruction. Eltargrim Irithyl en avait fait les frais invitant les humains dans la cité de Myth Drannor. Ils s’y étaient introduit, puis leur soif de conquête, de quelque chose dont ils n’auraient même pas pu imaginer en rêve, avait refait surface. Le Couronnal avait introduit la vipère en son sein, et celle-ci avait agi comme son instinct le lui dictait. Sournoisement, fomentant des complots contre leur hôte. A ce titre la réticence des grandes familles comme le clan des Starim opposé à la venu des N’Tel’Quess en Myth-Drannor était louable. Même si Aël’Telàwërith partageait leurs idées, il répugnait les méthodes employées en ces temps reculés. Cela n’était pas pour rien qu’Eternelle-Rencontre et Evereska, les derniers havres Tel’Quessir se protégeait contre cette race capable du bon comme du pire.

L’approche de Kanabhendrill, fit hérisser les cheveux blond sur la tête du serviteur du premier de la Seldarine. Le comportement du jeune rôdeur était typique de ceux de sa race. Le jeune humain était visiblement impulsif, irréfléchi, et irrévérencieux en vers celui qui lui était bien supérieur et d’un siècle au moins son aîné. Aël’Telàwërith n’avait quasiment pas côtoyé d’humain pendant les 122 douces années, qu’il avait passé à la maison fortifiée. Et cet exemplaire était visiblement conforme à ce que l’on en avait dit.
Ce qui avait été perçu comme une provocation de la part de l’humain se serait transformée en une agression hostile, s’il avait approché encore de quelques pas. C’était-il rendu compte que même si le Ar’Tel’Quess avait croisé les bras en signe de paix, sa main porteuse de l’arme n’était qu’à quelques pouces de la poignée de Thal’Baeli’Ath’L’nu. Le grand balourd qui se tenait devait lui le dévisageant arborant une attitude provocante ne semblait pas en être conscient.

Aël’Telàwërith n’avait pas l’intention le moins du monde de tenter d’inculquer les bonnes manières à un être aussi primitif. Cette race à peine sortie des cavernes d’où ils vivaient s’entretenant à force de grognement. Il n’en valait vraiment pas la peine. A quoi bon tenter d’apprendre quoi que soit à des êtres, qui même s’ils étaient en mesure de comprendre. Ne pourraient en bénéficier que les temps d’un battement d’aile. Cela revenait a donner du Lembas aux Rothés. Gratifiant l’impudent d’un regard dédaigneux, Aël’Telawërith ignora l’existence même de l’insecte qui venait lui bourdonner aux oreilles. Le serviteur de la couronne d’Arvandor se dirigea d’un pas léger et gracieux vers le Sy’Tel’Quess. Le maintient et le port de tête du Ar’Tel’Quess avait quelque chose de princier, dans toute sa superbe. La légère brise faisait flotter ses longs et fins cheveux d’or, augmentant encore un si besoin était cette impression. Celui qui avait juré défendre les intérêts des Tel’Quessir avait des choses bien plus importantes dont il voulait s’entretenir avec l’elfe sauvage. Des choses qu’un humain tel que le jeune Kanabhendrill, ne pourrait peut-être même pas imaginer la portée et l’importance.

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Narration: Kanabhendrill

Kana renifla bruyamment devant l’attitude de l’elfe du soleil puis sans jeter un regard en arrière, sachant pertinemment bien que ses compagnons assuraient ses arrières, il avança un peu plus en avant dans la clairière. Après tout, ils avaient pu faire l’impasse sur des éléments qui pouvaient se révéler vitale pour la suite de l’aventure. Il laissa donc l’elfe parler à Yvhann dans sa langue et observa le sol. A part leurs propres traces et celles qui devaient appartenir à l’être mètre et au quessir, aucune trace ne semblaient récentes. Tandis qu’il continuait à observer les lieux, le souvenir de l’apprenti du mage Fabian lui revint en mémoire et de la maladie qui s’était emparée. Il revint que ses pas et embrasa du regard ses compagnons et particulièrement Yvhann.

- Rappelle toi Yvhann ce qu’à dit l’apprenti, que le shaman gnoll avait lancé une malédiction sur la tour après avoir tué le mage. J’ignore tout des rituels magiques ou shamaniques des gnolls mais si nous devons nous aventurer plus loin, je serais d’avis de dresser le camp pour la nuit et de voir ça demain matin aux premières lueurs de l’aube surtout si nous devons entrer dans cette tour.

Yvhann étudiait, il étudiait la façon du Ar’Tel’Quess qui était le serviteur de la couronne d’Avandor, et descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr se comportait... Il détestait sa façon de regarder ceux qui l'avait aidé mais cela se comprenait, il devait sortir tout droit de son duvet confortable de la demeure familial. Il était lettré, sans aucun doute, mais il portait toujours cette détestable manie qui révulsait tellement le grugach; son père lui aurait dit ... * Il sent encore le pipi.*

Le druide-rôdeur écouta puis dans la langue commune et avec un fort accent il répondit ... - Paix a toi, Aël’Telawërith Eowëlathaèldir serviteur de la couronne d’Avandor, et descendant de la maison Aëryndra de Cormanthyr. ( il avait mit un peu plus d'attention a son rang pour que le reste du groupe puisse comprendre a qui ils avaient affaire et ...) Oui et un seul Drow jusqu'à présent c'est présenté, Rylack, si c'est son véritable nom et je n'en doute pas, ils sont si vils... C'est lui même qui nous a conduit dans les bois de Cormanthor pour ensuite disparaître en traître lors d'une attaque de gnoll.-

Il laissa ensuite Kana faire sa présentation, il aurait crut que le Ar’Tel’Quess le repousserait, non, a la place il l'ignorait...

Puis quand il le vit s'avancer vers sa personne, Yvhann baissa son arc, la tenant toujours mais ne la pointait plus sur le représentant au allure princière. Il écouta puis ...
- Le mystère plane, et l'incompréhension de ces mystères dresse sur nous l'ignorance de la situation. De cette ignorance nous ne pouvons pas, jusqu'à présent, établir une vérité. La nature est chaotique, cruel, sont équilibre est précaire, fragile, mais surtout elle se moque bien de nos intentions, aussi valeureuses soit elles. Qui sommes nous pour croire que nous pouvons la contrôler, nous sommes que trop éphémère dans cette nature... La preuve se trouve derrière toi, la nature a reprit sont droit de propriété, regarde autour de toi et voit se qu'il reste des vestiges du passé...-

Il prit une courte pause, durant laquelle, Kana vint lui rappeler un fait qui était fort important. Il lui sourit comme pour l'appuyer face aux hauteur que se donnait le Ar’Tel’Quess devant l'humain. Puis de façon posé, il ajouta...
- Restaurons nous, tous ensemble et discutons de l'avenir de notre groupe face aux problèmes qui nous font face et de grâce mettons nos différents de coté.
Je me présente, Yvhann De Yössmar, druide-rôdeur dirigeant des Gardiens Errants de la confrérie des gardiens sylvestres, fils de feu d' Ysmaë de Yössmar, Druide et ancient du conseille des sages de Thuldae et fils de feu de Maëll Illsdram, rôdeuse et gardienne rouge de notre ancien clan. -
Puis il présenta a tour de rôle, chacun de ses compagnons de route et même les familiers.

Il regardait Notar et lui fit un signe de bienvenu.

Il sentit en lui, le calme, puis il suspecta subitement se calme, il regarda de chaque coté de lui vers l'horizon puis les airs pour y voir un Floyr qui naturellement c'était perché a la cime d'un immense peuplier qui laissait ses effluves parcourir leur narines. Il redevint impassible et sa vigilance reprit le dessus, il scrutait les alentours mais surtout la tour.

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage
30 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : 18h30-19h00

Narration : Tous .

Jet de survie Yvhann DD20 : 18 ( dé) + 8 (comp)=26 : Réussite
Jet de détection Kana DD 15 : 11 (dé) + 5 (comp)= 16: Réussite

e jour déclinait, laissant peu à peu la pénombre envahir la clairière. Yvhann avait parlé avec sagesse et tenait à installer un campement de fortune mais le grugash comptait faire plus que ça et mettre en œuvre ses compétences de forestier avec une vigilance accrue. Et au bout d’une dizaine de minutes de recherche aux abords de la clairière, il trouva enfin ce qu’il cherchait, l’ami des voyageurs, un pin rebelle. Le grand arbre se trouvait entouré de quelques pins communs avait une particularité, ses branches basses, épaisses, dissimulaient un tronc énorme, creux avec un sol couvert d’aiguilles souples. Ce genre d’arbre pouvait offrir le gite à une dizaine de personnes sans pour autant leur accorder trop d’aise mais au moins. C’était une petite chance pour les aventuriers de découvrir un tel abri surtout que pour Enoriel et Kana, ils pouvaient légitimement se demander comment ils avaient fait pour manquer ce genre de pin la première fois qu’ils étaient tombés dessus. Kana qui avait suivit l’elfe sauvage fut le premier à adopter cet abri providentiel surtout qu’avec l’obscurité, la brume s’élevait petit à petit du sol, devenant de plus en plus épaisse. Il s’était assuré au préalable qu’aucune trace suspecte n’entourait l’arbre et satisfait, le rôdeur humain fit un clin d’œil à l’elfe vert avant de s’engouffrer à l’intérieur du tronc avant de souffler à Yvhann.

- Avis aux amateurs !

Comme le disait le vieil adage, il était important de profiter du moment présent tant que cela se donnait car sait-on jamais, la chance peut subitement tourner…

irtzar ne savait pas vraiment quel était son avis sur leurs deux nouveaux compagnons, et principalement sur l'elfe. Le fait que celui-ci n'est pas encore prononcé le moindre mot en langue commune ne lui semblait pas être une preuve d'ouverture d'esprit. Et s'il existait des gens avec qui le nain avait du mal à bien s'entendre s'était bien ceux qui étaient trop imbus de leurs personnes pour daigner considérer les autres comme des égaux.

Evidemment, il savait que lui même était peut être ne train d'être particulièrement injuste. Lorsqu'il avait dû quitter son clan, il ne parlait pas particulièrement bien la langue commune et s'il était capable tout de même de communiquer, c'était principalement parce qu'il aimait bien voyager et qu'il accompagnait souvent les marchands quand ils allaient à la rencontre des wemics ou des nomades de Shaar. Par contre, il n'allait pas avec les caravanes se dirigeant vers chez leurs cousins duergars ou chez les drows car, s'ils étaient de bons partenaires commerciaux, les marchands n'étaient jamais à l’abri d'une trahison et de se retrouver en compagnie du Morndinsamman avant d'avoir eu le temps de voir le coup venir.

Toujours est-il que, même cette époque, Mirtzar avait toujours essayé d'user d'une langue commune à un maximum de ses interlocuteurs pour éviter que certains se sentent exclus et qu'il n'appréciait pas vraiment le comportement de l'elfe. Au début quand, souvent, certains mots étaient remplacés dans ses phrases par d'autres se prononçant presque de la même façon mais n'ayant pas du tout la même signification, les humains, car c'était généralement avec eux qu'il discutait, riait et corrigeait ses erreurs.

Soudain, sortant de ses pensées, le nain se retrouva devant une sorte de grand arbre creux dans lequel pénétra Kanabhendril. Le nain n'était pas certain d'avoir envie d'entrer dans cet arbre, il se sentait déjà un peu oppressé alors qu'il n'était qu'entre les arbres, sous leurs si hautes branches pour ne pas imaginer qu'il se sentirait moins prisonnier à l'intérieur de l'un de ces géants de bois. Mais Mirtzar avait décidé qu'il se plierait aux décisions du groupe et apparemment le groupe avait décidé de s'abriter dans cet arbre donc le nain d'or allait en faire autant. Mais l'intérieur était bien plus spacieux que ne l'aurait imaginé le guerrier.

-Voilà un abri magnifique, presque aussi vaste qu'une chambre naine. Je vois que les splendeurs de la forêt n'ont rien à envier aux trésors des souterrains.

L'esprit de Mirtzar était maintenant un peu plus détendu. La peur, quoique le mot soit bien trop fort, qui l'avait saisi de se retrouver prisonnier à vie de cet arbre avait disparue et il se sentait de nouveau bien, presque plus libre qu'il ne se sentait lorsqu'il était encore en dehors de l'arbre.