Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Enoriel suivait la conversation entre l'halfelin et le nain avec le plus grand interêt mais sans y paraitre. Ainsi ce petit homme avait la faculté de communiquer par la pensée ? Celà ne plaisait pas du tout au jeune druide. Il se mefiait de l'halfelin depuis qu'il l'avait rencontré et savoir qu'il pouvait communiquer avec un des membres du groupe sans que les autres le sachent le mettait mal à l'aise. Qui sait ce qu'il pourrait faire à l'avenir ? Il faudrait surveiller son comportement de près. Chassant pour le moment ces sombres pensées, il jeta un oeil à Khell qui trottinait à ses cotés. Le loup semblait serein pour le moment, humant l'air à de rares occasions, détectant surement quelques proies eventuelles à se mettre sous la dent. Puis Enoriel regarda le nain. Il l'avait vu pendant la marche, regarder de ça et de là, observant la forêt avec un air qui avait amusé l'elfe. Il sentait que Mirtzar faisait un réel effort pour s'intégrer au mieux dans ce milieu naturel et sauvage, loin des montagnes ou des villes où la plupart des clans nains choisissent d'habiter. Le nain le surpenait de jour en jour par sa faculté d'adapation et son sens de la camaraderie. Il avait souvent entendu parler de son peuple en mal, dans des histoires les présentant comme associaux, cupides et trop fiers. Enoriel savait maintenant que celà n'était pas la vérité ou, tout du moins, qu'il avait rencontré un nain qui était bien loin de ces racontars. Un sourire aux lèvres, Enoriel se reconcentra sur la discussion entre les deux comparses.

ans en avoir l'air, Mirtzar était très intéressé par sa discussion avec Narvarth. Le nain d'or n'avait jamais réfléchi à ce qu'il ferait s'il avait le pouvoir de communiquer avec les autres sans ouvrir la bouche, en même temps, il n'aurait jamais imaginé rencontrer quelqu'un qui en soit capable et devenir son compagnon, même pour une période peut être courte. Mais ce que disait le barbare halfelin sur les dangers de la lecture des esprits fit réfléchir le nain d'or.

Comme dans tous les clans nains couramment attaqués, et comme partout où il y a parfois des prisonniers à faire parler, dans son clan vivait un nain particulièrement antipathique qui s'occupait d'interroger les prisonniers. Mirtzar n'avait jamais assisté à l'un de ces interrogatoires, et il ne l'aurait pas voulu, mais sa demeure se trouvait non loin de la salle où il officiait et, parfois, il entendait les cris que poussaient les prisonniers. Mirtzar s'était demandé pendant très longtemps ce qu'il pensait de ce comportement et il en était arrivé à une conclusion douloureuse en partant de deux observations.

Premièrement, il trouvait que la torture, qu'elle soit physique ou mentale, était un crime qui rabaissait celui qui le commettait au niveau du monstre le plus abject. Deuxièmement, sans les informations ainsi glanées, nombreux seraient les nains de son clan qui auraient péri dans des embuscades ou dans des attaques surprises. La conclusion était donc qu'il fallait que quelqu'un sacrifie son âme pour sauver celles des autres. Il avait trouvé dans son village plusieurs personnes qui se sacrifiaient pour leurs semblables et il s'était trouvé à ressentir un étrange sentiment, un mélange entre de l'antipathie et de la pitié, entre de la haine et de l'admiration.

Apparemment, Narvarth partageait son avis sur le fait que lire les esprits était un crime affreux et qu'il était heureux de ne pas avoir à le faire et de ne pas pouvoir le faire. Mais il semblait à Mirtzar qu'il avait donné l'impression à l'halfelin qu'il trouvait que ce n'était pas une violation si grave. Il décida donc de corriger cette erreur.

-Je comprends bien que vous répugnassiez à lire les esprits des gens, et je dois avouer que cela ne me plairai pas plus. Mais j'aimerai, par contre, pouvoir parler comme vous le faites, uniquement par la puissance de mon cerveau. La mien doit être bien trop petit pour ce genre de prouesse. Il eut un petit rire guttural. Mais tout les halfelins ont-il cet étrange pouvoir? Ou n'est-ce que l'apanage de certains élus?

-A cela je ne peux vous répondre, je n'ai croisé que très peux de halfelins dans ma vie, exception faite de mon clan.
Tous ceux qui m'ont entouré durant ma jeunesse procédaient comme moi, et des deux halfelines que j'ai croisé sur la route, je ne leur ai pas demandé, je ne vois pas pourquoi il en serai autrement.

Le sagespectre repensait à ces deux halfelines. La première, Soliale, l'avait employé à Padhiver, mais il ne l'avait vue que deux petites fois dans la journée avant de repartir de la ville. La seconde, il l'avait côtoyé un peu plus longtemps, Aérie, qui n'était pas une simple hine, aux côtés de qui il avait été emprisonné en Anauroch et qu'il avait retrouvé à Mirabar. Avec elle par contre, il avait eu la possibilité d'échanger des pensées, mais à l'époque le hin n'avait cherché à savoir si elle était habituée à ce genre de communications, il en avait conclus que oui comme elle n'avait pas été surprise par la présence de Narvarth dans sa tête.

Le sagespectre n'aimait pas la manière qu'avait le dénommé Enoriel de le regarder alors qu'il parlait de sa capacité télépathique, et cela chagrinait le hin, qui laissa ce sentiment s'afficher sur son visage.
Peut être le farouche elfe avait il connaissance des malsains sagespectres partisans de Desva le Ténébreux qui hantaient encore à cette heure le bois de Chondal.

C'était certes ces membres du peuple sagespectre qui étaient le plus connus, malheureusement, et Narvarth ignorait qui parmi les peuples de Toril avaient connaissance de ces sombres histoires de lutte à l'époque des ancêtres du clan Languelion et de tous les autres clans originaires de Chondal.

Aussi si ce compagnon elfe assimilait Narvarth aux lâches et ténébreux Sagespectres exilés de Lliurbois, le petit être se devait de lui ôter ce doute.

¤Seulement comment procéder?¤ Le représentant des Languelions ne savait comment approcher cet elfe. Il doutait que l'utilisation des pensées témoigne en sa faveur, aussi exploita t-il une technique plus directe.
-Excusez-moi, messire nain, je reviens.

Le hin se leva pour se rendre au côté de cet Enoriel.
-Quel magnifique animal ce loup qui vous accompagne, c'est drôle la seule fois où j'ai eu la chance de croiser un de ces animaux, la louve en question était accompagnée d'une humaine qui puisait sa force dans l'harmonie de la nature.
Est-ce votre cas aussi, messire Enoriel?

Témoignant du respect mêlé à la simplicité du caractère du hin, Narvarth espérait que ses paroles ne choqueraient en aucun cas cet elfe face à lui.

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage
30 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Plus de 18h

Narration : Aël’Telàwërith et Notar .

Jet de connaissance (Mystères) Aël’Telàwërith DD20 : 17 (dé) + 5 (comp) = 22 : Réussite
Jet de connaissance ( Religion) Aël’Telàwërith DD 20 : 9 (Dé) + 6 (comp) = 15 : Echec
Jet de Fouille Aël’Telàwërith DD 15 : 12(dé) + 4 (racial)= 16 : Réussite

ël’Telàwërith s’agenouilla auprès de la statue, ses doigts effleurèrent la pierre et il ne lui fallut guère plus de quelques minutes pour réaliser que les restes de pierre appartenaient à une gargouille et sa présence ici signifiait qu’elle avait la charge d’éliminer les intrus aux abords de la tour. Un gardien dès plus efficace qui pouvait rester immobile des jours durant avant de fondre sur sa proie, oui un gardien avec qui il fallait compter mais voilà, le gardien avait été vaincu. A priori vaincu par des elfes et un humain si on voyait les traces qui se trouvaient à proximité. Les herbes piétinées, les débris démontraient que le combat avait été rude. Il s’attarda aussi sur les traces des gnolls, ces créatures vivaient la plupart du temps au sein d’un système tribal et obéissent seulement à un chef capable de se faire respecter. Pour faire simple, à un chef qui physiquement et mentalement était supérieur au reste de ses congénères.

Jet de Connaissance (nature) Notar DD 15 : 18 (dés)+5 (comp)=23 : Réussite
Perception auditive Aël’Telàwërith DD15 : 8 (dé)+4= 12=Echec
Perception auditive Notar DD15 : 13 (dé)+6= 19=Réussite

Notar aussi connaissait les gnolls et savaient qu’ils n’attaquaient que s’ils avaient l’avantage du nombre. Pourtant là, les traces indiquaient bien qu’ils n’avaient pas combattus. Et qu’ils avaient fait librement des allez et venues entre la tour et les bois. Mais cela faisait plusieurs jours qu’ils n’étaient pas venus. Le gnome se rapprocha de l’elfe du soleil, la nuit n’allait pas tarder à tomber, déjà la fraicheur du soir commençait à tomber d’ici une heure, la nuit serait là. Il fallait à penser à organiser le campement à moins que Tel’Quess ne souhaitait pénétrer dans la tour maintenant. Toujours les sens aux aguets, Notar entendit résonner au dessus de sa tête une série de cris stridents qui lui rappelèrent celui d’un rapace. Il leva la tête et vit effectivement un oiseau faire des ronds au dessus d’eux. Ce dernier relança uen série de cris comme pour alerter quelqu’un. Chose qui ne devait pas troubler l’elfe qui restait tête baissée à étudier les traces sur le sol.

Les minutes passèrent et alors que Notar allait rejoindre l’elfe doré un bruit se fit entendre derrière lui, il se détounra aussitôt pour découvrir à sa grande surprise six humanïdes. Son regard s’était rivé sur l’origine du bruit, plus précisément sur la personne d’un nain.

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage
30 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Plus de18h

Narration : Yvhann, Kana, Enoriel, Mirtzar, Jereicia et Narvarth .

Jet de Survie d'Yvhann DD15 : 15(Dé)+7=22 :Réussite.

oyr en éclaireur aérien, Khell qui précédait de quelques mètres les compagnons, le groupe avait reprit la route avec ferveur. Tout s’était bien déroulé durant les heures qui suivirent, Yvhann marchait en tête et profitait pleinement de la piste laissée la veille. C’est pourquoi lorsque son fidèle compagnon ailé lança une nouvelle fois son cri d’alarme, il leva sa main pour indiquer d’arrêter le mouvement. Kana qui fermait la marche déglutit avant de chuchoter.

- Lurue, pourquoi tant de haine ?

Le rôdeur humain redoutait par-dessus tout de tomber de nouveau sur les gnolls. Ces deux derniers jours, il avait physiquement souffert des affrontement contre la gargouille et les gnolls.. il se demandait vraiment s’il parviendrait à supporter un nouveau combat.

Déplacement silencieux Yvhann DD15 : 13+7 > < Perception auditive= ???= Réussite
Déplacement silencieux Enoriel DD15 : 20+5 > < Perception auditive= ???= Réussite
Déplacement silencieux Jéreicia DD15 : 16+8 > < Perception auditive= ???= Réussite
Déplacement silencieux Narvarth DD15 : 14+5 > < Perception auditive= ???= Réussite
Déplacement silencieux Mirtzar DD15 : 8+0 > < Perception auditive= ???=Echec
Déplacement silencieux Kana DD15 : 7+3 > < Perception auditive= ???= Echec

Le groupe se remit en marche et au bout de quelques minutes, Foyr lança un nouveau cri d’alerte. Yvhann guida les compagnons et quand ils arrivèrent dans la clairière de la tour, le jour baissait, ils eurent la surprise de découvrirent deux êtres vivant qui se trouvaient non loin de la gargouille et leur tournait le dos. Enfin, jusqu’à ce que Mirtzar et Kana ne fassent leur apparition en brisant quelque peu bruyamment quelques branches attirant immanquablement l’attention d’un gnome sur eux.

Tout au long du trajet, le grugach pesta contre les verbo-moteurs qu'étaient le nain et le hin. A plusieurs reprises il faillit perdre patience et leurs faire savoir où ils étaient et dans quel situation et ce, a grand coup de bâton. Mais au fond de lui même ou encore plus profondément encré dans ses racines, une sagesse au dessus, présentement de la sienne, lui inculqua un respect. Cela, immanquablement, lui arborait des rides sévère entre les sourcils.

Le nain était un excellent gardien la nuit, il l'avait encore prouvé la veille et le Hin se débrouillait solidement en nature quoique il ne pouvait s'empêcher de parler avec le nain et Enoriel.

Il soupira se qui le détendit et poursuivit sa marche en tentant d'être le plus vigilant possible.

De temps a autre il regardait en arrière... Jereicia, depuis la veille n'avait pas dit mots. Le grugach savait qu'elle était moins apprécier, de part sa déesse du froid, elle rendait les autre suspicieux et moins enclin a lui faire la conversation. Fallait dire qu'elle même se tenait toujours un peu plus a l'écart du groupe. Yvhann l'appréciait car elle le faisait se tenir en tout temps sur sa vigilance. Non pas qu'il crut qu'elle serait une menace pour le groupe, mais elle apportait dans celui-ci une certaine animosité qui avec le temps, il espérait, deviendrait plus amical.

Au cri d'alerte de Floyr, la corde de son arc laissa entendre pour lui même, une note qui devint plus aiguë au fur et a mesure qui l'étirait. Puis d'entre les branche il vit le duo, haut elfe-gnome qui malheureusement les avaient entendu grâce au bon soin bruyant du nain et de Kana.

Sa mire se tenait sur l'elfe, il n'avait cure de qui c'était, pour l'instant cet elfe était suspect, ainsi que le gnome. Il se fiait sur Enoriel pour les présentations mais présumait que le nain prendrait la parole. Se qui le fit se dérider l'instant d'un clignement d'oeil.

Ayant vu le nommé Yvhann préparer son arc, le sagespectre sortit sa fronde, confiant dans le reflexe de l'elfe sauvage à réagir à son faucon.

D'un pas léger et silencieux, il continua sa marche vers l'avant, ses habitudes et son maigre poids lui permetant d'avancer efficacement en produisant un minimum de bruit. La forêt était son élément, ainsi que celui d'autres membre du groupe, enfin pas tous les membres.

Il estima avoir eu raison de se montrer hostile à ces personnes devant eux. Qui sait comment ils allaient réagir façe à l'arrivée de six aventuriers qui avaient essayés d'atteindre silencieusement la clairière.

Le sagespectre savait que les elfes avaient des variations entre les individus selon les régions qui les avaient vu naître, il ignorait totalement que c'était les différences de races qui amenaient ces variations, aussi ne pouvait-il savoir la place qu'avait cet elfe façe à eux parmis toutes les populations sylvestres existantes.

Mais ce qui occuppait particulièrement son attention était le semi-être qui était présent à son côté. Il était tellement semblable au halfelin au niveau de la morphologie que Narvarth cru avoir un des siens façe à lui. Ca faisait tellement de temps que ce n'était pas arrivé, qu'il n'avait vu les siens.
Oubliant sa méfiance première il observa un bref instant de plus ce petit voyageur et fût un peu déçu de lui découvrire des traits plus épais plutôt représentatif de ses cousins gnomes.

Se reprenant, Narvarth ré-affirma sa prise sur les lanières de sa fronde, attendant de voir intervenir ses compagnons d'une façon ou d'une autre.

'ayant pas laché un mot depuis qu'elle était levée, la jeune demi-elfe ne cessait de réfléchir à la situation. Elle était certaine que le duc Darian était mêlé dans l'affaire jusqu'au cou. Avait-il conclu quelques sombres pactes avec les drows de l'ombreterre ? La réputation du cormanthor était parfaite pour éviter que des curieux ne viennent fourrer leur nez.
Elle se demanda si les jeunes étaient des témoins gênants ou autre chose. Pour le moment ses compagnons et elle n'avaient pas vraiment avancé mais elle espérait qu'une fois à la tour en ruine, les choses deviendraient, elle l'espérait, plus claire.

Arrivant sur les lieux, la jeune femme et ses compagnons découvrir deux humanoïdes leur tournant le dos. Connaissant les lieux la jeune femme attrapa sa masse d'armes et la serra fort.
Lorsque Kanabhendril et mirtzar attira l'attention sur l'ensemble du groupe. Jereicia évita de murmurer un juron bien sentie. Avalant sa salive, elle observa les deux inconnus devant eux.
Elle s'avança, jaugeant la menace qu'ils représentaient, elle se décida à parler la première. Au moindre signe menaçant, elle était prête à se jeter sur le plus grand pour lui fracasser le crâne avec son arme.

- "Heureuse rencontre voyageurs. Êtes-vous perdus dans cette vaste forêt ? Pourrions-nous vous aider ?!"

¤ Ainsi donc, mais doutes étaient-ils fondés. Hum, il s’agit bien d’un gardien, d’une gargouille pour être plus exacte. Cette tour, n’est donc pas sans défense, je va…¤

Le Ar’Tel’Quess était totalement absorbé par ses recherches. Aussi n’avait-il pas entendu les le groupe arriver. Pour lui la forêt était restée silencieuse. Il avait bien entendu le cri perçant d’un rapace, mais n’en avait eu cure. Une belle erreur de sa part, car se ne fut que lorsque Jereicia prit la parole pour les saluer qu’il eut conscience que lui et le gnome n’étaient plus seul.

Au premier mot de la prêtresse, Aël’Telàwërith fit volte face, dégainant son épée longue et se mettant sur la défensive.
La fin de la phrase, et la surprise passée, il reprit une posture plus neutre. Toisant du regard la nouvelle venue. Une N’Tel’Quess aux cheveux de feux, son attitude faussement décontractée, dénotait avec la masse d’arme, qu’elle tenait fermement en main. La jeune femme avait les traits assez fins, mais pas assez fins pour rivaliser avec ceux d’une Tel’Quessir. Probablement une bâtarde, mi-elfe, mi-humaine, une hérésie, une tocade à la face de la couronne d’Avandor. Elle était là debout à le dévisager ouvertement, un affront intolérable. Comment dans le royaume même de Cormanthyr, un N’Tel’Quess pouvait-il dévisager effrontément un Haut-Elfe bénit de la Seldarine ? La souillure du sang humain qui coulait dans ses veines devait être importante pour qu’elle ose agir ainsi. Cherchait –elle l’affrontement, par un tel manque de respect d’un être qui lui était bien supérieur en rang et en sang ? Aël’Telawërith traita l’affront par le dédain, ce qui entraîna une moue désabusée sur son fin visage.

Il n’était pas possible qu’une N’Tel’Quess se soit aventurée jusqu’ici seule. D’ailleurs, elle s’était trahie toute seule. ¤ Pouvons-« NOUS » vous aider ? ¤ Le Ar’Tel’Quess fouilla du regard la lisière derrière l’intruse. Effectivement, elle n’était point seule, il y avait même plusieurs autres êtres avec elle.
Le prêtre de Corellion qui avait suivit les enseignements de l’académie des armes à Evereska, pendant quelques années, ne s’expliquait pas pourquoi tous faisaient front. L’une des bases de la stratégie n’était-elle pas d’encercler l’ennemi pour ne lui laisser aucune chance de fuir ? ¤ De deux choses l’une, ou ils sont d’un primitif qui ne leur permet pas de concevoir une stratégie. Au vu de ce qu’elle tient en main, ce ne serait pas plus étonnant que ça, ou ils ont été autant surpris que moi ?¤

Aël’Telàwërith adressa la parole à Notar, qui comme à plusieurs reprise avait failli à sa tâche. Le Haut-Elfe repensait aux multiples détours que le Gnome leur avait fait faire avant d’atteindre la tour. Et maintenant un bataillon d'Orque aurait pu passer à 30 mètres sans que le rôdeur ne donne l'alerte.

’ ’’


En fonction de ces réponses, l’elfe du soleil envisagerait de savoir s’il s’agissait vraiment d’une heureuse rencontre. Car pour le moment Aël’Telàwërith pensait plutôt être face à une bande de profanateur des secrets et des artefacts Quessir. Il savait que si tel était le cas, le combat serait rude. Il profita du moment qu’allait lui offrir le Gnome pour lancer une prière silencieuse à Corellon pour lui donner la force de défendre les terres elfiques contre les pilleurs N’Tel’Quess. Il lui fallait maintenant trouver rapidement une solution pour tourner le surnombre d’un ennemi potentiel à son avantage. Un affrontement frontal serait un suicide, et par conséquent, un acte indigne d’un Ar’Tel’Quess.

Voilà quelques temps que Notar songeait à un moyen de se débarrasser de l'elfe qui devenait de plus en plus imbus de sa personne.Si il y avait bien quelque chose que le gnome détestait, c'était qu'on le prenne de haut, et qu'on lui donne des ordre. Or c'est bien ce qu'il subissait depuis Valombre.
Il montra à contre coeur à l'elfe ce qu'il avait trouvé. Après tout, ils faisaient équipe et devait s'habituer à se faire appelé « gnome » sans arrêt.
Il commençait à faire sombre, et la question de repos ne s'était pas encore fait entendre dans le peu de discussion qu'il avait eu avec le haut elfe.

Le petit personnage allait aborder le sujet quand le cri d'un rapace attira son attention. Était-ce pour les alerter qu'un danger approchait, ou était-ce pour alerter quelqu'un d'autre pour qui les deux compagnons pouvaient représenter un danger.
Le gnome commença à se rapprocher de l'elfe quand un léger bruit se fit entendre derrière eux. Il se retourna aussitôt et remarqua qu'un étrange groupe faisait leur apparition de derrière les arbre.
Il pausa son regard sur celui qui avait sans nul doute fait le plus de bruit.
¤Oh! Un nain, voilà qui va mettre de plus mauvaise humeur Aël'Telàwërith¤.
Aux côté du nain il remarqua qu'un elfe et un halfelin étaient déjà prêt au combat. Ce qui ne rassura pas Notar.

Il resserra les mains sur son bâton qui jusqu'à maintenant lui avait juste servi de canne, et attendit la réaction de son compagnon qui était en train de dégainer son épée.
C'est à ce moment qu'une demi elfe armée d'une masse d'arme s'avança pour leur adresser la parole.

La dernière remarque du haut elfe mis Notar hors de lui, mais ce n'était pas le moment de répliquer.
Il s'avança à son tour vers la demi elfe. Bien que peu rassuré, il décida de répondre aux question.

-Bien le bonjour, mon compagnon et moi même ne somme pas perdu. Au contraire, nous sommes précisément là où nous voulions aller.
Il marqua une courte pause, et ne jugea pas nécessaire d'agresser en parole quelqu'un qui bien que armée ne semblait pas chercher la bagarre. Aussi il précisa:
-Et vous, qu'est-ce qui vous attire dans ce coin précis de la foret?

irtzar fermait la marche. Il était occupé à dicuter avec Kana de sujets et d'autres, parlant principalement de leur vie quand ils n'étaient pas en train d'errer dans une forêt à la recherche de trafiquants d'esclaves. Le nain avait, bien évidemment, vu le signe que lui avaient faits ses compagnons d'essayer de se montrer discret et c'est pourquoi il n'avait pas brandi sa hache comme il l'aurait fait s'il s'était trouvé face à une situation potentiellement dangereuse et qu'il avait été seul.

Mais cela ne l'avait pas empêché de se faire remarquer en marchant sur une branche morte qui craqua sous son poids et qui faillit le faire basculer en avant en rompant. Son visage qui semblait presque blanc perdu au milieu de son épaisse barbe rousse prit une teinte tellement rubiconde qu'il était difficile de savoir où s'arrêtait la couronne de poils. Il venait, une nouvelle fois, de trahir la confiance que mettaient en lui ses compagnons et, si l'adversaire avait paru plus hostile qu'un elfe et un gnome et que Kana n'avait pas réussi la prouesse de marcher à son tour sur le même branchage, Mirtzar se serait senti particulièrement stupide.

Le nain sentait une certaine tension entre son groupe et les deux nouveaux venus: Narvarth et Yvhann avait dégainés leurs armes et il semblait que l'elfe qui leur faisait face avait lui aussi sorti son épée. Mais il lui semblait que les choses pourraient bien vite s'arranger car les discussions avaient déjà commencées. Les négociations, n'étaient pas le fort de Mirtzar, mais il aimait encore moins avoir à combattre, et il décida de faire un pas en avant, au cas où la lumière n'aurait pas été suffisante pour que les deux autres puisse l'apercevoir et de commmencer à parler.

-Heureuse rencontre. Le nain s'inclina afin de montrer à tous qu'il n'avait aucune velléité de combat et reprit son discours une fois que sa tête fut repassée au dessus du niveau de ses épaules. Mon nom est Mirtzar Boucledacier, Il décida que sa généalogie n'était peut être pas un sujet qui allait beaucoup intéresser ses deux interlocuteurs et préféra couper court. et je viens de Sundabar de l'autre côté de l'Anauroch. Nous sommes ici à la poursuite d'un réseau obscure lié aux elfes noirs qui enlève les enfants de la région pour en faire des esclaves, ou peut être pire.

Puis il s'arrêta estimant qu'il devait laisser aux autres le choix de se présenter ou non et de parler ou pas plus précisément de la mission qui était la leur. De la même façon, il resta immobile n'étant pas certain que son désir de faire quelque pas en avant pour serrer les mains des nouveaux venus soit pris comme un geste amical.