Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

'espace de quelques instants, le regard de Mirtzar croisa celui d'Enoriel. Cela fut incroyablement bref mais déclencha un tel phénomène dans la tête du guerrier qu'il faillit ne pas entendre les paroles d'Yvhann et qu'il ne comprit rien à celles plus énigmatiques de Kanabhendril.

Dans le regard d'Enoriel se lisait un sentiment que connaissait bien Mirtzar car c'était celui qu'il éprouvait lui-même vis-à-vis de l'elfe. Un mélange étrange de respect, de chaleur et de mystère. Tous deux ne se connaissaient pas vraiment et cela participait aussi à la puissance de ce lien. Et cette pensée avait fait surgir un lointain souvenir.

Il était assis dans une salle sombre, c'est à dire qu'il ne distinguait pas les couleurs qu'il savait chatoyantes des tapisseries de la pièce, éclairée par un feu qui se trouvait loin derrière eux, dans la pièce voisine. C'était l'une des deux petites chapelles attenantes au temple de Moradin, celle qui servait de salle de cours. Ce jour-là, Mirtzar était assis en compagnie de sa sœur, de ses deux cousins et de trois autres nains qui chahutaient dans le fond. C'était un cours d'histoire que le nain d'or pensait sincèrement avoir oublié depuis des lustres. Mais ce n'était pas le cas.

Le cours parlait de l'histoire de leurs ancêtres et de leurs frères du Nord. Mais elle ne parlait pas de Shanatar la profonde, le grand empire nain, ni du Delzoun autre puissance naine aujourd'hui en ruine mais de deux empires d'autant plus puissants qu'ils n'étaient pas bâtis sur la culture naine. Cette leçon concernait Phalorm, le Royaume des trois couronnes, et surtout Myth Dranor. La demeure des elfes qui s'étaient ouverte aux humains et aux nains, l'empire de l'alliance de tous les êtres de bonne volonté de Toril.

Une larme coula sur le visage du nain d'or traçant un sillon dans la poussière qui le recouvrait. Ce souvenir était douloureux mais il lui fit prendre conscience qu'il était trop dure. Cette forêt avait accueillit des nains aussi bien que des elfes, peut être était venu pour elle le moment où elle acceptait de rouvrir ses portes au peuple des montagnes pour un avenir meilleur. Finalement, cette forêt ne lui était pas si antipathique.

ereicia en arrivant fut heurse de revoir Kanabhendril mais celui-ci avait préparé un feu. Pour sa déesse cela était un sacrilège. Observant la mine réjouit de ses équipiers, la demi elfe préféra ne pas faire de vagues.
¤Pardonne leurs, froide vierge, ils ne savent pas ce qu'ils font.¤
Se tenant un peu à l'écart, la prêtresse écoutait ce que disait le rôdeur tout en mangeant une partie d'une ration de survie. Après cette journée, la demi elfe avait hâte de dormir un peu. Mais avant, il lui fallait faire ses dévotions à Aurile. Elle se leva.
- "Excusez-moi, compagnons, mais il es temps pour moi d'accorder du temps à Aurile !"
Elle jeta un mauvais regard au feu et tourna le dos à ses compagnons puis laissant ses affaires elle quitta le groupe pour se retrouver seule.
Elle se mit allongé au sol gardant près d'elle sa masse d'armes. Car en ces lieux maudits seuls les fous se baladeraient sans armes.
- "Ô glorieuse Aurile, L'Hiver Eternel est ce que nous attendons. Nous oeuvrons afin de purifier par le froid Féérune. Donne moi la force de réaliser ton dessein et éradiquer le feu impur et destructeur."
Une fois ses dévotions réalisées, elle se releva et se rapprocha du reste du groupe.
- "Mes amis la journée à été dure, pour ma part je vais me reposer. Si un tour de garde doit être fait, réveiller moi !"
Se tenant toujours à distance, elle chercha dans ses affaires sa paillasse. Elle la posa au sol puis, gardant sa masse d'armes près d'elle, se reposa en s'y effondrant dessus. Enfin un peu de sommeil.

Le Sagespectre regarda s'éloigner la prêtresse, étonné mais il ne posa pas de question, ce n'est pas lui qui allait montrer un excès de curiosité déplacé.
¤Enfin elle doit savoir ce qu'elle fait.¤

Puis il retourna la tête pour se retrouver nez à nez, encore que l'expression n'était pas totalement appropriée, avec la boisson tendue par l'humain. Surpris, Narvarth fit de gros yeux tout en refusant la proposition.
-Non merci, Kana, le halelin afficha un grand sourire relatif à son élan de sociabilité, je n'ai pas très soif, et je ... ne bois pas de cette boisson. Il était vrai que le petit être n'était pas adepte des boissons alcoolisées. Il lui était arrivé une ou deux fois de gouter à de la bière, et encore c'était à mettre sur le compte de l'influence citadine de ses compagnons de l'époque, le miel fermenté était la seule exception alcoolisée qu'il se permettait plus volontier.

-Concernant ce papier, je suis désolé mais je ne serai d'aucune aide, il y a peu de temps seulement que j'ai appris à comprendre les lettres déposées sur du papier, alors de là à comprendre leur sens, ce n'est pas pour maintenant.

¤Oups¤ Remarquant un oubli flagrant, le hin continua sa discution avec l'humain.

-Je suis Narvarth du clan des Langelions du Mont Trempfeu, sauvageon qui a suivi quelques enseignements d'une rôdeuse également.

es mots de prière que prononça Jereicia semblèrent des plus étranges au jeune nain d'or. Evidemment, la théologie n'avait jamais été sa discipline de prédilection, même s'il aimait beaucoup les longues heures où il restait assis en écoutant les histoires légendaires des exploits des dieux, mais il connaissait quelques rudiments sur les divers dieux des nains et de leurs ennemis. Et Aurile ne faisait pas partie de ces dieux.

Cependant, il avait compris d'après les paroles d'Enoriel que ce n'était pas véritablement une divinité sympathique et chaleureuse et que ses adeptes n'étaient pas des amis de la forêt. Il avait aussi compris, mais d'après les paroles de Jereicia cette fois, qu'Aurile était une divinité qui aimait le froid et le gel. Jusque là, Mirtzar n'avait pas grand chose à lui reprocher lui-même appréciant les promenades aux sommets des montagnes recouvertes par un manteau éternel de neige. Mais il n'avait pas imaginé que son amour du froid la poussait à détester le feu.

Mirtzar n'appréciait pas spécialement le dieu du feu, dont il ignorait le nom par ailleurs, à cause des dégâts qu'il pouvait faire s'il n'était pas correctement maitrisé, mais de là à détester le feu purement et simplement, cela lui semblait être un peu excessif. Mais, Mirtzar lui aussi était fatigué et préférait ne pas se lancer dans une discussion métaphysique avec son amie à cette heure et attendre, nonchalamment auprès du feu en faisant comme s'il n'avait pas entendu les paroles de la prêtresse.

Par contre, le nain savait que lorsque la nuit serait complètement tombée, il serait celui qui serait le plus apte à veiller sur la sécurité du campement et qu'il était de son devoir de se proposer pour prendre au moins un tour de garde. Par conséquent, il valait mieux qu'il se repose un peu. Comme il considérait toujours, malgré les dénégations de celui-ci, Yvhann comme le leader naturel de leur équipe, c'est à lui qu'il posa le plus directement sa question.

-Jereicia n'a pas tort, il faut faire des tours de garde. J'ignore si ces bois sont plus dangereux le jour ou la nuit mais nous ne sommes pas à l'abri de tomber sur des camarades de ceux que nous avons affronté plus tôt et qui se seraient aperçus de leur absence. Il me semble qu'en pleine nuit et sous l'épaisseur de la canopée je sis celui qui a le regard le plus perçant, mais je peux me tromper et je propose donc de prendre mon tour lorsque la nuit sera plus avancée et que l'obscurité deviendra plus profonde.

Il me semble, de plus, que nous devrions éteindre ce feu dès que possible. Non que je n'apprécie pas sa douce chaleur, loin s'en faut, mais dans les grandes plaines du Shaar dont je viens, et je suppose que c'est la même chose ici, garder un feu allumé est le meilleur moyen d'attirer à soi les animaux et les rôdeurs nocturnes. Si vous êtes d'accord avec moi, je propose d'aller nous coucher aussi vite que possible afin de pouvoir partir dès que la lumière de l'aube nous le permettra demain.

Mirtzar attendit ensuite une réponse d'un de ses camarades, quel qu'il soit avant de se coucher pour se reposer, la tête posée sur son sac quasiment vide et sa hache naine sous la main au cas où il leur faudrait réagir très vite à une attaque mais son armure posée à côté de lui afin de faciliter son repos.

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage
30 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Matin

Narration : Tous .

Yvhann récupère les 20 flèches + 1 onguent
Jereicia, Narvarth, Mirtzar gagnent chacun 5 PP,
Narvarth récupère une tente et du tabac
Yvhann ne détecte aucun objet magique dans l'équipement de Syliel

lors que le soleil se levait, les bois du Cormanthor semblaient encore plus sombre, en cause cette perpétuelle brume au ras du sol, les compagnons s’éveillèrent, chacun avait assuré son quart et la nuit s’était écoulée tranquillement malgré le froid et l’humidité nocturne, le feu que le rôdeur humain croyait avoir bien fait d'allumé avait été éteint sur les conseils de Mirtzar.
Maintenant qu’ils étaient tous éveillés et que l’aube était là, le moment était venu pour eux de se diriger vers la tour et d’aller traquer cette vermine drow jusqu’à son antre pour récupérer les enfants et mettre un terme aux exactions de Rylack. L'épaisse couverture végétale qui ne laissait filtrer que faiblement les rayons du soleil, empêchait l’air matinal de se réchauffer mais il suffirait de quelques heures de marches pour dissiper les raideurs de la nuit. C’est donc sans hésitation qu’Yvhann prit la tête du groupe suivi d’Enoriel, Narvarth, Jéreicia, Mirtzar et Kana.
Il leur faudrait une bonne dizaine d’heure de marche forcée pour parvenir à destination mais rien d’insurmontable pour des aventuriers motivés.

Jet de Survie d'Yvhann DD15 : 12(Dé)+7=19 Réussite.

Chacun progressait avec ardeur sous la conduite d’Yvhann, après tout pour le rôdeur, il s’agissait de la seconde fois qu’ils empruntaient le même chemin, ils commençaient à avoir quelques repères et la piste était relativement facile à suivre et çà cela il fallait ajouter l’action combinées de son fidèle compagnon animal et celui d’Enoriel. Les heures passèrent, Floyr continuait d’assurer sa veille
aérienne sans déceler un quelconque danger. Au bout d’un moment le rôdeur elfe aperçut au travers des frondaisons que le soleil était à son zénith, le moment idéal pour ordonner une halte d’une quinzaine de minutes, un repos que les aventuriers allaient apprécier. Le hasard voulu que le groupe s’arrête exactement là où la veille les deux elfes et le rôdeur humain s’étaient eux-mêmes arrêtés pour bifurquer avant de rencontrer le vieil ermite. S’ils continuaient tout droit, ils arriveraient à la tour d’ici quelques heures.

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage
30 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Fin d’après-midi

Narration : Aël’Telàwërith et Notar .

ix jours, cela faisait six jours que Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir foulait les terres ancestrales des elfes. Et aujourdhui, l’Ar’Tel’Quess allait enfin franchir une étape supplémentaire dans sa quête. Quelques jours plus tôt, il était arrivé à Valombre et s’il ne comptait pas s’encombrer d’un compagnon ; il avait fait la connaissance d’un gnome qui se disait connaître Cormanthor mais ce dernier avait sans doute oublié de préciser qu’il ne connaissait que les abords de l’ancien royaume elfique. Le Haut-Elfe daigna le prendre comme guide et par chance, après quelques tours et détours, le rôdeur était parvenu à démontrer toute son utilité en évitant les mauvaises rencontres mais surtout en le menant à bon port.
L’été s’installait peu à peu sur la région et si le soir, les températures était bien fraîches, la journée, les température de la journée formaient un contraste saisissant. Toutefois Cormanthor demeurait un bois tempéré où foisonnaient les chênes, les érables et les mélèzes, parsemés ça et là de bouquets de hêtres et d’ormes . Au contraire du rôdeur, le disciple de Corellon fut surprit par l’ambiance si particulière qui régnait dans cette magnifique forêt ô combien éloignée de ce qu’il pouvait vivre à Evereska, sa terre natale. La lumière y était partiellement bloquée par la voûte de feuilles en surplomb, si bien que les bois offraient au voyageur, qu’il soit gnome, elfe ou autre, une tiédeur apaisante.
L’elfe du soleil et son guide débouchèrent en fin d’après-midi dans une clairière d'une trentaine de mètres de rayon, dominée par une tour qui s'élevait sombre au sommet d'un tertre usé par le temps. Les ronces, lierres et autres plantes grimpantes avaient envahi les murs lépreux et la porte semblait avoir disparu de l'entrée en ogive. On aurait dit un bâtiment abandonné depuis longtemps mais si les fondations semblaient anciennes, le toit de la structure était relativement récent comme les ouverture. Mais au-delà de ses considérations, l’elfe du soleil avait son regard rivé sur le fronton de la tour où s’étalait un blason : De gueule au marteau d’argent.

Jet de détection Notar DD15 : 14 (Dés) +3 (comp)= 17 : Réussite
Jet de fouille Notar DD 10 : 17 (dés) + 2 (comp)= 19 : Réussite
Jet de Connaissance (nature) Notar DD 15 : 13 (dés)+5 (comp)=18 : Réussite

Pendant ce temps là, non loin où se tenait le prêtre ; Notar examinait les lieux et eut la surprise de découvrir les restes d’une statue de pierre à la tête monstrueuse. Tout autour d’elle des traces de luttes et de pas qui se mélangeaient, un humain, un ou deux elfes et même des pattes de loup. Au milieu de tout cela, des traces plus profondes, celles de pieds griffus qui correspondaient étrangement à celle de la statue qui gisait en morceaux dans les herbes hautes. Le gnome trouva aussi des débris de flèches ainsi qu’un peu plus loin, des traces de créatures qu’il identifia presque immédiatement comme étant des gnolls. A l’inverse les traces de ces créatures tétaient plus anciennes, deux ou trois jours. En tout cas, cela faisait bien du monde à évoluer dans cette partie du Cormanthor

Cela faisait quelques jours que Notar et son compagnon Ar'Tel'Quess éraient dans la foret à la recherche d'indices sur la disparition des enfants. Le gnome ne saurait expliquer la joie qui l'emplissait à se trouver dans cette foret. Il en avait déjà entendu parler bien sur, mais que dans des contes qu'on lui lisait il y a une soixantaine d'année.

Cette foret n'avait rien a voir avec celle de Lethyr. Le gnome savait bien qu'il ne pourrait pas profiter de ce voyage comme il l'avait espéré. Son compagnon ne serait sûrement pas d'accord.
Depuis leur rencontre à Valombre, Notar ne cessait de se poser des question sur l'elfe. Le petit personnage se demandait s'il n'aurait pas mieux fait d'éviter de se proposer comme guide. Il avait entendu parler d'une disparition d'enfant, aussi s'était il engagé pour mener son enquête. Le cadre des bois du Cormanthor l'attirait comme un aimant, seulement il n'osait pas s'y aventurer tout seul. Il appris aussi qu'un elfe du soleil se penchait sur cette affaire, il se présenta aussitôt auprès du noble personnage, et pour être sûr que l'Ar'Tel'Quess l'accepte il oublia de préciser que c'était la première fois qu'il pénétrait dans le Cormanthor. Plus ils avançaient dans leur quête, plus Notar se demandait si l'elfe n'avait pas quelques soupçons sur ses connaissance de cette foret.

Le jeune Sentesbattues était assez fier de lui car jusqu'alors il avait rempli sa fonction à merveille. Ils pénétrèrent dans une clairière dominée par une tour.
Le gnome laissa à l'elfe le soin d'examiner la tour, et entreprit d'observer les alentours. Il ne lui fallut pas longtemps pour remarquer certains détails qui sortaient de l'ordinaire.

Autour d'une horrible statue, il y avait un assemblage des traces pour le moins étranges.
Un peu plus loin, il y avait des traces de gnolls et des débris de flèches. Il en ramassa une pour l'observer et retourna alors vers son compagnon pour lui faire part de ses découvertes:
-Je viens de tomber sur les morceaux d'une statue, autour il y a plein de traces de pas, j'ai pu identifier un humain, des traces d'elfe, et même des trace de loup. On dirait qu'il y a eu de la bagarre ici, il n'y a pas trop longtemps. Ce qui est plus étrange c'est qu'il y a aussi les même traces que les griffes de la statue. Comme si celle-ci avait prit part à la mêlée.
Un peu plus loin il y a des traces de gnolls, il y avait des morceaux de flèches autour, je me demande de qui elles proviennent.

Notar marqua une courte pause, et demanda:
-Et vous vous avez trouver quelque chose d'intéressant?

Le hin n'avait pas faim malgrès leur matinée de marche, aussi l'arrêt n'était pas indispensable pour lui. Il avait suivi l'allure imposée inconsciement par le groupe, et celà malgrès ses courtes jambes de petites-gens. Il avait l'habitude de marcher plus vite que ses semblables, au rythme d'humains ou d'elfes, comme dans le cas présent.

Il mit tout de même à profit cet arrêt en buvant quelques gorgées d'eau provenant de l'outre que lui avait gracieusement laissé le nain lors d'une pause semblable la veille, remerciant intérieurement le nain pour cette générosité.

Malgrès l'allure peu chaleureuse de la forêt, Narvarth avait envie de parler, aussi chercha-t'il un pretexte pour engager une conversation. C'est sa mémoire qui lui fournit cette occasion, aussi se dirigea-t'il vers Mirtzar.

-Ami nain, je cois ne pas vous avoir expliqué mon comportement d'hier, je pense devoir rattraper cela maintenant, tout d'abord veuillez m'excuser pour m'être incrusté dans vos pensées, c'est une facultée que je tiens de mes ancêtres et que j'utilise régulièrement lorsque le besoin de s'exprimer le plus discrétement possible se fait sentir. Je voulais vous l'expliquer, sait-on jamais, j'aurai surement de multiples occasions de m'exprimer ainsi durant notre périple, aussi j'espère que vous serez moins surpris.

Il avait débiter ses explications assez fort pour que tout le groupe puisse, s'il le souhaitait, les entendre, notemment Jereicia avec qui il avait déjà eu l'occasion d'échanger quelques pensée.

6 mois, qu’Aël’Telàwërith avait quitté la belle Evereska. Il avait prit, à la demande de son arrière grande tante, la direction du Cormanthor. Peu de temps après son départ, un mal être avait commencé à le harceler. Le Ar’Tel’Quessir ne savait l’expliquer, il n’avait jamais eu ce genre de sensation au par avant. Aucune de ses prières adressées au père des elfes n’avaient réussis à chasser ses sentiments pesants. Passant outre, Aël’Telàwërith gagna la petite cité de Valombre. Il se doutait qu’il ne serait pas mal accueilli dans la ville qui abritait l’ami des elfes de Myth Drannor. L’Armathor Elminster avait été le premier humain à entrer dans la cité de l’amour. Au même titre que Kelben bâton-noir avait été le premier humain à entrer, en ami au sein, d’Evereska.

A Valombre, le jeune prêtre avait espéré trouver, un guide Tel’Quess Malheureusement, le Haut-Elfe avait dû se résigner à se servir d’un Gnome pour le guider. Après tout, on l’avait prévenu, qu’il lui faudrait côtoyer d’autres races, pour respecter les différents ses engagements. Car il n’atteindrait pas ses objectifs tout seul. De cela il était parfaitement conscient. N’ayant de toute façon pas mieux, il fit contre mauvaise fortune bon cœur, et accepta que l’être-mètre lui serve de guide. Ils quittèrent donc Valombre pour s’enfoncer dans la forêt ancestrale des Elfes.

Le voyage se passa sans encombre. Grâce au rôdeur, ils évitèrent pas mal d’embûches. A plusieurs reprises, Aël’Telàwërith eu l’impression de faire des détours inutiles. Le Ar’Tel’Quess avait même douté des compétences du gnome. Le serviteur de la couronne d’Arvanor avait même caressé l’idée de se séparer du petit être. Cela aurait eu le grand avantage de le soustraire aux bavardages incessants du gnome, ainsi qu’aux questions permanentes qu’il posait concernant cette histoire de disparition d’enfants. Que des rejetons humains disparaissent, ne faisait ni chaud ni froid à l’elfe du soleil. Cette race N’Tel’Quess se reproduisait à une telle vitesse, que la perte d’une dizaine de jeunes humains n’avait pas une grande importance à ses yeux. Aël’Telàwërith n’arrivait pas comprendre pourquoi Notar en faisait toute une histoire.

Debout devant la tour, face au fronton portant le blason de gueule au marteau d’argent, il savait qu’il était au bon endroit. Le jeune Aël’Telàwërith Eowëlathaèldir, avait fait le plus facile. Il le savait. Maintenant, allait commencer son voyage initiatique, vers ses origines. Jusqu’ici, les longues heures passées dans la grande bibliothèque d’Evereska avaient tenu leurs promesses. Cette tour existait belle et bien. ¤ Ma tante, nous y sommes. Il me faut encore le retrouver, et espérer qu’il nous conduise vers la mémoire. ¤

Pendant que Notar inspectait les environs, Aël’Telàwërith laissa basculer sa tête en arrière, la brise qui faisait doucement bruisser les feuilles alentours, jouait avec ses longs cheveux d’or. Le prêtre écarta les bras les paumes de ses mains tournées vers les cieux. Il ferma les yeux et adressa une prière au père des Tel’Quessir.

¤Ô, Premier de la Seldarine, ton humble serviteur te remercie. Couronne d’Arvandor, ton fils implore ta mansuétude, toi qui est le seigneur de la Seldarine, permet moi de demander les faveurs de Labelas Enoreth. Toi, le grand gardien du savoir d’Arvandor, aide-moi ! Je suis l’ignorant qui cherche son histoire, sa famille, la connaissance de son clan. Ô Dieux, ne permettez pas que le savoir de la maison Aëryndra se perde à jamais. Aidez-moi à retrouver sa trace, par delà le temps…¤

C’est le moment qu’avait choisi Notar pour venir lui faire son rapport sur les faits qui s’étaient déroulés, il y avait peu de temps. Le Ar’Tel’Quess se tourna vers lui, son regard vint se planter dans celui du Gnome. Comment avait-il pu oser, lui adresser la parole. Alors qu’Aël’Telàwërith était en pleine prière. Le gnome venait le déranger pour parler d’évènements, qui n’avaient aucune espèce d’importance au regard du Ar’Tel’Quess. Lui qui avait son esprit tourné, non pas vers ce qui s’était déroulé il y avait quelques heures, mais vers des faits qui avaient eu lieu il y avait plus de 650 ans.

[Elfique]- Gnome, ne refait plus jamais cela, l’audace de ton outrage est inqualifiable, cela t’effleure-t-il seulement l’esprit. Je te l’ai déjà dit, lorsque j’aurai besoin de tes services, je te le demanderai. N’interfère plus dans mes prières, cela n’est pas tolérable. Est-ce que tu as compris cela ? Nous sommes ici, sur un endroit très particulier. Gnome, cette tour a vu la sauvegarde des grandes familles de Myth Drannor. Il y a longtemps de cela. Allons voir de plus près ce que tu as trouvé, mais cherchons également les traces d’un passé pas si lointain que cela. [/elfilque]

Cette notion de temps était toute relative, les traces que cherchait le prêtre du père des elfes, avaient plus d’un demi-millénaire. L’elfe se disait qu’avec un peu d’attention, il trouverait peut-être quelque chose. Il avait promis de sauvegarder le patrimoine Tel’Quessir. Chaque objet de facture elfique était précieux. Il avait le vœux de préserver les artefacts des profanation N’Tel’Quess. Les pillages des sépultures elfiques dans les collines des gris-manteau, étaient bien présents dans son esprit. Il ne serait probablement jamais l’un des fameux gardiens des sépultures d’Evereska. Mais il serait celui d’Abeir-Toril pour tout les Tel’Quessir.

[elfique]- Gnome, garde ton esprit alerte, et tes yeux grands ouverts. Et tentons de comprendre ce qui c’est déroulé ici, maintenant et hier. Mais je t’averti, garde tes mains dans tes poches. Je recherche des objets qui appartiennent au beau peuple. Touche à quoi que ce soit, qui soit Quess, et je te promets que la colère de Corellion s’abattra sur toi. Pour ce qui est du reste cela m’est égal. Commençons par les abords immédiats et les alentours à proximité de la tour. Après nous nous occuperons de la tour.[/elfique]

Aël’Telàwërith accompagna donc le gnome afin qu’il lui montre ses découvertes. Il avait confiance dans l’interprétation des traces que Notar avait découvertes. Mais peut-être que certains détails avait échappé à Notar. Tout du moins il pensait qu’un prêtre Corellon Larethian pouvait analyser certain éléments différemment que ne l’aurait fait un rôdeur. Aussi, ne perdit-il pas de temps avec ce qui avait été clairement définit. Il se dirigea donc vers les restes de la statue qui avait, apparemment, prit vie. Certain temple ou demeure était protégées par ce type de créature. Et l’elfe du soleil voulait savoir si tel était le cas.

Test connaissance des mystères.
Test connaissance de la religion.
Test fouille des abords immédiats du combat.

a nuit n'avait pas été vraiment mouvementée. Pour être exact, il ne s'était rien passé de plus déterminant pendant la veille de Mirtzar qu'un écureuil ou un mulot qui s'était approché et avait grignoté des miettes de leur repas de la veille. Mirtzar l'avait vu traverser en courant le petit espace qui séparait les miettes éclairées par la lune et la bordure de la forêt où devait se trouver sa demeure. Le nain avait rarement eu l'occasion d'observer les animaux et il était encore plus rare qu'il ait prit le temps de le faire. Mais cette nuit-là, il avait le pressentiment qu'il fallait qu'il essaie de comprendre comment vivait la forêt pour réussir à se sortir vivant de ce piège sylvestre. Il resta donc aussi immobile qu'il le pouvait pendant tout le temps que devait durer sa veille à regarder l'écureuil manger puis partir puis une feuille tomber, des brins d'herbe vibrer sous le souffle du vent. Au bout d'un temps dont il ne savait pas s'il pouvait estimer qu'il était long ou non mais qui lui semblait être approximativement la durée de sa veille, il se leva et alla réveiller le veilleur suivant avant de se recoucher et de revoir toute la forêt revivre dans son rêve.

C'est pourquoi, alors que tous marchaient dans la forêt regardant les traces et les arbres qui leurs indiquaient qu’ils suivaient le bon chemin, Mirtzar qui était de toute façon bien incapable de suivre une piste regardait autour de lui pour essayer, sans grand succès, de voir les habitants de la forêt vivre. La plupart de ceux qu’il voyait étaient des petits animaux effrayées par le passage d'un groupe si important de personnes mais il apercevait parfois un nid, le trou marquant l'entrée de la tanière d'un rongeur ou une fourmilière. Cependant, il arrêta son observation de la faune locale quand Narvarth lui parla. I; était vrai qu'il avait été surpris quand l'halfelin lui avait parlé directement dans la tête mais il avait déjà eu l'occasion de croiser des magiciens qui faisaient des choses tout aussi étranges et il en avait déduit que Narvarth devait avoir aussi des pouvoirs magiques.

-Vous savez, il y a assez peu d'espace occupé dans ma tête pour que je puisse y faire un peu de place pour vous alors n'hésitez pas à revenir y faire un tour si cela vous chante. Il eu un petit rire grave avant de recommencer à parler avec un peu plus de sérieux. Dites, vous pouvez-lire les pensées quand vous utiliser votre pouvoir ou juste parler avec la personne? Parce que ça doit être plutôt utile pour savoir si quelqu'un est en train de mentir, non.

-Non mon ami, cela je ne le peux, et même c'est chose que je répugnerai a faire, l'esprit des êtres intelligeants ne mérite pas de pareilles violations. Non je peux uniquement parler, échanger des pensées, et la parsonne avec qui je me met en relation peut me répondre de la même manière, tant qu'aucun de nous ne décide de stopper cette liaison.

Cette possiblité de parcourire librement les esprits de tous appeurait le Sagespectre, c'est certain que si sa race en avait été capable, ses cousin rénégats de Chondal en auraient profité depuis longtemps et n'auraient pas ainsi été condamnés à la réclusion dans les bois ancestraux.

Cette discution, ces pensées semaient un profond trouble chez le halfelin, et si il pouvait utiliser cette capacité télépathique pour développer et ouvrir son cerveau sur une autre vision des choses. Certes cela était fort loin de ce qu'il savait faire pour le moment, mais n'avait-il pas entendus les anciens de son clan? Certains chamans arrivaient à utiliser leur cerveau pour puiser leur réussite dans les forces de leurs ancêtres.

Narvarth avait quitté son clan pour trouver sa place dans l'équilibre de sa grande famille, et si c'était celà? S'il réussissait à se comprendre suffisement pour trouver les voix de ses ancêtres parmis ces terres qui l'entouraient?

Tant de questions pour un projet si insensé. Mais cela importait peu, après tout ce temps passé loin des siens il espérait avoir compris pourquoi ce long voyage était necessaire.