Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

e nain était allé se mettre non loin d'Enoriel lorsqu'il eut fini dénoncer dans la rauque langue naine ses paroles qui sonnaient comme étrangères à cette forêt. Mais il ne regardait pas le trou, non qu'il ne puisse le faire sans que cela déclenche une crise de larmes, non qu'il ait définitivement fait une croix sur Syliel et qu'il ait commencé à l'oublier. La seule raison qui faisait que Mirtzar ne regardait la dernière demeure du corps de sa camarade qu'il n'avait pas eu le temps de connaître était qu'il recommençait à se sentir légèrement mal à l'aise.

Depuis son entrée dans la forêt de Cormanthor, ce qui représentait à peine quelques jours en réalité, le nain d'or se sentait constamment oppressé par une menace invisible, par une sorte de volonté contraire. Mirtzar ne connaissait rien à la magie mais il était certain, comme il était certain de l'existence de Clangeddin qui veillait sur lui, que certains endroits, et cette forêt en faisaient partie, étaient des lieux où sévissaient une puissante magie, hors de portée des mortels. La forêt avait une histoire, comme la moindre pierre de la plus petite colline du reste, mais elle donnait au guerrier l'impression qu'elle avait aussi des sentiments, une volonté propre.

Mirtzar comprenait que la forêt lui soit hostile, après tout jusqu'à présent, même s'il aimait à observer les arbres changer au cours des saisons, il pensait avant tout à ce que pourrait devenir cet arbre, à comment il pourrait s'en servir s'il décidait de le couper. Et le bucheron était, sans doute, une personne qui n'était pas particulièrement appréciée de la forêt. Pourtant, même s'il ne se sentait toujours pas à l'aise sous les frondaisons de ces arbres millénaires, il commençait à sentir lentement s'écarter l'étau intangible qui lui compressait les entrailles, peut être la forêt avait-elle accepté l'idée qu'il ne lui voulait aucun mal et, même, qu'il essayait de l'aider.

Quoi qu'il en soit Mirtzar jetait des regards un peu partout autour de lui afin de s'assurer qu'aucun danger ne les menaçait pour l'instant. Il commençait à faire très sombre et Mirtzar, quoique n'ayant évidemment pas peur du noir, se doutait que nombre de créatures dangereuses sortaient la nuit de leurs tanières pour chasser. Le nain d'or estima, comme Yvhann, que l'heure de partir était venue et il se mit à marcher sur les traces de l’elfe.

a prêtresse adressa une prière à l'âme de l'elfe qui rejoindrait sa divinité tutélaire. Depuis le début il y avait eu trop de morts et ils n'avaient pas tellement avancé depuis Valombre. Depuis leur rencontre avec le drow.
Selon elle, le groupe agissait comme des proies. Il leur fallait savoir où aller.
Pour les affaires de Syliel, Jereicia ne voulait pas en prendre, elle avait bien assez de son propre équipement et cela pourrait la ralentir.
Le jour laissait petit à petit place à la nuit. La demi-elfe acquiesça à ce que venait de dire l'elfe.
- "Je suis d'accord avec toi, il faut y aller. Trouver nos adversaires et leur faire payer leurs félonies. Nous avons perdu trop de temps et trop de vies pour un résultat assez médiocre. Cormanthor est un endroit dangereux et cela permet à nos ennemis de se jouer de nous ! Chacun devra surveiller les alentours selon ses capacités et prévenir au moindre doute. Je ne tiens pas à finir dans un guet-apens. Chacun devra faire attention et confiance aux autres. Car seul nous ne pouvons rien mais ensemble et solidaire nous parviendrons à retrouver les personnes disparus et venger nos amis tombés !"
Après avoir repris son souffle la prêtresse se décida à prendre sa masse d'armes en main et à suivre Yvahnn.
Elle serra les dents. La gorge nouée, la colère décidait de sourdre d'elle mais il fallait qu'elle la garde au fond d'elle et la sortir amplifiée pour leur montrer que l'on ne se moquait pas d'une servante de la déesse du froid et de ceux qui lui permettaient d'avancer !

Malgré la nécessité de partir de cette clairière et de s'installer dans un endroit plus propice pour passer la nuit au calme, le sagespectre pris un peu de temps pour rendre un dernier hommage à la défunte, il n'y était pas aller auparavant laissant ses nouveaux compagnons le faire, mais il ne pouvait partir sans souhaiter un bon repos à Syliel, aussi s'approcha t’il de la tombe, s'agenouilla en son bord pour se rapprocher encore, et s'exprima dans sa langue natale, qu'il n'avait pas utilisé depuis fort longtemps, faute de hins avec qui parler.



Il ne resta plus longtemps dans cette position, afin de ne pas retarder ses compagnons, il avait renouvelé son serment d'une manière officielle, cela atténuait son remords et lui permettait un peu plus de passer à autre chose, de penser à autre chose. Cette promesse il la tiendrait, il ferait ce qu'il avait à faire.

-Ce qui devait être fait en ces lieux l’a été, je ne pense pas que d’autres choses nous y retiennent, peut être devrions nous rejoindre votre compagnon avant de se chercher un coin propice au repos pour cette nuit.

Trentième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage
30 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Nuit

Narration : Kanabhendrill .

Kanabhendrill récupère trois bourses contenant 5 PP chacune et 3 rations de survie. arc, carquois et flèches. 1 onguent et une tente.
Narvarth récupère la broche du loup argenté, la rapière et le fourreau de Syliel

e groupe était partit depuis un petit moment quand le rôdeur termina sa funeste tâche. Exténué par l’effort fournit, il lui restait quelques petites choses à faire dont réorganiser ses possessions. Il portait bien trop de chose, il se saisit donc d’un havresac vide, fourra dedans une rondache, des gantelets et de son matériel de mine avant de refermer le tout et d’aller l’enterrer au pied d’un chêne en laissant sur place une marque distinctive afin qu’il puisse récupérer ce sac au retour. D’un autre côté, à la vue de l’équipement qu’il avait trouvé, la tente, un onguent et quelques rations de survies étaient de bonnes trouvailles. Il se saisit aussi d’un arc et d’un carquois, une seconde arme de jet était selon lui nécessaires surtout après les deux sévère raclées qu’il venait de prendre au corps à corps.

Néanmoins, le rôdeur aimait les choses bien faîtes et c’est lui qui procéda au partage de l’argent qu’il répartit équitablement. Il se doutait que les elfes sauvages jugeraient inutile de s’encombrer de trésorerie mais le rôdeur mit de côté leur part, on ne savait jamais ce qui pouvait se passer. Pour finir, il opta aussi pour la boussole. Son choix fait il retourna près du feu, s’empara de sa bouteille de vin qu’il ouvrit et en versa une bonne rasade dans sa corne avant de l’avaler en deux longues gorgées. Le vin lui fit du bien et lui apporta un certain réconfort après la journée qu’ils venaient de passer.

¤ Maudite forêt !¤

Une telle pensée chez un rôdeur et un fidèle de Lurue pouvait presque passer pour blasphématoire. Mais en vérité depuis son combat contre la gargouille, quelque chose avait changé en lui. Il se reversa une seconde rasade. Il espérait qu’ils pourraient passer au moins la nuit ici avant de reprendre la route, c’est pourquoi il avait allumé un feu. Juste ce qu’il fallait pour être bien.

C’est à ce moment là que Yvhann, Enoriel, Mirtzar, Jereicia et Narvarth arrivèrent. Ils purent alors contempler à loisir le travail effectué par Kana et les trouvailles dont il avait étalé le tout bien en vu.

La vue du feu accueillant les attendant appaisa le halfelin, rendant ses derniers pas plus faciles. Il ralentit l'allure pour adoucir les muscles de ses jambes sur les derniers mêtres de marche, cela faisant il evalua du regard le nouvel aspect de la clairière, l'humain assis près du feu avait fait du beau travail avec les corps.

Une autre chose attira son attention, dans la continuité du travail effectué, le hin s'approcha alors de la couverture où s'entassaient diverses affaires. La tente présente devant lui l'interessait bien, il n'en avait pas vraiment eu besoin jusque alors, mais cela pouvait changer, ça lui eviterai de devoir se fournir dans un magasin, aussi soupesa-t'il son sac, et, estimant qu'il y avait largement la place pour la tente, il prit cette dernière et l'y casa.

Puis ce fut au tour des petits tas de piecettes d'attirer son attention, remarquant qu'il y en avait pour chaqun, il glissa un des tas dans sa bourse.

Rien d'autre ne lui était réelement utile aussi s'éloigna t'il de la couverture, et pris la direction du feu ... pour quelques secondes uniquement, il fit marche arrière le temps d'embarquer un des paquets de tabac. Le sien diminuait rapidement et le sagespectre se doutait qu'il apprécierait d'en avoir en reserve il en profita pour prendre le morceau de papier.

Aussi échangea t'il de place son nouveau paquet avec celui déja entamé. Il en prifita pour sortir sa pipe et alla s'asseoir a proximité du foyer pour écouter et participer au bilan.

Narvarth alluma sa pipe et afficha un air sombre, du à l'absence de l'elfe, pour la première soirée depuis un certain temps.

Il se changea les esprits en regardant ce qu'il y avait sur le bout de papier.

e chemin qui reliait la clairière où dormirait pour toujours Syliel et celle où le groupe allait dormir une nuit passa plutôt vite. A dire vrai, à peine quelques secondes après que le nain d'or fut arrivé, il avait complètement oublié ce trajet et était incapable de dire s'ils avaient marché pendant une minute ou une heure.

Il s'assit tout de suite près du feu, observant Narvarth qui récupérait ce dont il avait besoin pour la suite du voyage. Mirtzar était épuisé tant physiquement que mentalement et la chaleur rassurante du feu était pour lui une agréable surprise, quoique un peu douloureuse.

Une surprise car il ne pensait pas qu'il soit possible d'allumer un feu sur une tapis herbeux sans mettre le feu à l'ensemble de la forêt, ce qui ne lui semblait pas être la meilleure chose à faire pour se réconcilier avec elle. Mais si c'était Kanabhendril qui l'avait allumé, il n'y avait aucun doute que cela ne représentait pas le moindre danger pour les arbres.

Ce qui rendait cette surprise d'autant plus agréable était que le nain n'avait pas eu l'occasion de s'asseoir près d'un feu tranquillement et de laisser la chaleur environnante le délasser et le reposer depuis qu'il avait quitté les cavernes des riches demeures de ses ancêtres. Mais c'était aussi ce qui faisait souffrir le guerrier. Tous ses souvenirs de feu et de chaleur lui venait de son passé.

Il revoyait ses amis et leurs familles réunis lors des grands banquets des fêtes religieuses ou des victoires contre les géants ou les drows. Il revoyait les maîtres forgerons qui leur montraient comment étaient nées les armes qu'ils utilisaient tous les jours pour repousser leurs ennemis mais aussi les divers objets plus pratiques mais non moins beaux que ce soit des assiettes ou des parures. Il revoyait son oncle qui racontait dans le grand temple de Moradin dont il était le prêtre des légendes et des contes sur leurs ancêtres, sur des créatures aussi étranges que des elfes sympathiques ou des mottes de terres mouvantes, sur les exploits des dieux du Morndinsamman.

Mais maintenant, tous étaient morts. Il était le dernier. Mais à travers lui son clan n'était pas encore mort. Il était le dernier nain du clan mais aussi leur dernier espoir de voir un jour leur clan renaître. Il devait survivre et, peut être, Berronar lui donnerait-elle l'occasion de former avec une naine appartenant à un autre clan un embryon de nouveau clan pour ses descendants. Finalement, il souriait.

La vue du feu et du rôdeur fit apparaitre un sourire serein sur le visage du druide. Il jeta un regard amusé à Khell qui se mit à trottiner vers les bûches incandescentes pour finalement se pelotonner près du brasier, couché en boule. Le loup avait marché un moment, ne montrant jamais de signes de fatigue. Mais Enoriel savait qu'il n'aurait pas pu tenir ce masque d'impassibilité bien longtemps. Et le voilà qui cherchait la douce chaleur d'un foyer ardent pour se reposer et reprendre des forces.

Et le jeune druide se dit qu'il devrait peut-être en faire autant. Il alla s'assoir près du nain, observant d'un oeil les agissements de l'halfelin. Etait ce la cupidité qui poussait le petit homme à récupérer tout ce qu'il pouvait ? Ou de la prévoyance excessive. Enoriel n'avait jamais eu besoin de s'embarasser de choses materielles. Il voyageait avec le minimum afin de ne pas s'encombrer. S'il venait à manquer de nourriture, Khell partageait souvent volontiers son repas avec son maître et ami. Mais il n'en voulait pas à l'halfelin. Il devait être bien triste maintenant que son amie elfe était morte. Ses traits étaient tendus et, même sans être près de lui et à la seule lueur du feu, on voyait à sa mine qu'il y pensait.

Enoriel reporta ensuite son attention sur le nain, oubliant complètement de regarder si quelquechose d'utile pouvait l'intéresser pour le reste de leur périple. Mirztar lui inspirait de plus en plus de respect et il était le seul qu'il était réellement heureux de revoir. Quand il croisa son regard, il lui adressa un sourire malhabile qui se voulait chaleureux. Se rendant compte qu'il n'arrivait décidemment pas à parler, il reporta son attention sur le feu central, le fixant jusqu'à oublier ce qu'il l'entourait, son esprit prit dans la danse des flammes...

Narration: Kanabhendrill

Kana n’ignorait pas que leur temps de repos serait dès plus bref , il commençait à connaître Yvhann et l’elfe vert ne manquerait pas de donner le signal du départ au plus tôt pour rejoindre la tour. S’il comprenait l’empressement, il ne parvenait pas à comprendre les actions suicidaires et voyager de nuit dans cette forêt débordante de mystère ne faisait partie de ses priorités. Enfin, si on décidait de prendre la route, il n’irait pas contre la volonté des autres. Pour l’instant le grugash comme l’aurilite demeuraient étrangement silencieux. Mirtzar et enoriel étant le splus éloignés, il préféra se concentrer sur l'halfelin. Au moins ce dernier avait l’esprit pratique, cela lui plaisait. Kana versa une troisième rasade de vin rouge et présenta sa corne au sagespectre.

- Tout s’est passé si vite que nous n’avons pas eu le temps de nous présenter. Kanabhendrill, rôdeur. Bienvenu dans notre nouvelle troupe camarade hin ! Et comme nous allons faire équipe ensemble, appelez moi Kana, ce sera plus simple.

Il pouffa de rire, l’alcool devait faire son effet mais il préféra ne pas y prêter attention.

- Allez, buvez un coup cela va vous faire chaud au cœur. Profitons-en, maître elfe va bientôt donner ses instructions….Dites-moi ? Vous êtes bon en énigmes et autres paroles mystérieuse ?

Le soupir silencieux d'Yvhann, fut suivi de son déplacement et ce, suite a son soin léger qu'il venait de s'administrer. Il alla vers le petit groupe qui c'était formé et dit a Jereicia, dans son avancé...

- Si le Cormanthor est dangereux pour nous, il l'est aussi pour notre ennemis. Vos paroles son douce a entendre, il est certain qu'ensemble et soudé, nous y arriverons...-

Puis fit sa détection de la magie sur l'équipement de la défunte elfe, pour y déceler un objet qui serait plus intéressant que d'autre et surtout plus utile. Une fois a la hauteur des autres il demanda...

- Est ce que quelqu'un a besoin de soins !?-

Le druide en lui, voulait prendre son temps et bien causer avec eux et le rôdeur ne voulait que partir de suite... Le grugach déposa son havresac et regarda les uns après les autres, leurs regards, pour savoir si l'un d'eux avaient besoin d'aide de soins, sinon, il se l'offrirait volontiers et sans remords. Il était temps pour lui de refaire ses bandage ou tout simplement sans débarrasser en se soignant avec la magie de Sylanus.

Il regarda les baumes a soins sur la couverture et a ses yeux, était là, la seul chose avec les flèches qui était intéressante.

Puis il dit, pour se faire comprendre...

- Si vous avez des choses a dire, c'est le moment, ils nous faut tous êtres au courant de ce que nous avons trouvé dans les bois et sur cette macabre machination de se maudit drow de Rylack. Ensuite je ferai mon rapport a la confrérie.-

Ils leurs restaient que très peu de temps avant que l'aube ne pointe, déjà que l'heure bleu approchait a grand pas...


[COLOR=green] Soin léger; sur lui même et un autre sur une personne en ayant besoin. Sinon a Kana.
Détection de la magie sur l'équipement de la défunte elfe. [COLOR=green]

Narration: Kanabhendrill

- Temps reculés où un valeureux étranger replanta trois oliviers, un rosier odorant et insuffla la beauté originelle. Un cauchemar hantait Érevorn mais, ainsi, il nia et pourfendit l'esprit errant.

Kana avait récité de mémoire les paroles qu'il avait lu sur le parchemin découvert dans la clairière de l'infirme. Il souriait légérement, se souciant peu de ce qui l'entourait mais il avait entendu les paroles d'Yvhann et à sa grande surprise, l'elfe vert prenait son temps. Autant en profiter. Il regarda de nouveau le Hin a qui il tendait toujours la corne à boire.

- Voilà pourquoi je vous demande si vous saviez déchiffrer les paroles mystérieuses, quand nous avons combattu pour la seconde fois les gnolls, à la fin du combat nous avons trouvé un parchemin contenant les paroles que je viens de réciter dans les affaires d'une vieil homme qui nous avait aidé.

Le rôdeur secoua la tête.

- Le bonhomme avait été si gentil avec nous et sa soupe tellement bonne. Enfin.... Heu...Vous n'avez pas soif?