Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Enoriel avait fait quelques liens dans sa tête mais les propos décousus de l'ermite forestier n'aidaient pas à bien comprendre. Il regarda Khell qui suivait du regard le vieil homme, comme pour savoir si lui, comprenant quelquechose à tout ça... Puis il reporta son attention sur ses compagnons.

-Ses propos sont ceux d'un fou mais il se cache derrière , une vérité. Apparement, à ce que j'ai compris, Rylack a payé les gnolls et le maitre de ce vieil homme pour une tache bien précise. Peut-être les meutres que nous avons découverts. Et ils doivent cacher les corps mais pour une raison qui m'echappe... et ce mage, Fabian, semblait garder une sorte de passage. Un portail magique peut-être. Peut-être même est ce même portail qui menerait à cette mysterieuse île. Bref, je suis comme toi Yvhann, quelque peu dans le flou. Le mieux que nous puissions faire c'est rapidement rejoindre la clairière du charnier, en tout cas avant les gnolls. Et peut-être auront nous alors l'occasion de comprendre un peu mieux ce qui se trame dans ces bois...

Il marqua une pause comme pour assimiler lui même ce qu'il venait de dire puis reprit :

"Nous devrions peut-être nous restaurer, montrant un doigt vers la soupe et nous remettre en route le plus vite possible. La nuit approche et je ne pense pas qu'il soit sage de marcher trop longtemps. Nous sommes plutôt fatigué et je doute que nous soyons apte à contenir un assaut du genre de celui que nous avons essuyé près de la tour du mage."

A ces mots, Enoriel marcha jusqu'à la soupe, prit un bol et se servit de la chaleureuse mixture. Mais par précaution, il huma les senteurs s'echappant du bol fumant, essayant de déceler quelconque poison ou plante malveillante pour sa santé...

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Midi

Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

irtzar ; Syliel ; Narvarth et Jéreicia:

Jet de Survie de Jereicia DD12 : 11(Dé)+2=13 Réussite.
Jet de Survie de Narvarth DD15 : 14(Dé)+2=16 Réussite.

Sous les frondaisons de l’épaisse forêt, le groupe avançait à un bon rythme mais à un rythme moins soutenu que la veille et autour d’eux, le brouillard semblait intimement lié au Cormanthor, toujours présent et qui alourdissait l’atmosphère, déformant les sons, les sensations et augmentant le malaise des compagnons. Parfois la brume disparaissait complètement sur plusieurs kilomètres avant de réapparaître encore plus dense qu’auparavant. Par chance, les aventuriers s’étaient retrouvés sur le même chemin que Jéreicia et Mirtzar avaient emprunté précédemment. La piste n’était pas difficile à suivre, et alors que les heures s’égrenaient, chaque membre de la compagnie s’enfermait un peu plus dans le silence.

C’est Syliel, qui au bout de trois heures de marches, donna les premiers signes de fatigue mais sa fierté l’empêcha de se plaindre. L’elfe de la lune commençait à réfléchir sur la situation et surtout il lui importait d’instaurer chez ses nouveaux compagnons de la confiance, ceci pour la simple et unique raison qu’il fallait que le groupe montre une certaine cohésion. Dans l’adversité, c’était plus que nécessaire. Elle devinait aisément que son mutisme pouvait être pesant pour ses compagnons. Mais si officiellement sa mission était d’enquêter sur un possible trafic d’enfant, elle ne pouvait décemment offrir meilleure preuve de sincérité que celle d’aider la demi-elfe et le nain dans leur mission. Le reste n’était que de menus détails qui ne les concernaient pas.

Une nouvelle heure s’écoula et la demi-elfe esquissa un sourire quand elle reconnut le chemin quand ils atteignirent enfin le chemin où ils avaient eu à combattre les gnolls, ils étaient sur le bonne route et même de l’idée de s’arrêter non loin du lieu la répugnait, il fallait bien qu’ils s’accordent une pause. Les compagnons continuèrent pendant une petite demi-heure encore quand enfin, Jéreicia leur fit signe de s’arrêter en bordure d’une clairière.

- Nous avons bien marché et un peu de repos ne nous fera pas de mal.

L’aurilite ne termina pas sa phrase, les sourcils froncés, elle s’agenouilla pour observer le sol couvert de mousses et découvrit des empreintes. Intrigué, Narvarth s’approcha pour les observer.

- Ce sont des traces humaines, elles sont récentes, je dirais quelques heures tout au plus. Au moins quatre voir cinq individus et ils vont dans la même direction que nous.


vhann, Kana et Enoriel:

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Journée


Yvhann acquiesça au raisonnement du druide tandis qu’Enoriel faut agréablement surpris par le goût de cette soupe aux épices qui le requinqua presque automatiquement. Kana, lui donna son bol au vieil homme qui le lui remplit une nouvelle fois.

- Bonne soupe…oui bonne soupe….malédiction, oui malédiction…c’est que l’homme d’ébène à dit aux serviteurs de mon maître oui…les corps oui les corps des aventuriers…oui les intrépides et téméraires aventuriers. Ils ne trouveront plus l’île… ni entendront les gémissements des enfants… non non.

Brusquement le vieil homme regarda le ciel et ses traits se figèrent. Il déposa les bols des elfes sur le sol et prit le sien qu’il vida d’un trait avant de le poser au pied de la marmite

- Oh oh…belle lurette que je dois rentrer…belle lurette..oui, ma sieste…je dois faire ma sieste. Il est l’heure….oui il est l’heure..Rentrer chez moi…oui, rentrer chez moi. Il le faut…une sieste est bonne pour la santé. Demain, oui demain, je reviendrais….

Il attrapa son sac de voyage qu’il mit en bandoulière avant de se redresser à l’aide de sa canne qu’il cala sous son aisselle. Sans se soucier le moins du monde des compagnons, il se détourna et se dirigea vers le chemin qu’il avait indiqué comme étant celui qui le menait chez lui. Il continuait à parler tout seul comme de si rien n’était, cheminant à cloche-pied. Kana se sentit sur le point d’éclater de rire mais un simple regard en direction des elfes lui ôta immédiatement cette envie subite de plaisanter.

Evidemment la présence de cet homme en ces lieux était inexplicable, l’ancienne forêt des elfes n’était pas connue pour être de nature accueillante et cet homme par miracle parvenait à subvenir ses besoins. Au-delà de cette rencontre surprenante, Yvhann se félicitait des informations qu’ils lui avaient soutirés, elles avaient eu le mérite au moins de leur avoir apprit certaines choses intéressantes. Tandis que l’homme disparaissait dans le chemin, Yvhann hésita un instant à le suivre mais il abandonna cette idée préférant se consacrer à leur objectif, celui de rejoindre le second groupe.

Il leur restait un peu moins de six heures avant que le soleil ne se couche et ils ne parviendraient pas avant à rejoindre la clairière macabre avant la nuit à moins de forçer l’allure mais le druide rôdeur s’y refusait. Ils devaient préserver leurs forces en cas de rencontre déplaisante. Ils rallieraient le point de rendez-vous en début de nuit voir en cours de nuit. Il ne restait plus qu’à espérer que les autres seraient là. C’est le rôdeur qui prit la parole en dernier, après une nouvelle gorgée de soupe.

- Alors, que fait-on?

(Elfique): -Je n'aime pas ça.
Le caractère de ces bois impressionnait le hin, le brouillard, les créatures le parcourant, que ce soit les harpies ou les humains qui les précédaient, cet ensemble le mettait mal à l'aise.

Le Sagespectre posa son regard tour à tour sur ses compagnons de route puis il répondit aux paroles de Jereicia.

(Commun):-Une petite pause est envisageable c'est sur, mais il serait préférable de ne pas trop s'attarder en ces lieux. Il s'arrêta quelques instants dans ses pensées puis reprit.

(Commun):-Vous parliez ce matin d'un groupe que vous deviez rejoindre, ceux là, il désigna les traces au sol, ils ne risquent pas de leur tomber dessus?

En attendant une réponse, le hin se déchargea de son sac et s'installa confortablement sur le sol, en dépliant sa paillasse pour proposer un maigre confort pour ses compagnons tout en les invitant à s'asseoir. Il chercha dans ses affaires de quoi se remplir le ventre, sortant ainsi les victuailles offertes par les villageois. Il chercha également à mettre la main sur sa gourde, mais il fut désagréablement surpris de trouver celle ci vide du fait qu'il ne l'avait pas remplie à l'auberge, mais en plus percée et inutilisable, il du se faire à l'idée qu'elle s'était pris un méchant coup en étant ainsi placée dans son sac.

Relevant la tête de son sac, il questionna autour de lui.
(Commun):-Est ce que l'un, ou l'une, de vous aurait de l'eau dans ses affaires? Je crains de ne pas pouvoir nous en fournir. Il leva machinalement sa gourde abîmée à hauteur de sa tête.

Regardant partir le vieux fou qui fallait le dire avait donné de bonne information, Yvhann tenta de placer tout cela dans un ordre, mais ses faculté n'était pas ceux de la raison mais bien de l'agissements. Il se tourna vers Kana et dit , pour répondre a sa question ...
- Si vous êtes d'accord, il faudrait partir de suite, pour le point de rencontre, même là nous arriverons durant la nuit, il faut se presser mais garder nos forces.-

Il ne toucha pas a la soupe, n'ayant aucune confiance en celle-ci, il préférait pouvoir attraper un lièvre ou bien trouver des baies, des racines ou bien des herbes durant leur marche. Il but de l'eau se qui le satisfaisait amplement.

Il replaça son sac ajusta les ganses et détendit la corde de son arc qu'il garda en main et s'avança vers le sentier qui leur fallait emprunter. Il regarda dans les air puis lâcha son siffle de vigilance a Floyr.

La route allait reprendre et le sauvage se senti de nouveau bien et alerte, la chose qu'il aimait le plus était d'avancer, toujours avancer, vers une nouvelle horizon

Enoriel reprit une rassade de la soupe avant de se tourner vers son camarade elfe sauvage, s'adressant à lui en elfique, oubliant presque que le rôdeur humain ne pouvait pas les comprendre :

"Je suis d'accord avec toi. Nous devons partir en l'instant si vous voulons avoir la moindre chance de regagner rapidement cette clairière maudite. Non que je sois spécialement pressé de revoir l'Aurilite mais sinon, nous n'avancerons pas dans cette intrigue qui s'epaissit de mystères autant que nous nous enfonçons dans la forêt. Il ne sert à rien de rester ici, d'autant que notre conversation avec le vieux fou ne va peut-être pas rester secrète bien longtemps... De plus, parcourir ces bois de nuit ne me tente guère. Autant la Haute Forêt restait très accueillante à mes yeux, autant ces bois ont quelquechose de... surnaturel qui me deplait."

Le jeune druide d'étira, remit en place ses affaires sur son dos et fit signe à Khanabendril de les suivre. Non sans une caresse sur l'encolure de son fidèle ami canidé, il emboita le pas à Yvhann, les sens aux aguets, près à faire face à un ennemi sournois qui ne manquerait sans doute pas de frapper avant qu'ils ne soient arriver à destination...

Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Journée

noriel, Yvhann et Kana:

Jet de Perception auditive d'Enoriel DD15 : 13(Dé)+4=17 Réussite.
Jet de Perception auditive de Kanabhendril DD15 : 8(Dé)+2=10 Echec.
Jet de Perception auditive d'Yvhann DD15 : 12(Dé)+10=27 Réussite.

En se détournant pour reprendre leur route, les deux elfes se raidirent simultanément quand un cri déchira l’air suivi au même instant d’un cri d’alarme émit pas le compagnon ailé d’Yvhann. Le visage des gardiens sylvestres se tourna vers le chemin qu’avait emprunté le vieil ermite et c’est toujours d’un bel ensemble qu’ils firent aussitôt mouvement en direction du chemin, Khell en avant.

Le rôdeur humain, qui à cet instant précis ne parvenait pas vraiment à réaliser ce qui se passait, sentit une boule lui tenailler l’estomac et il se décida à suivre les elfes sans vraiment chercher à comprendre. Ils s’engagèrent dans le chemin tortueux autour duquel la végétation luxuriante s’épanouissait et la piste semblait facile à suivre. Au dessus d’eux, les minces rayons du soleil perçaient avec peine les épais feuillages des arbres.

Un nouveau hurlement se fit entendre devant eux, à quelques centaines de mètres, l’intonation était celle de l’homme, du vieil homme suivi des cris d’alerte répétés du rapace. Khell, le compagnon d'Enoriel progressait à toute vitesse ne s’arrêtant pas et à peine cinq minutes plus tard, ils débouchèrent dans une clairière au centre de laquelle était érigée une cahute en bois. Mais l’attention du groupe se porta uniquement au spectacle qui se déroulait devant eux. A une quinzaine de mètres devant eux, se tenaient deux gnolls qui se détournèrent comme un seul et retroussèrent leurs babines en voyant les nouveaux venus faire leur apparition. Deux d'entre eux tenaient un épieu dans une main et le troisième, une hachette dégoulinante de sang et pour cause, dans son autre main, il tenait la tête de l’unijambiste, le corps du pauvre homme gisait à leurs pieds.au dessus de tout ce petit monde

Jet d'Initiative de Kanabhendril : 17(Dé)+2=19.
Jet d'Initiative d'Enoriel : 14(Dé)+4=18.
Jet d'Initiative de Khell : 13(Dé)+4=18.
Jet d'Initiative d'Yvhann :10(Dé)+3=13.
Jet d'Initiative de Floyr : 12(Dé)+3=13.

Jet d'Initiative du 1er Gnoll : 20(Dé)+0=20.
Jet d'Initiative du 2nd Gnoll : 16(Dé)+0=16.
Jet d'Initiative du 3eme Gnoll : 9(Dé)+0=9.


arvarth, Syliel, Jereicia, Mirtzar :

MJ
Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : /
Moment : Midi

C’est Mirtzar qui répondit aux attentes de Narvarth en lui offrant l’outre remplie qui appartenait auparavant à leur compagnon humain. Un geste d’amitié que le rôdeur apprécia à sa juste valeur. L’aurilite, elle, semblait quelque peu soucieuse et le mutisme agaçant de Syliel, n’était pas fait pour arranger les choses. La demi-elfe décida de la laisser dans son coin, le temps qu’elle daigne prononcer quelques mots et en espérant qu’en cas de danger, elle saurait se montrer un peu plus dégourdie. Elle s’accorda quelques minutes de réflexion avant de répondre au Hin.

- Si ces traces conduisent dans la direction de la clairière, il y une chance sur deux que ces individus tombent nez à nez avec les elfes et Kana. Nous devons nous rejoindre là-bas, alors s’ils se trouvent déjà sur place, inutile d'en dire plus!

Ce qui dérangeait la prêtresse, c’est qu’il s’agissait de traces humaines. Les villageois avaient été clairs, peu d’entre eux osaient s’aventurer si profondément dans les bois, alors qui étaient ces hommes ? D’autres aventuriers à la recherche des enfants ? Cette question ne trouverait sa réponse qu’une fois qu’ils les verraient.

- Je n’aime pas ça, jusqu’ici nous n’avons fait aucune bonne rencontre dans cette forêt et il est fort probable que ce ne sont pas des amis qui nous précédent. Alors ne tardons pas et reprenons la route dès que possible ! nous devrions arriver sur place au crépuscule en forçant la marche.

En disant cela, elle laissa ses compagnons pour s’affairer autour de son sac pour tout vérifier une nouvelle fois. A sa grande surprise Syliel rompit le silence en utilisant sa langue natale, forçant l’aurilite à se détourner

’ ’

Prêtresse avait la gorge nouée. Elle n'aimait guère cela. Elle se demandait s'ils étaient restés avec les autres ce qui se serait passé. L'aurilite n'était guère d'humeur à badiner avec qui que ce soit. Elle enfonceraient dans la tête de chacun de ses adversaires, que l'on ne la détournerait pas de son devoir. Elle observa l'elfe.
- "Il faudra attendre d'être sur eux mais je pense que nous pourrions utiliser nos armes à distance dans un premier temps. Ils ne s'attendent sûrement pas à nous avoir dans leur dos. Cela dit méfions-nous, peut être ont-ils prévus ce genre de situations.
Si nous parvenions à retrouver les autre, pourquoi ne pas les prendre comme dans un étaux. Mais ne rêvons pas. Tout ce que l'on peut faire pour le moment est de les rattraper. La stratégie dépendra du terrain."
La demi-elfe se tourna vers les autre.
- "Si vous avez terminé de vos reposer nous devons y aller. Je sais que cela est difficile mais la vie de nos amis en dépend peut être... Courage, nous pourrons nous reposer après. Quant à toi Syliel, ne reste pas sur ton échec avec la harpie. Tu dois prendre confiance en toi, en ce que tu fais."
La demi elfe essaya de permettre à Syliel de reprendre confiance en elle, afin que cette dernière sois sûr dans ces gestes et ainsi être plus efficace que dans le dernier combat.
Si la prêtresse se trompait sur l'identité des propriétaires des traces.
Jereicia se remit en route. Afin de rattraper la distance qui les séparait, elle et ses compagnons, des potentiels ennemis.

Enoriel eut à peine un pincement au coeur pour le vieil ermitte. Ces monstres brutaux l'avaient au moins libéré de son esclavage et de sa folie. Mais il n'y avait pas le temps de tergiverser. Jouant de leur arrivée inopinée sur les lieux du meutre, Enoriel décida de profiter du fait que ces hideux hommes-hyènes soient groupés pour tenter de les immobiliser. Il regarda son compagnon et murmura :

-Vieux frère, tu vas devoir me couvrir...

Il savait que le loup le protègerait naturellement, lié qu'il était à son maître et ami. Il n'avait pas besoin de lui donner d'ordre pour celà, s'il était menacé il savait qu'il pouvait compter sur Khell. Il lança néanmoins un avertissement à ses compagnons :

-Je vais invoquer la puissance de cette forêt pour les paralyser ! Faites ce que vous pourrez ensuite pour les tuer rapidement à distance !

A peine avait-il fini de prononcer ces mots, Enoriel s'accroupit et posa ses mains sur le sol, entonant une prière à son dieu et protecteur :

-Rilifane, père des Arbres, apporte moi ta sagesse et ta force... Aide moi à faire jaillir ronces, racines et lianes pour immobiliser ces chiens puants et souillant la Nature...

Enoriel enfonça ses doigts dans le sol, deversant la magie que lui octroyait sa ferveur, bien décidé à faire payer à ces monstres leurs crimes passés.

Enoriel lance enchevetrement

- Au cri et a l'avertissement de son compagnon volatile, le grugach se rembruni forçant son front a arborer des trais sévères. Tournant des talons et étirant la corde de son arc, ils se rendirent bien rapidement a l'endroit où le vieux unijambiste avait disparut.

A la vu de ses vils êtres qu'était les Gnolls, le sauvage visualisa son dragon jaune protecteur qu'il portait en tatoo, l'entourer et leva de suite son arc vers celui qui tenait la tête du vieux qui les avait si bien informé, non pas qu'il ressenti du remords, mais de la rage qu'il soit mort de la main de ses répugnants Gnolls.

L'avertissement de son compatriote vint l'assurer et part la suite Yvhann lâcha ses trois siffles distinct qui disait a Floyr de rester sur sa vigilance au cas ou ils en auraient d'autres dans les bois puis il lâcha sa première flèche sur la cible qu'il mirait pour ensuite réarmer son arc et mirer celui sur la droite et tirer de nouveau.

Il ne cesserait pas de tirer tant qu'il en resterait un debout, pas question d'en garder un vivant pour l'interroger, de toute façon, il ne répondrait que des sottise et de vils paroles.

Plus rien n'exista que les trois cibles, elles devenaient la seule chose qui devait ne plus êtres.

La respiration du grugach était en symbiose avec ses tirs et il se sentait revivre de plus belle. Il ne dit mot restant concentré sur la besogne qu'ils avaient a accomplir.


[COLOR=green] Tir rapide.[COLOR=green]

Le hin, après avoir remercié ses compagnons de lui fournir ainsi de la boisson, se releva, imitant Jereicia, il s'apprétait à repartir.
Il apprécia les calmes paroles que cette dernière apportait à Syliel, espérant que ça l'aiderai à prendre confiance en elle.

Il ne dit mot concernant la tactique énoncée par Jereicia, acquiescant juste d'un signe de tête approbateur tout en posant sa main sur la fronde glissée à sa ceinture.

Il se mit alors en marche dans la continuité de la prêtresse, cherchant à la rattrapper. Arrivé à sa hauteur, il prononça quelques paroles en langue commune.
-Je vous remercie pour vos paroles consolatrices à l'égard de Dame Syliel, j'espère que ça l'aidera pour les affrontements futurs.

Il bouillait d'envie de poursuivre la conversation, de connaître d'avantage cette grande-gens, au moins ses origines alors qu'elle ne s'était pas présentée de façon développée comme Mirtzar, seulement le comportement pressé de Jereicia ne l'y engageait pas.