Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Enoriel sourit. D'un sourire libérateur, par lequel transpirait toute la joie de pouvoir voir la fin de ce dur combat. La créature avait été terassée et ce, grâce à Rilifane et à son ami de toujours, son compagnon de voyage, Khell le loup. Il s'accroupit à coté de son compagnon et le serra dans ses bras sentant contre lui la chaleur et l'allegresse que degageait l'animal. Puis il entendit la voix d'Yvhann s'elever. Une voix tremblottante qui demandait de l'aide. Enoriel se releva et se pencha sur le corps meutri de son compagnon d'infortune. Il put egalement voir que son petit compagnon à plumes semblait egalement bien mal en point

"Bien sûr mon ami... Laisse moi faire. Tu as besoin de repos, menage toi..."

Enoriel prit l'onguent des mains de l'elfe sauvage et en passa delicatement sur la plaie mauvaise d'Yvhann non sans avoir passer un peu d'eau pour enlever le sang qui avait coulé. Il sentait que le grugach avait besoin de soin mais le druide avait déjà utilisé un peu de ses pouvoirs pour sauver le rôdeur à la pipe... Il ne pouvait, pour l'instant, que soulager ses souffrances avec l'onguent de son compatriote et prier Rilifane pour que son etat ne s'aggrave pas...

La zoreille argentée déglutit avec peine lorsque le hurlement déchirant de la créature barbue se fit entendre. Les propos du Sagespectre qui l'accompagnait ne firent que la conforter dans son malaise. Ainsi, elle devait se préparer à braver la méprisable harpie avec, comme frères d’armes, un halfelin taciturne et une jeune bâtarde qui lui était totalement inconnue. Syliel avait connu des situations plus périlleuses lors de la chute de la légendaire Evereska.

C’est ainsi que la Teu-Tel’Quessir empoigna la garde finement ouvragée de sa rapière. Elle la dégaina en un mouvement ample sans faire le moindre bruit, avec toute la grâce dont les représentants du Beau Peuple pouvait en être capables... D’une main, elle s’assurait que les sangles de son armure étaient bien ajustées, de l’autre, arme en main, elle tâchait d’esquiver les dernières branches qui la séparaient de la scène de bataille. La musicienne se tenait prête pour le combat prochain. Elle irait au front sans hésiter, secourir le fils des pierres afin d’appliquer l’art de l’escrime elfique avec toute la vaillance que la peur pourrait lui accorder.

Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : Frais et brumeux
Moment : 2 heures avant l’aube (approximativement un peu plus de 3h du matin)

Enoriel, Kana, Yvhann :

Yvhann utilise son baume de soin: 3 PV de récuperer ( Yvhann= 8 PV)

Le rôdeur humain regarda d’un air absent les deux elfes puis jeta un coup d’œil sur la carcasse de la bête de pierre. Oui, ils avaient bien faillit mourir, il s'en était fallut d epeu. Kana, bien que vivant, mesurait pleinement qu’il avait bien faillit rejoindre ses ancêtres plus tôt que prévu. Il avait à peine dix-neuf ans et tant de chose encore à voir et à découvrir de par le vaste monde. Non, cela ne pouvait pas continuer, il ne voulait pas mourir ici, il devait quitter cet endroit terrible et c’est bien ce qu’il comptait faire dès le soleil sera haut dans le ciel.

Lentement, il alla jusqu’à son sac et farfouilla dedans pour en sortir une couverture et un onguent de soin. Puis il se dirigea vers les deux grugach, Enoriel était en train de soigner Yvhann, à son approche il s’arrêta et écarquilla les yeux quand il vit l’humain lui remettre l'onguent. Il voulut parler mais le téthyrien le devança

- Yvhann a plus besoin de cela que moi.

Il déposa l’onguent au pied du druide avant de dévisager ouvertement les deux elfes.

- Je crains que ma place ici à Cormanthor ne soit plus de mise mes amis. Demain je vous quitterais pour rejoindre nos compagnons dans la clairière comme il est convenu. Puis je rejoindrais Valombre. Je…je…

Il ne parvenait pas à trouver ses mots et finalement, il soupira. Il voulait être seul, s’isoler et surtout pas perdre son temps en discussions inutiles.

- Je prends le premier tour de garde. Vous devez absolument vous reposer car têtu comme vous êtes, vous allez continuer n’est-ce-pas ?

Ce n’était pas une question mais une affirmation. Le rôdeur esquissa un sourire et fit volte face pour aller récupérer son sac, sa couverture et son épée. Il s’adossa contre un chêne, s’emmitoufla et posa son épée bâtarde au travers de ses genoux. Et sans se préoccuper du reste, commença à réciter une prière à Lurue, sa divinité tutélaire.

Près de là, Yvhann et Enoriel observaient Kana, quelque peu étonnés par sa réaction. Lové sur les genoux d'Yvhann, Floyr était immobile. Il avait répondu à l'appel de son maître à la grande surprise de ce dernier qui le croyait blesser mortellement. Il portait effectivement une blessure sur le flanc que Khell, le sauveur du groupe, léchait avec précaution, mais elle demeurait moins grave qu’il paraissait. Autour des deux elfes, la brume, le froid et l'humidité ambiante rendait l'atmosphère pesante pour les deux elfes et les contours de la tour du magicien accentuait cette impression de malaise. Enoreil et Yvhann étaient épuisés.

Mirtzar:

2eme Round (Suite).

Harpie attaque à outrance sur Mirtzar : Réussite automatique.
PV de Mirtzar : 5 – 2(tête) = 3pv.
Harpie attaque à outrance sur Mirtzar : Réussite automatique.
PV de Mirtzar : 3 – 3(tête) = 0pv.
Mirtzar est hors combat

Cela pouvait paraître injuste pour Mirtzar, un nain au cœur si noble qui agissait selon ses principes et ses valeurs. Mais la vie était ainsi faîte et malgré toute sa bonne volonté, l’ombre de la mort planait sur lui, elle s’approchait, encore et encore. Captivé, se laissant complètement aller, il vit la harpie le charger pour la seconde fois et ses serres lui lacérèrent le visage. Le nain tituba sous le choc et s’affala sur le sol en criant une dernière fois.

ericia, Narvarth, Syliel :

Harpie Détection : 11(Dé) +3 = 14
Harpie Perception auditive: 12(Dé) +7 = 19

Harpie prend son envol et utilise Chant Captivant sur Narvarth, Syliel et Jereicia (DD16)
Jet de sauvegarde volonté de Narvarth: 10(Dé) 1(bonus de volonté a ajouter) = Echec
Jet de sauvegarde volonté de Syliel: 18(Dé) +2(bonus de volonté a ajouter) = 20 ? Réussite
Jet de sauvegarde volonté de Jerecia: 13(Dé) +5 = 18 Réussite

Le Cormanthor n’était pas une région comme les autres et la nuit encore moins, seuls les fous et les inconscients pouvaient se résoudre à s’enfoncer dans ses bois une fois l’obscurité venue. Les dangers étaient innombrables mais pour la prêtresse d’Aurile, ce genre de détail était loin de la préoccuper alors qu’elle et ses compagnons gravissaient tant bien que mal une pente gravillonneuse. La tension était à son maximum, la demi-elfe sentait qu’ils arrivaient enfin à destination quand elle entendit une nouvelle fois Mirtzar crier.

Alors qu’ils parcouraient les derniers mètres, un nouveau cri, aigue, leur vrilla les oreilles. Jereicia serra les dents et fit un effort immense pour résister à l’appel car elle savait ce que signifiait ce hurlement pour l’avoir déjà entendu quelques heures plus tôt. La bête était là, elle accéléra sa foulée et quelques secondes plus tard elle fit irruption sur le promontoire herbeux. A moins de cinq mètres d’elle se trouvait la harpie qui en vol stationnaire surplombait le corps de Mirtzar.

Narvarth qui suivait à son rythme a cadence, eut l’impression que son crâne explosait quand la harpie utilisa son chant, il ne put rien faire et ce fut comme tout son environnement immédiat avait disparu subitement. Il ne savait plus où il était, avec qui il était. Mécaniquement, il dépassa Jereicia et se dirigea vers la créature ailée en souriant d’une manière peu naturelle. Elle était devenue sa nouvelle amie.

Cependant, derrière lui, Syliel, rapière au clair, s’immobilisa près de la demi-elfe et regarda effarée le Hin se diriger tel un zombi vers sa propre mort…

3ème Round.

Jet d'initiative de la Harpie : 10 (Dé)+2=12.
Jet d'initiative de Jereicia : 16(Dé)+1=17.
Jet d'Initiative de Narvarth : 11(Dé)+1=12.
Jet d'initiative de Syliel: 13 (Dé)+3=16.



Ce message a été modifié par Isórion le Vendredi 08 Juin 2007 à 17h28

irtzar avait beau souffrir atrocement de ses blessures, même s'il ne voulait pas l'admettre, estimant que ce serait une nouvelle preuve de sa lâcheté, il ne parvenait pas à se sortir de la tête la beauté de ce paysage et de cette créature qu'autrefois il trouvait si affreuse et laide. Il ne parvenait pas à ne pas voir l'image de sa sœur qui lui disait de rester calme, de ne pas bouger et d'attendre que survienne l'instant du dernier voyage.

En réalité, et il s'en voulait pour cela, Mirtzar n'attendait plus d'aide extérieure, il n'attendait plus rien excepté la fin de cette douleur si douce. Il ne pouvait plus penser tellement il était obnubilé par cette vision d'horreur magnifique et son cœur, qui était la seule part de son être que l'enchantement n'avait pas réussi à pervertir mais qui ne parvenait pas à faire entendre sa voix, lui disait qu'il abandonnait la pauvre Clothilde, Jereicia et Rwandral, Yvhann, Kanabhendril et Enoriel, ses confrères et amis de la Compagnie des Marches, les Marches même, et sa famille qu'il avait juré de ne jamais trahir.

Devant ses yeux coulait un rideau rougeâtre parcouru parfois de fils de la même teinte quoique légèrement plus orangés. Sur le coup, le nain ne comprit pas que c'était son sang et ses cheveux qui partaient dans un flot continu sous les attaques répétées de la harpie mais bien vite il dut se rendre à l'évidence, cet évènement tant craint et en même temps qu'il attendait arrivait, il était en train de rejoindre ses ancêtres loin sur le plan des seigneurs nains, de rejoindre sa famille, il était en train de mourir. Peu à peu, le monde qui l'entourait, et qui déjà était coloré de rouge, commençait à perdre de ses couleurs, voir même à disparaître dans une sorte d'ombre que même ses yeux ne pouvaient percés. Peu à peu, le cercle de ce qu'il pouvait distinguer devenait de plus en plus petit et continuait à très grande vitesse de devenir plus rouge et plus noir encore.

Mirtzar était maintenant couché sur le dos, le crâne profondément entaillé déversant des litres de sang sur le sol sec de la petite montagne qui serait son tombeau. Maintenant que sa vie s'achevait dans la défaite, l'enchantement de la créature hideuse commençait à ne plus faire effet et le nain recommençait à voir dans le petit cercle qu'il percevait toujours le monde qu'il connaissait. Il voyait les étoiles lointaines qui ne brillaient pas vraiment dans le ciel diurne mais que sa condition de mourant lui permettait d'entrevoir dans l'ombre, le visage triste de Séluné qui plaignait le cadavre encore vivant et celui de Shar qui le conduisait vers le royaume dont in ne revient pas, le ciel, surtout, le ciel bleu sombre, limite violet à cause du sang, ce ciel sans limite et en même temps si vide, ce ciel vivant et en même sans mouvement, ce ciel qui représentait tout ce qu'il regrettait de ne pas avoir su faire et qui représentait son avenir et ses souvenirs.

Evidemment, maintenant qu'il était redevenu presque lucide, Mirtzar avait envie de pleurer parce qu'il avait encore failli à sa tâche, parce qu'à cause de lui Clothilde allait mourir, parce qu'il abandonnait ses amis, mais il ne le pouvait pas, il n'avait pas même assez d'énergie pour pleurer, la seule chose qu'il arrivait encore à faire était ce détester lui-même, son corps comme son âme, tout deux trop faibles, et se faire une promesse. Dans la non-vie qui l'attendait, il saurait protéger les siens, et peut être même apprendrait-il à voler. Soudain, il ressentit un dernier élan de douleur, le cercle disparut et il sentit son dernier souffle qui s'en allait: il était mort.

Enoriel voulut parler mais il ne trouva rien à dire. Il aurait voulu que l'homme à la pipe reste avec eux car il commençait à apprecier sa compagnie, ce à quoi peu d'humains pouvaient prétendre vis à vis du druide. Mais après tout, qui serait assez fou pour rester dans cette forêt, à errer face aux dangers tous plus grand les uns que les autres, mis à part deux Gardiens de la Nature. Et Kanabhendril était encore jeune et mourir ici n'était sûrement pas ce qu'il souhaitait, aussi juste fut la cause. Alors Enoriel s'avanca et, pour ne pas perturber la prière du rôdeur, s'agenouilla juste à côté de lui, lui posant un main sur l'epaule et d'un hochement de tête, fit signe qu'il comprenait sa décision. Puis il se releva et revint vers Yvhann pour lui appliquer le baume que le jeune humain lui avait céder. Tout en ce faisant, il ne put s'empecher de regarder la tour sombre et perdue dans la brume de la forêt de Cormanthor. Enoriel se dit qu'une partie des réponses qu'ils cherchaient se trouvait peut-être encore là mais qu'ils n'avaient certainement pas fini d'être surpris et sûrement pas du bon sens. Il reporta son attention sur les blessures de son compagnon mais son regard passa plusieurs fois sur la grande tour de pierre...

Enoriel utilise le baume de soin sur Yvhann

bout de souffle la prêtresse venait de terminer de gravir la pente et un spectacle horrible se dressait devant elle. Mirtzar à terre, son compagnon de voyage et de quête était-il mort ? Elle n'osa pas émettre plus de supposition, l'heure était à l'action et non plus à la réflexion. Elle lança devant elle la torche avec la maudite flamme. Sur le visage de la demi-elfe de lune, un mauvais regard pouvait s'y lire.

- "Comme nous nous retrouvons infâme créature. Ton existences et tes actes sont un affront à ma déesse, soumet toi à moi ou périt sous mon courroux !" Cracha la demi-elfe.

Elle savait pertinemment que cet adversaire ne l'écouterait pas. Ayant armée sa fronde la jeune femme se décida à agir. Il fallait la laisser clouée au sol.
Voyant le jeune halflin la dépasser, elle se demanda un instant ce qu'il comptait faire. Etait-il sous la domination de la harpie ? Un nouvel ennemi pouvait se dresser contre eux ou une nouvelle victime. Vu le sourire benêt qui s'était dessiné sur le visage de Narvarth, elle en était sûre.

- "Elfe, surveille ton ami, j'ai bien peur que l'horreur devant nous l'ai mise sous sa coupe !"

Jaugeant la harpie elle se demanda où viser... Les ailes... Elle visa la tête, elle désirait la sonner afin de gagner du temps et l'empêcher de fuir. Avant de tirer elle lança un dernier regard au nain qui gisait à terre.
¤Ah, stupide nain, pourquoi n'as-tu pas réfléchit un peu plus avant de te porter au secours de la jeune femme. Stupide coeur vaillant...¤
Elle n'attendit pas plus et lança le projectile sur la créature en direction de la tête.

[Tir de fronde]

Aux paroles de l'humain, Yvhann faillit sortir de ses gongs, mais la fatigue, sa sagesse ainsi que le courage qu'avait montré le représentant des humains pour défendre la cause de l'équilibre, le fit soupirer tout simplement.

Pour se calmer il flatta le doux pelage de Khell qui prenait soin de Floyr et regardait Enoriel d'une façon clair et précise pour les grugach, qui voulait simplement dire.... " Nous sommes seul mon ami.".

Il ne resterait que deux représentant de la confrérie contre cette menace qui apeurait tellement la gent humaines. Si Yvhann aurait eut la force de convaincre Kana il l'aurait fait, mais il respectait l'humain. Par contre il trouva idiot que celui-ci parte avec si peu de force et de santé. ° Comment il fera pour revenir seul parmi ses bois si tourmentant?° Se dit il.

Il osa parler et cela sorti de cette façon...
-Kana tu est bête de vouloir sortir d'ici seul et fortement blessé, tu n'ira pas très loin, sinon nul part. Je te le demande Kana, réfléchi bien avant de nous quitter, nous n'irons peut être pas plus loin que toi, mais au moins a cinq, nous avons plus de chance que seul.-

Pourquoi avait il dit cela!? Quelque part il se foutait bien du sort de cet humain et même un peu du sien, en fait l'important était d'éradiquer cette menace quoi quel soit et ce, peut être même, au prix de leur vie. Ce qu'ils avaient besoin étaient de renfort pour combattre cette menace qui jouait contre l'ensemble... ° Oui du renfort, il nous faut de l'aide!...°

Yvhann regarda Enoriel et lui demanda... - Enoriel, ne crois tu pas que nous aurions besoin de renfort? Nous pourrions utiliser notre broche et faire venir d'autre gardiens pour nous aider.... Je ne suis pas optimiste mais il faut se rendre a l'évidence, si l'humain nous quitte, je ne donne pas longtemps a notre existence désintéressé, les forces ici présente me fouette le sang pour les combattre, mais la réalité du danger est au delà de nos compétence. De plus nous ne savons même pas si Jereicia, Mirtzar et les autres, sont sorti de ses bois!-

Il eut un étourdissement a cette pensée et s'appuya a l'arbre derrière lui. Il ferma les yeux se mit en symbiose avec l'arbre puis alla se recueillir dans son sanctuaire céleste et psalmodia les paroles bénies des Gardiens Errants. Il le fit pour que Kana comprenne et la reprit en sa langue native. Tout autour de lui la menace se faisait plus légère, mais bien sur, la réalité restait bien présente.

Que faire pour attirer l’attention d’un enfant des peuplades sauvages parsemant Faerun ? Possédé, qui plus est, semble-t-il. La très pâle Teu-Tel’Quessir s’appropria une fraction de seconde pour rassembler une dernière fois ses idées avant d’entamer le combat farouche sous les feuillages épais de l’impénétrable Cormanthor.

Les gémissements du nain, compagnon de la peredhel, avaient sans doute alertés toutes formes de danger avoisinant la scène. Le mal était fait. C’est pourquoi elle se permit un hurlement très net et agressif alors qu’elle fonçait sur son adversaire. En plus de porter sa rage et l’espoir du Beau Peuple, ce cri permettrait peut-être d’arrêter le maléfice dont le Hin était la victime.

La situation put paraître surnaturelle ; une créature avoisinant difficilement le mètre cinquante pour une fragilité propre au peuple éternel qu’est celui des elfes qui s’élance, tremblante, vers la harpie, avec, pour seule arme, une rapière en main. Elle assumait le rôle de protectrice pour son protecteur, avant même de vouloir aider le Nain ou la semi-elfe. Il avait su veiller sur elle, elle veillerait sur lui pour cette fois.

Avec la pointe de sa rapière, l’elfe argenté tâchait de blesser sa nemesis.

Passer de la concentration de la poursuite a cet état de vide interieur coupa toute motivation au halfelin, il était si simple de se laisser guider par cette voix magique, cette harpie qu'il était venu combattre ne semblait lui vouloir aucun mal, pourquoi la combattre alors?

Avançant vers ce qui aurait du être son adversaire, toute violence était sortie du sagespectre, sa nature sauvage le dominait, il comprenait l'enervement de la harpie face à l'avancée e ses opposant.
¤Lui portée secours, me placer devant elle.¤

Narvarth ne pensait à rien d'autre qu'à la proteger de ses compagnes.
¤Avancer, toujours, toujours plus.¤

Cet état de flou orientait les pensées du hin a son clan, à sa vie d'avant son départ à l'aventure, divers souvenirs montaient dans son esprit, pas tous bons, ils ne faisaient qu'accentuer son mal-être interrieur.

Seulement un autre cri montait maintenant dans l'esprit du hin, ce cri rappelait la présence d'autres personnes aux alentours de la harpie, il n'était pas seul aux côtés de la créature des bois, il lui fallait agir.

Vingt-neuvième jours du temps des fleurs année de la magie sauvage 29 Kyrthorn 1372

Lieu : Cormanthor, Vaux
Temps : Frais et brumeux
Moment : 2 heures avant l’aube (approximativement un peu plus de 3h du matin)


Mirtzar ; Jereicia ; Syliel ; Narvarth:

MJ
3eme Round (Suite).

Jet de stabilisation de Mirtzar 10% : 90. Echec
PV de Mirtzar : 0-1= -1pv.
Etat préjudiciable : Narvarth est captivé.
Narvarth avance de 6 m.
Syliel court sur 9 m.

Jet d'attaque de Jereicia : 16(Dé)+2=18=Réussite
PV de la Harpie : 17-3(Epaule gauche)=14pv.
Jet d'attaque de la Harpie : 9(Dé)+2(Position surélevée)+7=18= Réussite.
PV de Narvarth : 18 – 4(Bras droit) = 14 PV.

Mirtzar à terre, Narvarth réagissant tel une marionnette, autant dire que pour la demi-elfe et l’elfe, il était temps de se relever les manches et d’agir de concert. Fronde en main, l’aurilte fit usage de son arme avec succès et ses yeux brillèrent de satisfaction quand la bille d’acier percuta de plein fouet l’épaule gauche de la bête qui piailla de douleur. Pour sa part, Syliel, après un bref instant d’hésitation fila comme une flèche vers la harpie en brandissant sa rapière, elle espérait arriver avant que l’halfelin ne soit à porté des griffes ennemies. Mais son espoir fut de courte durée car la blessure infligée par la prêtresse mit la harpie dans une rage folle qui chargea le hin, qui se trouvait désormais à hauteur de la créature ailée.

Le choc fit reculer le rôdeur tandis qu’une les chairs du bras droit étaient déchirées laissant couler un large filet de sang mais Narvarth demeurait apathique, son visage arborant une expression radieuse. Alors que Syliel arrivait au contact, les deux dernières combattantes encore consciente savaient que les prochaines actions allaient être décisives.

4ème Round.

Jet d'initiative de la Harpie : 15 (Dé)+2=17.
Jet d'initiative de Jereicia : 14(Dé)+1=15.
Jet d'Initiative de Narvarth : 13(Dé)+1=14.
Jet d'initiative de Syliel: 16 (Dé)+3=19.

Enoriel, Kana, Yvhann :

Enoriel utilise le baume de soin de Kana sur Yvhann: 3 PV de récupérer ( Yvhann= 11 PV)

Les deux grugachs ne trouvèrent rien à dire devant la décision de l’humain. Après tout,ce dernier était libre de ses faits et gestes et les elfes ne pouvaient aller à son encontre. S’il l’acceptait Yvhann avait tout de même un peu de mal à comprendre un tel comportement après tout ce qu'ils avaient vécu ensemble ces derniers jours .
Évidemment, il était conscient que les humains n’entretenaient pas la même relation d’osmose avec leur milieu naturel que les Sy’Tel’Quessir. Mais à ce moment précis de l’aventure, le doute commençait à s’insinuer en lui. Il était conscient que les dangers que recelaient le Cormanthor étaient abondants, depuis le début de l’aventure ils avaient déjà livré de nombreux combats et maintenant qu’ils allaient se retrouver à deux, il fallait prendre la bonne décision.

L’heure du choix était venue et les deux elfes ne se leurraient pas. Leurs chances de survies étaient sérieusements compromises. L’interrogation d’Yvhann était légitime. Peut-être était-il temps de rebrousser chemin pour rejoindre le reste du groupe et de revenir plus tard. Enoriel n’avait pas encore répondu à la question de son compagnon, et alors que l’envie de plus en plus pressante de s’abandonner à la rêverie tenaillait les elfes, ils profitaient de quelques minutes pour échanger, le temps que le stress du combat soit évacué. Près de là, Kana s’abîmait dans des prières…..