Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

Alors qu'il identifiait la harpie morte, le hin apprécia le travail du nain qui l'avait soit disant abattu.
¤Un combattant semblant posséder une force incroyable.¤
S'écartant de la forme à terre, alors qu'il retournait prendre la longe de son poney, Narvarth s'adressa à leur interlocuteur principal.
(Commun): Qui est ce Gond? Mais il était quasiment sur de savoir la réponse, si le nain était arrivé chez Gond, c'est que ce dernier était en lien avec un auberge.
Comme les habitants n'avaient, semblait-il, pas apprécié son intervention vocale dès leur arrivée, il s'enferma à nouveau dans son comportement grognon et distant, ne s'exprimant que par une phrase très courte.

Le hin chercha alors le contact mental avec Syliel, chose qu'il avait déjà fait plusieurs fois pendant leur trajet et qu'elle commençait à accepter apparemment. Il la questionna par la pensée, sur la suite que pourrait prendre leur voyage.
(¤Commun¤): Nous pourrions peut être aider ces villageois, qu'en pensez vous?
Il avait en tête d'aider dans la recherche de la fille du nommé Gond, après quoi les villageois seraient peut être mieux disposés à l'égard des deux voyageurs.

Utilisation de "parler sans faire de bruit", télépathie d'Halfelin Sagespectre.

irtzar avait couru longtemps, très longtemps, largement plus longtemps que son record mais il n'était pas vraiment fatigué car il n'avait pas encore eut le temps de se demander s'il l'était. Il avait mal, très mal cela il le savait mais il n'était pas fatigué. Il avait des coupures plein les genoux, il avait mal aux jambes, il avait l'impression d'étouffer tellement sa gorge était sèche, il avait le dos brulé par le frottement du tissu qui protégeait le manche de sa hache mais il ne se sentait pas vraiment fatigué.

Les choses lui semblaient même aller un peu mieux tandis que le terrain qu'il arpentait se transformait du bois ennemi aux montagnes accueillantes. Il se doutait que ce ne devait pas être le même genre de montagne que celle de la Grande Faille ou même des Marches d'Argent, hautes, froides au sommet, peuplées de créatures hostiles en tout genre. Il les voyait plus comme des collines que comme des collines en fait mais le fait qu'elles soient constituées de pierre et qu'elles soient en pente lui redonnait du cœur à l'ouvrage. Et maintenant, il entendait ce cri qu'il cherchait à retrouver depuis plusieurs heures déjà. Enfin, la chance avait tourné à son avantage. Il s'arrêta le temps de reprendre son souffle et de réciter partiellement une prière qu'il avait appris dans son enfance, une prière au dieu qui l'avait choisi, une prière au dieu qui venait de lui porter secours, une prière pour Clangeddin Barbedargent.

-Ô è é é é à à à à é à ê à œ Ô è à

Ces mots finis de prononcer, le nain rouvrit les yeux qu'il avait clos dans cet instant solennel, se frappa deux fois la poitrine de son poing nu leva les yeux au ciel, et s'élança en hurlant. Il n'avait pas vraiment pris le temps de réfléchir à la façon dont il s'y prendrait pour entamer le combat contre cette créature volante mais foncer tête baissée en hurlant des prières à Clangeddin Barbedargent lui semblait être une manière loyale et juste de le faire. Il se dirigea donc vers les cris, l'esprit vide de toutes choses près à sauver son amie ou à mourir dans l'échec.

La noble quesselle mis pied à terre alors que les villageois parlèrent. Elle écouta, attentive, glissant sur chacun d’eux son regard améthyste. Sa main gantée retenait la bride de sa monture alors qu’elle s’approcha des hommes d’une démarche féline, dans l’art elfique qui parfumait ses moindres gestes.

¤ Une enfant enlevée ? Par le Père… Sans doute une histoire liée avec ce jeune Grugach. Quelle adversité fortuite. ¤

(commun):
- Voici le fier enfant des Sagespectres, Narvarth,
Pour qui ramée et sentiers n’ont plus de secrets.
Sa gestuelle est agile et ses pas, discrets.

Ses lèvres esquissèrent un très léger sourire pour le Hin, bien que le respect dont il était chargé se faisait palpable pour qui le voyait. Syliel désigna son compagnon de sa main libre. Elle inclina la tête pour ce dernier, soulignant la considération qu’elle lui portait et répondant, par cette même façon, à son interrogation.

Je suis Syliel d’Evereska, elfe barde.
Sans doute ce nain n’est pas aise en Cormanthor
Et ses nobles motivations feront du tort
À la fille prise par l’harpie furibarde.

Il serait épineux de s’empêtrer ce soir
Sous les sombres feuillages de ce nid à drows.
Peut-être saurions-nous le rattraper aux trots
S’il est en frontière de la forêt des déboires ?

Depuis combien de temps le nain est-il parti,
Et, je vous prie, quelle trajectoire a-t-il pris ?

La pâle elfe cessa son discours… elfique. Elle darda une fois de plus sur ses destinataires ses mires violettes puis questionna de ce même regard le hin.

La colère qui s'empara du druide quand il vit son ami canidé blessé brouilla un instant sa vue. Il fallait que cela cesse, que cette créature retourne au néant, à l'état minéral inerte qu'elle n'aurait jamais du quitter. Quelques secondes plus tôt, Khanabendril était tombé sous les coups de la créature et maintenant ce monstre s'en prenant à Khell. Si Enoriel n'avait pas été si diminué, il serait parti aider son compagnon. Mais sa sagesse fit qu'il réussit à se calmer et à essayer d'analyser la situation. Il était clair que Yhvann aurait du mal à retenir l'enorme créature de pierre avec sa seule force. Même en s'aidant des arbres à proximité, la tâche serait ardue. Mais le gardien errant ne pouvait pas prendre le risque de trop approcher dans son état, s'il voulait pouvoir porter secours au rôdeur inanimé. Si bien sûr, il restait quelquechose à sauver... N'ayant d'autre choix que de camper sur ses positions, malgré sa volonté de porter secours à ses compagnons, Enoriel prit sur lui de laisser Khell au contact de la créature.

-Continue d'attaquer, Khell ! Tu es notre seul espoir ! Je compte sur toi mon ami !

Ces propos resonnaient faux à l'intérieur de la tête du druide mais il n'avait pas le choix s'il voulait avoir une chance de débarasser ces bois de cette création maléfique.

7ème Round (Suite).

Jet de stabilisation de Kana 10% : 18. Echec
PV de Kana : -3-1= -4pv.

Yvahnn se déplace.
Jet de force de la gargouille : 9(Dé) +2= 11 Echec.
Jet de force d’Yvahnn : 13(Dé) +1+6= 20 Réussite.

Jet d'attaque au corps à corps de la Gargouille 1ère griffe : 19(Dé)+6=25 Réussite.
CA d'Yvhann : 4(Dé)+6=10 Echec.
PV d'Yvhann : 23-4(Bras gauche)= 19pv.

Jet de dressage d’Enoriel : 9(Dé)+9= 18 Réussite.
Enoriel reste en défense totale
Jet d’attaque de Khell : 15(Dé) +3 +1(Morsure Magique)+2(charge)= 21 Echec.
CA de la Gargouille : 20(Dé)+6=26 Réussite.

Jet de stabilisation de Kana 10% : 18. Echec
PV de Kana : -3-1= -4pv.

noriel, Kanabhendril et Yvhann :

Yvhann usa de toutes ses compétences pour mettre à exécution son plan. Avec l’agilité propre à ceux de sa race, il passa d’arbre en arbre et tissa un maillage de corde destiné à entraver au maximum l’être de pierre. Du coin de l’œil, le Sy’Tel’Quessir remarqua les premières signes de réussite de son entreprise. La gargouille éprouvait de la difficulté à se mouvoir vers Khell. Confiant, Yvhann voulut refaire un passage près de la créature, trop prés. De dépit, son adversaire se détourna et fouetta l’air de ses griffes. Le grugach serra les dents au moment où les chairs de son bras gauche se déchiraient. Mais l’essentiel était là, il avait détourné l’attention de son ennemi de ses compagnons.

Khell était bien présent à moins d’un mètre de la créature. Jusqu’ici, seul le fidèle compagnon d’Enoriel était parvenu à infliger de véritables dommages à leur adversaire. Obéissant aux ordres du druide, il bondit une nouvelle fois mais ses mâchoires se refermèrent dans le vide ratant seulement de quelques sentiments la gargouille.

Le regard d’Enoriel allait de Khell à Kana, et de Kana à Khell. Même si l’attaque du loup avait échouée, tout restait possible. Grâce à l’action d’Yvhann, la gargouille s’était éloignée du corps du rôdeur qui se trouvait maintenant entre le loup et le druide. Si son état n’inspirait que peu d’espoir à cause du sang qui s’écoulait encore de ses multiples plaies, le gardien errant pouvait désormais se rapprocher de l’humain.

8ème Round.
Jet d'initiative de la Gargouille : 16(Dé)+2=18.
Jet d'initiative d'Yvhann : 1(Dé)+4=5.
Jet d'initiative de Kanabhendril : 13(Dé)+2=15.
Jet d'initiative d'Enoriel : 18(Dé)+2=20.
Jet d'initiative de Khell : 7(Dé)+2=9.

ereicia :A contrecoeur, l’aurilite marchait dans les pas du chef de village, l’humeur de la demi-elfe s’en ressentait et devenait de plus en plus massacrante. Elle se retenait à grand mal d’exploser et de déverser quelques remarques bien senties aux villageois d’Erevorn qui brillaient par leur immobilisme.

Il ne s’était pas écoulé guère plus d’une heure depuis l’attaque des harpies, l’enlèvement de Clothilde, la course-poursuite engagée par Mirtzar pour sauver l’adolescente, la mort subite de Rwandral. Cela faisait beaucoup en peu de temps et ce n’était pas terminé. Il fallait maintenant que Jereicia retrouve coûte que coûte le nain d’or et cela au plus vite. Mirtzar avait fait preuve d’une imprudence folle en se précipitant seul à la poursuite de la seconde harpie, ses chances de réussites étaient infimes et elle ne préféra ne pas envisager le pire.

Alors que Jereicia s’apprêtait une nouvelle fois à interpeller Eldron sur la nécessité de retrouver immédiatement son ami, la prêtresse remarqua devant eux un attroupement, à quelques mètres de l’auberge. Quelques habitants se tenaient debout auprès de deux cavaliers.
¤ Décidemment cette nuit était pleine de surprise !¤ réalisa la demi-elfe quand ils arrivèrent à leur hauteur. Un halfelin et une elfe semblaient en grande discussion avec Garfas, l’un des adjoints d’Eldron.

irtzar :

Pour le nain d’or, l’espoir était bien réel, presque palpable. Les appels de la harpie de faisaient de plus en plus proche au fur et à mesure qu’il continuait son ascension. Il en était sûr, la chance lui souriait, il en voulait pour preuve qu’aucun obstacle majeur ne venait le ralentir dans sa course malgré le brouillard persistant qui l’entourait.

Les yeux plissés, sa concentration au maximum de ses capacités, Mirtzar faillit hurler de joie quand il déboucha au pas de course sur un promontoire herbeux. Il s’arrêta net. Comme par magie, l’espace était dégagé de toute brume sur toute sa surface et à cet instant précis, la situation changea radicalement pour le nain qui se retrouva face au visage grimaçant de la harpie, qui s’apprêtait à prendre son envol, à moins d’une dizaine de mètres de lui. Derrière la bête, gisait à terre le corps inconscient de Clothilde.

Mirtzar pouvait être heureux d’être parvenu à retrouver si vite l’adolescente mais sa chance presque insolente lui avait réservé quelques surprises. Dont une de taille. Auprès de la jeune fille était agenouillé un humanoïde au visage d'ébène et aux traits d'une finesse remarquable. Ses grands yeux d’un rouge sanguins fixèrent le nain un bref instant et il esquissa un sourire. Sans que cela ne le gêne le moins du monde, il souleva Clothilde et la hissa sur son épaule avant de crier à l’adresse de la harpie dans un langage inconnu, un ordre bref, dont la traduction se résumait en deux mots : Tue le ! Et déjà la bête prenait son envol.

1er Round

Jet d'initiative de la Harpie : 11(Dé)+2=13.
Jet d'Initiative de Mirtzar : 9(Dé)-1=8.

arvarth et Syliel:

- Ecoutez ma p’tite dame, aussi vrai que je m’appelle Garfas et que je vis ici depuis que j’suis gosse, on ne va pas se promener en Cormanthor comme on va à la ville. J’vous dis, le nain, paix à son âme, va pas y faire de vieux os !

L’humain dévisagea tour à tour le rôdeur et l’elfe et secoua la tête l’air dépité. Autour d’eux les visages s’assombrirent et l’humain prit un air contrit.

- Mais la p’tite de notre aubergiste….

Narvarth et Syliel comprirent que l’humain était persuadé que l’adolescente était perdue belle et bien.

- Je vous le dis, c’est un coup de cette vermine de drow et la nuit est son élément. Les chances de retrouver Clothilde de nuit sont infimes, dit Garfas avec un tremblement à peine perceptible dans la voix, mais comme nous l’avons dit aux autres aventuriers qui sont arrivés il y a quelques heures, toute aide est la bienvenue mais il serait plus prudent d’attendre que le jour se lève pour s’aventurer dans les bois interdits.

Secouant la tête, il dévisagea l’elfe.

- Le nain est partit depuis près d’une heure en direction des bois interdits. S’il est doué de bon sens, il se sera arrêté en route pour attendre le levé du soleil et que cette purée de poix disparaisse !

A peine termina-t-il se phrase, que la voix puissante d’Eldron résonna. Toutes les têtes se tournèrent automatiquement vers le chef du village qui arrivait à leur hauteur, une demi-elfe sur les talons.

a prêtresse ne cessa pas de marmonner. Elle perdait bien trop de temps à rester ici raisonner les valiens. Elle aura voulut les secouer un peu afin qu'ils comprennent que tout ce jouaient maintenant. Il préférait sacrifier la jeune femme à leur tranquillité. Elle ne prêta aucune attention à ce qui se déroulait autour d'elle. Il fallait qu'elle parte maintenant si elle désirait rejoindre son compagnon et lui prêter main forte afin de sauver Clothilde. Le père de cette dernière préférait se lamenter et larmoyer au lieu de prendre les armes et d'aller sauver la jeune femme.
Une autre chose était sûr, les cadavres découverts dans la forêt par ses compagnons et elle n'auraient aucune sépulture. Même s’ils avaient pénétré dans la forêt pour le compte des valiens.
La jeune femme respira lentement et porta sa main près de l'emblème de sa déesse, caché par l'armure d'écaille. Sa foi l'aiderait à retrouver le nain et la jeune femme et cela elle le savait. Il fallait arrêter de cogiter et passer aux actes. Elle le fit, elle se tint sur ses deux pieds, ferme, puis mis ses poings sur ses hanches et elle déclara à haute voix à Eldron et à tout ces valiens couards ce qu'elle avait sur le cœur :
- "Eh bien Eldron ! Je vous quitte en cette heure. Je pars retrouver mon ami Mirtzar. Je vous remercie pour votre hospitalité et j'espère vous revoir dès notre retour !"
La jeune femme n'attendit pas la réaction du valien elle savait qu'il la laisserait aller. De plus la politesse qu'elle venait de montrer et la chaleur dans ses propos était calculé car il ne fallait pas qu'elle se mette à dos l'égo des valiens.
¤Par la volonté de la Déesse et pour sa gloire, je retrouverai Clothilde et Mirtzar !¤

(Commun): Attendez. Narvarth avait interpelé le jeune femme auprès du dénommé Eldorn d'un mot bref mais pronocer de façon bien audible, le bougeon faisait des efforts de prononciation.
-Nous proposions notre aide pour retrouver la fillette. Ces villageois nous demandaient d'attendre mais si vous êtes sur le point de vous lancer à la poursuite de votre ami, veuillez au moins accepter ma présence.

-Dame Syliel, nous accompagnerez vous? Il n'avait pas parlé au nom de l'elfe, il n'allait pas lui imposer une chasse dangeureuse alors qu'il était chargé de sa protection.
-Ou bien resterez vous ici en compagnie de ces braves gens?

¤Le soleil ne tardera certes pas à montrer le bout de son nez, partir maintenant nous fera gagner surement de précieux instants.¤

Le hin était prêt à partir aider l'inconnue ainsi que le village, le voyage avait été long mais pas vraiment pénible, un peut d'action aiderai le barbare nouvellement civilisé à reprendre le contrôle de ses muscles endorloris par le trajet à dos de ponney.

¤En parlant de ce ponney...¤
-A qui puis-je confier la santé de mon compagnon ponney?

Dès qu'il saurait l'animal bien encadré le hin serait prêt à partir à la poursuite de la seconde gargouille.

Enoriel avait enfin une chance de porter secours à Kanabhendril. Mais il hésitait encore. Si la gargouille le prenait pour cible, arriverait-il à lui échapper ? Ou, dans le cas contraire, à survivre aux coups puissants des membres de pierre du colosse ? Mais malgré ses doutes, il se devait de garder l'Equilibre. Un protecteur de la nature avait été terassé par une créature artificielle, son devoir en tant que Gardien Errant était de préserver l'Equilibre et de le rétablir dans le cas présent. Enoriel s'approcha donc rapidemment du corps du rôdeur. Il se pencha au dessus de lui et chercha la plus sale blessure. Il joignit ensuite ses mains au dessus de la plaie et ferma les yeux, essayant de faire abstraction du bruit du combat et des jappements et grognements incessants de son fier compagnon. Il pria en silence, dans son esprit afin d'accumuler assez d'energie vitale pour refermer une partie des blessures de Kanabhendril. Il sentit la douceur de la magie de Rilifane emplir ses mains d'une energie positive. Il sourit l'espace d'un instant avant d'appliquer ses deux mains sur la blessure.

Enoriel effectue un "Soin léger" sur Kanabhendril

'est avec un sentiment de soulagement intense que Mirtzar se prépara à ce combat. Il avait vu que son adversaire n'était pas seule et que Clothilde semblait entière. C'était déjà bien, le nain avait craint qu'il la trouve déjà à moitié dévorée par la créature sauvage. Bien évidemment, Mirtzar avait reconnu en l'elfe un drow. Comme tous les autres nains d'or, il en avait déjà rencontré pléthore. Et, même si jusqu'alors ces relations avec les esclaves de Lloth s'étaient toujours limitées à un échange de coup de hache et d'épée, il se comportait envers celui-ci comme envers tout étranger qu'il rencontrait: avec une confiance sans limite. C'est pourquoi il réagit longtemps après son adversaire. Il était décidé à dire quelques mots à cet inconnu qui lui semblait être de son côté mais il n'avait jamais fait l'effort d'apprendre à parler le langage strident des elfes ou le langage, nettement plus simple et proche du sien, des autres créatures vivant dans les profondeurs de Toril.

-Mon ami, veuillez veiller sur la santé de cette pauvre petite pendant que j'en découds avec cette immonde créature. Et encore merci de m'aider.

Maintenant, il estimait qu'il pouvait commencer ce combat. Soudain, il ressentit comme un heurt, une légère douleur attendue et désagréable. Il sentit qu'il perdait le contrôle ou qu'en tout cas, c'était maintenant un autre lui-même qui avait les rênes. Il avait du mal à considérer cet autre nain comme étant aussi lui. Ce nain capable, dans un instant de stress comme seuls les combats mortels peuvent en procurer, de s'arrêter complètement de penser et de mettre quasi-instantanément de mettre au point un plan d'attaque. Ce nain qui tout d'un coup pouvait passer outre toutes les règles que se fixait Mirtzar pour avancer, qui était prêt à tout pour vaincre et que rien ne pouvait arrêter. Ce nain, Mirtzar le détestait et l'adorait. Il était l'esprit même de la guerre, un fléau en temps de paix mais un héros en temps de guerre. Un être détestable et indispensable. Il était la face caché du nain timide et peureux. Il était lui et tout autre.

Mais le fait est qu'une nouvelle fois, il passait devant et prenait les directives nécessaires à la victoire. La créature toujours aussi inconnue se trouvait à moins de dix mètres de lui mais toujours à une portée trop grande pour pouvoir avancer tout en se protégeant. Il fallait donc faire un pari dangereux: rester à distance ou avancer en se découvrant. Mirtzar souhaitait se protéger mais il savait qu'il n'avait certainement pas assez de temps, et que la créature serait surement capable de se mouvoir avec largement plus d'aisance que lui puisqu'elle volait. Il choisit donc la voie de l'ire et chargea la créature espérant lui faire regretter de s'être frotté à lui en un seul coup.

Mirtzar charge la harpie et la frappe avec sa hache.

La Teu-Tel’Quessir observait avec ravissement son petit protecteur s’animer en vivacité. Alors qu’elle dissertait sur les risques à prendre à s’empêtrer dans la forêt millénaire, ponctuant ses arguments de rimes ciselées… Lui, il agissait et se fixait déjà sur une voie à suivre ! Elle s’enthousiasmait, à petite échelle, devant les N’Tel’Quessir. C’est avec cette fougue de l’esprit qu’il fallait agir lorsque la situation pressait.

Syliel offrit à son protecteur un hochement de tête qui symbolisait son soutien devant sa décision. Elle tendit par la même occasion la bride de sa jument à l’un des hommes attroupés. Enfin, avant de s’élancer à la suite du hin, l’elfe décrocha son sac de voyage de la selle de sa monture pour le glisser à son dos.

- Hâtons-nous, fier Sagespectre.

Bien qu’ayant visité le Cormanthor, fut un temps, la jeune elfe ne connaissait pas la nature aussi bien que le Hin. Elle se dirigea en direction du bois suite à la demi-elfe, néanmoins, sa vision elfique l’aidant en quelque sorte.