Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

wandral sentit un frisson sur sa nuque, son instinct ne lui disait rien de bon et il ne s'était jusqu'ici jamais trompé. Il caressa la garde de son épée, il en aurait sans doute besoin dans quelque instants car Rwandral doutait que la prêtresse puisse s'en sortir seule mais il ne fit aucune objection, après tout, c'était à elle de voir. Il banda tout de même ses muscles, prêt à dégainer en cas de danger.

¤Pourquoi nous ont ils adressé un signe? La réponse la plus plausible est qu'ils ne nous veulent pas que du bien. Si Jereicia est blessée, mon code de l'honneur va prendre un sacré coup. S'ils l'attaquent, je mourrais avant elle.¤

Le guerrier n'était pas rassuré par l'expression façalle de leurs interlocuteurs. Son bouclier ne lui serait d'aucun secour car difficile à ôter de son dos. Il garda le silence en attendant la réponse aux questions de Mirtzar et de Jereicia.

MJ
Yvhann crée 5 Baies nourricières.
PV d'Enoriel : 16+1(Baie nourricière)=16/16pv.
PV d'Yvhann : 25+1(Baie nourricière)=25/25pv.
PV de Farpo : 0+1(Baie nourricière)=1/6pv.

noriel, Kanabhendril et Yvhann : Farpo releva la tête brusquement faisant découvrir aux deux elfes sauvages son visage couvert de plaies purulentes causées par sa maladie. Ses pupilles étaient dilatées et le blanc de se yeux injectés de sang à cause du manque de sommeil et de la fièvre maléfique qui parcourait son corps. L'homme à genou se releva difficilement et recula d'un pas il semblait terrifié par les derniers mots qu'avait prononcé Yvhann...

- Non pas la Tour!!! L'endroit est deux fois maudit, par mon maître et par le shaman gnoll... Il faut fuir au plus vite et regagner Valombre... Vous mourrez tous si vous vous rendez la bas! Je préfère continuer mon chemin... Je ne pourrais pas y retourner, les gnolls y sont peut-être encore. Farpo fixait Yvhann comme si ses paroles étaient celle d'un fou ou encore comme si c'était lui le pestiféré. Il fit un nouveau pas sur le côté cette fois et regarda dans les fourrés comme s'il cherchait une échappatoire à ces elfes assez inconscients pour ne pas tenir compte de ses paroles. Après un nouveau pas chancelant il se retourna tout et ouvrit son poing serré pour dévoiler une pierre dorée de la taille et de la forme d'un oeuf.

- Je ne peux retourner avec vous là-bas. J'ai... Je préfère tenter ma chance seul dans ce cas. Tymora me protégera si tel est mon destin... Prenez cette pierre semi-précieuse, je crois que c'est une jaspe... j'ai réussi à m'enfuir avec elle. Je vous demande juste en échange de bien vouloir me laisser partir et d'enterrer mon maître dignement et d'adresser pour lui une prière pour que ces bois qu'il chérissait tant, l'acceptent en leur terre.

ereicia, Mirtzar et Rwandral :
- Je suis Eldron, chef de ce village, et voici Gond, l'aubergiste, et Milche et Garfas, mes adjoints. Je suppose que vous faites partie des aventuriers venus de Valombre pour traquer la vermine noire jusqu'à son antre dans les bois de Cormanthor? Alors?! Annoncez nous une bonne nouvelle je vous en conjure... Lança l'homme au visage émacié et à la moustache broussailleuse dans un commun presque parfait. Sa mine trahissait une inquiétude indéniable, le visage du chef de village, buriné par des journées de labeur en extérieur était marqué de rides profondes qui ressortaient encore plus alors qu'il fronçait les sourcils attendant une réponse de l'aventurière qui c'était présentée à lui en premier et dont le parler avait nettement été plus compréhensible que celui du nain qui possédait un rude accès du sud.

- Voyons Eldron tu en oublies les bonnes manières, ne vois tu pas qu'ils sont épuisés! Assoyez-vous maître nain, ma petite Clothilde va vous amener des cervoises qui à défaut d'être bien brassées seront tièdes à souhait. C'était cette fois Gond l'aubergiste, qui avait enchaîné en voyant les mines lasses des trois aventuriers, mais surtout en se rendant compte qu'ils avaient l'air plus que méfiants, au moins tout autant qu'eux face à des inconnus étrangers de surcroît. Comme pour accompagner l'offre de l'aubergiste un des deux ministériaux à côté de lui but une grosse rasade qui lui arracha aussitôt une vilaine grimace.

- Cette bière n'a pas toujours été imbuvable, étranger, elle fut même en son temps la meilleure de la contrée et le "Satyre cornu" ne remplissait chaque soir toutes ses chambres, n'est-ce pas Gond?! Hélas, ce satané drow a empoisonné nos puits et jeté la malédiction sur cette terre autrefois prospère en tuant et volant nos enfants! Les disparitions de Valombre ne sont rien à côté de ce que nous subissons. Les premières habitations du village sont construites à la lisière de la forêt... Les champs sont à l'abandon de ce côté là, et même par ici, les troupeaux éparpillés ne sont plus surveillés... Le gens ont peur depuis des mois beaucoup sont partis les quelques autres qui sont restés s'enfuient à la moindre approche et se terrent dans leur maison. Si l'expédition a échouée nous devrons abandonner nos terres pour nous installer ailleurs.

erecia hocha un sourcil roux. Voila donc des informations sur les malheureux pourrissants dans la forêt de Cormanthor. De plus d'après ce qu'ils venaient d'apprendre, les gens préféraient se terrer plutôt que de faire face à l'adversité. Leur espoir avait périt et était devenu charogne... La demi-elfe se posa une question sur ce qu'elle devait leur annoncer. Leur mentir, non, dans ce cas Jereicia préférait connaître la vérité.

- Nous ne faisons pas partie de l'expédition. Nous venons de Valombre et sommes à la recherche de jeunes valiens qui se sont aventurés dans la forêt. Pendant notre recherche nous avons croisé des dépouilles. Je ne puis dire si ce sont les membres de l'expédition dont vous nous parlez... Peut-être si quelques un d'entre vous nous accompagnaient pour les identifier cela faciliterait les choses et nous pourrions vous aider ensuite... Où se rendait l'expédition et que devait-elle faire? La jeune femme resta sur ses gardes. Ils semblaient être tombés dans un endroit sûr mais elle ne leur faisait aucunement confiance. En tout cas Mirtzar pourrait dormir un peu.

- Au fait connaissez-vous Yakasi et savez-vous quelles sont ses relations avec l'elfe noir Rylack? La jeune femme garda une de ses mains vers sa masse d'armes. Elle essaya de paraître confiante et à l'aise avec ces valiens.

ubjugué, que le grugach fut. Ce pauvre homme maladif voulait leur donner son seul bien pour fuir cet endroit et qu'ils enterrent son maître. Soit la maladie avait atteint son cerveau, soit ils ne comprenaient pas le véritable danger!? Yvhann recula d'un pas...

- Tu dis que ton maître a maudit la tour. De quel manière? Soupçonneux, Yvhann comprenait que Farpo ne voulait pas retourner à la tour, mais pourquoi voulait-il leur donner sa seule richesse!? Il reprit... "Si tu ne veux pas venir avec nous, c'est ton droit, mais indique nous la direction à prendre, pour la tour. Toi tu n'as qu'à suivre nos traces et tu trouveras la piste qui te conduira à la sortie de la forêt. Mais étant donné ton état, garde bien cette pierre, elle pourrait peut-être te permettre de te faire soigner.

Le druide était septique sur les chances de survie de cet homme, s'il partait seul. Mais c'était là sa décision, et il la respectait. Il regarda Enoriel avec des interrogations dans les yeux, puis siffla encore l'appel de Kana. ¤Mais que fait il celui-là, il ne répond pas!?¤

wandral ne s'attendait pas du tout à cela et la question du villageois et fut désarconné par tant de franchise. Il n'aurait pas mieux répondu que Jereicia et ne savait d'ailleurs même pas qui était Rylack. Comme l'aubergiste ne l'avait pas invité à s'asseoir, il resta selon les règles de la bienséance debout. Le combattant était tellement assoiffé qu'il but la bière d'un trait sans même faire attention à son goût. Il ne concevait désormais aucune suspicion envers les paisibles villageois. Il se détendit donc et ne prêta plus attention à son épée.

- Que pourrions-nous faire pour vous aider braves gens? Vous m'avez l'air d'avoir besoin de quelque chose mais vous n'osez pas le demander, je me trompe?

¤Ce n'est pas le meilleur endroit pour discuter de ces choses mais qu'importe. Peut-être nous demanderons t-il une chose point trop ardu dans mon état, je ne pourrais pas faire grand chose.¤

e que le nain craignait était en train d'arriver. Il avait réellement souhaité que ces quatre hommes fussent des brigands, car, même si dans son état de fatigue il lui eut été difficile de combattre, il préférait de loin risquer de mourir de souffrances que de devoir en infliger à des innocents en leur apprenant une nouvelle qu'il espérait ne jamais avoir à entendre. Car, et Mirtzar le savait, jusqu'à ce que les mots fatidiques soient prononcés, l'homme continue d'espérer même si il est conscient qu'il ne fait que se leurrer. Le nain d'or savait aussi que cette nouvelle, même si elle leur ferait sûrement mal, leur permettrait de savoir, de ne plus être prisonniers d'un espoir illusoire, qui les faisait souffrir autant si ce n'est même plus que la nouvelle elle-même.

Mais, à sa grande joie, et quoiqu'elle le fit avec une froideur assez incroyable, Jereicia se chargea de la tâche de prévenir ces pauvres hommes de la mort de leurs amis. Puis elle se mit à parler de gens qu'ils ne connaissaient pas, certainement des gens du coin. Mais, même si il n'avait plus le devoir de parler, il en ressentait toujours le besoin.

- Messieurs, je suis au regret de devoir vous confirmer la mort de vos amis. Sincèrement désolé. Comme l'a proposé mon ami Rwandral, nous sommes prêts à faire tout ce que vous voudrez. Je me vois de plus forcé d'ajouter que d'impies pensées ont traversé mon esprit et je vous demande donc de bien vouloir me dire ce qui permettrait d'atténuer votre tristesse et je ferai mon possible pour le réaliser. Moi, Mirtzar Boucledacier, fils de Kilean Boucledacier, descendant de Frizar Boucledacier, seigneur sous les montagnes du lointain Shaar qui fut, jure sur ma vie, mon honneur et tout ce qui compte en ce bas-monde de réaliser le moindre de vos souhaits dans les mesures de mes maigres capacités.

Ce faisant, le nain s'agenouilla, posa le genou gauche au sol, appuya son poignet gauche sur son front, en signe de soumission, comme le lui avait appris son père dans son autre vie. Il n'avait jamais vraiment aimé l'alcool, ni même boire en général mais en cet instant, et même si la boisson des pauvres paysans était infecte, il aurait donné beaucoup pour pouvoir étancher sa soif, et encore plus pour pouvoir satisfaire son besoin de sommeil.

MJ
noriel, Khanabendril et Yvhann :
L'alignement d'Yvhann penche d'un point vers Bon.

- Je suis touché par votre générosité... Mon maître s'entendait particulièrement bien avec les elfes d'ici et d'ailleurs... Il aurait été heureux que ses amis sylvestres puissent rendre son corps à la terre qui l'a vu naître. Si vous faites ça pour lui son souhait aura été en partie exhaucé... L'homme parlait faiblement et sa respiration était encombrée. La jaspe dorée disparut dans une poche du malheureux qui une fois de plus sonda des yeux la forêt avant de reprendre dans la langue des elfes qu'il maîtrisait à la perfection. Il fit quelques pas avant de se retourner une dernière fois.

- Dans cette direction vous trouverez la tour de mon maître, mais soyez prudent, une mort de plus serait inutile si ce n'est pas celle de ce shaman gnoll. Mes pensées vous accompagnent... J'espère suffisamment longtemps. Que Tymora vous garde et empêche Beshaba de celler pour vous un sort néfaste. Il repartit ensuite en titubant s'appuyant sur les hauts arbres pour ne pas chanceler à chacun de ses pas, avançant vers son destin et laissant, les aventuriers au leur.

ereicia, Mirtzar et Rwandral :
- Rare sont ceux qui peuvent se vanter d'aller et venir dans les bois sans courrir le moindre danger, les aventuriers de Valombre sont nombreux mais seuls les plus inconscients prennent le risque de s'y rendre sans guide qui ne s'y soit déjà rendu lui-même auparavant. Tous ne sont peut-être pas encore morts, vous en êtes la preuve vivante... Je partirai demain pour annoncer la nouvelle en ville avec de la chance une autre expédition plus qualifiée sera mise en place. Quoiqu'il en soit nous avons décidé d'offrir vingt pièces d'or supplémentaires à quiconque sera assez vaillant pour pénétrer dans la forêt et nous rapporter la tête de cette vermine de drow. Eldron jette cinq pièces d'or sur la table et vous toise à nouveau.

- Ceci d'avance et le solde lorsque vous aurez rempli votre mission. Si vous acceptez de vous rendre à nouveau en Cormanthor pour tenter votre chance, prenez cet argent et que nos voeux vous accompagnent! C'est tout ce que je vous demanderai maître nain... Vous dormirez ici ce soir et partirez tôt demain matin. Pour répondre à votre question jeune demi-elfe je ne connais ni de Yakasi, ni de Rylack, Valombre est une grande ville et comme je vous l'ai dit les aventuriers y sont nombreux, surtout ceux de passage. De plus, nous avons rarement le temps de nous y rendre avec les travaux des champs. Je ne peux donc vous aider sur ce point, en tout cas quelque soit votre décision, il vous sera servi un brouet et une chambre pour la nuit.

a jeune demi-elfe hocha un sourcil roux devant ce que venait d'annoncer Eldron. Leur offre était certes généreuse mais la prêtresse n'avait pas aimé qu'on les prennent pour des marchandises, des mercenaires à louer. Elle se demanda ce qui fallait faire, accepter l'argent ou le leur envoyer dans les dents. Observant ses compagnons et ses objectifs, il fallait qu'elle y aille en douceur avec ces valiens. Même si elle s'était faite traitée de folle.

- Nous vous remercions de votre offre et de votre hospitalité... Mirtzar pourra se reposer ce soir.

Jereicia inclina la tête en signe de remerciement. Elle regarda les pièces qu'Eldron avait lancé sur la table. Devait-elle les prendre. Après une courte réflexion cela était leur souhait d'autant plus qu'ils devaient de toute façon retourner au plus vite rejoindre les autre. Cette argent pourrait les servir pour plus tard afin de mener à bien la quête. Elle prit les cinq pièces d'or et les rangea. Elle les partagerait cette nuit avec ses deux compagnons. Et s'ils ne réussissaient pas la mission et qu'ils soient toujours en vie, l'argent pourrait toujours être rendu.

e discours d'Eldron, bien qu'il fut plutôt court, rempli le cœur du jeune nain d'une certaine joie. Il était maintenant convaincu que ces hommes n'étaient pas des ennemis, et d'ailleurs il n'avait jamais vraiment réussi à considérer quelqu'un comme un ennemi. Il était peut-être trop bête, trop gentil ou simplement utopiste. Il avait toujours le secret espoir que même le pire assassin, un jour, réalise à quel point il s'était fourvoyé, qu'il se repentisse et devienne quelqu’un de bien. Même à l'encontre des géants qui avaient exterminé son clan, tuant sous ses yeux toute sa famille, il ne pouvait ressentir de la haine ou même de la colère ou du ressentiment, les seuls sentiments qui s'emparaient de son être quand il y repensait étaient un sentiment de culpabilité à son propre égard, un peu de nostalgie et énormément de pitié vis-à-vis des assassins. Il estimait qu'ils étaient dans l'erreur, et que rien que pour cela on ne pouvait pas les blâmer. Evidemment, il avait aussi honte de ce sentiment qui présentait son état d'esprit comme le seul possible, estimant tous les autres dans l'erreur, mais cette honte était certainement le sentiment dont il était le plus fier. Celui qui ignore son erreur ne peut pas avoir honte, c'est donc déjà un pas vers une amélioration que de se sentir honteux.

Pendant que le nain digressait ainsi sur son propre état d'esprit, des mots se bousculaient dans sa bouche, ne demandant qu'à sortir pour véhiculer leur idée. Parmi ces mots nombreux étaient des mots gentils, des mots aimables, pour remercier ces gens qu'il ne connaissait ni de Moradin ni de Berronar et qui lui offraient le gîte et le couvert. D'autres étaient des mots de dénis, des 'nons' en pagaille qui disaient qu'il n'avait nullement besoin de cette somme, ou en tout cas moins qu'eux à voir l'aspect du bâtiment, qu'ils devraient repartir au plus vite. Mais sa bouche était aussi fatiguée que ses jambes et pas un seul de ces mots ne franchit ses lèvres. D'ailleurs, quand enfin il réussit à prononcer une poignée de syllabes, ce ne fut pas son cerveau qui fit le tri entre les lettres rendues muettes et celles audibles mais sa langue rendue pâteuse par l'effort qu'il venait de produire pour parvenir dans cette maison. 'Je vous remercie du fond de mon cœur de nous offrir le droit de dormir et de manger ici, mais nous devons partir au plus vite, et sans votre argent, évidemment. Bonne route et que votre vie soit longue et vos nuits emplie de songes merveilleux' devint :

- Merci de nous offrir le droit de dormir. Bonne nuit.

nterloqué, Enoriel regarda l'homme s'enfoncer dans la forêt, seul, malade sans quasiment aucune chance de survie. Il ne comprendrait jamais la nature humaine... Yvhann semblait attendre qu'Enoriel réagisse ou qu'il réponde à quelconque question qu'il pourrait se poser. Ce dernier se contenta de secouer la tête, signifiant par là qu'il n'y avait rien à faire si c'était le souhait de l'homme. Ses compagnons et lui même devaient respecter ses choix afin de ne pas faire pencher la balance de l'Equilibre. Maintenant, il leur fallait rallier la mystérieuse tour peut-être encore sous le joug des gnolls et de leur puissant chaman. Fort de ses expériences passées, Enoriel se sentait devenir plus sûr de lui et la perspective de combattre quelqu'un de plus fort que lui ne lui faisait pas peur. Il savait qu'il pouvait compter sur ses compagnons qui, sans être des amis fidèles, s'étaient toujours montrés soudés, prêt à aider un camarade dans le besoin. Et même si le temperament d'Enoriel était solitaire, il appréciait de pouvoir faire confiance à quelqu'un. En parlant de celà, ils n'avaient toujours pas revu Khanabendril. Où pouvait-il être?

- Yvhann, as-tu vu Khanabendril? Nous devrions nous hâter car nous ne savons pas combien de temps il nous faudra pour aller jusqu'à la tour. La mine légèrement sombre, Enoriel attendit la réponse de son confrère, cherchant l'homme à la pipe à travers le feuillage, les troncs d'arbres et la brume omniprésente.