Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

près avoir si longtemps marché, Rwandral commençait à fatiguer. Il était peu enthousiaste à la perspsective de marcher toute la nuit mais il continua, soutenant son couragueux ami sans faillir. Jereicia remontait de plus en plus dans son estime. Bien que jaloux de n'avoir pu réconforter le nain, Rwandral fit sentir sa bonne volonté revenue par un effort pour porter Mirtzar.

- Jereicia, veux-tu que je porte Mirtzar seul pour te permettre de te reposer un peu? Je pense pouvoir résister quelque temps.

¤Je reviens sur ma décision, j'aime bien cette demi-elfe, après tout ce n'est pas de sa faute si Aurile l'a choisie. Elle a été élevée ainsi. Je ne pense que Mirtzar tiendra jusqu'à Valombre, nous devrions nous arrêter dans la première clairière venue sinon il va en périr. Il ne tiendra pas les quelques heures qui nous séparent de Valombre. Que Torm soit loué s'il y arrive. Et s'il y arrive j'essayerais de ne plus faire le moindre mal pendant un an. Je promets la même chose à Tyr et à Lathandre s'ils m'aident.¤

Rwandral approcha sa bouche de l'oreille de Jereicia pour lui murmurer : "Mitzar ne tiendra pas jusqu'à Valombre, il faut nous reposer à un endroit ou à un autre. Connaitrais-tu un endroit assez discret pour se reposer sans trop attirer l'attention? Il éloigna le plus vite possible son visage pour éviter d'attirer l'attention du nain."

vhann suivait sans mots dire. Étudiant chaque changement, chaque indice d'une piste et chaque percée que le brouillard voulait bien leurs laisser, en plus de chercher pour des baies puis autres condiments. C'est lorsque les corbeaux se mirent à tournoyer au dessus d'eux et de les suivre, que le rôdeur en lui s'éveilla. Il se saisi de son arc et y arma une flèche puis en prit une autres qu'il tenait entre ses doigts de tir.

Au même moment, Enoriel, averti ses compagnons de route d'une présence et peut être même de plusieurs autres présences. L'ouïe ouverte, les yeux au aguets d'un moindre mouvement, ses sens étaient quasi palpable, tellement il était sur le qui vive. Il tentait de détecter si d'autre êtres se trouvait autours d'eux, de part son ouïs et sa détection.

Dans son tour sur lui même qu'il fit, il entrevu l'être fantomatique qui chancelait vers Enoriel... Un esprit fantomatique!? Il savait que sans arme magique qu'il ne pourrait pas le toucher et par mal chance il n'avait pas prit son sort de 'Gourdin magique' qui aurait put les aider en se cas particulier.

Le grugach s'assombrit, tentant de ne pas se laisser aller dans la crise, mais bien de rester le plus conscient possible face à cette apparition d'outre tombe, qui était, fallait l'avoué, sa première expérience avec cette forme de menace. Si bien sur, menace il y avait, ne voulant pas sauter au conclusion les plus rapides et faciles, il se donna le temps de bien jauger de la situation.

MJ
noriel, Khanabendril et Yvhann : Heureusement la précipitation n'était pas l'appannage des deux elfes sauvages bientôt la créature qui n'était autre qu'un humain s'aperçut également de la présence qu'elle avait devant elle. Puis se fut au tour de Kanabhendril de voir enfin l'homme qui s'était arrêté net, se sentant pris au piège comme une araignée sous les yeux d'un enfant qui était prêt à l'écraser. Il était dans un piètre état, ses vêtement arrachés à certains endroits de sa tunique de chanvre lui avaient servi à envelopper maladroitement ses mains et la partie inférieure de son visage où on pouvait apercevoir une peau sanguinolente et purulente. Dans un premier réflexe de sauvegarde le malheureux fit un pas en arrière, mais il se résigna vite en voyant l'arc que tenait en main Yvhann et tomba à genou en gémissant...

- S'il vous plait... aidez moi... achevevez moi! Je suis miné par la maladie et n'aurais pas le temps de sortir en vie des bois de Cormanthor mes forces m'abandonnent d'heure en heure et je souffre le martyr... Je vous en conjure sauvez moi ou tuez moi maintenant.

ereicia, Mirtzar et Rwandral :
- Tu es fou Rwandral, cette route est sans doute surveillée par nos ennemis et tu ne passeras pas une nuit de plus dans cette forêt si tu décides d'y rester. Crois moi je n'ai pas l'intention de laisser Mirtzar ici, j'ai déjà traversé avec lui une partie de la Haute-Forêt, les marécages de Chélimbres et les monts Rocterre avant d'arriver dans les Vaux et souvent nous avons marché épuisé plutôt que de nous attarder sur une route dangereuse et cela nous a maintes fois sauvé la vie... Nous avancerons avec ou sans toi, je prierai pour que la froidure de la nuit ne te prenne pas la vie...

Sans en rajouter plus qu'il ne le fallait mais ferme quand à sa décision de ne pas moisir ici avec son ami guerrier affaibli, Jereicia se mit en tête de lui trouver un baton de marche efficace, elle lui prêterait son épaule et le reste se ferait tout seul. La jeune femme ne voulut pas regarder son frère d'armes, elle savait sa confiance ébranlée depuis quelque temps et ne voulait pas lire dans ses yeux l'inquiétude ou le mépris.

es paroles de Jereicia mirent du baume au cœur du jeune guerrier nain. Non seulement elle lui rappelait qu'ils avaient déjà traversés des terres autrement moins hospitalières, les marais par exemples, difficile d'avancer quand le niveau de l'eau saumâtre est au-dessus de votre taille, ou aussi dangereuse que cette sombre étendue boisée, mais elle lui disait aussi quelle avait confiance en lui, en son courage et en sa ténacité. Et cela ça faisait du bien, mais alors beaucoup de bien au pauvre guerrier épuisé. Mais elle avait raison, il avait traversé Faerun de bas en haut, traversant de nombreuses montagnes, de multiples forêts et même la mer de vapeur pour finalement parvenir à Sundabar, et tout cela dans un état de fatigue et de faim autrement plus avancé et ce n'était pas ici, dans une forêt elfe, qu'il allait abandonner et mourir. Certes, il ressentait une certaine rancoeur vis-à-vis de lui-même mais abandonner maintenant serait une trahison d'une gravité autrement plus importante que celle à laquelle il avait pensé la veille: se laisser mourir maintenant signifierait laisser tomber ses amis, et pas seulement Rwandral et Jereicia mais aussi leurs trois autres compagnons qui leurs faisaient confiance.

Le nain fit un nouvel effort pour relever un peu plus les épaules et, quand enfin il eut réussi à se tenir un peu plus droit, il se tourna vers ses deux compatriotes. Il regrettait qu'ils ne s'entendent pas mieux mais il pouvait le comprendre: Rwandral était un ami des elfes, et par conséquent il était autrement plus sylvestre que Jereicia ou lui, qui appréciaient largement plus le froid montagnard que la fraîcheur des bois, même si, évidemment, Mirtzar n'était pas pour l'éradication pure et simples des bois au profit de la neige des cimes. Il était tout aussi conscient qu'il n'était pas capable de les rendre moins hostiles l'un à l'autre, et que de toutes façons ce n'était pas réellement son rôle, mais espérai sincèrement qu'en situation de dangers réel, il arriverai à mettre de côté leur méfiance pour finalement finir par s'entendre à la vue de leurs capacités respectives que Mirtzar savaient réelles et conséquentes. Il décida toute fois d'intervenir:

- Rwandral, ne t'inquiètes pas pour moi, je tiendrai jusqu'à Valombre, je suis un nain, oui ou non. Je pense de plus que Jereicia à raison, nous arrêter ici signifierait sans doute notre mort à tous. J'en profites pour vous demander d'excuser le poids que je représente pour vous.

sa surprise, Yvhann ne vit plus un être fantomatique mais bien un pauvre homme recouvert de pustules purulents et au bout de ses forces. Le grugach, comme l'homme le désirait, visa le coeur de son oeil viseur, mais retint la flèche en disant à Enoriel, de part leurs langage druidique...

- Il peut nous aider... Et nous infecter! Soit prudent frère! Le rôdeur en lui, aurait tué se pauvre homme qu'il ne pouvait sauver, le sauvage qu'il était, l'aurait laissé seul à son sort, mais le druide en lui ainsi que les douces paroles de son père qu'il entendait en lui, le poussait à tenter quelque chose pour l'aider, mais la maladie de l'homme avait l'air d'être fortement avancé et ils n'avaient sur eux, que du baume à blessure.

¤Il est peut être au courant de se qu'il se passe ici!?¤ Se dit-il en visant maintenant, le flanc de l'homme, au cas où il se retournerait contre son compatriote. Yvhann attendit la réaction d'Enoriel, avant de faire quoi que se soit. Son faucon ne semblait pas alarmé de la présence de l'homme, ce n'était sûrement pas lui qui avait blessé son fidèle ami. Il observa la réaction de Khanabendril et sa position. Yvhann se plaça en un endroit, où il pourrait intervenir avec son arc et garder un oeil sur l'ensemble de la scène. Il eut un certain dégoût à voir les corbeaux qui attendaient impatients, leur repas purulent.

ur les dents, Enoriel s'apaisa quelque peu en voyant sortir de la brume non pas un mort-vivant comme il l'avait tout d'abord pensé mais un humain tout ce qu'il y avait de plus normal. Quoique normal n'était peut-être pas le mot le plus approprié. Enoriel aperçut en effet par endroits, de la peau tachée de sang et purulente sur un partie du visage de l'homme. Il était malade selon ses dires... Mais quelle maladie était-ce là? Sûrement pas d'origine naturelle mais Enoriel fouilla dans ses souvenirs pour tenter de se remémorer un cas similaire.

Tout en réflechissant à celà, il gambergea sur la conduite à tenir. Il devait préserver l'Equilibre avant tout. Si cet homme venait à répandre la maladie qu'il portait, quelle qu'elle soit, cela serait nocif. Si cette maladie était naturelle, il fallait laisser faire l'ordre des choses. Enoriel n'interviendrait alors pas. Mais si il en était autrement il faudrait trouver un moyen de le sauver. Ou bien d'abréger ses souffrances. Il éleva la voix qui sembla se perdre dans la brume surnaturelle et ce, en tenant son bâton tendu devant lui, son autre main sur l'encolure de Khell pour lui intimer l'ordre de rester sage :

- Nous devons savoir ce qui t'es arrivé. N'approche pas et nous ne te ferons aucun mal. Si tu nous expliques comment tu en es arrivé là et que cela est justifié, nous te sauverons. Nous cherchons le mal qui est dans ces bois et tu sauveras des vies si tu nous racontes ce qui s'y passe. Enoriel jeta un regard furtif vers ses compagnons autant pour leur signaler qu'il pensait contrôler la situation que pour savoir ce qu'ils comptaient faire.

Enoriel utilise ses Connaissances de la nature.

e regard de son compatriote, suggérait qu'il était en contrôle de la situation. Le forestier ne voulant pas envenimer la situation, laissa voir et ce, de façon presque caricatural, qu'il stoppait son offensive, en baissant son arc et sa flèche vers le sol, mais sans désarmer cette première.

Il surveillait les alentours proches et se mit en symbiose avec la nature du lieu, pour une meilleure écoute et une détection plus efficace. Durant cee temps, il se repassa les derniers événements en tête, question de pouvoir, peut-être, retrouver des indices passés inaperçus jusqu'alors. Floyr était impatient de s'envoler, mais Yvhann ne voulait pas que celui-ci puisse reprendre son vol de suite. Il fallait que son familier se soit plus reposé avant. Il resta alerte au moindre déplacement de celui-ci, qui sait, l'avertirait il d'un danger soudain, ce qu'il avait toujours fait de façon si exemplaire depuis leurs rencontre.

L'homme semblait vouloir coopérer, Yvhann tendit une oreille pour lui et l'autre était à l'affût du moindre mouvement de la forêt. Il eut une pensée... ¤Les ténèbres du dehors nous ramènent à la nourriture du dedans.¤

uand Rwandral entendit cela, il fut blessé par le ton, les mots et la dureté qu'avait pris Jereicia. Il essayait d'être gentil et doux avec elle mais apparement cela n'avait pas vraiment marché. Il resta donc silencieux pendant qu'ils marchaient en soutenant Mirtzar.

- Je comprends, eh bien puisqu'il en est ainsi, avancons et advienne que pourra. Ne t'inquiètes pas Mirtzar, tu aurais fais pareil voir plus pour nous. ¤J'éspère que Khanabendril,Yvhann et Enoriel ne rencontrent pas de danger et qu'ils avancent bien. Il se pourrait que nous ne les revoyions jamais.¤

A cette pensée,il frissonna et pour se redonner du courage, pensa à Valombre où il pourrait enfin se reposer et boire un bon repas chaud et une bonne bière 'Vieille ale fumée', sa bière préférée. ¤Si je veux pouvoir la boire ma bière, il faudra pas jouer à l'économe. Encore faudrait il trouver une auberge pas trop coûteuse. C'est vrai, j'avais oublié, je dois payer les consommations de Mirtzar, ce n'est pas bien grave, je me passerais de ma bière et puis voilà, je prendrais simplement un 'Choix d'Elminster'.¤

Il vérifia machinalement que son arme coulissait bien dans son fourreau. Cette action lui rappela alors qu'ils étaient en environnement hostile. Une chose que lui avait apris un paladin avec qui il avait combattu lui revint en mémoire, avant d'attaquer évalue toujours le terrain. Il écouta donc le plus attentivement qu'il put ce qui se passait autour de lui.

Je fais un jet de Perception auditive pour voir (façon de parler) s'il y a des êtres vivants ou autre chose autour de nous.

MJ
noriel, Khanabendril et Yvhann :
Jet d'intelligence d'Enoriel DD15 : 9(Dé)-1=8 Echec.

Enoriel avait parlé en elfique sans même réfléchir utilisant naturellement la langue qu'il employait fréquemment pour parler avec Yvhann ou même Khell et c'était seulement maintenant qu'il remarquât que l'homme à l'allure de mendiant qu'il avait en face de lui en avait fait tout autant bien qu'il fut évident qu'il ne soit pas un elfe. Cela témoignait donc d'une certaine culture mais le grugach ne préférait pas aller plus loin dans les suppositions avant d'avoir entendu l'histoire de cet homme. Celui-ci releva la tête en comprenant que les elfes sauvages et leur compagnon forestier n'étaient pas naturellement hostiles et il ne se fit pas prier une seconde fois par Enoriel avant de commencer un récit cette fois encore dans la langue des elfes.

- Je suis Farpo... Hier encore j'étais l'apprenti du mage Fabian qui possède... possédait une tour à quelques lieues d'ici. Nous avons été attaqués!? Les défenses magiques ont été inutiles, les gnolls étaient trop nombreux et leur chaman trop puissant... Fabian a été surpris, il... est mort maintenant... puisse Kelemvor garantir la sauvegarde de son âme. Moi je me suis enfuis dès que j'ai pu... J'étais si impuissant! L'homme haletait et gémissait sans doute épuisé par son périple à travers les bois mais aussi meurtri par la souffrance que lui imposait la maladie qui lui rongeait les chairs. Enoriel qui examinait sa peau depuis un moment n'avait pas reconnut la maladie mis à part les symptomes.

ereicia, Mirtzar et Rwandral :
Jet de perception auditive de Rwandral DD15 : 13(Dé)-2=11 Echec.

Sans en rajouter plus qu'il n'en fallait le groupe se remit en marche dès que Jereicia eut extirpée un bâton un peu sale et humide, mais qui ferait suffisamment l'affaire jusqu'à Valombre pour que Mirtzar puisse s'en servir comme appui afin d'éviter que son épuisement ne l'entraîne pas à choir au sol tout les quarts d'heure. Avec l'aide de Rwandral en plus de cela l'allure du petit groupe ne serait pas plus rapide qu'auparavant mais au moins ils avanceraient et c'était là l'essentiel. Après dix minutes sur le sentier tous avaient pris leurs marques Jereicia deux mètres devant les deux mâles du groupe se chargeait de faire prudemment le travail d'éclaireur et derrière les deux autres agrippés l'un à l'autre par leurs ceinturons tentaient de ne pas se laisser distancer. Tous les sens en alerte Rwandral tentait de percevoir par l'écoute ce qu'il ne pouvait pas voir au delà des premières frondaisons. La brume à cet endroit était moins importante qu'à l'intérieur de la forêt mais ce n'est pas pour ça qu'il y voyait beaucoup plus dans l'obscurité. En tout cas rien de suspect ne vint accroître la tension et la peur que tous pouvaient ressentir, à par les bruits de la forêt une fois la nuit venue, l'ami des elfes qu'était Rwandral ne fut pas alerté plus que cela et après quelques heures de plus les trois aventuriers sortirent enfin des bois de Cormanthor.

Le retour à la civilisation fut instantané après avoir quitté l'orée des bois la nuit sembla moins noire et offrait un panorama qui les rassura tous. Certes ils étaient tous habitués à voyager à la dure mais la vision de la vallée illuminée par les lumières de la ville et des nombreuses fermes tout autour redonna du baume au coeur à la petite troupe qui repartit soulagé de s'en être indemne ou presque, vu l'état de fatigue du nain. Ici les patrouilles étaient nombreuses et ils pouvaient dire qu'ils seraient bientôt en sécurité.

Après encore trois kilomètres sur le chemin boueux il arrivèrent à une croisée des chemins et au lieu-dit qu'un panneau de bois nommait Erevorn et qui rassemblait de façon épars une vingtaine de fermette et à la grande joie de Jereicia une maisonnée sur laquelle une enseigne se balançait mais sur laquelle on pouvait encore voir le dessin délavé par la pluie d'un lit qui indiquait qu'on avait là une auberge...

'est avec un soulagement plutôt nuancé que le nain parvint devant ce qui semblait bien être une auberge. Il était content, voire même réellement heureux de se retrouver dans un endroit civilisé, même si parler de civilisation pour un village d'une cinquantaine d'âmes relevait certainement de l'exagération, car, s'il commençait à apprécier le calme de la forêt, surtout la nuit, qui lui rappelait la demeure ancestrale qu'il avait perdu dans ce qui lui semblait être une autre vie, revenir dans un endroit où à chaque instant vous ne risquez pas de vous faire attaquer par une bête sauvage est un réel bienfait.

Cependant, il craignait aussi un peu ce retour. Premièrement, il doutait que l'aubergiste soit altruiste au point de leur offrir la nuit et le souper, sinon ses affaires ne devaient pas vraiment être florissantes, et il n'avait pas les moyens de payer pour manger et dormir. Il ne lui restait donc comme autre choix que de demander l'assistance de Jereicia et Rwandral et il exécrait être pour eux un boulet, comme il l'avait déjà été pendant tout le voyage de retour. Mais si il n'y avait pas d'autres solutions, Mirtzar les rembourserai quand la Compagnie l'aurait payé pour cette mission. A ce problème se rajoutait celui de l'annonce qu’ils devraient faire le lendemain. Mirtzar détestait également être un oiseau de mauvais augure mais il n'avait pas le choix. D'autant plus qu'il s'était promis qu'il demanderai aux villageois comment il pourrait leur venir en aide pour laver le péché qu'il avait commis en imaginant qu'ils pourraient brûler les cadavres des villageois trouvés dans la forêt. Enfin, leur présence en ce lieu signifiait qu'ils n'étaient pas avec leurs compagnons dans la forêt et Mirtzar ne pouvait s'empêcher de craindre pour leur santé.

- Rwandral, Jereicia, mes amis. Merci de m'avoir porté jusqu'ici mais je crains que je ne doive vous demander encore une chose. Je n'ai pas les moyens de payer la nuit dans cette auberge et je ne pense pas que je puisse me priver de sommeil encore longtemps, j'aurais donc besoin que vous me prêtiez de quoi payer une nuit, ne vous inquiétez pas je vous rembourserai lorsque mes finances auront retrouvé un peu de santé. Je suis vraiment désolé.