Dans Cormanthor, à la recherche des enfants,, et à la poursuite de Rylack. Chapitre 2

e visage dur avec la tristesse qu'il vivait, Yvhann regarda Jereicia et lui répondit dans un quasi silence...

- Les disparus ont été retrouvés morts, maintenant il ne reste plus qu'à retourner chercher les têtes des coupables comme preuve et rentrer à cette ville. Mais si en chemin je voyais une pousse de Chêne-Carillon, oui je te l'indiquerai. Enoriel devrait avoir plus de facilité que moi, je suis encore très novice dans la connaissance des plantes et arbres. Il n'avait pas réagit plus que cela à l'approche du nain, mais lorsque celui-ci lui montra la main, Yvhann non habitué à ces manières grotesques, leva un sourcil avec dédain. Le nain avait les mains sales et puantes, chassant rapidement cette réaction douteuse, il leva la main puis se la mit fermée sur le coeur en fermant les yeux en même temps. C'était une salutation. Le nain avait veillé toute la nuit et le forestier lui en était redevable, il méritait un réconfort. Il se tourna ensuite pour se diriger vers son compatriote assis. Il s'abaissa en s'asseyant sur ses talons et en druidique...

- Jereicia m'a demandé de lui trouver une pousse de Chêne-Carillon. Pourrais-tu aider à cette tâche, car j'aimerais me concentrer sur notre sécurité et notre santé. J'ai médité toute la nuit et prié aussi, je suis prêt à recevoir les avantages de la nature, mais je voulais les choisir en fonction des tiens. Car nous devrions discuter de nos sorts, nous pourrions ainsi nous compléter!? Nous chercherons en retournant vers les cadavres des coupables. cela ne nous éloignera pas trop, si nous ne trouvons pas, je suis prêt à aider Jereicia à trouver cette pousse, mais avant tout il faut revenir plus équipé. Il regarda dans les airs encore une fois et son soupir éclaira le vide de son désir.

noriel écouta attentivement les propos de son confrère. Il fût surpris et touché qu'Yvhann lui fasse plus confiance qu'à lui même pour trouver cette plante. Cependant, Enoriel ne pût retenir une moue dubitative. Ils n'étaient pas venu ici pour chercher une pousse de Chêne-Carillon. Cela les éloignait de leur mission première. Mais d'un sens, cela les obligerait à rester plus longtemps dans les forêts du Cormanthor, ce qui n'était pas pour déplaire à Enoriel. Il réfléchit quelques secondes puis acquiesça. Ensuite Yvhann mentionna les sortilèges, pouvoirs que la Nature leur accordait afin de survivre. Enoriel se signa pour lui expliquer ce qu'il en était.

- J'ai prié Rilifane le Protecteur, ce matin même. Je lui ai demandé de m'accorder par deux fois son assistance si je la demandais en ce jour. Je devrais également pouvoir nous éclairer si le besoin s'en fait sentir et enchevêtrer nos éventuels ennemis dans les racines et les branchages. Enfin, je devrais pouvoir ensorceler Khell pour qu'il attaque avec plus de précision et de vigueur. J'espère que cela nous aidera. Puis il se détourna un instant pour guetter son compagnon tout en attendant la réponse d'Yvhann.

Enoriel a préparé : Assistance Divine (x2), Lumière, Morsure Magique et Enchevêtrement.

MJ
hhhhhhhhh! Ne vous inquiétez pas pour la nourriture, j'ai dans mon sac de quoi nourrir un régiment ou tout au moins une partie, approche toi Mirtzar. Je suis plus prévoyant que le plus rigoureux des halfelins quand il s'agit de faire mon sac avant un grand départ et j'ai là dedans plus de chose qu'il n'en faut pour un rôdeur en vadrouille. Eh oui! On m'a toujours dit qu'il valait être pauvre et bien équipé que riche et à l'agonie de ne pas avoir voulu ouvrir les cordons de sa bourse. Kanabhendril venait tout jute de se redresser de sa couche et dans un bâillement qui lui fit craquer la mâchoire il fit découvrir son gosier à Jereicia et son ami nain, son parler commun était haché mais ses différents voyage lui avaient permis de diversifier son vocabulaire. Il ramena son gros sac sur ses genoux et après en avoir sorti la moitié de son contenu il dégotta une miche de pain noir de seigle et un jambon fumé au poivre déjà bien entamé, du même coup il sortit sa bouteille de vin en terre cuite et trois poignets de noix. Apparemment le petit déjeuné n'était pas quelque chose qu'on négligeait au Téthyr...

Soudain alors qu'une petite brise vint caresser le visage des aventuriers le brouillard en mouvement sous cet effet naturel dévoila à nouveau le spectacle horrible des aventuriers de Valombre empalés sur les lances des gnolls. Assis sur sa couche et déjà en train d'ouvrir une noix Kanabhendril détourna le regard.

- Il faudra venir les rechercher plus tard, leurs familles sont peut-être originaires de Valombre ou de ses environs proche et je pense qu'ils seraient plus rassurés de les savoir enterrés près d'eux qu'à la merci des charognards. Je ne suis pas plus intéressé que cela pour retourner à la ville de suite mais nous n'avons que peu de pistes à suivre et Khell peut perdre la seule sérieuse que nous ayons suivi hier ou même ne plus la retrouver... En ville on nous aiguillerait sans doute sur ce fourbe de Rylack, qu'en pensez vous?

Voilà j'ai fait partir Khell pour 1 heure de chasse donc ça donne le temps à tout le monde de faire un post voir deux, n'oubliez pas d'indiquez vos sorts pour la journée, comme l'a fait Enoriel, sinon je prendrai les sorts que vous avez choisi par défaut et que j'ai sur vos fiche de perso.

n grand sourire du nain accompagnât la phrase du rôdeur. Il lui semblait déjà improbable que Jereicia ou Rwandral puisse lui offrir un repas, non qu'il douta de l'amitié de la demi-elfe ou de l'humain mais ils n'avaient peut être pas pensé à se munir de rations en double, mais se voir offrir son repas par Kanabhendril était une sorte de miracle. Finalement, il commençait à s'intégrer à ce groupe: Kanabhendril l'invitait à manger et Yvhann acceptait de lui serrer la main ou presque. Seul Enoriel lui semblait encore un peu hostile. Le nain salua donc son nouvel ami pour montrer qu'il était un nain bien élevé.

- Mille fois merci mon cher ami. Je t'en suis éternellement reconnaissant et ne t'inquiète pas je saurai honorer cette dette lorsque mes finances le permettront. Que Clangeddin Barbedargent te bénisse toi et tout tes héritiers. Le nain commença donc à manger avec délectation. Cependant, la petite bise qui interrompit sa dégustation du morceau de pain aux céréales lui coupa momentanément l'appétit. Son estomac fut même secoué suffisamment pour lui donner envie de vomir. ¤Je pense que le jambon me suffirai amplement comme viande froide. Les gnolls vont payer pour ce massacre, foi de nain.¤

- Mon cher Kanabhendril, je pense que tu as raison évidemment mais je ne suis pas certain que nous soyons assez nombreux de six pour ramener tout ces corps sans vie à Valombre. De plus, sans vouloir paraître cynique, je suppose que l'arrivée d'un convoi d'aventuriers transportant sur leurs épaules des cadavres ne sera pas du meilleur effet. Mais il est peut-être possible de fabriquer une sorte de brancard avec des branchages, si il est autorisé de récupérer les branchages qui jonchent le sol évidemment. Je suppose que nous pourrions enterrer ces pauvres gens vers l'entrée de la forêt avec l'aide de villageois volontaires. Si cela ne vous gène pas je vais réveiller Rwandral, on pourrait avoir besoin de son aide. Le nain s'exécuta donc tout en attendant une éventuelle réponse de Kanabhendril.

ien, tes sortilèges sont bien agencés aux miens, Sylvanus m'assistera et puisque je n'ai pas vu d'eau en venant ici, j'ai pris le soin d'en avoir, étant donné que la brume semble ici très courante, il me semblait bien de pouvoir se repérer. Étant donné l'absence de Floyr, j'ai pensé qu'un allié serait utile mais j'aime mieux tenter de trouver des baies et la possibilité de rencontrer un quelconque prédateur est presque assuré, donc des soins étaient nécessaire. Yvhann avait écouté avec attention son compatriote puis lui avait répondu, toujours en druidique...

Il leva encore la tête et siffla de nouveau. Il fit un tour d'horizon et vit que Kanabhendril était levé et distribuait de la nourriture. Il se mit à observer les alentours près pour trouver des baies. Souvent le long des clairières les petit arbre fruitier tel les framboisiers sauvages, les cassis, les fraisiers sauvages, poussaient aisément et lui aussi tomba sur la vue des cadavre empalé. Il se remit à la recherche des baies encore plus intensément.

Sorts préparés : Création d'eau, Repérage, Assistance divine, Baies nourricières si trouvées, sinon, Convocation d'alliés naturels 1.

a prêtresse remercia Yvhann pour l'aide précieuse qu'il apporterait à sa recherche de pousse de chêne-carillon. Pour les corps elle n'était pas certaine que ce soit ceux des adolescents qu'ils recherchaient. Mais comme l'avait dit Mirtzar il leur fallait une sépulture correcte. Jereicia s'approcha de son ami des Marches et lui posa une main sur son épaule.

- Ne t'inquiètes pas Mirtzar, nous allons les détacher et les enterrer, comme il se doit. Quelqu'un possède une pelle? Sinon nous creuserons avec nos mains! Pour ce qui est de l'aide des villageois, je pense que nous sommes trop loin pour quérir leur aide. Elle savait que sans pelle, ils mettraient bien plus de temps pour creuser et les enterrer. Elle rassembla ses affaires et les posa à l'ombre non loin d'elle, tout en gardant sa masse d'arme sur elle.

- Bon, je vais commencer à décrocher les corps, cela nous fera gagner du temps. La demi-elfe s'approcha des corps, l'odeur devenait de plus en plus insupportable. Elle plaça sa main gauche devant elle, essayant d'éviter de vomir son petit déjeuner qu'elle venait de prendre. Elle essaya de décrocher le corps qui se trouvait le plus proche d'elle. De plus si elle en avait le courage elle fouillerait ces malheureux à la recherche d'objets utiles ou leur permettant de les aider.

n cruel dilemme s'empara du jeune nain d'or. Il avait posé une question à son ami Kanabhendril qui, en outre lui avait offert un repas, et il serait donc plus qu'impoli de ne pas attendre que ce dernier réponde. D'un autre côté, il était tout aussi malpoli, voire peut être même plus, de laisser une amie, à fortiori une soeur d'arme, réaliser un travail aussi macabre que décrocher des cadavres de piques seules. Puis Mirtzar réalisa qu'en réalité les paroles que leur avait adressée Jereicia pouvaient aisément être considérée comme une réponse à la question qu'il avait posée. Fort de cette certitude, le nain décida de se diriger vers son amie. Il réalisa alors qu'il n'avait pas encore réveillé son compagnon humain.

¤Après tout, dormir une heure de plus ne pourrait pas lui faire le moindre mal à l'ami Rwandral. Et puis c'est plus que normal de dormir pour récupérer de ses émotions. Parce qu'on peut parler d'émotions fortes quand en se promenant dans une forêt on tombe sur un monceau de cadavres empalés sur des piques. Heureusement que ça n'arrive pas tous les jours. ¤

Le nain se dirigea donc vers Jereicia dans le but de l'aider à décrocher les pauvres victimes des gnolls. Plus il approchait des cadavres plus l'odeur de pourriture lui montait au nez. Si il avait pu il se serait enfoncé la barbe dans les narines jusqu'à ce que l'odeur disparaisse. Cependant, il s'était promis d'aider la pauvre prêtresse à enterrer dignement ces pauvres hères. Lorsque la main du nain entra pour la première fois en contact avec l'un des corps, il fut soulevé d'un haut-le-coeur tellement puissant qu'il crut qu' il allait régurgiter le délicieux petit déjeuner que lui avait offert le rôdeur. Les corps était tellement froids qu'il se dit un instant que même une prêtresse de la déesse du froid ne pouvait supporter mais, même si elle ne semblait pas apprécier plus que lui cette tâche, elle s'en acquittait sans se plaindre. Il eut durant un certain temps honte de sa souffrance mais il finit par se convaincre que ce sentiment était inutile et se remit au travail aussi dignement que possible.

MJ
Jet de Survie de Khell DD20 : 18(Dé)+1=19 Echec.

anabhendril s'approcha à son tour, ses deux compagnons avaient terminé leur repas plus rapidement que lui et s'attelaient déjà à renverser un corps pour enlever la lance qui l'empalait. Il fallait bien l'avouer le rôdeur avait un gros appétit qui aurait pu faire concurrence à celui de Mirtzar, si, bourse pleine, il avait pu se trouver une auberge dans l'instant. Malheureusement ce n'était pas le cas. Le nain avait pour sa part sauté un repas et il avait l'impression du fait de n'avoir mangé qu'une demi-portion ce matin, avec l'odeur des cadavres non loin, cela avait été de surcroît guère agréable et maintenant qu'il était à proximité cela l'était encore moins et il se demandait combien de temps il allait pouvoir tenir avant de rendre ce qu'il venait d'avaler. Pour Jereicia c'était la même chose, si ce n'était pire l'odeur du charnier était épouvantable, des asticots se baladaient dans les plaies ouvertes des malheureux et des dizaines de mouches matinales s'affolaient autour des têtes des aventuriers. Tout en finissant de mâcher se qui lui restait dans la bouche Kana répondit à Mirtzar, sans doute les mots qu'il avait employé, il y a quelques secondes ne devaient pas être tout à fait corrects et la traduction qu'il en avait faite en commun avait sans aucun doute perturber ses compagnons sur ses intentions.

- Pouah!!! Quel odeur épouvantable... Vous m'avez mal compris, je voulais juste dire que nous devrions aller chercher de l'aide auprès des habitants de Valombre au plus vite pour qu'ils viennent rechercher leurs morts et les enterrés dignement... A terre ils ont plus de chance de se faire dévorer et vous n'arriverez jamais à creuser assez profondément pour les enterrer même avec vos armes. Passés les vingt centimètres d'humus, la terre sera dure et callouiteuse, les charognards auront moins de mal à creuser la terre que vous et les cadavres seront d'autant plus mutilés... La meilleure solution serait de se séparer en deux groupes. Le premier avec des éclaireurs chercherait les gnolls et le second partirait tout de suite chercher secours... Devant l'odeur pestilentielle le téthyrien s'était protégé le nez et la bouche de sa main. Il attendait maintenant de voir si sa proposition pouvait être intéressante pour ses deux compagnons, son regard passa de l'un à l'autre et s'attarda sur Mirtzar quelques instant.

- Ton ami nain à beaucoup souffert de sa nuit blanche et des ses marches à travers la forêt, il a besoin de repos Jereicia... Ses yeux cernés ne trompent pas, son courage et sa force ne seront d'aucune utilité en cas d'attaque ennemi et si nous devons progresser vite. Faire demi-tour serait plus sage dans l'intérêt de tous, si nous ne voulons pas avoir le même sort que ces malheureux...

Kanabhendril tourna la tête soudainement puis se fut au tour de Mirtzar et de la rousse demi-elfe. Ils avaient entendu un bruit dans les sous bois mais avec la brume persistante ils n'y voyaient rien. La peur monta en chacun et dans un réflexe ils portèrent tous la main à lurs arme. Le grand rôdeur n'avait pas encore attaché son ceinturon et se trouvait donc désarmé face à cette nouvelle menace. La peur fut de courte durée une seconde à peine plus tard tous s'aperçurent que ce n'était que le loup d'Enoriel qui revenait. Apparemment la chasse avait été bonne car il ramenait une proie dans sa mâchoire. L'animal se dirigea vers son maître pour y déposer à ses pieds n'ont pas une providentielle nourriture mais Floyr le faucon d'Yvhann!

e nain avait bien cru que son cœur allait lui sortir de la poitrine. Kanabhendril avait raison, même si il avait fait un court somme en fin de nuit, le nain était plus qu'épuisé et il sentait qu'il ne pourrait pas être d'une grande utilité au groupe en cas d'attaque gnolls. Cependant, l'arrivée du canidé d'Enoriel le rassura. Même s'il n'y connaissait rien en loups, il était prêt à juger que cet animal serait capable de se défendre et certainement de défendre l'ensemble du groupe.

Soudain, le nain aperçut l'oiseau qui se trouvait dans sa gueule lorsqu'il vit la figure d'Yvhann qui se trouvait non loin de lui, il comprit que quelque chose de grave venait d'arriver. Il se souvint alors que le druide souffrait grandement de la disparition de son compagnon faucon. Cependant, il avait originellement compris que l'animal était mort quoique il n'avait pas réellement l'air d'être en forme même s'il était apparemment toujours vivant. Mirtzar ne savait une nouvelle fois pas comment réagir à cela sans offusquer personne. Le nain d'or décida donc de faire comme si il n'avait pas vu l'arrivée du loup. Il continua donc sa besogne de décrochage de cadavres comme si de rien était mais il ne put résister longtemps à l'envie de s'arrêter. Cette besogne était plus qu'insupportable. Il décida donc pour se donner une raison valable de stopper cette corvée de réagir à la réponse de Kanabhendril.

- Ne vous inquiétez donc pas pour ma santé mon ami. Cette nuit n'a pas suffisamment entamé mes réserves pour que je sois obligé de me reposer. Cependant, il me faut avouer que j'ai du mal à me sentir à ma place dans cette forêt et donc par conséquent, je suppose que je vais accepter de me rendre en ville, si cela ne gène personne évidemment. Je pense que nous ne devrions partir qu'à deux car après tout avec le renfort de quelques villageois au retour nous ne devrions pas encourir trop de danger. J'aimerai toutefois que ce soit quelqu'un qui connaisse plutôt bien la forêt qui m'accompagne car je ne pense pas être capable de retrouver cette clairière seul.

vhann était à chercher des baies quand il entendit lui aussi, des pas furtifs dans le sous bois. Il se tourna prestement allant prendre son arc, quand il aperçut Khell avec une prise... ¤Mais ce n'est pas...!?¤

Il blanchit et son visage se transforma en désespoir. Ses traits devinrent dur, se crispant de tout son corps il vint pour lâcher un cri, mais entrevu le nain et se retint. Préférant ne pas laisser voir son désarroi, il approcha de Khell la tête basse et s'accroupit auprès du loup d'Enoriel. Il lui mit une main sur le coup pour lui montrer qu'il appréciait le fait, qu'il lui avait ramené son fidèle et seul vrai compagnon. Yvhann prit Floyr dans ses mains et ne voulant croire au malheur, il tenta d'en définir le pourquoi du comment de son état. Il devint sombre, très sombre. Il parla dans un dialecte propre à son ancien clan. En fait, il clama une explication qu'il n'aurait pas, maintenant il avait réellement tout perdu, sa famille, ses amis, son clan et là, son seul et unique compagnon.

Il leva les yeux et entrevit la troupe en train de décrocher les cadavres des pieux, comme si ont lui avait donné une gifle, il se leva d'un bon et entra dans la forêt pour ne plus voir se spectacle qui lui faisait regretter d'être au coté d'une troupe de barbare de la sorte. Comment pouvaient ils faire une chose aussi impie. Yvhann était troublé, il lui fallait être seul, lui qui l'avait été si longtemps.

Non loin de la troupe le forestier s'affaissa au pied d'un arbre et laissa sa peine sortir, il ne versa pas de larme, il ne fit que se recueillir en lui même et dans ses meilleurs souvenirs, de lui et Floyr. Plus rien n'exista, il resta là les yeux dans le vide fixant une racine à nue et un brouillard s'installa tout autour de lui. La mort des autres aventuriers n'était même plus une préoccupation, ni même la pousse de chêne-carillon de Jereicia. Le vouloir d'être seul, lui insuffla la tristesse de ne pouvoir avoir ce qu'il désirait. Pourquoi avait-il mit les pieds dans cette ville maudite, depuis ce moment tout avait été de travers... Soudain il leva les yeux et les plissa, son visage démontra une détermination dangereuse... il ne tomberait pas dans l'auto-apitoiement, il était maintenant le seul et unique représentant de son clan, il se devait d'être à la hauteur. Il se leva et revint vers la troupe sur un pas décidé, le visage aussi dure que le bois d'un chêne rouge tricentenaire.