Quel est votre nom, voyageur ?
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> Des lettres et du souffre
écrit le : Jeudi 13 Décembre 2007 à 19h53 par Jon
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Aventurière
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Après les étranges paroles de sa mère, Arveene ne sut que répondre. En effet, après la naissance de Mamhed, c’était elle qui c’était senti abandonné. Pas l’inverse, surtout pas. Elle n’arrivait pas à admettre que ses parents adoptifs l’aime aussi bien qu’avant la naissance du petit garçon. A moins qu’elle ne se soit senti abandonnée par son chéri Jamaël et que la conséquence de l’arrivé de son petit frère fut une sorte de deuxième abandon à ses yeux alors qu’il n’en était rien pour ses parents. Elle s’était peut-être trompée sur toute la ligne et avait du même coup fait du mal à ses proches. La conséquence était que son père avait reporté sa frustration sur sa mère.
¤ je ne me le pardonnerait jamais, lui qui avait été si doux dans la famille, a changé par ma faute.¤

Après la longue étreinte que lui offrit Namarra et qui symbolisait pour elle le pardon réciproque des deux cotés de la balance, elle entama sa longue histoire.

Elle lui raconta même le temps ou elle vivait avec ses parents quant elle leurs cachait tellement de chose sur ses activités, sur sa liaison avec Jama, sur la rencontre de papi Mehmenaxah, de ce qu’elle avait prit pour un abandon en deux exemplaires ainsi que sa fuite vers le lointain pays de Luiren. Et après une bonne demi-heure de récit, elle finit par lui expliqué ce qui l’avait poussé a reprendre sa route. Pendant toute son histoire, sa mère ne dit rien, elle écoutait attentivement, du moins Arveene le crut, et malgré les instants de fatigue ou Namarra s’asseyait sur les coussins, elle eut l’air de ne perdre aucune miettes de son récit.

Quant elle eu finit, la roublarde attendait quelque chose et comme rien ne venait, elle finit par dire :

- Je vais devoir y allez maman, je ne sais pas si il est convenable que mon père me trouve dans cette maison. Et avant de partir, j’aimerais que tu me dises si tu sais quelque chose sur mon passé que j’ignore, ou que vous m’auriez caché durant toutes ces années ?

Pour réconforté sa mère dans sa réponse peut-être effrayante, la jeune halfeline se posa sur les coussins à coté de sa mère et lui attrapa les mains affectueusement.



Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)

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- 6 de Niv 0 :Message (1) ; Son Imaginaire (2) ; Lumière (1); Détection de la magie (1) ; Destruction de mort vivant (1)
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écrit le : Mardi 18 Décembre 2007 à 13h14 par Hannibal
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Hannibal sentait que ses négotiations et ses efforts de marchandage avec le vieillard commençaient à porter leurs fruits. Le guerrier savait bien que les haches qu'il avait ramené de Chult pouvait lui être utiles et la situation actuelle ne fit que renforcer son assurance.

¤Deux haches contre une telle épée... voilà qui est toujours mieux que 360 pièces d'or.¤

L'épée à deux mains que lui avait désigné le vieux marchand était une véritable oeuvre d'art et une arme à la qualité supèrieure cependant Hannibal n'appréciait pas breaucoup manier une arme à deux mains, ces dernières étant bien trop encombrantes pour être utilisées efficacement et depuis ses mésaventures dans la jungle, Hannibal favorisait un style de combat léger et précis qui privilégiait l'esquive à la parade. Le damarien songeait même à développer un style de combat à deux armes et une épée à une main était l'arme parfaite pour commençer à s'entraîner à ce nouveau style martial. Cela lui demanderait certainement un certain temps pour s'adapter à ce nouveau style et il rencontrerait sûrement quelques problèmes au vu du fait qu'il n'était pas vraiment ambidextre mais cela pourrait être un entraînement plus qu'intéressant pour lui... après tout cela faisait un petit bout de temps qu'il n'avait pas manié d'armes.

-Cette offre me semble hônnète mais l'arme ne m'intéresse pas vraiment... vois-tu je préférerais acquérir cette épée là.Le damarien désigna l'épée qu'il avait aperçue en première sur l'étal. Je suppose que le prix n'est pas très différent aussi je consent à te laisser mes deux haches pour pouvoir l'acquérir. Qu'en dis-tu?

L'offre était difficilement refusable songea le guerrier et il éspérait bien obtenir assez vite l'arme désirée. Il songeait déjà à son prochain parcours qui l'aménerait inévitablement dans un quelconque magasin de coutures et de vêtements où il pourrait remplacer ses piteux habits par une tenue un peu plus distinguée...



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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Fiche d'Hannibal
 
 
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écrit le : Mardi 18 Décembre 2007 à 17h59 par Nollïa
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Narration


Hannibal

Le vieil homme frémit de plaisir un bref instant, presque trop bref que pour être remarqué du Damarien. Il se reprit aussitôt, faisant mine d’hésiter et de peser le pour et le contre d’un tel troc.

- Très bien, jeune homme. Marché conclu ! Finit il par répondre en déposant la lourde hache au côté des autres, bien proprement sur son tapis usé.

Il se saisit de l’épée désirée, lui donna un dernier petit coup de chiffon en usant de ses larges manches comme d’une loque et la tendit de façon presque élégante au guerrier. Il accepta ensuite la hache naine qui rejoint les autres armes délaissées dans la caisse à l’écart.


- Je vais te faire une faveur. Parce que je vois que tu es brave ! Continua le vieillard d’un ton des plus énigmatiques « Je t’offre outre l’épée ce magnifique foureau. Il a été tanné et taillé par mon cousin, spécialement pour cette épée. «

L’objet que reçut Hannibal était en effet de toute beauté, quoi que orné simplement. Le cuir était doux au toucher, luisant, clair, et à la ceinture était accrochée une petite pochette contenant une pierre à aiguiser. La boucle était large et de forme typiquement calishite. La négociation était terminée, le damarien pouvait s’estimer satisfait, il semblait avoir fait une excellente affaire. Il éprouva quelques difficultés à quitter le marchand, qui semblait a présent vouloir lui vendre des dagues de jets mais avec quelque courbette et un regard franc, il parvint a clore l’entretient et à poursuivre sa route.
La ruelle qu’il arpentait descendait brusquement, s’enfonçant sous la muraille et privant la chaussée de la lumière du jour, rendent l’endroit digne de l’appellation « Coupe Gorge » pour ensuite remonter de façon des plus agréables, puisque le lieu était exposé au soleil révélant les parfums voluptueux des pyramides d’épices qui se torréfiaient sous la chaleur de midi. Au sommet, une petite place ronde sur laquelle se tenait un marché d’étoffes. Des arbres au feuillage épais offraient une ombre réconfortante, tandis que les éclats de voix des crieurs attiraient les clients
.


Arveene

Arveene descendait en direction des Souks. La main dans l’une de ses poches triturait une bourse gonflée qu’elle ne tenait pas à voir disparaître. Ayant assez bien informée dans la manière de s’y prendre pour dérober ce qui ne lui appartenait pas, elle l’était tout autant pour ne pas se faire avoir à son propre jeu.

La conversation avec sa mère avait été très positive. Celle-ci, avait écouté sa fille adoptive avec attention, et surprise. Parfois un voile de reproche s’était même vu sur son visage lorsque Arveene avait évoqué sa « mauvaise vie », et les propos moralisateurs de toute mère ne manquèrent pas de s’échapper d’entre ses lèvres, lui faisant promettre la prudence et la bonté. Par contre sa stupeur fut certaine lorsqu’elle en vint à parler du tatouage. Nemara réfléchit longuement, comme si elle tachait de se souvenir de quelque chose, d’un détail qu’elle aurait oublié. Mais hélas, elle était vraiment ignorante de ce que cela pouvait signifier, et ne put que conclure d’une façon presque naïve, que cela devait être sûrement une coutume halfeline, peut être d’une tribu sauvage, comme celles qui hantent certaines forêts exotiques. Les adieux furent empreint d’une émotion plus vive, et des larmes emplirent même les yeux de la mère. Elle pria Arveene de lui donner des nouvelles d’une façon ou d’une autre, de ne plus la laisser dans l’ignorance de ce qu’elle devenait comme elle avait fait auparavant, et de revenir bientôt. Au moment de se quitter, les sentiments enfouis de Nemara semblèrent se réveiller plus intensément, et elle pleura encore détachant de son coup le pendentif qu’elle portait pour l’offrir à sa fille
.

- Garde ceci en souvenir de moi. Lui avait t’elle dit avant de se relever péniblement et de se diriger vers un meuble en bois noir laqué.Elle y avait extirpé un petit coffret et remplis une bourse de pièces d’or." Ce n’est pas grand-chose Arwa, mais cela te permettra de vivre sans avoir à voler."

C’était amusant…cela faisait deux fois en deux jours qu’on lui adressait ce conseil.

Poursuivant son cheminement, la petite roublarde profitait du soleil de midi. La petite place sur laquelle elle arriva était charmante et pittoresque, avec ses étals colorés, les mouvements de la foule, les cris des passants et des marchands. Parmi le monde qui emplissait les lieux, elle reconnu la silhouette imposante du guerrier avec qui elle avait mangé la veille
.




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écrit le : Vendredi 21 Décembre 2007 à 15h16 par Hannibal
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L'empressement du marchand calishite à conclure l'affaire fit bien comprendre au guerrier qu'il aurait put obtenir cette épée à monidre prix mais il désirait lui aussi conclure l'affaire au plus vite. Une fois délesté de ses deux haches, Hannibal put enfiler le fourreau et l'épée à sa ceinture avant de sortir à nouveau l'épée pour en admirer la lame, un parfait équilibre et une lame au tranchant irréprochable. Le damarien passa son pouce dessus et put sentir sur sa peau un léger frisson qui traduisait une surface bien aiguisée. Il rangea finalement son arme pour reprendre son parcours... il devait désormais trouver une bonne enseigne dans laquelle il pourrait changer de vêtements.

Après quelques rues traversées, Hannibal déboucha sur une agréable place ensoleillée sur laquelle reposait des montagnes dépices séchant sous les rayons de l'astre solaire et innondant la place de leurs puissantes fragrances. Le damarien put distinguer au bout de la rue ce qui semblait être un marchand d'étoffe dans sa boutique. Les tissus et exemplaires de vêtements qui y étaient exposés semblaient tous être de très bonne qualité si bien que le guerrier n'hésita pas longtemps avant d'entrer. Il fut aussitôt acceuilli par le tenancier qui ne put s'empêcher de crier quant aux "défroques" que portait Hannibal, il s'empressa de pousser le damarien devant une large glace avant de passer devant lui différents tissus tout en clamant la qualité supérieure et peu onéreuse de ses marchandises. Après quelques vêtements essayés et quelques rapides coups d'oeil sur les prix, Hannibal fit bien vite comprendre au marchand les vêtements qu'il désirait. Ce dernier ne put s'empêcher de protester légèrement en arguant qu'un tel homme pourrait être bien plus mis en valeur auprès des dames et que cela ne coûterait que la modique somme d'une pièce d'or supplémentaire. Connaissant l'état de ses finances, le damarien fit mine de quitter le magasin pour pouvoir finalement convaincre le marchand de ne faire que ce que le guerrier avait demandé. Le calishite s'éxécuta mais à contre-coeur en pensant à la meilleure affaire qu'il aurait put conclure.

Après quelques essais et quelques minutes de retouches qui semblèrent être une éternité pour le guerrier, les nouveaux vêtements étaient fin prêts. Hannibal abbandonna ses anciennes affaires pour finalement enfiler les nouvelles devant devant une glace. Le résultat était surprenant, l'image du vieux guerrier usé et sans le sou disparut pour laisser place à celle d'un homme élégant et prospère. Une cotte à l'aspect rouge vif et aux manches courtes avait été passée par dessus son armure de cuir. Ce premier habit portait également quelques brodures dorées qui faisaient encore plus ressortir les couleurs de l'habit. Le guerrier avait également remplacé son vieux pantalon par des chausses qui lui remontaient jusqu'aux hanches et qui couvraient la totalité de la partie basse du corps, elles étaient taillées dans un tissus gris sombre à la limite du noir. Hannibal avait enfilé le bas de ses chausses dans ses bottes pour ne pas trop gêner ses mouvements. Le guerrier avait hésité à acheter une paire de gants mais il se retint et ne conserva de ses anciennes affaires que ses bottes, sa ceinture et sa cape d'un brun sombre qui pouvait facilement le dissimuler dans l'obscurité si le besoin s'en faisait sentir. Cette dernière cachait en partie son épée et dissismulait complètement la dague accrochée dans son dos. Un dernier vêtement attira finalement l'attention du guerrier, c'était une bandeau de couleur noir et Hannibal ne put s'empêcher de l'enrouler autour de son front.
C'est en enfilant le tissus que le damarien se rendit compte que ses cheveux avaient clairement repoussés depuis ses mésaventures dans la jungle, ils n'étaient pas bien longs mais le guerrier n'hésiterait pas à se les couper s'ils devenaient trop gênants pour le combat.

C'est sous les éloges et les petits applaudissements du tenancier que le damarien s'observait dans la glace. Le calishite s'empressa cependant d'aborder discrètement la question du prix de ces nouveaux habits, le marchand fixa tout d'abord le montant de neuf pièces d'argent mais le guerrier n'était pas prêt à débourser autant et un duel d'arguments s'ensuivirent. Finalement le damarien finit par obtenir gain de cause et baissa le prix des affaires à six pièces d'argent tout en utilisant la technique que lui avait enseigné son colègue du Nord quelques heures plus tôt alors que le marchand d'arme lui avait en quelque sorte servis d'entraînement.
Avec ses nouveaux habits sur lui, Hannibal finit par sortir du magasin, tout en esquissant un sourire alors qu'il voyait le tenancier du magasin d'étoffe se précipiter sur une cliente à la manière avec laquelle il avait abordé le guerrier.



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Fiche d'Hannibal
 
 
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écrit le : Mercredi 26 Décembre 2007 à 14h59 par Jon
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Alors qu’elle descendait la rue en direction du marché, elle repensait au récent adieu émouvant qu’elle avait partagé avec sa mère. Elle n’aurait pas cru que la revoir lui aurait procuré autant d’émotion. Elle avait été sur très heureuse de la revoir mais les paroles blessantes de sa mère a propos de sa situation avec son père l’avaient profondément touché. Et pour finir, cet adieu qui annonçait encore un très long moment sans la revoir était pour le moins catastrophique.

¤ Je lui ai fait la promesse de revenir, alors qu’en partant à la recherche de mon passé, je pars pour de gros problèmes, et peut-être même de grand danger. J’espère vraiment qu’un jour, je pourrais vraiment la revoir. ¤

Les deux cadeaux qu’elle lui avait fait avait été un choc pour la jeune halfeline qui ne s’attendait pas du tout a cette part de générosité alors que cela faisait une demi décennie qu’elle n’avait pas du nouvelle. Mais maintenant qu’elle traversait la place centrale de la rue ou le marché battait un de ces nombreux records journalier, elle comprenait parfaitement le geste de sa mère. En effet, Namarra Aumble avait toujours été une femme généreuse et qui aimait faire des cadeaux à sa fille. Le seul aspect étrange était l’offre de son collier qui, d’après ses plus lointains souvenirs n’avait jamais quitté le coup de sa mère. Était-il magique ? Arveene l’ignorait totalement.

Pour ce qui était du souvenir du tatouage, la voleuse ne s’étonna pas sur l’ignorance que sa mère avait eu. Après tout, si ses parents avaient su quelques choses, il lui aurait dit dès le plus jeune âge.

Elle traversa une place particulièrement jolie qu’Arveene connaissait comme sa poche pour avoir passé une bonne partie de sa jeunesse a y volé la plupart des passants et des commerçants. Et, la bourse pleine ainsi que la bonne conscience inculqué par Minah et sa mère, elle ne regarda même pas les gents qui se débâtait avec leur porte monnaie pour arriver à payer un morceau de viande ou une étoffe particulièrement attrayante. Arveene continuait son chemin, elle ne savait pas trop ou elle allait et ce qu’elle allait faire pour le reste de la journée. Peut-être allait t’elle faire les magasins pour se trouvé une nouvelle tenue plus chaude pour montée au nord.

C’est alors qu’elle essayait un pantalon particulièrement chaud qu’elle vu passer dans la rue l’imposant bonhomme au nom d’Hannibal qui avait partagé son diner la veille. Sans plus attendre et sans réfléchir beaucoup plus elle lança :


- Eps, Hannibal, c’est moi Arveene. Ca te dirait de faire les boutiques avec moi, je les connais particulièrement bien.


En le regardant de plus près, Arveene vit qu’il avait complètement changé sa tenue et il était devenu beaucoup plus élégant avec ses sombres habits.



Fiche du p'tit bout d'chou...(Rou3-Ens2)

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écrit le : Samedi 12 Janvier 2008 à 15h39 par Nollïa
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Hannibal, estimation :9 (dé) + 0 >< DD 15 = échec
Hannibal, négociation : 17 (dé) + 2 (bonus) + 2 >< DD ?
Anders déguisement : 14(dé) + 7 >< Arveene, psycho : 17(dé) -1 = réussite
Anders déguisement : 14(dé) + 7 ><Hannibal, psycho : 13 (dé) -2 + 2 (bonus) = réussite
Anders, bluff : 20(dé) + 5 (7) >< Arveene, psycho : 18 (dé) -1 + 1 (suscpicieuse) = réussite
Anders, bluff : 20(dé) + 5 (7) ><Hannibal, psycho : 12(dé) -2 = réussite


Narration

Il avait été difficile pour Hannibal, qui n’était après tout pas fils de tailleur, d’estimer la véritable valeur des habits qu’il portait désormais sur le dos. Il lui avait semblé pourtant – et bien que la différence de prix ne soit pas aussi affolante que sur un étal des souks – que la marchandise était bien moins chère que dans le Nord, et cela avant même d’être marchandée. Le guerrier était assez satisfait de sa prestation, et lorsqu’il suivit Arveene dans les boutiques en parfaite connaisseuse qu’elle était, il n’eut pas à regretter de l’avoir rencontrée après ses achats et constata qu’il s’était plutôt bien débrouillé pour un novice dans l’art du marchandage.
L’halfeline et l’humain passèrent le reste de la journée côtes à côtes, à circuler entres les échoppes, parcourir les ruelles labyrinthiques que la roublarde connaissait comme sa poche et à effectuer de derniers achats. Ils eurent l’occasion au cours de cette après midi de faire plus ample connaissance, de partager l’une aventure ou l’autre qu’ils avaient vécu, et de faire part de leurs projets d’avenir, et en particulier de ce voyage qu’ils comptaient accomplir ensemble.
Ce n’est que le soir, attablé devant un repas copieux et épicé à souhait qu’ils abordèrent le sujet de l’itinéraire. L’auberge du Serpent Ecarlate était aussi bondée que la veille, et reflétait cette ambiance raffinée et lascive propre au Calimshan. Ni l’homme, ni la demoiselle ne savaient se décider sur une route. Ils n’avaient ni l’un ni l’autre aucune idée, et ce malgré leur expérience du voyage, des transports les plus rapides, les moins chers et les plus surs pour remonter vers le Nord. Ils débattaient sur les avantages de la voie des mers, lorsqu’Anders apparu dans la salle, les rejoignant aussitôt de sa démarche un peu fière qui laissait à supposer qu’il avait en haute estime sa virilité.


- La mer ? dit il en s’asseyant, retroussant ses froques d’un léger coup de main et interrompant la conversation des deux autres. « Je ne suis pas sur que cela soit la voie la plus rapide voyez vous. Le détour est bien grand, et certains récifs aux abords des îles sont mortels si le capitaine n’est pas averti et que Umberlie nous épargne sa colère. »

Et Anders partit dans le récit passionnant de l’un de ses précédents voyages, ou les éléments s’étaient déchaînés sur le navire marchand sur lequel il avait embarqué, et ou il avait sauvé de la noyade le capitaine qui s’était jeté par-dessus bord, honteux d’avoir amené son bâtiment dans les eaux tumultueuses d’entre les Iles Nelanthères et la pointe du Tethyr. Après quelques minutes de narration grandiloquente ponctuée de gestes et de moment d’émois – on se serait presque cru au spectacle – le jeune homme sortit une carte de son sac et l’étala sur la table repoussant les assiettes et les verres et démontra la route qu’il suggérait emprunter.

- Une caravane quitte Port Calim dans deux jours. Nous avons une chance de nous y faire embarquer, si nous nous montrons...persuasif. Cette caravane monte jusque la Porte de Baldur, mais je suggère de la quitter dans l’Amn juste avant les Petites Dents et d’emprunter la grand route de l’ouest jusqu'à ce que nous ayons dépassé les monts. Ensuite nous reprendrons une route jusqu'à Eshpurta avant de traverser les Bois Serpents, puis les Arpents Verts.

L’air intelligent, et sur de lui, Anders démontrait dans ses propos assurance et expérience. Sur ces bonnes paroles, il se servit un grand verre du vin qu’Hannibal et Arveene consommaient.

- Mmh...pas mauvais ! Dit il en adressant un clin d’œil à la roublarde.



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écrit le : Dimanche 13 Janvier 2008 à 17h08 par Hannibal
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L'itinéraire que venait de décrire Anders d'une main experte semblait étudié et déjà mûrement réfléchi... un point positif pour cet aventurier qui semblait prévoyant. Hannibal réexamina le trajet et ce dernier était très long à ses yeux et ils en avait bien pour au moins trois semaines de marche sans compter les risques et imprévus; un aussi long trajet et avec une caravane risquait d'attirer bien vite l'attention de brigands ou encore, le col des piquétoiles pouvait être bloqué... il y avait d'énormes risques à un tel voyage, bien plus que pour un voyage en mer.

-Le voyage par voie maritime serait certes plus sûr mais aussi bien plus long. L'itinéraire que vous nous proposez est également long, surtout si nous quittons la caravane aussi vite mais il est évident que nous serions plus rapides à pied. Pour ce qui est de l'enrôlement je ne pense pas qu'il y ait de problèmes après tout qui dit caravane dit richesses, qui dit richesses dit brigands et qui dit brigands dit mercenaires. Nous devrions facilement pouvoir dégoter un contrat avec ces marchands.Le damarien repensa à l'état de ses finances et se dit que ce ne serait pas plus mal de poursuivre le voyage avec une caravane et d'être payé en plus. Cette idée me va pour ma part.

L'idée de repartir dans le Nord n'était pas pour déplaire au guerrier qui envisageait de poursuivre ses investigations dans des régions plus famillières à lui et à son "père". Ce petit voyage serait une bonne occasion pour remonter dans l'Amn après mais il fallait d'abord obtenir quelques renseignements qui pouvaient se révéler essentiel

-Pourriez-vous être plus précis en ce qui concerne cette caravane? Qui la dirige, qui sont ceux qui la composent et surtout que transporte-t'elle? Je pense qu'il vaudrait mieux savoir ce genre de détails avant de prendre notre décision... qui sait ce qui pourrait se passer?



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écrit le : Mardi 22 Janvier 2008 à 13h08 par Nollïa
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1er jour de la Marée Estivale de la magie sauvage 1er Flammerige 1372

Lieu : Port Calim
Temps : tiède
Moment : avant l'aube (5h45)


Narration

Celui qui dirigeait la caravane, ou, qui du moins effectuait le recrutement des mercenaires était un homme à forte carrure, d’une tête de plus qu’Hannibal, qui n’était pourtant pas petit, et aux grosses moustaches noires. Il avait un air féroce, les bras croisés sur son torse puissant, toisant d’un regard inquisiteur le personnage qui lui faisait face. Adossé au mur d’une taverne de type plus « nordique », l’imposant bonhomme questionnait ceux qui se présentait à lui sans détour et sans pitié.

Anders avait expliqué la veille au Damarien, que la caravane transportait presque uniquement des épices, fruits secs et autres aliments exotiques à longue conservation. Ce qui était presque aussi précieux que si elle avait transporté de l’or…Il avait surpris au détour d’une conversation, alors qu’il se baladait dans les souks du haut de la ville, que le caravanier recrutait ce jour entre l’aube et le midi, et qu’il valait mieux se presser afin d’être sur d’obtenir l’emploi. Aussi, Hannibal et Arveene n’avaient pas attendu le lever du jour pour se presser vers le lieu de rendez vous, accompagné du mystérieux Anders.

Hélas, alors qu’ils croyaient être les premiers arrivés, leur déception fut grande lorsqu’ils virent la file qui serpentait déjà devant le caravanier. Leur adressant un petit clin d’œil, grâce à quelque tour de passe passe et d’habiles paroles, le jeune homme parvient à leur faire gagner quelques places et à dépasser quelques concurrents sans que personne ne s’aperçoivent de la manœuvre. Six personnes restaient devant eux, dont deux bras cassés qui ne feraient sûrement pas bonne impression. Mais à voir le faciès peu avenant de celui qu’il faudrait convaincre, la tache semblait mal aisée. Le gros bonhomme était coriace. Ses mots étaient peu engageants, et il retourna même une claque sonore à l’homme qu’il interrogeait. Celui-ci vacilla sous la force du soufflet, interloqué par une telle audace, il ne sut que répondre et fut congédié sans plus de ménagement.
Non, décidément, la tache ne sera pas aisée…



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écrit le : Mercredi 02 Avril 2008 à 16h50 par Jon
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La discussion, semblait Arveene, n’avait que très rarement été aussi intéressantes. Et c’était la première foi qu’ils parlaient ensemble de quelque chose de concret dans cet impressionnant voyage de plusieurs semaines. Après avoir passé toute l’après midi avec ce colosse, elle le trouvait beaucoup plus sympathique qu’a leur première rencontre la veille au soir. De plus, en plus d’être une montagne de muscle, il était un homme vraiment intéressant quant il prenait la parole.
Pendant qu’ils continuaient de discuter sur la route à prendre et avec l’itinéraire tout tracé de son voisin de chambré, elle s’évada comme a son habitude dans ses songes :

¤ Apparemment, je pense que je serais bien entouré pendant ce voyage, que ce soit du côté d’Hannibal ou bien d’Anders. Mais je pense quand même que je dirais deux mots en privé à mon colocataire. Je n’ai pas envi que l’on commence notre périple avec un cachotier dans les rangs. ¤

Sur cette pensée, elle se laissa allé a la conversation, et ils s’en allèrent se coucher quelque temps plus tard avec comme première mission de se lever au aurores pour allez discuter avec le propriétaire de la caravane.

Le lendemain matin, alors qu’ils avaient enfin réussit à grappiller quelques places dans la file d’attente qui les menaient a un entretien coriace et difficile, Arveene commença un discours sur toutes les péripéties qu’elle avait vécue et endurée pendant l’année ou elle avait traversé Faerun de part en part en partant de cette ville pour arrivée dans la lointaine contrée de Beluir. Elle leur raconta ses aventures dans les différentes villes ou la barrière de la langue et les différentes coutumes locales ne l’avait aucunement empêché de faires ses petites affaires et d’apprendre rapidement à connaitre les villes qu’elle arpentait. Son discourt fut brusquement interrompu par le marchand qui souffleta méchamment l’aventurier qui s’était présenter a lui quelques minutes plus tôt. Le voyant partir avec le teint rougeoyant de colère, la roublarde comprit que convaincre le marchand serait la première vrai mission qui réunirait le groupe dans leur voyage.

¤ Je crois que l’expert dans le domaine de la persuasion est notre ami Anders, il serait vraiment sage qu’il commence notre présentation, même si nous devront surement parler tous chacun notre tour. ¤

- Anders, tu as su nous convaincre nous deux tellement vite pour le voyage ainsi que pour l’itinéraire, tu n’aura qu’a commencer par faire notre présentation. En attendant que nous prenions la parole, je ferais ma docile pour qu’il croit que je peux lui être utile a l’extérieur mais aussi a l’intérieur de la caravane, sous sa couche. Avec mes beaux yeux, ca ne devrait pas être si difficile. Toi, Hannibal, il faut que tu lui montre ta force et qu’il te craigne au point qu’il n’osera pas touché à l’un de nous comme ce malheureux aventurier. Cela devrait montrer tout nos atouts, sans lui dévoilé notre personnalité. Et ce tournant vers le barde, elle rajouta avec un petit clin d’œil, comme tu le fait si bien mon vieux !! et ce retournant vers Hannibal elle continua, Ca va être bientôt a nous, est-ce que vous êtes d’accord avec mon plan ???



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écrit le : Mercredi 02 Avril 2008 à 18h54 par Hannibal
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L'homme qu'ils avaient en face d'eux était plutôt... impassible et le damarien se demandait si quelques aventuriers avaient déjà été recrutés par cet homme là. Il paraissait même surprenant aux yeux d'Hannibal qu'un tel homme était marchand et calishite par dessus tout. Ses manières rustres et son ton laconique traduisaient plus les habitudes des gens du Nord tellement différentes des manières chaleureuses qu'avaient les calishites... et les marchands par dessus tout. Le damarien était pratiquement sur que la première vocation de cet homme n'avait que peu de choses en rapport avec le commerce et les marchandises. La "giffle" qu'il balança à l'un des candidats confirma les pensée du guerrier qui y distinguait plutôt là un homme ayant passé une partie de sa vie dans une caserne ou dans une prison. Ce genre de personnes étaient souvent engagées pour servir de recruteurs auprès des riches marchands qui cherchaient à protéger leurs "intérêts" tout en s'amusant à diminuer celui de leurs concurrents... un homme à tous faire professionnel en quelques sortes.
Hannibal jeta un coup d'oeil à ses camarades et put constater qu'ils ne s'étaient pas laissé décontenancés par le petit numéro de leur recruteur. La petite halfelin commençait déjà à échafauder un plan au vu de son discours et le damarien écouta avec attention les paroles de la jeune fille en y décernant toute la malice et l'ingéniosité d'Arveene. Il est vrai que le dénommé Anders était bien plus doué qu'eux lorsqu'il s'agissait de convaincre une personne. En y réfléchissant bien et avec du recul, cela inquiétait beaucoup Hannibal qui n'aimait pas vraiment ce genre de personne même dans son propre camp... c'était le genre de personnes qui aimait à se reprocher de ses objectifs sans hésiter à se servir des autres et puis... il y avait eu cet épisode au bazar... cette jeune et jolie Menecah avait laissée planer le doute dans l'esprit du damarien qui, d'abord charmé par la jeune femme, n'avait pas réussi à faire le rapprochement entre elle et Anders mais maintenant le doute revenait au pas de course en insistant auprès du guerrier pour qu'il ne baisse pas sa garde. Cette méfiance lui disait même de vérifier quelque chose auprès d'Anders.


-Je suis d'accord avec vous mademoiselle, je suis sur que notre nouvel amis sera parfaitement capable de persuader ce marchand... je suis même sûr qu'il pourrait convaincre un nain d'abandonner sa bière... ce qui n'est pas peut dire. Il fit une pause avant de se tourner vers Anders. D'ailleurs j'ai oublié de vous en parler hier mais j'ai fait la connaissance d'une charmante personne qui ne vous aurait certainement pas déplu, une ravissante et charmante jeune femme du nom de... ah que ma mémoire est cruelle... Ma... non... Mecetah? Non plus. Le guerrier tournait volontairement autour du pot tout en observant discrètement les réaction de son interlocuteur. Menecah?... oui c'est comme ça qu'elle s'appelle... vraiment une femme charmante et il est bien dommage que nous devions quitter la ville si tôt, il me tardait de la rencontrer à nouveau.



L'expérience est un bon professeur...mais il est sévère.

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Fiche d'Hannibal
 
 
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